joe Dassin et les zombies! Une histoire horrifique...

[anteus]

Chapitre dix-septième : les morts dans la maison :

A notre entrée dans la maison le sang envahissait la maison. Quelqu’un semblait avoir été égorgé. Je m’approchais du feu, y brulait quelque chose…
En la saisissant je fus saisi d’une trouille abominable qui me fît perdre la voix dans un cri.
La chose que j’avais rejetée tombant à terre, Betty découvrit qu’il s’agissait d’un oreille, elle tomba dans les pommes. La porte claqua, Soso et le Gros, comme mordu de partout et piétiné par un semi-remorque, entrèrent suivit ensuite de Pedro, Eva était morte.
Tous nous nous regardions, autour de l’oreille. Il s’agissait de celle de Toro Negro.
Dehors les morts se précipitaient aux murs de la maison, tapant les volets clos et les barricades que nous mîmes en place, dans la maison il n’y avait désormais plus qu’une seule sortie : le toit.
Une chose dans la deuxième pièce montant au toit sembla jeter un bruit au hasard de nos silences. Tous s’arrêtèrent, aucun bruit.
Pedro demanda à faire le décompte des armes, nous nous sommes alors partagés les armes les plus lourdes. Soso gardait son sac de sport, le Gros avait dans sa poche des grenades et une hache.
Pedro avait pris le fusil à pompe avec ses cartouches et un long couteau, et moi je possédais deux pistolets.
Encore un bruit, on entendait ramper…
Tous aux aguets, le bruit venait de dehors…non…de…dedans !
Tous se retournèrent, Toro Negro n’était plus, il ne semblait plus capable de parler, et même sa peau noire semblait blanche maintenant. Il n’avait plus de jambes mais un amas de chairs rouges et poussiéreuses à force de traîner par terre.
Mes ses dents avaient changées, elles avaient jaunies.
Je demandais alors à Pedro pourquoi il ne tira pas ce qu’il me répondit me stupéfia :

« Mais c’est comme mon frangin ! »

Le frangin en question voulait manger de l’humain, il se dirigeait comme une abomination sur nous en crachant des bruits infects. Une odeur de pourriture avait envahie la pièce.
Dehors les morts tapaient aux volets de plus belle.
Finalement Soso attrapa une de son arme, plaça une balle dans le chargeur et visa la tête qui explosa.
Mais les bruits du mort continuait, de même que les mouvements du corps, c’était les nerfs qui faisait le corps se bouger.
Soso demanda en premier :
« C’est étrange, mais les bruits qu’il faisait….
_Oui ; renchérit Pedro, ils continuent, comme venus d’ailleurs…
_Peut-être les morts de dehors…
_Là ! hurla Betty revenue à elle en désignant la porte. »
Le Gros abattit sa lourde hache sur la jambe de Soso qu’il coupa en deux sur le coup. En s’avançant un peu plus nous découvrîmes tous que le Gros aussi était devenu l’un d’eux. Sa gorge se serra contre celle de Soso, le sang jailli et l’homme tomba à terre en gesticulant, mort.
Soso avança en donnant des coups de hache, moi-même j’en évitais un de justesse, Betty gagna l’échelle de derrière, la porte céda sous le poids des morts qui prirent place dans la pièce. Pedro reçut un coup de hache dans la hanche c’était trop tard, les morts nous encerclaient, ils avaient gagnés.
« Le fusil !!! » me cria Pedro pour que je ramasse celui qu’il avait fait tombé à terre. Ce que je fis bien évidemment.
Il prit l’arme tout en se tenant la hanche très fort pour arrêter l’hémorragie, déjà les mains des morts s’avançaient sur nous.
Pedro tira en pleine tête de l’un d’eux, le Gros avaient disparus dans la masse, il me semblait voir Soso se relever…C’était la fin, ma fin…adieu !



Puis comme une lueur dans les ténèbres, ou comme une bonne note dans une chanson de Joe Dassin, quelqu’un avait ramassé l’armement de Soso et tirait sur les morts à tout va.
Un petit gros qui hurlait en sortant, les morts lui courant après.
Une main à travers le plafond nous fis signe de monter sur le toit le plus vite possible.
Le petit gros hurla, il revint dans la maison et gravit à son tour l’échelle suivit de plusieurs morts.
L’homme qui nous avait sauvé la vie était vieux, il portait un complet très chic mais brûlé par certains endroits. Pedro le reconnu de suite :
« Papa ! »
Voyant mon incompréhension, le professeur se présenta :
« Je suis le professeur Brassac, venu de France, et la personne m’accompagnant s’appelle Emile Meurteaux, un passionné d’archéologie et de mort-vivants à présent. »
Il esquissa un sourire machiavélique.
« Mon fils ; reprit-il, nous devons faire notre devoir maintenant que les morts sont réveillés. Il nous faut à tout prix endiguer la menace, l’étouffer dans l’œuf sinon c’est la terre entière qui en subira les dégâts.
_Mais pourquoi reviennent-ils ; demanda Pedro.
_Je l’ignore mon fils, peut-être leur faim est-elle devenue trop insatiable… »
Les morts gueulaient de plus belle en bas.
« Ne vous inquiétez pas, ils ne peuvent monter tout de suite, ils sont trop primitifs. Voyez-vous, nous nous sommes déjà exercés sur la personne de votre jeune amie (par cette phrase il visait Betty), nous avons réussi à déterminer qu’un mort-vivant peut mourir par le feu.
Chose absolument remarquable, leur peau semble secréter une substance enflammable. Ils brûlent comme des petits feux. »
A ces mots l’un d’eux avait découvert le système de l’échelle, sa tête dépassa, éclatée par le 9 millimètres de Meurteaux. Le petit homme nous souri.

[anteus]

Chapitre dix-huitième : le Premier Templier :

Durant ce bref moment tranquille, le professeur Brassac nous exliqua que le sang d’un homme dans la bouche des morts-vivants régénèrent ce-dernier en le rendant plus fort et plus intelligent, une intelligence qu’ils peuvent partager collectivement.
Un autre zombie passa la tête.
Je jure sur ma guitare que je n’ai pas pensé une seule seconde à la jambe de Pedro qui saignait abondammement.
Soudain une masse semblait frapper aux poutres.
Nous nous sommes tous penchés pour regarder à travers le vieux plancher, le Gros devenu un revenant frappait les poutres afin de faire tomber le toit.
Un nouveau coup nous fît tous chuter en biais. L’heure était grave, je n’avais pas vu que dans la chute le professeur Brassac avait traversé le plancher. Retenu seulement par les bras, il eût juste le temps de nous dire : « Fuyez, pauvres fous » puis il tomba entre les mains des zombies, Pedro n’entendit qu’une détonation sous lui, son père venait de se tirer une balle en pleine tête pour nous éviter de devenir l’un d’eux.

Le Gros donna un coup de plus belle.
Nous nous précipitâmes sur les rebords de pierres de la maison suivi par Meurteaux haletant.
Déjà les zombies étaient derrière nous près à nous manger. Il va de soi que ç’aurait pu être le cas si l’un d’eux c’était trouvé un peu plus intelligent, car le Gros avait continué de frapper, et tout le toit s’effondra d’un coup emportant les morts.

Il ne fallait pas s’arrêter là. Nous avons poursuivi notre trajet sur le rebord du toit, déjà les morts-vivants sortaient des décombres comme obsédés. Quelque chose les faisaient se dresser de nouveau.
« C’est l’odeur du sang qui les attire ; dit Meurteaux ; n’ayant aucune vue, ils arrivent quand même à sentir ou à entendre, c’est comme ça qu’ils se dirigent, qu’ils nous trouvent ! »
Pedro reconsidéra sa jambe et demanda :
« Si nous ne faisons plus de bruit, ces chiens galeux seraient incapable de nous trouver ?? »
Le petit gros acquiesca.
Une solution commençait à germer dans nos esprit, mais quand bien même les morts n’arriveraient pas à nous entendre il resterait l’odeur de la jambe blessée de Pedro.
La cloche sonna encore, pourquoi ce son diabolique se déclenchait à présent, quelle mauvaise nouvelle s’ouvrait à nous ?
Meurteaux chuchota à nos oreilles celui qui en ce moment même se dressait à nous :
« C’est le Premier. Celui qui a ouvert la voie au cannibalisme. Un des tout premier Templier et de loin le plus fort de tous. »
Tous morts sortirent, en rang, pour faire face à la figure spectrale rougeoyante qui emmergait de sa tombe. C’était un grand homme à la face squelettique, comme venant de mourir, à la face à moitié mangée. Il ne possédait pas de yeux, seulement son habit de prêtre rouge et son casque qui était retombé en arrière afin que les cornes sur celui-ci sembla des ailes.
Il avait des cheveux légèrement roux.
Bien sûr il leva tout de suite le bras vers nous, et tous les morts se retournèrent comme pour nous sentirent.
Pedro nous sortit aussi de notre léthargie :
« c’est pas bon ça : fuyez !!! »

Un cavalier s’élança à nous, sa longue épée fendait l’air. Dans les terres nous étions tous entrain de nous échapper à la plus vive allure.
Seulement le cavalier nous avait déjà rejoint. Le village maudit derrière nous laissait échapper le quatrième et dernier cavalier qui vînt tout aussi rapidement à notre rencontre.
Pedro arrêta l’épée à l’aide de son fusil, il nous gueula à nouveau ce mot familial :
« fuyez ! ». Le deuxième cavalier nous courait après, son épée coupa en deux Meurteaux.
Guitare en main à ce moment perdu je me sentais pas mourir sans jouer une dernière note.
Rien qu’une note.
Et un cri.

« Vous êtes là ?
_Oui Betty, je suis là.
_Je veux dire, vous êtes entier ?
_Oui. Et vous ?
_Oui.
_Qu’est-ce qui s’est passé ?
_Je crois qu’il n’a pas aimé la note aigüe de ma guitare.
_Wahou. Ca les a désintégrés.
_Oui. Nous devons y retourner ?
_Oui, il le faut. »

Nous nous donnions à présent la main (comme depuis longtemps je l’espérais, mais c’est pas en ce moment que je risquais de me la taper malheureusement) nous avancions la tête haute en direction du village maudit, l’arme en main, ils ne nous faisaient plus peur.
J’ai commencé à jouer, des accords de guitare j’y ai mêlé ma voix, je ne pouvais que chanter dans un moment pareil, aussi héroïque.
Nous passions alors devant les corps morts de Pedro et d’Emile Meurteaux, qu’ils trouvent la paix. Dans le village, les morts nous attendaient, plus aucun n’osait venir à notre rencontre, ils avaient peur.
Et toujours en chantant, Betty se joignant à moi :

Mes amis, je dois m'en aller
Je n'ai plus qu'à jeter mes clés
Car elle m'attend depuis que je suis né
L'Amérique

J'abandonne sur mon chemin
Tant de choses que j'aimais bien
Cela commence par un peu de chagrin
L'Amérique

L'Amérique, l'Amérique, je veux l'avoir et je l'aurai
L'Amérique, l'Amérique, si c'est un rêve, je le saurai
Tous les sifflets de trains, toutes les sirènes de bateaux
M'ont chanté cent fois la chanson de l'Eldorado
De l'Amérique

Mes amis, je vous dis adieu
Je devrais vous pleurer un peu
Pardonnez-moi si je n'ai dans mes yeux
Que l'Amérique

Je reviendrai je ne sais pas quand
Cousu d'or et brodé d'argent
Ou sans un sou, mais plus riche qu'avant
De l'Amérique

L'Amérique, l'Amérique, je veux l'avoir et je l'aurai
L'Amérique, l'Amérique, si c'est un rêve, je le saurai
Tous les sifflets de trains, toutes les sirènes de bateaux
M'ont chanté cent fois la chanson de l'Eldorado
De l'Amérique

L'Amérique, l'Amérique, je veux l'avoir et je l'aurai
L'Amérique, l'Amérique, si c'est un rêve, je le saurai
L'Amérique, l'Amérique, si c'est un rêve, je rêverai
L'Amérique, l'Amérique, si c'est un rêve, je veux rêver

[Ben Wawe]

J'aime toujours autant.

[anteus]

Chapitre dix-neuvième : la fin ?

Il fait noir, si noir.
En face de nous éclairés par une lune macabre se dresse des morts-vivants qui n’ont pas eu aussi peur depuis une bonne centaine d’année.
Vaincus par un sosie, je vois déjà les titres des journaux. Ou alors ils nous prendraient pour des fous ayant incendiés un vieux village espagnol parce qu’il était réputé maudit ?
Je me vois sous les couronnes de fleur, dans mes jets privés, mes chansons sur CD.
Et un son, un son qui détruit les zombies de cette guitare magique.
Des morts se désintégrant ne restent que des cendres après un cri d’outre-tombe.
Un. Deux. Trois.
Finalement une quinzaine.
Puis plus.
Jusqu’à ce qu’il n’en reste plus qu’un douzaine, dont le fameux Premier qui se cache sûrement. Mais le malheur arrive, me faisant crier d’une note aussi aigüe que ma guitare.
Le fil s’est cassé !
Promptement je me dépêche de le réparer, déjà les Morts sont sur moi, reprenant le dessus. Betty pour faire diversion allume une torche. Même le feu ne les fait plus peur on dirait. Même si de douze ils deviennent onze.
Alors que les mains s’agrippent à moi, je relève ma guitare victorieux, tous sursautent.
D’une main je fais tinter la corde magique, mais…rien ne se passe !

Les mains se fondent de nouveau sur moi, sur mon corps, sur mon visage. Je vais mourir ! Je vais mourir !
Recroquevillé en bébé une chose me prend, m’emmène loin, sous les cris horrifiés de Betty.
Une gerbe de sa torche est tombée à terre, comme par magie, tout l’endroit prend feu.
J’ai à peine le temps de voir les flammes voler au-dessus des toits que je sens une morsure.
Je n’ai plus peur de la mort à présent. J’espère au moins que Betty s’en est sortie.
Je comprends sa langue à présent, sa langue qui me dit :
« Prie-le. » et à moi de répondre : « Qui ? »
Le Premier se tourne vers moi, depuis tout ce temps qu’il m’emporte au loin, c’est la première fois qu’il me regarde aussi sincèrement.
Il me dépose à terre. Je me suis souvenu de mes poches. J’ai sorti mes flingues et j’ai tiré, adieu !









Je suis mort.

[Je m'appelle encore Sunder Snif]

recroquevillé en bebé, on dirai tplutot en position foetale, mai ssinon c'est cool

[Ben Wawe]

Bravo !
Belle histoire.

[anteus]

	Citation:			Posté par Sunder
	recroquevillé en bebé, on dirai tplutot en position foetale, mai ssinon c'est cool

merde pas vu! quelle faute!! je m'en veux.

Vous en pensez quoi de la mort du héros? 8)

[Je m'appelle encore Sunder Snif]

C'est de la merde, t'as aucun talent, faut que t'arrete d'ecrire. Et en plus ta mere n'a pas le courage de te le dire, mais tu as eté adopté
Ca se voit peut etre un peu, non, que j'essaye d'eliminer la concurrence ? Bin oui mai sje peux pas non plus TOUS les tuer...

[anteus]

	Citation:			Posté par Sunder
	C'est de la merde, t'as aucun talent, faut que t'arrete d'ecrire. Et en plus ta mere n'a pas le courage de te le dire, mais tu as eté adopté Ca se voit peut etre un peu, non, que j'essaye d'eliminer la concurrence ? Bin oui mai sje peux pas non plus TOUS les tuer...

sunder, en fait faut que je te dise la vérité, ton père n'est pas un bisousnours, c'est..............Teddy Bear!






Je suis désolé.
(et moi au moins jai des doigts pour écrire, pas des pattes de nounours, nah!)

[grogramane]

	Citation:			Posté par Sunder
	C'est de la merde, t'as aucun talent, faut que t'arrete d'ecrire. Et en plus ta mere n'a pas le courage de te le dire, mais tu as eté adopté Ca se voit peut etre un peu, non, que j'essaye d'eliminer la concurrence ? Bin oui mai sje peux pas non plus TOUS les tuer...

tu compte ecrire ça à King aussi





mais pourquoi ils meurent tous à la fin?
la maman de Bumbyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyy...
oui je sais: eculé comme running gag, mais moi j'aime...

[anteus]

ils meurent parce que les auteurs sont sadiques, méchants, cruels... n'empêche tu imaginerais Bendis qui écrirait bambi?

"c'est quoi ça Bambi?
_de quoi?
_ça!
_Le truc là?
_oui.
_C'est un truc.
_ah.
_Ouais. Mais ça c'est pas...
_ah oui un...
_un chasseur?
_oui un chasseur, tu crois qu'il fait quoi?
_je sais pas.
_ah bon?
_non.
_t'es sur?
_sur.
_ok.
_Ouais."

[Raoul Duke]

Tu confonds quesada et Bendis.

[anteus]

oui 1000 excuses, c pas la premiere fois en plus

[grogramane]

	Citation:			Posté par anteus
	ils meurent parce que les auteurs sont sadiques, méchants, cruels...

sur!
ils voulaient meme tuer Napoleon à l'origine dans la Belle et le Clochard

[anteus]

ah, dommage que ce ce soit pas fait