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Ah mais c'est vrai ça!
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Burn the land and boil the sea, but you can't take the sky from me. Mes ventes v.o: http://www.buzzcomics.net/showthread.php?t=27439 |
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Un excellent livre de Clowes mine de rien et très drôle en effet. |
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Je suis quasi d'accord avec tout ce que tu as dit, sauf le fait que moi ça m'a gêné effectivement.
Comme je le disais, cette forme apporte un côé très frustrant sur certaines situations, notamment celles en rapport avec la famille. Je trouve vraiment dommage que dès que l'on commence à avoir une situation qui sort du cadre une planche/un constat de Wilson contre l'humanité, dès que l'émotion pourrait poindre, l'obligation de se plier à la forme casse la possibilité d'aller plus loin.
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" Les ennuis sont des pleutres: ils n'arrivent pas isolément, ils chassent en meute et lancent des assauts groupés." Gaiman |
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Et hop, la pile de décembre. J'aurais bien voulu la faire plus tôt mais non. Et en plus, j'avais la flemme.
Allez, on entame avec les Bat titres: Batman & Robin #18: Suite du super fill-in de rêve. McDaniel est égal à lui même, et même un peu moins puisqu'il doit se faire aider. Pas d'inquiétude toutefois, Christopher Jones boxe dans la même catégorie. On aurait pu compter sur Cornell pour laisser un peu d'espoir, mais malgré une idée ou deux sympathiques, tout ça sent très fort le peu inspiré. Une écriture flemmarde qui nous laisse donc avec un scénar qui se laisse à peine lire. Merci Monsieur Marts. Batman Incorporated #2: Suite et fin du voyage au Japon. Euh..déjà? Bon, en générale, j'aime bien les arcs plutôt courts, d'ailleurs, ils ont même ma préférence. Mais là, c'est un peu vide quand même. D'ailleurs, certaines scènes et plusieurs éléments sont torchés vitesse grand V. Après un premier numéro très fun, j'attendais de voir ce qu'aller donner la suite, je suis déçu. Heureusement Paquette nous livre de très belles pages. Detective Comics #872: Dick continue son enquête pour retrouver le Black Mirror et surtout qui deale des objets aillant appartenu à des criminels. Snyder nous livre une enquête solide, des dialogues assez savoureux (le duo Dick/Barbara), et même quelques surprises (rah le premier objet..). Jock et Francavilla assurent une partie graphique assez délicieuse. Mon bat-titre du mois. Strange Tales #3: Fin de la deuxième fournée Marvel vu par les indés. Globalement, je reste sur mon sentiment, quasiment que du parodique, c'est un peu décevant. Sur ce numéro, graphiquement, c'est en moyenne plus léché que les précédents. Je retiens surtout Terry Moore, James Stokoe, Toby Cypress. Le reste est sympa à regarder aussi mais ces trois là sont ceux qui me restent en tête (Robinson, Haspiel, Medeiros, Hamilton, Marra, c'est du bon aussi). RASL #9: Forcément, 3 numéros en 1 an (et non 4, Mr Smith!), ça crée des attentes. Une première partie qui tape la discute mais assez vide en substance (et en décors aussi, vive le désert, hein Jeff!). La deuxième partie relance l'intrigue en introduisant un joueur supplémentaire dans l'équation. Seulement, la course poursuite a beau être bien jolie, elle se plie en 30secondes de lecture. Bref, en refermant ce numéro, un énorme gout de trop peu et une petite sensation de vide. (enfin, au moins Smith a réussi à nous faire 22 pages cette fois, quel miracle). Chew #16: Passé 6 pages un peu foutage de gueule, on retrouve du grand Chew pur jus. Suite au cliff du numéro 15, les priorités semblent avoir changé. Si pour Tony, ce n'est pas un problème, pour son coéquipier, il en est tout autrement. Et aussi, la découverte d'un nouveau pouvoir (énorme!!). A 6 pages près, c'est le morceau d'excellence habituelle sur cette série. Sweet Tooth #16: Tout le monde se dirige vers le même point et la grosse baston va pouvoir commencer. Ça aura pris son temps mais on y est enfin! Le règlement de compte a commencé. Avec au programme, de la séquence très sympa et un twist final, qui ne tord pas grand chose car trop évident. Espérons qu'avec le deux numéros restant sur cet arc, Lemire relancera bien la machine. The Unwritten #20: Après son moment avec Lizzie, Tom repart à la chasse à la baleine. Si il pensait cela métaphorique, ça ne le restera pas longtemps. Quand à Richie, il est de plus en plus malade. Ou en train de changer. Pour autre chose. Carey continue son histoire sur Moby Dick et c'est toujours aussi bon. Les choses prennent une tournure inattendue, l'auteur nous surprend encore. Un régal. Hellblazer: City of Demons #5: Dernier numéro de la mini, où John va devoir régler son compte à un paquet de gens. Bien que le scénar soit assez sympa, cette mini brille surtout par le talent de son dessinateur, Sean Murphy. Son Constatine est impressionnant de classe et de noirceur. Sa Marie n'est pas en reste. Son encrage très travaillé nous offre des pages absolument somptueuses. J'espère trèèès vite revoir ce dessinateur. Vertigo Resurrected Hellblazer: Avec au programme, deux épisodes par le tandem Ennis/Dillon, pour une bonne histoire de tests sur des cadavres. Avec un Chas très remonté et un John qui n'apprécie pas du tout de voir son pote dans cet état. La deuxième partie du numéro est consacré au diptyque écrit par Jason Aaron. Une émission de TV pour pseudo punk décide de s'intéresser à Mucous Membrane et plus particulièrement à l'épisode de Newcastle. Bien mal leur en a pris. Au dessin, encore une fois Sean Murphy, qui si il n'a pas atteint le niveau de City of demons, laisse déjà bien voir de quoi il est capable. Du bon reprint, surtout que les épisodes ne se trouvent qu'à un certains prix. Hellblazer #274: John et Epiphany, enfin réunis Maintenant, il faut rentrer, et puis, il y a un mariage à organiser, un père à convaincre. Sans compter Nergal qui traine encore dans les parages, bien décidé à faire du dégât. A un numéro du 275 fatidique, Milligan fait monter encore la pression d'un cran. Les dernières pages promettent un véritable beau merdier. Et la discussion avec Renée m'a bien fait marrer. Encore une fois, méga Thumbs Up!! Pas la meilleure pile que j'ai eu, mais heureusement, quelques titres restent des valeurs sures (Chew et Unwritten en tête) et il y avait un bon petit paquet de Hellblazer à se mettre sous la dent.
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Aujourd'hui, je vais vous parler de ceci:
Soit l'intégrale du run de Jason Aaron sur la série (#20 à 35 et Heaven's on fire). L'histoire: Johnny Blaze a découvert il y a peu le véritable responsable de sa malédiction. Il s'agit de Zadkiel, un ange qui souhaite s'emparer du trône divin. Le Ghost Rider décide donc de trouver comment atteindre l'enfoiré, histoire de lui faire bouffer ses ailes. Seulement, la route du paradis va s'avérer être un sacré merdier (et même un merdier sacré), car non seulement Zadkiel a des plans bien précis pour les Ghost Rider, mais en plus, il va lui envoyer dans la tronche tout ce qu'il peut. Le scénario: Donc, c'est parti, Aaron prend le relais sur la série après Daniel Way. Et autant dire que ça va être la fête. Le scénariste semble aimer les idées bien décalées, comme les infirmières amatrices de gros flingues, les nonnes ninjas, une sailor moon démoniaque, un pasteur assassin, un cannibale, une main coupée... Il enchaine les trucs funs et en générale un poil abusés, le tout toujours dans une veine assez décomplexée. Mais Aaron n'en oublie pas pour autant sa grande histoire. Il va exploiter et creuser la malédiction des Ghost Rider et l'amener à un plus grand niveau. Sur ce point là, il fait très fort. C'est très bien vu (je ne sais pas si le principe était déjà existant ou si c'est de lui), bien utilisé et ça permet des scènes vraiment excellentes. L'auteur introduit aussi plusieurs nouveau personnages (en plus de ressortir de vieux monstres de la naphtaline pour le fun et de s'amuser avec (Orb entre autres)) et le fait bien. On sent qu'ils sont écrit pour son récit (et créés par l'auteur aussi). Sarah est juste excellente. Si je devais faire un reproche à Aaron, c'est que parfois, on ne voit du tout où il veut aller. Ok, on sait que Johnny veut botter le cul de Zadkiel mais l'histoire digresse pas mal. En fait, Aaron construit doucement la château de sable qu'il fera exploser dans Heaven's on Fire, mais ça, on s'en rendra compte sur le long terme et à la première lecture, on peut se poser des questions (d'ailleurs, c'est un des gros point fort d'avoir tout en un bouquin). Le meilleur exemple est pour moi, les trois derniers épisodes de la série, où on se demande ce qu'Aaron est en train de faire alors que la série se finit et que Heaven's on fire arrive. Comprenons nous bien, c'est toujours excellent à lire, mais ça laisse une drôle d'impression. Quand à la mini finale en elle même, pfiou, c'est un feu d'artifice. Aaron réunit tout ce qu'il a mis en place depuis le début, et boum. Mais un bon gros joli boum. Le dessin: Trois personnes vont se succéder du côté des crayons. C'est Boschi qui ouvre le feu. Perso, j'aime beaucoup, ça a un côté très dynamique, dessin qui pète à la gueule, avec un trait très brut. (et puis, il dessine bien les filles avec des bas et des flingues!) Arrive ensuite, Tan Eng Huat qui restera pour une dizaine d'épisodes. je ne suis pas spécialement fan du gars, mais sur ce coup, il est plutôt en forme. C'est dynamique, il s'amuse avec le perspective et surtout, Aaron lui donne des trucs assez énorme à dessiner. Sa prestation m'a fait beaucoup plus apprécier son travail que ce que j'avais pu voir de lui précédemment. Tony Moore fait un petit passage, le temps de 3 épisodes. Perso, je dois m'avouer assez déçu. C'est sympa, mais ce n'est pas du Tony Moore en grande forme, pas la petite claque habituelle (sa Sailor Moon là, mouais bof). Il livre quand même quelques jolies pages bien crados mais mouais, pas très inspiré. Pour Finir, Boschi revient le temps d'Heaven's on Fire, et perso, je le trouve encore plus en forme que lors de son premier passage. Graphiquement, il sait s'entourer Aaron! L'édition: Le bouquin est au format omnibus, avec 22 épisodes dedans, plus quelques maigres bonus. Un peu de cover alternative, quelques sktechs des dessinateurs et c'est tout. Franchement, c'est léger de ce côté là. Quand on pense qu'Aaron a signé 22 épisodes et que 3 dessinateurs se sont succédés, on pouvait s'attendre à mieux (même pas un mot d'Aaron). De même, vu que l'auteur reprenant une grosse histoire en cours de route, une véritable intro explicative des évènements précédents et des personnages n'aurait pas été superflue. Ici, même pas un mot à propos de Danny Ketch, ou des liens entre les deux Ghost Rider. Bref, si le bouquin vaut largement le coup pour son contenu BD, il ne faut pas chercher l'extra. C'est dommage, il y avait pourtant largement de quoi faire. Au final, un très bon moment que cet omnibus. Aaron livre une histoire très solide, avec plein d'idées funs, de l'action à revendre, et la mini Heaven's on Fire, quelle conclusion à ce run. En plus, graphiquement, l'auteur s'est bien accompagné, Boschi, Huat, Moore, une belle brochette qui flatte l'œil. Un Big Thumbs up! Et allez, zoup, en bonus, quelques scans pour le plaisir (excusez la qualité, scanner un omnibus sans le détruire, pas pratique!)
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Mile High Comics te remercie pour ma prochaine commande Depuis le temps que je lorgne dessus...
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Signale leur. Peut être que ça me vaudra une ristourne.
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Et hop, en attendant les news, j'ai lu ceci:
Soit les 6 épisodes de la mini écrite par David Morrell et dessinée par Mitch Breitweiser. L'histoire: Le sergent Newman est au combat en Afghanistan lorsque son unité tombe dans une embuscade. Il va devoir sauver la mise à ses coéquipiers alors que Captain America fait son apparition pour l'aider. Seulement, le légendaire héros n'est pas ce qu'il semble être. Il est mourant et doit trouver son successeur. Le scénario: Je dois avouer ne pas être très fan de Cap. Pas parce que je ne l'apprécie pas, juste que c'est un personnage qui ne m'a jamais intéressé et dont je n'ai pas lu grand chose. Si j'ai pris ce recueil, c'est plus pour les auteurs (et le dessinateur en particulier). Donc, on se retrouve avec David Morrell au scénario. Surtout connu pour avoir écrit First Blood (et son personnage, Rambo), je me demandais comment il allait s'en sortir sur une BD et particulièrement sur un personnage aux antipodes de celui qui fit sa célébrité. Il s'en tire pas trop mal en prenant à contrepied les attentes du lecteur. En effet, si Captain America est très présent, le véritable personnage central du récit est le sergent Newman, militaire loin de chez lui, coincé en territoire hostile. A travers les 6 épisodes, Morrell va utiliser la passation de relais entre Cap et son protégé pour définir ce qui fait le personnage et revenir un peu sur son parcours, ses doutes, ses angoisses. Personnellement, c'est là que le bas blesse. Car il décrit Cap comme le cliché du boy scout que l'on peut avoir du perso. Cap va passer son temps à marmonner "Courage, loyauté, honneur" entre deux tranches de sa propre histoire. Alors Morrell tente bien de varier un peu le truc et de donner de l'épaisseur au perso en revenant sur ses doutes, son angoisse face au monde quand il est sorti de la glace ou encore le fait d'être le seul dans son genre, mais c'est très rapide et expéditif dans le traitement. Malgré ses tentatives de donner de la consistance, Morrell revient nous seriner les grandes valeurs. Je comprends qu'on puisse apprécier, mais c'est exactement ce que j'avais peur de trouver en m'attaquant à ce recueil. L'autre gros défaut de la mini, c'est sa longueur. 6 épisodes, pour ce qu'il avait à raconter, c'est trop. Surtout que dès le deuxième, Newman et son unité sont coincés dans une grotte et pendant 5 épisodes vont chercher à s'en sortir, donnant une grosse impression de répétition. Après, ce n'est pas mauvais/catastrophique non plus, ça se laisse lire, il y a même quelques moments plutôt bon, mais c'est trop long et le beau discours me passe au dessus. Le dessin: Là, on arrive au point fort du livre, puisque c'est Mitch Breitweiser qui s'occupe de la partie graphique. Il était la grosse raison pour laquelle j'ai acheté le bouquin, et sur ce point, je n'ai pas été déçu. La page où Cap se pointe est juste terrible. C'est beau, que ce soit son cap, les marines ou le reste. Encore une fois, Breitweiser a fait fort. Au final, une petite déception que ce The Chosen. Trop long, rabâchant des idéaux assez lourds, la mini réserve tout de même quelques passages sympathiques et se laisse malgré tout lire. Son gros point fort reste la partie graphique, aux petits oignons.
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En quatre épisodes, ça aurait tout de suite mieux rendu. J'ai beaucoup aimé les dessins, beaucoup moins la décompression et donc la lourdeur des propos rebattus.
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Ouaip, tout à fait ça.
Ou alors, faire autre chose que Newman dans les cailloux pendant que Cap récite ses trois mots en boucles. Et puis, je dois avouer aussi, que pour Un Captain America The End par Morrell, ça manque clairement de cynisme. C'est vraiment trop gentillet.
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Oh ben merde, c'était mauvais le Hellblazer 275, j'ai lu ça hier soir, putain j'ai rarement vu un truc si fouillis, Milligan enchaîne des scènes n'ayant presque pas de liens les unes sur les autres (il y a franchement un passage, je me suis dis que j'avais raté des pages), en plus le tout sur 40 pages pourtant.
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Ça resitue les merguez dans un contexte littéraire et intellectuel qui est le bienvenu. Viens découvrir la saison des animes qui fleurissent. |
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Argh, non, dire que je l'attend avec une impatience non contenue!!
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T'inquiète Zeph, moi je l'aime bien le côté bordélique de ce numéro.
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L'opportuniste reboot de la revue de pile : février Dark Horse, Menu des chroniques Les aventures spacialo-copocléphiliques du Captain Zenzible : Ep 7
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La lecture de ce numéro va se faire sur des roulements de tambours.
Allez, avec un peu de chance, il sera dans la boite aux lettres aujourd'hui!!
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Bon je mets le truc qui m'a le plus choqué sous balise spoiler pour Sir Gumby :
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