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Vieux 10/06/2006, 13h42
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Golden Age

Bon en lisant les Urban Comics de Ben Wawe il m'est venu cette petite idée intitulée Golden Age, ce n'est qu'une ébauche fait le matin parce que y'avait rien de mieux à faire en attendant le repas de midi:



Ma mère était gentille comme tout, une crème.
Mon père par contre…J’en parle comme d’un être exceptionnel, mais il est vrai qu’il était aussi un peu rude, un peu trop colérique. Mais aussi froid était-il c’était quand même un être d’exception et il le sera toujours dans mon cœur.
Même en ce moment où je vous en parle bien que tout ce à quoi je m’attachais soit mort à petit feu. Je suis seul à présent, d’où ce courrier, mais ne voyez pas cela comme quelque chose de triste, j’ai bien vécu, la solitude me va bien à présent.
Mes parents m’ont toujours inculqués des valeurs généreuse. Ma mère m’a laissé sa gentillesse et de mon père je lui dois ma droiture et mon juste sens du devoir. J’adore aider et faire le bien, je dois cela d’eux. C’est grâce à eux que je suis devenu un symbole pour le monde entier.
Quelque part, avant leur mort silencieuse, ils en étaient fier.
Ils m’aimaient, et moi aussi en retour.
A présent je vais vous raconter mon histoire, ma vie, la meilleure confidence au monde où le prix pulitzer au journaliste à l’affût d’un scoop, voilà comment je suis devenu comme mon père un être exceptionnel…

Chapitre 1 : atterrissage :

Mon père avait dû hypothéquer un terrain immense pour s’acheter une voiture. On était en 1938 en plein cœur du Kansas dans une ville qui tient plus du village.
C’était une Velie Touring déjà passée de mode qui avait l’air d’avoir bien vécu. Il en était fier pourtant, elle apportait une aide à mon père dans le travail de la ferme même si je sais que ma mère n’en pouvait plus de voir du foin traîner sur les sièges de la voiture.
Elle ne roulait pas vite, mais c’était suffisant pour s’éviter d’aller en ville à pied.
A cette époque tout était simple, on vivait une époque où la télé n’était pas encore dans tous les foyers, moi-même j’ai eu la télé très tard dans ma vie, je préférais aller au cinéma de la ville comme beaucoup de jeunes de mon époque je pense.
Mais revenons sur ma mère, c’est comme si je la revoyais encore en face de moi, ses cheveux de feu retombant sur ses épaules et son regard si adorable. Quelle personne pouvait lui résister ?
Je regrette seulement de ne l’avoir jamais vu jeune. Ce devait être une belle femme, mais sa famille trop pauvre n’avait jamais eu le moindre cent pour lui faire un portrait photographié.
En cette période de début de vie, Martha, c’était son nom, était alitée depuis une dizaine de mois par une maladie très rare qui laissait les médecins perplexe.
Le Dr Swann en perdait son latin, la préférence allant à l’imaginer mourante ce qui bien sûr attristait mon père et le renfermait dans un mutisme affreux.
Les rares visites en ville de mes parents alors n’étaient plus que pour rendre visite au docteur une fois par semaine. De toute façon à la ferme déjà on se sustentait bien, mon père était doué pour tout, il avait été à bonne école.
Un soir pourtant, mes parents s’en souvenaient très bien, Martha se leva de son lit. Elle se plaignait de crampe à l’estomac. Ses migraines étaient devenues affreuses.
Mon père en la soulevant jusqu’à la voiture repensait au dernier diagnostic en date du Dr Swann :

« Elle est mourante, c’est probablement un cancer ! »

Martha se tordait déjà de douleur sur le siège crasseux de la voiture. Jonathan démarra sous une pluie battante (car la voiture ne dormait que très rarement dans un garage) et au loin sur la ville, les éclairs grondaient.
Ils quittèrent la ferme aussi vite que le permettait la voiture, soucieux d’arriver en vie sans se faire électrocuter par un éclair au passage car c’aurait été dommage.
Martha toujours en se tordant sur son siège demanda à mon père :
« As-tu vu ces étoiles ? »
Un soir d’orage, alors que les nuages assombrissaient le ciel mon père savait très bien qu’il était impossible de voir des étoiles.
Et pourtant…
Sur la route sur 66 où ils se trouvaient, juste au-dessus de leurs têtes, mes parents me virent.
En fait, ils virent plutôt mon arriver, de longues lignes blanches découpant le ciel.
De longues lignes blanches perçant l’obscurité de la nuit pour venir s’écraser au sol.
« C’est des météorites ! » hurla mon père pour se faire entendre.
Les traînées blanches devinrent comme une pluie. Partout alors des météorites s’écrasaient, une en particulier chuta sur le capot de la voiture. Le couple arrêta la voiture par prudence pour voir près d’eux une choses des plus étranges, c’était comme une boule, une météorite très grande qui, mes parents l’ayant juré, avait essayé de freiner pour finalement se crasher.
Mon père demanda à ma mère :
« as-tu vu ce que j’ai vu ? »
Elle n’eût pas le temps de répondre, un autre météorite se crasha sur le côté de la voiture emmenant la vieille Velie Touring sur le toit près de la météorite bizarre.
Quand il se réveilla, mon père ne vit pas ma mère à ses côtés.
Tout de suite il se précipita à l’extérieur du véhicule sans constater les dégâts ni où il pouvait bien être, seul Martha le préoccupait. Sa femme avant mon arrivée était tout ce qu’il avait de bien au monde, et tant pis s’ils ne pouvaient avoir des enfants parce que l’un d’eux était stérile, il aimait sa femme et cette nuit fût l’une des plus étranges pour eux.

Il tombait dans le champ retourné. La terre ressemblait à des sables mouvants et Martha qui ne se montrait pas, il était sûrement arrivé quelque chose.
La pluie avait cessé. Les météorites ne tombaient plus. Le silence se faisait cruellement ressentir.
Juste une brume épaisse anormalement constituée élisait domicile autour du champ tel un rideau épais sur une fenêtre.
Il lui semblait qu’une éternité c’était écoulé puis la voix de ma mère se fît entendre :
« Jonathan, par ici, viens vite ! »
C’était un écho du bout du monde. Il s’y précipita comme un demeuré.
Ce qu’il vit bouleversa toutes ses croyances : il s’agissait de quelque chose qu’aucun humain n’avait encore réussi à voir. Une chose ovale auprès duquel Martha était assise tenant quelque chose dans ses bras.
Cette chose, il en était sûr, ne venait pas de ce monde et n’y avait jamais appartenu. Il s’agissait d’une navette, une navette spatiale, un vaisseau, un berceau de l’espace abritant la chose que déjà Martha tenait contre son sein.
« Jonathan…c’est…c’est un bébé ! » Finit par dire ma mère en dévoilant un peu plus mon visage enveloppé dans une couverture bleue.

chapitre deux: agissons en conséquence :

Je n’ai jamais compris pourquoi mon père, en sachant qu’il avait refusé à avoir un enfant dans sa vie, à décidé de me garder sans aucune réticence sous son toit.
Peut être était-ce l’instinct maternel de sa femme qui l’a poussé à m’aimer comme son propre fils dès les premières secondes, car il est vrai, il fallait faire vite, personne ne devait savoir que j’étais un enfant de l’espace.
J’ai donné beaucoup de fil à retordre (même des barreaux) à mes parents, mais je dois avouer que pour eux, enterrer un vaisseau spatiale en attendant que l’agitation des médias se calme pour revenir le rechercher bien plus tard, tout cela ne fût pas une mince affaire.
Je pense à Jonathan, papa, qui en voyant un ennui se profiler à l’horizon disait toujours « agissons en conséquence » une phrase qui voit s’ouvrir les commissures de mes lèvres en un grand sourire tant cette phrase a été entendue.
Pour en revenir à nos moutons l’agitation à Smallville s’agrandissait chaque jour. Cette petite bourgade du Kansas autrefois inconnue était dès lors sur toutes les bouches.
Tous les journaux titraient la pluie de météorite qui s’était abattue sur la ville.
Smallville.
J’aime prononcer ce nom à haute voix comme un écho au passé.
C’est un mot magique qui me rappelle l’odeur des gaufres et du bacon, celle de la ferme et de son fumier qui une fois qu’on s’habitue ne pue pas autant que ça, et celle de Lana Lang.
Une jeune rouquine, une fille de mon âge, qui venait de perdre ses parents dans la pluie de météorite.
Elle était belle.

« Comment va-t-on l’appeler ? demanda Jonathan en me dévisageant.
_J’y ai longuement réfléchi…et je pense que Clark ce serait une bonne idée.
_Martha, c’est le nom de mon père.
_Raison de plus; renchérit-elle.
_Alors va pour Clark. »

Mon père me porta à ses bras, en répétant encore une fois ce prénom, associé à son nom de famille :
« Clark Kent ».



et petite question perso, c'est quoi le nom de la mère de Lex Luthor?
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Vieux 10/06/2006, 14h24
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Pas mal.
J'avoue que je me suis demandé si ça allait être une fausse histoire de Superman jusqu'à la fin : je me disais qu'en fait non, c'était juste une coïncidence et que ça serait pas lui, mais en fait si. C'est pas grave mais ça m'aurait fait délirer.^^
Bon après oui c'est plutôt bien écrit et j'aime bien, mais tu veux faire quoi ? La jeunesse de Superman ? C'est intéressant, mais tu veux suivre la chronologie des comics ou de Smallville ? Vu que tu parles de la mère de Lex je penche pour le deuxième, et je te le dis de suite moi, j'aime pas du tout, mais après chacun son truc.

En tout cas c'est pas mal du tout, continue.
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  #3  
Vieux 10/06/2006, 15h09
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en fait je veux faire une sorte de What if, et si superman ne rencontrait pas tout de suite Lois tout en gardant un contexte temporel et l'intrigue de base qui est le futur de l'homme d'acier.
J'abandonne très vite Smallville, je n'aime pas spécialement, mais je veux que Supes nous donne sa vie de a à z comme une confession sur un lit de mort.

et sinon personne peut me dire quel est le nom de la mère à Lex? Je lui ai donné le nom provisoir d'emily pour l'instant.
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Vieux 10/06/2006, 15h33
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d'apres ce que je sais ,on ne connait pas les noms des parents de Lex ... Lionel Luthor est une invention de Smallville ...
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Vieux 10/06/2006, 16h30
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tiens justement j'étais persuadé que dans un action comics on parlait d'un lionel luthor. J'ai du confondre. Enfin merci quand même. Sa mère restera Emily alors.
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Vieux 10/06/2006, 19h41
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Vieux 10/06/2006, 21h21
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J'ai pas compris (je sais je suis long à la détente), Arlène c'est le nom de la mère ou de la femme de Lex? (sont chiant ces Luthor)

sinon merci sunder, infiniment du fond du coeur et tout et tout, tu es un dieu au même titre que Ben.
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  #8  
Vieux 11/06/2006, 00h52
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  #9  
Vieux 11/06/2006, 21h18
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Vieux 14/07/2006, 21h52
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chapitre 3: les Luthor:

Ce jour là Lex avait perdu sa mère.
Il avait quatre ans de plus que moi mais déjà cette disparition avait eu un impact sur lui, le rendant amère et l'enfermant dans des improbables théories scientifiques.
Je n'ai su qu'en remontant le temps, et en étant un visiteur invisible qu'à ses 18ans Lex se présenta devant un congrès de scientifiques auxquels il tient à peu près ces mots:

"Messieurs. Il y a 14 ans, j'en ai la preuve formelle, un impact de météorite a frappé une bourgade du Kansas. Il s'agissait de l'éclat d'un fragment venu de très loin dans la galaxie. J'en suis sûr que cette planète était autrefois uune grande cité extra-terrestre. Probablement un de ses habitants ou plusieurs ont réussi à trouver refuge sur d'autres planètes...Ou sur la nôtre!"

Le voila au milieu de son peuple, risée de tous. Pauvre Lex Luthor, il avait pourtant raison, en secret il commençait à haïr les siens, il complotait dans son coin des rêves de fin du monde, des cataclysmes abérrants, et aussi l'amour qu'on lui avait volé durant son enfance. Son père était tellement dur avec lui, pas étonnant que ce soir-là Lex ne rentra pas à Metropolis tout de suite, il allait ailleurs, au volant de sa belle voiture à peine sortie des usines et ses cheveux roux gominés.
Sûrement le garçon allait-il mal tourné, mais après tout c'est un battant, c'est le grand Lex Luthor. La fortune de papa pouvait l'aider, il en était sûr, même si son père le reniait à présent.
"Un Luthor, mon fils, ça se mérite, tu ne le seras pas tant que tu ne te sera pas conduit comme tel."
Du coup Lex vivait sur le fil. Le jour il étudiait dans les meilleures universités, le soir il était un voyou patenté. Certaines personnes se justifient par la violence.
Luthor était un génie criminel avant l'heure, de toute façon beaucoup de psychiatres se pencheront sur son cas dans les années à venir ce qui en somme est très marrant car Lex est devenu au-delà de sa mort une icone emblématique du mal, plus connue encore que Superman, moi.

Il n'avait pas dit ou il allait ce soir-là, nous le savons tous les deux, cette nuit sera la première rencontre de toute une vie. Une occasion unique de découvir qui nous étions vraiment.
Je l'ai vu, on ne peut pas juger les criminels avant leur premier crime. Le jeune homme est reparti à nouveau à Metropolis pour accomplir sa destinée.
La voiture fonçait à vive allure.
Elle dérapa dans la cour intérieure des Luthor sur le gravillon.
Calmement il se dirigea dans les nombreuses pièces de la demeure. Attendant les sarcasmes paternels. Finalement la voix venait de derrière lui dans le bureau plongé dans la pénombre.

"Alors mon fils?
_Refusé.
_Encore! (L'homme rigolait dans son fauteuil de cuir)"
Tu ne seras jamais un Luthor mon fils.
"Père?
_Oui fils?
_Vous savez pourquoi je suis venu?"

Lex sortit calmement de sa poche le revolver. Son père ne le crut pas capable pendant un moment. Ce n'était pas un Luthor.

"Lex non...pas ça!"

Le coup de feu parti.
L'homme était mort, voilà où menait les séances de tir que son père lui payait si cher dans le but d'endurcir le jeune homme.
Il recoiffa ses cheveux en arrière et se dirigea vers la salle de bain.
Le Père, symbole de sa liberté prit alors une conversation qu'il n'avait jamais eu de son vivant avec Lex Luthor:
"Et le corps, fils?
_Je connais certains policiers qui acceptent les pot-de-vins.
_Tu me plais mon fils, enfin tu t'endurcis, que comptes-tu devenir?"
Luthor en parlant était entrain de raser ses cheveux avec le rasoir de son père.
Une fois le crâne chauve, il plia le rasoir et le plaça dans sa poche.

"Je compte devenir un Luthor, papa. Maintenant je t'en prie, disparais, je veux enlever ton corps de ce magnifique tapis oriental avant que le sang ne coule dessus. Tu n'as jamais sû la vraie valeur des choses mon père."
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Vieux 14/07/2006, 22h25
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Hum...
Assez étrange sur le début, un peu trop rapide à mon goût sur l'ensemble. Tu aurais peut-être dû écrire plus sur la relation père/fils, les sentiments de chacun (dégoût/honte/amour malgré tout), les actions des deux, le ressentit du reste du monde, etc...
En fait, je trouve ça un peu court, même si la fin et l'idée me plaît. Ca finit bien, mais c'est pas assez long pour moi quand même.
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  #12  
Vieux 14/07/2006, 22h27
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t'inquiètes, en fait j'en parle plus par flashbalck dans le futur, c'est dur d'expliquer sans spoiler, mais on a pas fini d'entendre son père parler.
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Vieux 25/07/2006, 12h43
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Chapitre 3 : Lana Lang :

Cette petite rouquine qui jouait dans les champs fût la première femme de ma vie. Un rayon de soleil, on avait aucun secret l’un pour l’autre et elle n’ignorait pas mes pouvoirs (elle connaissait le secret depuis si longtemps…), force est de constater que j’avais raison de lui faire confiance. Cela me faisait du bien de parler un peu avec elle.
Je la voyais un peu comme ma sœur, en fait elle est devenue plus que ça.
On courait dans les champs, on se perdait, on rigolait. C’était le temps de l’innocence. Le tracteur de mon père fumant au loin, je pense qu’il n’a jamais marché de toute sa vie. Les tracteurs ont une vie propre, il ne faut pas rigoler !
Lana me souriait, on s’aimait et on était prêt à tout.
On avais 18 ans, Lana venait de m’offrir son corps pour la première fois. Tout allait bien, le paradis était terrestre et je venais de me rendre compte qu’il avait élu domicile au Kansas ! Je regardais mes pieds avec gravité, un jour il fouleront des mondes extra-terrestres mais ça je ne le savais pas encore. Je savais à peine voler.
Ma mère préparait ses muffins aux myrtilles et il faisait trop chaud mais je ne risquais rien.
Ma peau n’est-elle pas invulnérable ? Je l’ai appris lorsque la grue de la grange me tomba dessus un matin où mon père avait besoin d’aide.
Pour en revenir à ma mère, elle préparait des muffins, d’ailleurs j’en ai jamais retrouvé des aussi bons que les siens après sa mort.
On avait entendu le tracteur exploser du moteur dans une fumée noire mais après tout mon père allait le réparer pour la seconde fois de la journée et rentré en gueulant. Alors là, seulement, Martha Kent lui tendra son muffin qui le calmera à coup sûr.
Mais dans les champs aucun son ne sortit.
Ma super-ouïe n’était pas encore ce qu’elle était à l’époque, mais elle était assez aiguisée quand même pour entendre une voix à des kilomètres. Là il n’y avait plus de bruit.
J’ai délaissé Lana et les champs pour courir auprès de mon père, il était trop tard.
Lana accourue suivie de Maman.
Jonathan Kent gisait mort sur son tracteur en gladiateur terrassé par un arrêt cardiaque.
Une mort inconsolable, j’aimais mon père plus que tout, je lui devais mon éducation. Je lui devais tout, pour moi c’était mon vrai père, le seul et l’unique. Il n’était pas là.
Il ne reviendra plus.
Des millions d’années plus tard un vaisseau extra-terrestre avait développé une technologie très avancée donnant sur le monde des morts et j’ai entrevu mon père. Terrien mort dans un cargo appartenant à un univers lointain.
Il ne s’imaginait pas ce que je deviendrais mais de là ou il est il veille sur moi. C’est ce qui me réconforte. Le soir quand je me couche des yeux invisibles veillent sur moi, c’est comme une chaleur d’outre-monde.
J’ai toujours fait en sorte qu’il soit fier de moi par la suite. J’espère ne l’avoir jamais déçu.

La tombe était bien solitaire.
Tout le monde pleurait, tout Smallville l’appréciait. Jonathan était l’ami de tout le monde et le monde entier semblait venu de fort loin pour assister aux obsèques afin de consoler la veuve. C’est à l’enterrement de mon père que les cheveux de ma mère grisonnèrent. Je me suis soudain rendu compte qu’elle vieillissait. Elle était de plus en plus vulnérable et je me devais de la protéger.
C’était ma mère, la plus belle femme du monde que Lana me pardonne.
Avec le temps qui passait je suis resté à la ferme un temps pour soutenir ma mère. On essayait de la faire tourner comme avant, mais sans Jonathan-papa c’était bien dur. Lana vivait chez nous. A ce qu’il paraît je ressemblais de plus en plus à mon père. De toute façon à quoi mon père biologique pouvait-il bien ressembler ? Je ne l’avais jamais vu, je ne savais même pas où était mon monde d’origine ni où mon père avait enterré le vaisseau spatial car il a refusé de me le dire après avoir lu un article sur une invasion alien.
Oh bien sûr il savait bien que je n’allais causer aucune invasion, mais le vaisseau pouvait être aussi le moyen de nous sauver. On pouvait s’en servir en cas d’attaque comme arme !
Ma vision à rayon x ne s’était pas encore déclenchée de toute façon.
En septembre j’ai demandé à ma mère ce que je devais faire, j’avais la folle envie de partir mais je ne voulais surtout pas laissé ma mère. Une fois de plus j’en reviens à Lana.
Un élan de bonté, une femme merveilleuse et douce.
Elle n’avait pas apprécié que je parte, mais elle veillera sur ma mère en mon absence.
Je suis parti pour un an au lieu d’un mois, et j’ai fait le tour du monde afin d’y découvrir ses secrets. Mais il n’y a aucun secret en 1956 qui valu le coup de faire ce voyage, alors je suis rentré plein de promesses pour Lana.
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Chapitre 4 : La décision:

Un million d’étoiles, je repense à mon voyage sur Krypton.
Un milliard d’années lumières qui m’ont séparés de la Terre, mais j’en reparlerais plus tard. C’est à venir. J’en suis à mon retour. Un voyage d’un an qui m’a permis de voir le monde et ses ramifications. Un voyage qui m’a poussé loin des miens pour voir à quel point ils pouvaient me manquer. C’est sur le chemin du retour que la douleur de la perte de mon père, celle que je croyais avoir ignorée pour de bon se fît un peu plus forte, chaque jour.
Je m’efforçais de ne plus y penser mais sur le fond j’avais besoin d’être seul pour devenir moi-même. Je n’étais pas encore un héros. Je n’étais que mon ombre, me poursuivant sans cesse, kilomètre après kilomètre découvrant l’homme extra-ordinaire que j’étais.
Un jour je suis revenu. Elle-maman, le savait.
Elle l’avait senti à la minute près où je devais l’avoir pensé, mettez ça sur le compte de l’instinct maternel si vous voulez. Je préfère penser que ma maman avait des super-pouvoirs elle aussi. Comment faisait-elle sans pour ne pas faire brûler les cookies sinon ?
Elle est sortie en vitesse de la maison, j’étais là sur le banc devant la maison dans mon vieil uniforme des footballeurs de Smallville, les lunettes de mon père à la main. Je les met parfois, derrière elle je me sens en sécurité. Je vois le monde s’effacer et j’oublie qui je suis.
Mon père cherchait souvent ses lunettes, je les avais sur le nez, elles ne m’allait pas, me donnaient un air ringard de bureaucrate mais je m’en foutais. Il gueulait :
« Tu vas finir par t’abîmer la vue, Clark ! »
Deux mois après je lui apprenais la couleur de son caleçon et ce qu’il cachait dans sa main.
Surpris il se justifia pour reprendre ses lunettes :
« Si elles améliorent ta vue, à force de les porter je verrais comme toi ! »
Papa-fermier travaillait tôt le matin jusqu’à tard le soir. Il savait ce qu’était un travailleur, lui.
A mon retour Sam le fermier d’à côté m’apprenais qu’il aidait ma mère à travailler la terre en mon absence. Le travail ne lui manquait pas pourtant, mais il aidait Martha du mieux qu’il pouvait, moi je me devais aussi de l’aider. Bien qu’elle jura de ne devoir rien à personne et qu’il me fallait un meilleur travail.
Lana était partie.
Je me devais de la rejoindre. Non sans être près de ma mère, pour cela je voyageais de nuit.
J’ai retrouvé finalement Lana à Paris, elle prenait des cours d’institutrice en même temps qu’elle donnait des cours elle-même d’art plastique. Elle était douée dans tout ce qu’elle faisait.
Elle me trouva, surprise et heureuse, sur sa fenêtre parisienne tenant son chat dans mes bras.
J’avais dû mettre la nuit pour la trouver, aussi afin de ne pas être vu de quelqu’un, la peur que quelqu’un découvre mon secret me serrait trop l’estomac. Je ne comptais faire aucune démonstration de mes pouvoirs même si dans ma jeunesse j’avais adoré les costumes des super-héros qu’on voyait dans les comics et qui avait parcouru le monde, réellement ! J’en avais même rencontré un une fois dans un bar, il s’appelait Flash je crois. Bien sûr je me suis abstenu de lui tenir la jambe, même de lui parler, l’homme recherchait quelqu’un. Il est parti aussi vite que je cours.
Depuis Flash était mon idole, j’ai voulu pendant un temps un costume lui ressemblant, mais le courage est tel que je n’oserais pas le porter.
Lana se serra dans mes bras, m’embrassa et pleura.
On a passé le restant de la nuit ensemble, enlacés. Plus rien ne pouvait nous arriver. Je ne connaissais pas encore Lex Luthor personnellement, mais je me souviens qu’à mon réveil il y avait un journal parisien que Lana me traduisit. Il titrait :
« Lex Luthor, le jeune homme le plus riche de l’univers ! »
L’article parlait de sa richesse surtout en se retenant bien de soulever la question du comment.
Il faut dire que la presse avait de quoi dégoûter.
J’ai laissé retomber ma tête sur l’oreiller en imaginant ce qui pourrait se passer si je devenais un reporter connu. Le succès que j’aimerais avoir. Et ma mère serait la plus heureuse, mais on avait une ferme, je comptais devenir un fermier avant tout pour aider ma mère, jamais elle ne pourrait survivre sans mon aide, et Sam était bien trop vieux.
On était à présent en hiver, Lana était de retour à la maison pour les vacances, une fois l’été venu, je la demanderai en mariage. Mais pour l’heure le travail ne me manquait pas, heureusement que je ne ressentais pas le froid comme les humains. Ma mère était fière de moi, brave femme. Plus bas dans la ville un homme était de retour à Smallville. Ca faisait longtemps qu’il n’était pas venu, d’ailleurs la dernière fois il n’était pas resté longtemps, mais j’avais peur de cet homme que je reconnus en le voyant en vrai. Autrefois il avait des cheveux, mais plus maintenant.
Moi j’avais une casquette, quand il me croisa il devina bien que finalement je n’étais pas l’homme qu’il cherchait. Il se présenta quand même :
« Lex Luthor, et vous êtes ?
_Clark Kent. (j’ai serré une main glacée).
_Je compte ouvrir une usine dans le coin…
_Désolé je ne suis pas intéressé ;ai-je coupé, j’ai du travail. »
Et sous la neige je me suis éloigné, je venais de rencontrer pour la deuxième fois celui qui allait devenir mon pire ennemi.
__________________
l'ultimatron
"Batman n'a pas un physique de jouet Musclor!" Béhès.
Voir Bendis sur Mon Petit Poney et puis mourir.Psycho Pirate.
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  #15  
Vieux 02/08/2006, 19h25
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Diablo Diablo est déconnecté
Super Héros en devenir
 
Date d'inscription: juin 2004
Messages: 72
Diablo change la caisse du Fauve
j'aime bien... Bon Il ya pour moi des truc etrange comme le fait que Lex est deja rencontré Clark? ou ça??? je vois pas franchement...

mais sinon j'aime c'est pas mal ecrit et j'avoue que j'ai hate de lire la suite ce qui est bon signe chez moi!
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