Reviews IDW Publishing

[Blackie]

Hop un topic généraliste sur cet éditeur. Lisant quelques séries chez eux et ayant reçu pas mal de comics en provenance de cet éditeur, j'ai décidé de tout regrouper dans un seul et même topic afin d'éviter de trop éparpiller les avis. Et vu que c'est un éditeur qui ne publie pas beaucoup de série je me suis dit "why not !".

Voilà pour le paragraphe inutile, passons maintenant aux soi-disante reviews.

Deux titres pour commencer, deux One shot... Bref rien de bien bandant je au premier abord je vous l'accorde.



The Unauthorized Puffed movie adaptation TPB :

Puffed, il me semble (donc corrigez moi si je me trompe) que c'est une réédition d'un titre sorti chez Image... Bon vous me direz "on s'en fout".
Alors qu'est ce que ça raconte ?
C'est l'histoire d'un jeune homme répondant au nom de Aaron qui bosse dans un parc d'attraction. Rien de bien interessant vous me direz. Jusqu'au jour où on lui propose d'endosser le costume du héros du parc, Puffed. Et là c'est parti, Aaron va connaitre l'une des pires journée de sa vie. Amoureux de Trish (qui incarne le role de la Princesse dans le parc d'attraction), le pauvre Aaron entre en concurence avec Seaton un quadragénaire completement cinglé. Ce dernier, pour rester seul avec Trish, assome Aaron et l'emmene loin du parc. Au moment où Aaron reprend ses esprits, il constate qu'il est perdu. Toujours dans son costume de Dragon, il flane dans la ville à la recherche d'un taxi. Mais premier problème, les thunes sont dans son futal et il n'arrive pas à se défaire de son costume. Et quand il monte dans le taxi, on est parti pour un florilège de débilitées toutes plus abracadabramtesques les unes que les autres...
Puffed entre dans le genre de la comédie. Je dois bien le dire, on se fend vraiment la gueule à lire ce qui arrive à notre pauvre héros. Entre le passage dans le taxi (où le chauffeur prends Aaron pour un fantome), la séquence avec le gang (inutile mais pouffant à souhait) ou encore la scène du bar avec l'alcoolo qui par dans un monologue sans fin... c'est vraiment n'importe quoi !
Mais l'on ne peut pas s'empecher d'esquisser un sourire devant tant de débilité. Et que dire de la fin de l'histoire, une fois que l'on en a fini avec Aaron, on enchaine avec Seaton qui s'est pris un rateau par Trish et qui, par un pseudo patriotisme, s'engage pour livrer bataille en Irak. Là encore ça parodie sévère et on se marre bien.
Hormis le fait que ce soit très drole, toutes ces imbécilités sont extrèmement bien menées et très cohérentes. John Layman distille parfaitement bien ses idées et la lecture n'en est que plus facilité. Du bon boulot.
Niveau dessin, c'est pareil. A chose humouristique, dessin cartoon. Le style de Dave Crosland est tout simplement somptueux. A croire que le bonhomme a bossé sur des films d'animations. Les perso' ont de bonnes bouilles (surtout les Blacks, excellents !), les décors sont superbes avec des arrondis vraiment jolis. Et bien que ce soit en noir et blanc, avec l'encrage de vache qu'il y a, c'est encore plus beau.
Coté bonus, dans ce TPB on a le droit a une série d'illustration (Ashley Wood, Cassaday etc.) et à un sketchbook de Crosland histoire d'en reprendre plein la rétine avant de refermer le bouquin.

Vous l'aurez compris, Puffed fait parti de mes One Shot préféré. Avec son histoire captivante, son humour décapant et son dessin splendide, Puffed a tout pour plaire.




Aleister Arcane :

C'est la fête du One shot aujourd'hui. Acheté encore une fois parce que le père Steeve Niles officie au scénar' et que le dessin n'avait pas l'air dégueu'.
Bon c'est un comics horrorifique, rien de surprenant venant de Niles. Aller je commence par l'histoire.

Le récit démarre par la vie d'Aleister Green. Présentateur météo et chroniqueur de film d'horreurs, Aleister Green se voit gratifier à l'age de 61 ans d'une promotion. Il obtient une émission, diffusée à minuit sur la channel 8 dans la ville de Jackson dans l'Oklahoma. Après s'être installer avec sa femme, le Aleister Arcane show (nom de l'émission) commence. Mais très vite, les familles locales commencent à désapprouver ce programme jugé trop violent et boycott l'émission, qui même avec cet affront, caracole en tête des audiences. Afin de convaincre Aleister de stopper son émission, la populace nhésite pas à tuer sa femme. Sous pression, il abandonne l'émission. Peu après, il devient le bouc émissaire du village et vit reclut en ermite dans sa vaste demeure. Les années passent jusqu'à un Halloween où des jeunes viennent sonner à sa porte. Ces jeunes sont des fans de son émission et l'occuperont jusqu'à ce qu'il ferme les yeux. Pour le reste, la haine qu'il éprouvait envers les villageois était telle qu'il pactisa avec le Malin et décida au jour de sa mort qu'une malédiction s'abatte sur le village (en particulier sur les adultes)...
Et là ça se barre en couille. L'idée de base, à savoir la vie d'un homme comme les autres transformée en calvaire quotidien, était interessante. De plus, tout ca est très bien narré et la lecture se révèle parfois jouissive par les péripéties qu'il s'y passent. Aleister est, qui plus est, un personnage charisamtique et énigmatique. Hélas la série ne fait que 3 numéros US, ce qui est bien trop maigre pour mettre en place une telle histoire. Ceci entrainant cela, la fin du récit est très décevante et un sentiment de frustration règne lorsque l'on referme le TPB...
Lurkers (autre série de Niles) ne s'étalait pas autant sur certains détails et avec donc une continuité. Tandis qu'ici Niles passe trop de temps à mettre le passé d'Aleister en place, ce qui ralentit considérablement la trame qu'il veut lancer et n'a plus que 1 numéros US et demi pour le faire. Donc c'est baclé. Dommage car je le redis l'idée était bonne.
Heureusement, le dessin console le lecteur. Breehn Burns a une sacrée patte. Les personnages sont déjà suer bien faits mais en plus les couleurs sont magnifiques et ne tombent jamais dans une surrenchère d'effets de lumière. En gros Burns est une pointure !
En "bonus" (entre guillemets car est ce que ce sont vraiment des bonus ?), on a droit à un sketchbook de Burns, là encore même s'il on est déçu par la lecture, on s'incline devant un style aussi beau.

Déçu, voilà ce que je retiens de cette lecture. L'histoire est bonne, le dessin aussi mais c'est trop court et donc baclé...