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  #16  
Vieux 01/09/2016, 14h21
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Pas encore lu en effet, merci du coup
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Je pense donc je signe.
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Vieux 01/09/2016, 14h58
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Ouais! C'est ça! désolé^^ j'aurais du mettre Hellblazer au lieu de faire une phrase d'un kilomètre...
En l'écrivant, j'ai sans doute cru être cool...en le relisant...bof!
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  #18  
Vieux 12/09/2016, 14h09
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SECRET WARS SPIDER-MAN

Bon honnêtement, ils ne sont pas cassé la ratte sur cette revue, tous les titres ont un rapport plus ou moins évident avec ce bon vieux tisseur de toile…Quelle imagination !
Le problème sur ce magazine est de choisir une série à mettre en premier car voilà, je n’ai pas eu de coups de cœur du tout ici. Pas de série particulièrement fun à lire, ni bien pensée, ni rien. Encéphalogramme quasi plat !


SECRET WARS SPIDER-ISLAND
Je vais commencer par celle-là, car à défaut d’être géniale, elle possède le mérite de contenir UNE idée particulièrement WTF, qui m’a tenu en haleine durant les cinq épisodes. En résumé sans trop spoiler : l’ile de Manhattan est complétement infesté par un virus transformant les habitants en araignée au service d’une reine qui fait office aussi d’intelligence collective. Spider-Man a mené le combat jusqu’au bout avant de disparaître. C’est au tour aujourd’hui de Flash liée désormais au symbiote Venom de diriger la résistance. La série est souvent maladroite dans sa gestion du temps et des déplacements, donnant souvent l’impression que les choses s’enchaînent beaucoup trop vite. L’astuce vient en fait que flash trouve un moyen complétement « dans le ton » pour guérir les victimes du virus. Christos Gage en profite pour faire la part belle à la relation d’amitié qui lie Flash et Peter. La chute de la série vaut aussi son pesant de cacahuètes. Le scénariste n’hésite pas à rappeler l’idéal new yorkais de ville qui accueille les migrants faisant de Big apple le creuset d’l’humanité dans toute sa diversité. Bon sur le papier j’ai déjà la main sur mon mouchoir, mais la méthode et l’image employée pour illustrer ce grande idée humaniste m’a fait juste exploser de rire et je ne sais pas encore si c’est dans le bon sens… En tout cas, ça vaut le coup d’œil.


SPIDER-MAN RENEW YOUR WOWS
La série phare et attendue du magazine. Trop peut-être ! Dan Slott s’allie à Adam Kubert afin de constituer une sorte de « dream Team » pour imaginer un Spider-Man qui serait resté marié et papa d’une ravissante petite rouquine aux mêmes pouvoirs que son paternel. Bref ! Le vrai rêve de fan, en plus on peut tout se permettre puisqu’on fait partie d’un gigantesque laboratoire à idée que sont ces Secret Wars. L’dée forte sur laquelle Dan Slott articule toute son histoire, c’est l’éternelle question sur le pouvoir et les responsabilités et surtout sur la plus importante de tous : ses enfants. Je ne peux que me projeter à corps perdu dans cette idée. Fan depuis l’enfance de Peter, je l’ai vu sortir du lycée, galérer en fac, galérer pour trouver un boulot, puis se marier, encore galérer et toujours galérer dans une version déformée mais étrangement semblable à mon propre parcours (je me souviens encore du jour où je me suis réveillé avec 6 bras !). Forcément le père en moi ne pouvait qu’adhérer à cette parenthèse. Pourtant cette idée martelée à coup massue à longueur d’épisode finit par nuire à l’histoire elle-même. Slott construit un univers et un antagoniste, qu’il laisse en retrait par rapport à la relation de Peter et sa fille et Mary Jane passe carrément au second plan victime collatérale du modèle suédois de l’über-papa. Adam Kubert livre des planches de très bonne facture, pourtant il a du mal à briller, étouffé sous un encrage qui tente à « lisser » son style. C’est dommage mais je chie un peu dans la colle. C’est une bonne série mais parfois, il ne suffit pas d’accumuler les bons ingrédients pour obtenir le meilleur plat.


SECRET WARS SPIDER-GIRL
C’est un vrai plaisir coupable que de revoir Tom De Falco et Ron Frenz reprendre leur personnage fétiche même si on est carrément largués devant des 850 protagonistes jetés sur une trentaine de pages. Tout est hyper action, ce qui parait étrangement inhabituel aujourd’hui. J’ai bien aimé même si je n’ai pas tout pigé qui était qui. Des comics « classiques » qui prouve qu’il y a encore de la place pour eux de temps en temps.


SECRET WARS 2099
Secret wars est le crossover de trop pour notre Peter David tant il me paraît épuisé. Ce nouveau titre2099 fait sans doute appel aux fans de la première heure. Le problème, c’est que n’étant pas féru de cet univers (que j’avais regardé de haut à l’époque et je m’en repends tous les jours), et bien je ne comprends pas grand-chose. Je ne parviens pas à saisir si les personnages intervenants dans cette histoire ont été créés pour l’occasion ou s’ils ont un historique précis au sein de la continuité 2099. Cela semble de plus contenir plein de subplots concernant les autres séries de David comme X-Factor ou Spider-Man 2099 et sans les prérequis, on est un peu paumé. Une fois passé ce stade, l’histoire est paradoxalement hyper simple reprenant de manière fainéante le principe des rencontres entre équipes Marvel. Deux équipes ont un ennemi commun, ils se foutent sur la gueule avant de sympathiser. A l’abri des regards, le vrai méchant devient vraiment dangereux et les deux équipes doivent s’allier pour triompher du mal. David décidément pas inspiré y glisse aussi une scène de biture totalement remplissage entre un Hercule et un Prince des mers au-delà de toute caricature. Non vraiment, il faut s’accrocher. La seule chose que j’ai vraiment bien aimé, c’est la nouvelle itération de Captain America. Will Sliney n’a pas la côte mais assure plutôt bien si on excepte quelques cases très loupées (je pense à la musculature d’Hercule, tout sauf harmonieuse)


SPIDER-VERSE
Je ne vais pas dire que c’est de la merde. Je vais même trouver un truc positif à dire. Mike Costa semble avoir une certaine connaissance de l’univers de Spider-Man, tous les personnages sont respectés et ce n’est pas si automatique que ça dans le monde des comics actuels. Le pitch pourrait être marrant. Dans un New York dirigé par Norman Osborn qui ressemble au 616, Tout un tas de Spider-Men errent vaguement conscients de ne pas appartenir à ce monde, Gwen est même morte… et pourtant elle est là. Ils vont se rassembler pour enquêter sur Norman Osborn qu’ils ont tous identifié comme leur Némésis, mais se trompent ils cette fois ? cet homme respectable ne ferait pas de mal à une mouche, il a même adopté un Spider-Cochon. Bon je ne suis pas client de Spider-Gwen. Tout simplement parce qu’à part le serre-tête, elle n’a rien de Gwen. C’est logique, Gwen était une jeune oie blanche, toujours effrayée par tout, crée dans les années 60. Celle-ci est une ado blogueuse/batteuse tout à fait moderne. Aucun point commun ne les relie. Je ne comprends pas cet engouement juste parce qu’on a collé la marque « Gwen » alors qu’Anya Corazon était un personnage tout aussi bon. Ca n’en fait pas non plus un mauvais perso mais une identité, c’est plus qu’un nom sur une couv’ pour moi. Enfin ce n’est pas grave. Cette enquête au climat complotiste n’est pas plus mal ficelée qu’un autre mais les personnages ne ressortent pas particulièrement. Trop de Spider-Men tuent Spider-Man ? Certains éléments sortent un petit peu du chapeau (le siège du péril) mais rien de vraiment horrible non plus. Non le problème vient du dessin. Araujo posède un style vraiment peu adapté aux montent-en l’air. Les postures sont fixes et le dynamisme des combats peu engageant (on dirait des agressions dans un supermarché). Les décors donnent souvent une impression de vide et les couleurs accentuent encore cette impression. Esthétiquement parlant, l’artiste possède un patte bien à lui, ce qui ne me dérange pas. Voir une version pataude, coutre sur patte de tout le casting est assez dépaysant. Ça me fait penser aux bds un peu plus matures qu’on avait dans PIF entre deux Pifou ou Dicentim. Plus de bêtes à muscles, place aux abdos « Kanterbrau ». On sait qu’on est dans un univers de poche, alors pourquoi s’offusquer ? Seulement rien de vient donner du « charisme » à l’ensemble. Un scénar poussif, des dessins décalés sans être géniaux donne juste une histoire pas intéressante. Là encore c’est dommage, un peu d’ambition et ça aurait été extra au lieu d’être « curieux ».


Une collection d’actes manqués à mes yeux.
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  #19  
Vieux 19/09/2016, 17h15
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SECRET WARS ULTIMATE END
Ceci est la fin de tout, j’ai vaguement tenté de percer ce qui unissait les série de cette revue puisqu’elles sont toutes quand même jusqu’ici d’une cohérence exemplaire. J’ai cherché et j’ai trouvé : ce magazine regroupe…les RESTES.
Les restes de L’univers Ultimate, les autres restes aussi, ceux pour le chien et les débris de tout un tas de dimensions diverses et variées. Ca n’empêche pas ces fascicules de contenir ce bonnes séries voire même de très bonnes séries.
Classement perso :


1-SINISTER SQUADRON :
Hommage multifacette. Marc Guggenheim a très bien compris l’aspect « récréation » de la chose. Il prend un plaisir visible à écrire cette équipe de salopards. Le truc fascinant, c’est le joyeux effet de poupée russe un peu bordelique. Nous avons à la fois, une version de la Ligue de Justice, mais surtout un miroir du Syndicat du Crime de Terre III le tout dans une histoire qui renvoie clairement sur la version de Morrisson et Quitely, avec son ambiance de chez les Borgias remplis de super-traitres. L’histoire est simple, l’Escadron sinistre règne sans partage sur une province nommée Utopolis. Ils annexent sans vergogne les principautés autour sans trop se faire taper sur les doigts par le Dieu Fatalis, jusqu’au jour où un crime ne peut plus être camouflé. Assurément un traitre se cache parmi les membres eux même du Squadron. L’intrigue purement distrayante permet à Pacheco de donner à fond dans l’îconisation des personnages qui empruntent leurs postures aux grandes figures DC à grand renfort de Swipes bien senties et fort à propos. Jamais le propos ne se fait lourdingue puisque mis en valeur de manière toujours renouvelé (par exemple regarder bien les reliques de guerre conservés par l’escadron, vous reconnaitrez plusieurs objets^^). Gugghenheim n’oublie pas d’élaguer dans les rangs des pastiches un peu trop nombreux, ainsi la version de JMS et Gary Frank prend cher ainsi que plus surprenant la Frontline de Byrne, qu’on avait déjà oublié mais qu’il est amusant de mentionner dans un tel contexte. Bref, plein d’action, plein de complots des Easter eggs en veux-tu en voilà… le tout en quatre épisodes bien denses. Il n’y a bien que la fin qui soit précipitée mais quel plaisir !


2-INHUMANS : ATTILAN RISING
Charles Soule est un auteur efficace. Dans un format codifié que peut l’être celui du comics de super héros d’aujourd’hui, il n’a pas son pareil pour poser les bases, camper ses personnages, décrire les enjeux et donner de l’énergie à son récit et cela en seulement une vingtaine de pages. Je n’ai jamais lu quoi que ce soit sur le nouveau statu quo des Inhumains, et j’ai plongé dans cette histoire avec une facilité déconcertante. Soule se permet même d’approfondir de manière intéressante l’univers finalement à peine esquissé par Hickman. Nous apprenons donc qu’existe ’une cellule de résistance qui ne cherche ni à rétablir, l’univers, ni à le détruire, et encore moins à percer ses secrets, mais simplement à le rendre meilleur. De vrais super héros quoi ! Comme de juste, Fatalis les considère comme une menace et cherche à s’en débarrasser en demandant à Médusa de s’en charger. Pourquoi Medusa ? La question peut se poser mais le scénariste ne néglige pas pour autant ce détail. Soule joue de plus à fond la carte de ce nouvel univers partagé avec un Ghost Rider tout droit sorti du délire « Ghost Racers », ou un Matt Murdock version 1602. Car pour finir, il existe un endroit, la « Quiet Room » ou toutes les baronnies peuvent se retrouver, une sorte d’endroit neutre pouvant servir à toutes les trêves, toutes les tractations. Mais ce vrai paradis pour contrebandiers, peut et Médusa le sait, abriter autre chose que des filous. Ce sera le début d’un affrontement sur deux fronts, fort joliment chorégraphiés, riches en révélations. Pas indispensable à la série mère comme « Thors », « Attilan Rising » en est cependant un agréable complément mené tambour battant avec de bons personnages. Charles Soule qui signe aussi un « Civil war » sous tension prouve en fait et dans son coin que sans révolutionner le genre, Lui saurait gérer un Event.


3-CAPTAIN BRITAIN AND THE MIGHTY DEFENDERS:
Je reprends le texte que j’avais fait lors des critiques du mois de mai, oui je sais je ne suis qu’un vulgaire flemmard.
Al Ewing commence à être un habitué des mini funs mais sans lendemain. Celle-ci en deux partie n'a pas le temps de dépasser son postulat pour proposer quelque chose de vraiment marquant. Ici on est dans l'hommage à JUDGE DREDD. Le jeu va même consister à recaser le plus possible de références possibles en 40 pages (mention+ au mash-up Judge Anderson/Emma Frost). L'histoire: Tony Stark a donné son armure à Yinsen et se sacrifie pour qu'il puisse redonner à l'humanité son âge d'or. Malheureusement, ils seront intégrés au Battleworld mais ont vaguement conscience du monde dans lequel ils vivaient avant. Ce point est intéressant parce que peu exploré ailleurs. Ce monde semble avoir une histoire avant Fatalis (pas un postulat de départ expliqué en deux ou trois pages). Fatalis ne peut se permettre de laisser planer l'ombre de la sédition et les livre à la baronnie voisine nommée: MONDO-CITY (naaaan). Plein de détails sont marrants et Al Ewing semble avoir à cœur de représenter la diversité dans ses titres sans que ça ait l'air forcé ou moralisateur. Bref c'est amusant, bien fait mais trop court. Ca va trop vite et la conclusion arrive avant qu'on ait pris les mesures de cet univers. Ca tease mais ça laisse sur sa faim. Néanmoins Alan Davis dessine, bien en dessous de ses capacités habituelles, mais comme il reste surdoué, ça passe aisément quand même.


4-CAPTAIN MARVEL AND THE CAROL CORPS
Revoilà un titre féminin, avec des filles écrit par une femme, mais avec toutefois une tonalité martiale prononcée. En effet, c’est dans une ambiance à cheval entre Top Gun et les Têtes brulées. Un casting resserré de vraies nanas et pas d’ados extensions de leurs IPhone, fait du bien en soi. En effet, Captain Marvel accompagnée d’un escadron d’aviatrices, qui porte son nom, défend les frontières du Battleworld au nom de Fatalis. Par manque de place, on n’aura pas le temps de creuser chaque personnalité mais tous les membres sont bien campés. L’intrigue se lit bien mais use et abuse des stéréotypes. Cela reprend à peu près tous les ingrédients des histoires de soldats d’élites, qui pris de doutes se révoltent contre l’autorité mettant à mal leur sens inné de la loyauté des protagonistes. En effet, carol va emmener son petit monde découvrir les étoiles parce qu’on ne sait pas ce qui se cache derrière. Il y a donc quelque chose de commun d’avec A-Force et également un étrange parallèle avec Wonder Woman. Nous avons donc une île de guerrières qui accueillent le seul homme qui vient d’ailleurs de toute la série. Graphiquement l’énorme David Lopez assure une excellente prestation avec un sens des visages qui facilite grandement l’immersion. Les couleurs donnent une tonalité à moitié paradisiaque, à moitié crépusculaire donnant dans l’ocre, le fauve super recherché. Ce sont ces partis pris graphiques d’ailleurs qui permettent de donner une identité au titre. L’ensemble fonctionne bien, même si l’histoire aurait gagné à plus d’originalité dans sa structure (ouais parce que le remords de la Thor…pff !).par contre ça finit vraiment en queue de poisson…


5-ULITMATE END
Je me souviens du début de la ligne « Ultimate ». Ca été une vraie surprise, d’abord « sleeper » puis vrai plébiscite, un nouveau ton, une nouvelle façon de concevoir le comics. Un truc dingue, excitant. Un truc qui aurait mérité une vraie conclusion digne de ce nom. Ce n’est pas le cas et cela à aucun égard. Cette série m’emplit d’une vraie tristesse, issue elle-même d’une vraie déception. Le sort de l’univers Ultimate se joue de toute manière ailleurs, lorsque cette dimension se fait détruire en quelques pages à l’issue du premier épisode de la série « Secret wars » principale. D’entrée de jeu donc, rien ne sera raccord avec ce qu’on peut en lire ailleurs. Dans une sorte de boite de Petrie, les héros qu’on a vu disparaître par ailleurs réapparaissent tous ensemble et coopèrent pour trouver une solution à la fusion dimensionnelle. A partir de là, Bendis re-tue Hawkeye, confrontent des doubles devenus étrangement trop semblables (parfois seul le lettrage viendra nous faire distinguer de qui parle.) et perd un temps non négligeable à faire des blagues à la con. Surnagent la dedans, les restes de son « Spidermen 2 » et quelques réflexions bien senties sur sa vision de Fatalis (hyper opposée à celle de Hickman d’ailleurs). Comme il n’a pas la place pour faire un truc où il se sente à l’aise, la plupart de l’action se passe en flashback ou en hors champ, les ellipses entre les épisodes sont « brutales » pour dire le moins et le fameux Mile Morales qui aurait dû être l’un des principaux protagonistes logique, quasi absent pour cause de « deus Ex machina » ailleurs. Privé de tout, Bendis fait du remplissage pas drôle, peine à conclure quoi que ce soit sur un univers qui était pourtant un peu son bébé (il participé à toutes les séries ou presque). Rien d’épique, rien de cohérent et aucun personnage vraiment traité, ce qui aurait dû être l’enterrement en grande pompes d’un univers, est finalement relégué à la fosse commune comme les pestiférés et les indigents.


si on excepte la série éponyme, un très bon mag mais sans grande unité...
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  #20  
Vieux 10/10/2016, 13h04
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SECRET WARS :X-MEN

Bon là le fil conducteur n’est pas sorcier à trouver. Comme pour Secret Wars : Old Man Logan, on s’aperçoit que la gamme X-men fonctionne un peu à part du crossover principal. Sous la forme actuelle, ça ne pose aucun problème d’ailleurs. Le truc, c’est qu’on a bien du mal à y trouver des trucs vraiment marquants.


X-MEN 92
Cette série est ma seule bonne surprise du magazine. La paire de scénaristes connaissent l’histoire des mutants sur le bout des doigts de leurs début à l’ère Onslaught à peu près. Les références à des costumes, des arcs, des deuils pleuvent littéralement tans les auteurs veulent bien faire. Pourtant le concept est casse gueule à mort. Nostalgie, ton de l’animé de 1992 et continuité classique font un jeu d’équilibriste pas toujours cohérent (Psylocke et Archangel membres de X-Force ?). L’intrigue est elle-même basée sur un canevas typique à Chris Claremont, à savoir l’isolement des X-men un par un pour une manipulation sur le monde astral concoctée par un ennemi du passé qui menace notre avenir (Birgre !). pour résumer, une équipe résumée à un line-up relativement iconique (Jubilée, Wolverine, Storm, Jean grey, Cyclops, Rogue et Gambit) enquêtent sur un centre de réinsertion des mutants les plus dangereux à même de faire trembler la fragile trêve entre humanité et mutants. Ils soupçonnent un truc foireux. L’excuse fera intervenir un nombre incroyable de personnages, même en illusion. Le tour de force, est que chaque perso « sonne » exactement comme à l’époque et je soupçonne les défauts de l’histoire (lourdeur narrative, explication volontairement tarbiscotée) d’être aussi dans le ton du pastiche ironico-attendri. Ce qui m’a convaincu ? la passage avec des énormes flingues cubiques improbables. Graphiquement ; c’est très étrange, on dirait qu’ils ont voulu faire le grand écart entre les fill-in typiquement moches des 90’s et l’animé. C’est en tout cas lisible et c’est bien la première fois que je lis une histoire avec ces personnages qui m’ait autant fait sourire de manière complice depuis un long long moment.


X-MEN INFERNO
Ici nous reprenons le thème de l’antique et classique crossover Inferno qui avait date à la fin des années 80. Ici les X-men n’ont jamais réussi à refermer la porte des limbes béant en plein New York. La sœur de Colossus est toujours prisonnière et régulièrement, il convainc ses camarades de lui venir en aide, jusqu’à la mission fatidique où ils subiront de lourdes pertes. Depuis Colossus a quitté l’équipe pour vivre avec Domino et plus ou moins retenter en solo ses missions de sauvetage. Oui nous sommes finalement loin de l’intrigue de départ, en revanche, Dennis Hopeless reprend bien l’ambiance d’une New York/porte des en fers délirantes et les versions « diabolisés » de certains personnages. C’est donc avec un certain plaisir qu’on replonge dans ce délire avec la Goblyn Queen ou Darkchilde. Outre cela, j’avoue adore le graphisme tout en rondeur et souplesse de Javier Garron qui donne un rendu assez original de Colossus. Par contre les rebondissements obligatoires à chaque fin de chapitres sont assez téléphonés et j’avoue ne pas réussir à résumer vraiment tout ce qu’il s’y passe. Néanmoins il me semble que Hopeless raccroche les wagons avec la série X-Force qu’il écrivait il fut un temps en plaçant el couple Domino/Piotr au centre des choses.



X-MEN HOUSE OF M
Cette série-là a fait le pari assez unique, là où toutes les autres séries partent d’un point de départ pour extrapoler à mort, de coller plus ou moins à l’univers du crossover initial. Bon il doit avoir des morts qui ne cadrent pas (J’adore ce qui arrive à Power Man), mais dans l’ensemble on retrouve vraiment la famille M dans une tranche de vie. D’ailleurs Magneto se fait chier royal, en pantoufles, il tue le temps en jouant aux échecs avec (SPOIL total WTF). Le maitre du magnétisme se shoote au caoua en regardant sa marmaille s’ébattre totalement blasé. Evidemment, que ce soit les rebelles humains ou ceux qui voudraient s’emparer du pourvoir vont venir troubler la torpeur d’un Magnus hors course, à moins que cela ne vienne lui donner ce petit regain d’énergie. Structuré la encore comme un film de série B, la série se lit de manière agréable. Loin d’être une comédie, la narration entretient une sorte d’ironie permanente, en douce comme pour mieux souligner, l’absurdité d’un Magneto au pouvoir et dépourvu d’adversaire.


AGE OF APOCALYPSE
Mon Dieu que c’est bordéllque à suivre. Si Fabian Nicieza reprend la saga de manière fluide et maitrisée, la mise en page, l’immersion pas pédagogique pour deux sous et la multitude de personnages croqués de manière hyper-stylisée sont tous un tas d’éléments qui viennent perdre le lecteur. La bonne idée et de prendre comme point d’ancrage ce personnages relativement « neuf » qu’est Douglas Ramsey. C’est avec que lui que l’on va redécouvrir ce monde où Apocalypse à pris le pouvoir et parqué les humains normaux. Tous les personnages ont donc des destins bien différents et l’histoire va se concentrer sur deux fronts après la découverte d’un mystérieux virus anti-mutant qui viendrait contrebalancer l’ordre établi. Un équipe devra se battre contre Apocalypse qui veut opérer à une sélection naturelle, aidée un petit peu. Et une autre devra chasser le créateur de ce virus. Il faut l’avouer Gerardo Sandoval tire la série vers le bas. Je ne critiquerai pas son talent, mais les planches sont difficiles à lire et sur un récit lui-même complexe avec pleins d’endroits, de protagonistes, et des designs assez tarabiscotés, ça n’aide pas. Sur les deux derniers épisodes, un autre artiste vient le suppléer et c’est un peu plus clair. L’autre truc, c’est que si cela retrouve un peu l’atmosphère de l’original, la plupart du casting dégage assez rapidement, pour finalement mettre en scène des seconds rôles ou mêmes des persos qu’on n’avait pas du tout laissé en cet état dans l’original. Cela coupe court à tout sentiment de retrouvailles jouissif. C’est donc finalement si banal comme histoire qu’il faut faire un effort pour s’en rappeler. Peu de choses ressortent à part le talent de Doug pour décoder les propos cryptiques des autres mais qu’on oublie dans le seconde partie du récit.



Au bout du compte, si ce magazine, n’avait pas existé, on ne s’en aurait pas rendu compte. Aucun récit n’est vraiment concerné par le crossover original, ce sont des « What-if » tous un peu trop longs.
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  #21  
Vieux 11/10/2016, 12h28
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Vieux 11/10/2016, 12h48
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A ton service, j'espère ne pas faire dans "le spoil qui tue"...
J'avais envie de défencdre toutes ces peytites mini qui sont pour la plupart fait avec de bonnes intentions et pas mal de talents, de graphismes différents, de tentatives aussi...
d'ailleurs ça a servi de laboratoire à idées vu le nombre de titres qui en sont sorti (bon pas forcément pour des séries très longues^^)
X-men 92
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