2021 !! Tu critiques ou bien ?

[scarletneedle]

Et sinon, personne pour le cliffhanger d'Amazing Spider-Man #60?

Suite à One More Day, l'âme de Peter a été altérée??
Qu'est-ce qu'a fait Mephisto?

[ollieno]

	Citation:			Posté par scarletneedle
	Et sinon, personne pour le cliffhanger d'Amazing Spider-Man #60? Suite à One More Day, l'âme de Peter a été altérée?? Qu'est-ce qu'a fait Mephisto?

il est dans ma PL.. faut que je le lise..

j'ai bien vu ce que tu notes en feuilletant.. mais j'attends de voir la suite

[Ben Wawe]

Batman : Urban Legends #1
Gros numéro, gros programme pour cette nouvelle anthologie Batman mensuelle.
Chip Zdarsky ouvre le bal avec Red Hood et Batman, dont les relations et le look du premier semblent dériver de Three Jokers même si personne ne le dit. Une nouvelle drogue circule, chacun enquête dessus, Jason trouve un gamin paumé qui lui rappelle lui enfant, alors que des flashbacks évoquent le passif entre lui et Bruce. C'est bien. Zdarsky maîtrise l'ambiance de Gotham, et livre un bon Red Hood, même si le cliffhanger est extrême, bien que préparé. Eddy Barrows livre des planches superbes, Eber Ferreira livre un travail correct sur les flashbacks, avec une ambiance nostalgique.
Stephanie Phillips évoque les souvenirs d'une Harley morose et dépressive, qui rôde dans une ancienne serre de Poison Ivy et se remémore leurs débuts et l'origine de leur relation sentimentale. C'est un peu long, un peu lourd, mais ça reste un peu mignon, même si Laura Braga a un trait également un peu gras pour ça.
Brandon Thomas reprend les Outsiders après ses segments Future State... et c'est moins bon que dans le diptyque futuriste. On a ici une histoire un peu à rebours, où Black Lightning explique à Metamorpho dans les vapes pourquoi ils sont emprisonnés ; ouais, bof. Il n'y a aucun contexte, c'est une course-poursuite facile et convenue, avec des dessins moyens de Max Dunbar. Complètement anecdotique, et sans plaisir.
Enfin, Matthew Rosenberg poursuit la remise en avant de Grifter, désormais homme de main de Lucius Fox, l'homme le plus riche de Gotham. Bon... c'est pas brillant. Rosenberg écrit Cole en dilettante, un type doué mais paumé, avec un humour lourd, assez proche de l'essentiel des rôles de Ryan Reynolds, d'ailleurs. C'est déjà vu, ce n'est pas très prenant, et c'est souvent lourd. L'auteur lance des biscuits aux fans, avec un flashback qui montre Marc Slayton, le frère Cash, qui évoque Lynch et Deathblow, avec plus tard toujours les noms Marlowe et Halo. DC semble vouloir ramener du WildStorm doucement, et c'est cool. Mais Rosenberg est lourd dans sa caractérisation, et le fond de la saga n'est pas intéressant. Ryan Benjamin illustre ça, bien des années après avoir déjà dessiné une mini-série Grifter. Ce n'est pas brillant, mais ce n'est pas une catastrophe, ça fait le job, sans plus.

Un début agréable à lire, mais qui ne marque pas tellement. La saga phare sur Red Hood est bonne, le reste passe de l'anecdotique au lourd, sans être vraiment désagréable.
A voir les prochaines propositions.

[ArnaudXIII]

J'hésitais à le prendre, seul la partie Grifter m'intéresse vraiment et si tu me dis qu'elle est ratée, alors ce sera sans moi. Déjà que j'ai vraiment du mal avec Ryan Benjamin, si en plus l'histoire n'est pas intéressante, je me vois pas mettre 8 euros là-dedans. Tant pis.

[Ben Wawe]

A moins que tu sois un fan hardcore de Grifter, non, ce n'est pas intéressant.
On voit d'ailleurs Grifter dans le webcomics The Next Batman : Second Son, ce qui confirme l'affiliation Fox/Grifter. Et bon, Cole Cash en homme de main un peu balourd de Lucius, ce n'est pas passionnant pour l'instant.

[Ben Wawe]

Children of the Atom #1
On pouvait s'y attendre, il y a "quelque chose" avec ces nouveaux jeunes affiliés aux X-Men, qui copient leurs idoles. Le cliffhanger montre que

ces jeunes super-héros, fans des X-Men, n'arrivent pas à passer un portail de Krakoa... ce qui implique qu'ils ne sont pas des mutants, a priori. Ou ils sont liés au problème de Kitty "Kate" Pryde, mais on ne l'évoque pas et on ne la voit pas, ici.

Donc oui, il y a un mystère, et la série va surfer dessus. Mais je ne pense pas rester jusque-là, parce que ce #1 ne m'a pas convaincu. On a droit à une trop longue séance de combat contre des super-vilains nazes, avec une caractérisation lourde de chacun des jeunes héros. La rencontre avec des X-Men secondaires intervient, avec après une longue discussion des "chefs" qui s'interrogent sur quoi faire de ces jeunes super-héros qui ne semblent pas vouloir rejoindre Krakoa tout de suite. Enfin, on les voit dans le civil, au lycée, et c'est aussi bien lourd dans la narration à ce moment-là.

Je ne suis convaincu ni par le trait assez moyen de Bernard Chang, ni par le scénario de Vita Ayala, à l'approche très lourde et longue.
Ca m'a paru chiant, en fait, ennuyeux, et très maladroit dans les démarches.

La suite sera sans moi.

[scarletneedle]

Bonne surprise que ce #1.
Après une dernière série plus que réussie par Tom Tayor et (principalement) Bruno Redondo (ah vivement Nightwing), j'avoue que j'avais une légère appréhension avec Robbie Thompson (qui m'a rarement bluffé tant son style ne transpire guère).
Pourtant, l'auteur s'en sort assez bien replaçant le titre sur ses fondamentaux (et officialisant toutes les continuités des incarnations du squad) entre salops, membres qui passent à la casserole, manigances (Waller Power!), etc...
Evidemment, film The Suicide Squad arrivant oblige, la couverture annonçait un rôle plus prononcé pour Peacemaker mais l'auteur évite les écueils d'en faire l'acteur principal. C'est plus le retour d'un personnage (une des rares créations originales du New 52) perdu de vue qui est l'objectif : ça tombe bien, j'appréciais le titre le concernant donc bonne pioche (enfin sa participation au casting était connue).
D'autant plus que son "recrutement" est tangentiel à ce qui se passe à Gotham City (enfin un événement marquant) et cela permet d'avoir une synchronisation bien sympathique.
Reste le dernier futur membre de l'équipe (lui aussi annoncé), j'attends de savoir pourquoi ses potes ou sa famille, soit ne le recherchent pas, soit l'ont lâché surtout après tout ce qu'il a traversé (l'arrêt subit du titre où il apparaissait peut jouer).
Au dessin, j'espère que ce sera enfin le titre où Eduardo Pansica va se fixer tant il doit en avoir marre d'être brinquebalé d'un titre ou autre pour épauler, il le mérite car il est arrivé à maturité selon moi. En tout cas, ça pète dans tous les coins et j'aime cela.
Ainsi, bons débuts, à voir si cela transforme l'essai par la suite.

[wildcard]

Mes lectures préférées de la semaine :

- "Wonder Woman #770" : une reprise en mai très réussie de la série. Et les dessins de Travis Moore sont fantastiques. La back-up est mignonne tout plein.

- "Non-Stop Spider-Man #1" : porte bien son titre. le combo Joe Kelly-Chris Bachalo fait des étincelles. Le segment dessiné par Eaglesham est percutant. Bonne surprise.

- "Rorschach #6" : je me demande si ce n'est pas le chef-d'oeuvre de Tom King. Cette mini-série me fascine. Jorge Fornes est lui aussi au top.

- "Eternals #3" : j'aime beaucoup ce que font Gillen et Ribic avec ces personnages. Un whodunnit très accrocheur et visuellement sublime.

[Fletcher Arrowsmith]

Moi j'ai lu cette semaine :

Incoming #1 : mais très très bien ce one-shot. Il y a une véritable histoire et pas qu'un catalogue de preview. J'ai même ressorti mon annual des Fantastic four pour l'occasion. Et puis single de qualité avec cover rigide.

X-Men Legend #1 : déception. Nicieza délaye son histoire et surtout Bret Booth n'est pas à la hauteur. J'ai trouvé cela pénible de regarder ses planches. A un moment il croque Cyclops en costume où on dirait réellement qu'il a enfilé un slip sur son collant. Bon au moins j'en ai appris plus sur Adam-X et surtout que l'on avait pas eu toutes ses apparitions en France (Captain Marvel et Annual X-Force surtout). Vivement Peter David et Simonson.

Skulldigger & Skeleton Boy #6 : On l'aura attendu ce dernier numéro. Un spin off à l'univers Black Hammer où Batman et Robin (et le joker) sont ré interprétés de fort belle façon. Un très belle fin. On aurait aimé en avoir plus tant Jeff Lemire maitrise son univers et surtout pour les dessins de Tonci Zonjic, superbes de bout en bout.

BRZRHR #1 : cela découpe, cela arrache des bras. Peu de texte, lu en 10min et extrêmement jouissif et régressif. Oui il faut aussi des comics qui lavent la tête. Ron Garney m'enchante et Matt Kindt arrive à enjoliver le pitch timbre poste de Keanu Reeves (que Garney croque à merveille) . En plus cela tombait bien à la maison cette semaine on a maté Dracula de Coppola et la trilogie Matrix.

Barbalien Red Planet #4 : un des plus beau spin off à Black Hammer. Tate Brombal co écrit avec Jeff Lemire et on sent que la communauté LGBTQ lui tient à coeur. En tout cas Spiral City en mode San Francisco cela fonctionne. C'est puissant, émouvant et Gabriel Walta fait des merveilles en étant très sobre.

Black Hammer Visions #2 : au tour de Geoff Johns de donner sa vision de l'univers de Black Hammer. Et bien on peut écrire qu'il a perdu le mojo le scénariste de Flash. Peu de rythme dans son scrip qui met en scène Madame Dragonfly, enfin quand on l'a voit. Récit horrifique mais qui est loin de faire peur. Il faut dire que les dessins de Scott Kolins n'aident pas. Le dessinateur qui retrouve son complice pour l'occasions passe complètement à côté de son sujet, n'étant pas fait à priori pour ce type de récit. Bilan il affaiblit encore plus un scénario mollasson
NB : Le premier numéro, centré sur Gail, par Patton Oswalt, Dean Kotz et Jason Wordie était par contre très réussi.

[EsseJi]

X-Men Legends #1: promesse tenue pour ce titre qui fleure bon les 90's. Le pop corn n'était pas de trop, on connaît le pitch qu'on empreinte, et on y fonce tête baissée. Costume et couleurs nous rappellent à une époque, "Extreme" comme le dit Cable.
Les X-Men ont de nombreux attraits, et les aventures autour de la lignée Summers en font parties. Le fanboy connaît ces règles, ainsi quand apparaît tel guest ou que l'issue du single arrive, elle s'impose par son évidence, tant qu'on connaisse sa mythologie X.
Très divertissant et pour les fanboys hardcores qui s'assument.

[EsseJi]

Haha #2: triste, glauque, et avec un nez rouge... rouge sang. L'anthologie de Maxwell Prince ouvre son deuxième chapitre avec la recette qui a fonctionné sur le premier. La fantaisie permet d'aborder d'autres sujets plus sombres, ici la folie et l'attachement à ses parents.
On remarquera une ou deux allusions au numéro précédent, des histoires indépendantes donc, mais dans le même contexte.

[Fletcher Arrowsmith]

	Citation:			Posté par EsseJi
	X-Men Legends #1: promesse tenue pour ce titre qui fleure bon les 90's. Le pop corn n'était pas de trop, on connaît le pitch qu'on empreinte, et on y fonce tête baissée. Costume et couleurs nous rappellent à une époque, "Extreme" comme le dit Cable. Les X-Men ont de nombreux attraits, et les aventures autour de la lignée Summers en font parties. Le fanboy connaît ces règles, ainsi quand apparaît tel guest ou que l'issue du single arrive, elle s'impose par son évidence, tant qu'on connaisse sa mythologie X. Très divertissant et pour les fanboys hardcores qui s'assument.

J'ai quand même trouvé Nicieza en moyenne forme vu le format. Car suite et fin dans le #2
Et puis comme indiqué, les dessins de Breth Booth m'ont complètement sorti de ma lecture. Après il n'y a pas d'erreur de continuité (je me suis amusé à ressortir et feuilleter les numéros de l'univers X tournant autour de cette période), on est bien dans les années 90. Mais il manque un truc je trouve. Pourtant je suis bon public, les X-Men avec Daredevil étant les deux séries mainstream que je relie le plus souvent.

[scarletneedle]

Heu...
1 an de retard pour cause de covid et je n'ai pas l'impression qu'après la lecture du #1 la série a vraiment commencé...
Alors oui, c'est joli et coloré mais, punaise, que c'est creux et vide.
Les mots-clés composant le titre ne concernent que 8 pages et ce sont des pages qui se tournent assez vite. C'est typiquement le genre de série qui semble programmé pour le tpb : tu arrives à la dernière page (en 4-5 minutes si tu prends ton temps) et tu demandes si tu ne t'es pas fait avoir.
Contrairement à Firepower où chaque numéro contient ce qu'il faut pour justifier le format single, autant ce #1 est une grosse déception sur le fond.
Après, sur la forme, rien à dire, ça se sent que le couple Samnee veut se faire plaisir (cf. la mini-interview à la fin) : c'est fluide, aéré et les couleurs de Matt Wilson continuent la filiation de tous ses travaux avec Chris Samnee.

[scarletneedle]

	Citation:			Posté par EsseJi
	X-Men Legends #1: promesse tenue pour ce titre qui fleure bon les 90's. Le pop corn n'était pas de trop, on connaît le pitch qu'on empreinte, et on y fonce tête baissée. Costume et couleurs nous rappellent à une époque, "Extreme" comme le dit Cable. Les X-Men ont de nombreux attraits, et les aventures autour de la lignée Summers en font parties. Le fanboy connaît ces règles, ainsi quand apparaît tel guest ou que l'issue du single arrive, elle s'impose par son évidence, tant qu'on connaisse sa mythologie X. Très divertissant et pour les fanboys hardcores qui s'assument.

Je te rejoins, lu cet après-midi et c'est comme un voyage en DeLorean.

[Fletcher Arrowsmith]

	Citation:			Posté par scarletneedle
	Heu... 1 an de retard pour cause de covid et je n'ai pas l'impression qu'après la lecture du #1 la série a vraiment commencé... Alors oui, c'est joli et coloré mais, punaise, que c'est creux et vide. Les mots-clés composant le titre ne concernent que 8 pages et ce sont des pages qui se tournent assez vite. C'est typiquement le genre de série qui semble programmé pour le tpb : tu arrives à la dernière page (en 4-5 minutes si tu prends ton temps) et tu demandes si tu ne t'es pas fait avoir. Contrairement à Firepower où chaque numéro contient ce qu'il faut pour justifier le format single, autant ce #1 est une grosse déception sur le fond. Après, sur la forme, rien à dire, ça se sent que le couple Samnee veut se faire plaisir (cf. la mini-interview à la fin) : c'est fluide, aéré et les couleurs de Matt Wilson continuent la filiation de tous ses travaux avec Chris Samnee.

Il a un passif Chris Samnee. Déjà sur Black Widow, bien qu'aidé par Mark Waid c'était quand même poussif et lent. Beau mais lent avec un de superbes découpages cinématographiques.