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Vieux 17/05/2005, 15h43
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Niglo change la caisse du Fauve
Marvel Les Parutions vf : Captain America (2e série)



CAPTAIN AMERICA N°1
L’HOMME-DRAGON
Arédit, octobre 1984.



CAPTAIN AMERICA : L’Homme-Dragon, 1ère partie : Souvenirs… Souvenirs (p.1 à 15) (15 pages sur 17)
(The Sins of the Father, in Captain America #246, juin 1980)

Scénario : Peter B. Gillis.
dessin : Jerry Bingham.
Encrage : Al Gordon.
Couverture : George Perez & Terry Austin.

Résumé :

Un soir qu’il rentre chez lui, Martin Harris, membre du conseil de l’éducation de New York, est agressé par un homme masqué. Le même soir, Joshua Cooper rend visite à Steve Rogers après une difficile journée de travail : l’un des jeunes handicapés scolarisés dans son établissement, Joey Smith, a été pris de violentes convulsions et est mort peu après son admission à l’hôpital.

Quelques jours plus tard, Captain America intervient lorsqu’un homme masqué met à sac les bureaux de la sécurité sociale. L’homme est très puissant et Cap ne parvient pas à l'empêcher de fuir après qu’il a détruit une machine comptable. Après cette rencontre, Captain America pense que l’homme est le père de Joey, Joe Smith, qui a autrefois affronté Spider-Man après avoir obtenu accidentellement une super-force. Suite à cette rencontre, Joe a travaillé trois ans à la télévision dans une série, 'La Chauve-Souris Cramoisie'. Il a également épousé une script-girl avec laquelle il a eu un enfant, mais en découvrant que leur fils était handicapé, la jeune femme est partie. Depuis Joe s’est occupé seul de son fils, jusqu’à son décès.

Joe Smith s’attaque ensuite à une rame de métro, dans laquelle se trouve par hasard Captain America, ainsi que Larry, l’instituteur de Joey. C’est à lui que Joe s’en prend, et Captain tente de l’en empêcher. Alors que Joe est sur le point de jeter Larry par la porte du métro, Cap réussit à le calmer et Joe s’effondre en larmes.


Commentaire :

Peter B. Gillis donne une suite à l’un des plus fameux épisodes d’Amazing Spider-Man signé Lee & Ditko et s’en sort plutôt bien. Le récit est émouvant, et là où Lee avait opté pour un happy-end, Gillis choisit une option plus tragique. Un très bon fill-in.


A noter :

Joe Smith avait affronté l’Araignée dans Amazing Spider-Man #38 (juillet 1966, trad. in Strange n°38, décembre 1972).


Casting :

Captain America.

Joshua Cooper, Joe Smith.




CAPTAIN AMERICA : L’Homme-Dragon, 1ère partie : Souvenirs… Souvenirs (p.16 à 31) (16 pages sur 17)
(By the Dawn’s early Lights, in Captain America #247, juillet 1980)

Scénario : Roger Stern & John Byrne.
dessin : John Byrne.
Encrage : Joe Rubinstein.
Couverture : John Byrne & Joe Rubinstein.

Résumé :

Captain America se rend au Q.G. du S.H.I.E.L.D. Il a depuis quelques temps des souvenirs contradictoires concernant son passé et veut en avoir le cœur net. Il est accueilli par Dum Dum Dugan, qui contacte aussitôt Nick Fury. Ce dernier est occupé à interroger le Baron Strucker, mais donne rendez-vous à Cap à Fort Dix. Mais Strucker a caché sur lui une grenade à gaz est l’utilise contre Fury.

A Fort Dix, Captain America découvre de vieux documents qui lui permettent de clarifier ses souvenirs. Il n’est pas le fils d’un diplomate, et n’a pas grandi dans le Maryland. Ce sont de faux souvenirs implantés à l’époque par l'armée US au cas où Cap serait capturé par les Allemands. Cap retrouve également son vieux bouclier triangulaire. Il est interrompu par l’arrivée de Strucker, aux commandes de la Ferrari volante de Nick Fury. Durant le combat qui s’ensuit, Dugan est blessé à l’épaule. Cap reçoit l’aide de Fury, que Strucker a amené avec lui et qui se remet lentement des effets du gaz. Lorsqu’il parvient enfin à immobiliser Strucker, ce dernier explose après un ultime salut nazi. Surprise : il ne s’agit pas du vrai Strucker mais d’un androïde. A distance, Machinesmith a pu observer tout le combat.


Commentaire :

Premier épisode du duo Stern/Byrne. Le scénariste revient sur le passé de Captain America et invalide les origines du personnage telles que Steve Gerber les présentait dans Captain America #225 (septembre 1978, trad. in Dévastation, Captain America n°22, juin 1983). Le reste de l’épisode est dédié au combat entre Cap et Strucker, efficace à souhait, comme Byrne savait en mettre en scène à l’époque.


A noter :

Machinesmith apparaissait précédemment dans Marvel Two-in-One #48 (février 1979, trad. in Spécial Strange n°24, juin 1981).


Casting :

Captain America.

Nick Fury, Dum Dum Dugan.

Joshua Cooper, Mike Farrel.

Baron Strucker (androïde), Machinesmith.




CAPTAIN AMERICA : L’Homme-Dragon, 2ème Partie : Le Dragon se déchaîne (p.32 à 48) (17 pages)
(Dragon Man, in Captain America #248, août 1980)

Scénario : Roger Stern & John Byrne.
dessin : John Byrne.
Encrage : Joe Rubinstein.
Couverture : John Byrne & Joe Rubinstein.

Résumé :

Avant que les scientifiques du S.H.I.E.L.D. aient pu l’étudier, une bombe détruit les restes du robot s’étant fait passer pour le Baron Strucker. Mais Machinesmith a pu récupérer toutes les informations qu’il contenait. Il vient également de retrouver un androïde que tout le monde croyait détruit : l’Homme-Dragon, qu’il envoie à la recherche de Captain America.

Celui-ci, de retour chez lui, est invité par ses voisins, Josh et Mike, qui lui présentent la nouvelle locataire de l’immeuble : Bernie Rosenthal. La soirée se passe bien, mais lorsque Steve aperçoit par la fenêtre l’Homme-Dragon, il doit s’éclipser. Il trouve l’androïde sur un toit proche, semblant occupé à jouer avec une boule métallique. Soudain la boule émet des ultrasons et l’Homme-Dragon devient violent et attaque Cap. Ce dernier tente de limiter les dégâts sur les immeubles avoisinants, tout en échappant aux coups terribles de l’androïde, qui parvient finalement à l’attraper et menace de l’écraser entre ses mains.


Commentaire :

Un très bon épisode, parfaitement bien réalisé. Roger Stern aime bien mettre ses héros aux prises avec des vilains face auxquels ils semblent à priori ne pas avoir la moindre chance. C’est le cas ici avec l’Homme-Dragon. On notera également l’arrivée de Bernie Rosenthal, qui jouera un rôle majeur dans la série dans les années à venir.


A noter :

La dernière apparition de l’Homme-Dragon a eu lieu dans Fantastic Four #136 (juillet 1973, trad. in Nova n°45, octobre 1981). C’est la première fois qu’il affronte Captain America.

Première apparition de Bernie Rosenthal.


Casting :

Captain America.

Nick Fury, Dum Dum Dugan, Joshua Cooper, Mike Farrel, Bernie Rosenthal.

L’Homme-Dragon (Dragon-Man), Machinesmith.




CAPTAIN AMERICA : L’Homme-Dragon, 2ème Partie : Le Dragon se déchaîne (p.49 à 64) (16 pages sur 17)
(Death, where is thy Sting ?, in Captain America #249, septembre 1980)

Scénario : Roger Stern & John Byrne.
dessin : John Byrne.
Encrage : Joe Rubinstein.
Couverture : John Byrne & Joe Rubinstein.

Résumé :

Captain America parvient à échapper à la poigne d’acier de l’Homme-Dragon en lui jetant son gant dans l’œil, seul endroit sensible de l’androïde. Puis il détruit la boule de métal qui le rendait fou. Calmé, l’Homme-Dragon abandonne le combat et s’envole. Cap réussit à s’accrocher à lui. Ils quittent la ville et l’Homme-Dragon se pose près d’une grange qui dissimule une entrée vers un complexe souterrain. L’Homme-Dragon pénètre dans le repère de Machinesmith, très en colère, et ce dernier doit utiliser contre lui plusieurs sphères métalliques chargées d’électricité pour le mettre hors-combat. Captain America entre à son tour et détruit les sphères. Lorsqu’il veut s’attaquer à Machinesmith, la tête de ce dernier se détache : il s’agissait en réalité d’un robot. D’autres robots s’attaquent à Cap, qu’il parvient à détruire sans mal. Il se lance à la poursuite de Machinesmith, mais à chaque fois qu’il l’atteint il découvre qu’il s’agit d’un autre robot. Durant leur course-poursuite, Machinesmith révèle ses origines à Cap : De son vrai nom Starr Saxon, il a affronté Daredevil sous le costume de Mr. Fear, mais lors de leur combat il a fait une chute qui aurait dû être mortelle. Pourtant, il fut récupéré par ses robots qui le sauvèrent en transplantant son cerveau dans le corps d’un robot.

Le combat final entre Captain America et des dizaines de robots Machinesmith a lieu dans une salle où se trouve l’ordinateur central qui semble coordonner l’action des différents robots. Captain America le détruit avec son bouclier, et tous les robots s’effondrent. En réalité, Machinesmith a menti : son cerveau ne se trouvait pas dans un robot mais dans l’ordinateur que Cap vient de détruire. Et toute cette mise en scène n’avait qu’un seul but : obliger Cap à détruire l’ordinateur, Machinesmith ne supportant plus cette vie désincarnée (et la programmation des robots lui interdisant de se suicider).


Commentaire :

Conclusion réussie pour ce premier arc du duo Stern/Byrne. L’action est extrêmement bien menée, et le personnage de Machinesmith très bien traité, ses origines aussi bien que sa disparition.


A noter :

Le combat entre Starr Saxon, sous l’identité de Mr. Fear, et Daredevil eut lieu dans Daredevil #54-55 (juillet-août 1969, trad. in Strange n°53-54, mai-juin 1974).

Machinesmith fera son retour dans Captain America #354 (juin 1989, non traduit).


Casting :

Captain America.

Joshua Cooper, Mike Farrel, Bernie Rosenthal.

L’Homme-Dragon (Dragon-Man), Machinesmith.

Dernière modification par Niglo ; 26/11/2005 à 08h23.
  #2  
Vieux 17/05/2005, 15h47
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CAPTAIN AMERICA N°2
Le Mercenaire et le Dément
Arédit, mars 1985.



CAPTAIN AMERICA : Le Mercenaire et le dément (17 pages)
(Cap for President !, in Captain America #250, octobre 1980)

Scénario : Roger Stern (sur une idée de Don Perlin et Roger McKenzie).
dessin : John Byrne.
Encrage : Joe Rubinstein.
Couverture : John Byrne & Joe Rubinstein.

Résumé :

Captain America intervient lors d’une prise d’otages à la permanence du Nouveau Parti Populiste. Le calme rétabli, il discute avec son président, Samuel T. Underwood. Suite à cette discussion, ce dernier décide d’annoncer sans l'en informer la candidature de Cap à la présidence des Etats-Unis. L’information fait aussitôt la une de tous les journaux, et engendre d’innombrables débats. Face à la réaction du public, globalement très positive, Captain America commence à s’interroger sur une telle possibilité. Il se rend dans son ancienne école en ruine et se remémore ses cours d’instruction civique. Après mûre réflexion, il déclare lors d’un meeting du N.P.P. qu’il ne sera pas candidat.


Commentaire :

Un classique de la série, inégal mais intéressant. D’un côté les propos de Cap sont le plus souvent désarmants de naïveté (« Si seulement les hommes pouvaient comprendre qu’aucune cause ne justifie le terrorisme », « Malgré nos problèmes, nous sommes toujours le pays de la liberté », etc.) et donnent du personnage une image caricaturale. De l’autre, lors de son discours de non-candidature, il a une phrase qui résume parfaitement ce qu’est le personnage : « J’ai combattu toute ma vie pour le progrès et la réalisation du rêve américain. Mes obligations envers ce rêve limiteraient mes possibilités d’en préserver la réalité. » Du rêve à la réalité, il y a un pas que ni le personnage ni le scénariste ne souhaitent franchir.


A noter :

Dans le courrier des lecteurs de Captain America #250, Roger Stern raconte que l’idée de faire de Captain America un candidat à l’élection présidentielle lui avait été proposée par Roger McKenzie et Don Perlin, à l’époque où Stern occupait la fonction d’editor. Mais dans la version que proposait McKenzie et Perlin, Cap était élu ! Stern rejeta l’idée, mais ne l’oublia jamais tout à fait, même si au final il ira beaucoup moins loin dans son développement que McKenzie et Perlin.

Il est à noter également que ce numéro daté d’octobre parut durant la campagne présidentielle de 1980, qui vit Reagan succéder à Carter.


Casting :

Captain America.

Joshua Cooper, Bernie Rosenthal, Mike Farrel.

Samuel T. Underwood, J. Jonah Jameson, Robbie Robertson, Nick Fury, Dum Dum Dugan, Daredevil, Spider-Man, Dr. Strange.

Les Vengeurs : Iron Man, Vision, la Guêpe (Wasp), la Bête (Beast), Jarvis.




CAPTAIN AMERICA : Subtil Chantage (22 pages)
(The Mercenary and the Madman, in Captain America #251, novembre 1980)

Scénario : Roger Stern.
dessin : John Byrne.
Encrage : Joe Rubinstein.
Couverture : John Byrne & Joe Rubinstein.

Résumé :

Un commando prend d’assaut la prison de Ryker’s Island et fait s’évader Mister Hyde. Drogué pour l’empêcher de s’évader, Hyde se réveille dans le Q.G. flottant de Batroc. C’est lui qui a mis au point l’évasion, en échange de 5 millions de dollars. Seul problème : Hyde n’a jamais eu cette somme. Mais il propose à Batroc de s’associer. Ensemble, ils s’emparent d’un supertanker de la Roxxon contenant dans ses soutes 50.000 tonnes de gaz liquide. Puis ils contactent le dirigeant de la société, Pierce Benedict, et lui lancent cet ultimatum : si ils ne reçoivent pas une rançon d’un milliard de dollars, ils feront exploser le navire dans le port de New York. En outre, Batroc demande à ce que Captain America leur soit livré. Cap accepte et est ligoté sur une petite barge à l’entrée du port. Il a néanmoins eu le temps de se préparer et, lorsque Hyde, Batroc et leurs hommes de main abordent la chaloupe, du gaz soporifique se répand. Cela ne suffit pourtant pas à venir à bout de Hyde, qui met Captain America KO assez rapidement. Lorsque Captain America se réveille, il est enchaîné à la proue du supertanker, lancé à toute vitesse vers les quais du port de New York.


Commentaire :

En tant que président (et unique membre) de (Don’t) Fear the Leaper, le fan-club officiel de Batroc, je ne peux évidemment dire aucun mal de cet épisode. Qui par ailleurs est très bon. Parfaitement rythmé, proposant une intrigue dramatique à souhait, et un duo de vilains que tout oppose. Un régal.


A noter :

Mister Hyde était apparu pour la dernière fois dans Spectacular Spider-Man #46 (septembre 1980, trad. in Nova n°44, septembre 1981). Il a déjà affronté Captain America, dans Captain America #151-152 (juillet-août 1972, trad. in Panique sur Park Avenue, Captain America n°11, 3ème trimestre 1980).

La dernière apparition de Batroc remonte à Defenders #64 (octobre 1978, trad. in Hulk n°22, juillet 1982). Sa dernière rencontre avec Captain America a eu lieu dans Marvel Team-Up #52 (décembre 1976, trad. in Captain America et Spider-Man, 3ème trimestre 1980).

Mademoiselle Monique, la compagne de Batroc, fait ici sa première apparition.

Bernie Rosenthal se fait petit à petit une place dans la vie de Steve Rogers, ce qui permet d’humaniser quelque peu le personnage, qui en avait plutôt besoin depuis la disparition de Sharon Carter.

Cet épisode est le premier à compter 22 pages, nouvelle norme des séries Marvel à l'époque. Ce que Roger Stern ne semble pas avoir prévu au moment de l’écriture de son scénario, ce qui expliquerait les premières pages de l’épisode, offrant quatre pages de flashback sur le passé de Captain America depuis son retour dans le monde moderne.


Casting :

Captain America.

Bernie Rosenthal, Blake Tower, Pierce Benedict.

Mister Hyde, Batroc, Mlle Monique.




CAPTAIN AMERICA : Feu de Glace (17 pages)
(Cold Fire !, in Captain America #252, décembre 1980)

Scénario : Roger Stern.
dessin : John Byrne.
Encrage : Joe Rubinstein.
Couverture : John Byrne & Joe Rubinstein.

Résumé :

Attaché à la proue du supertanker, Captain America se découvre un allié inattendu : Batroc, qui discrètement donne du lest aux chaînes qui l’entravent. Cap parvient ainsi, après maints efforts, à se libérer mais, lorsque la chaîne rompt enfin, son crâne heurte la coque du navire et il tombe à la mer, inconscient.

Pendant ce temps, Batroc réalise que Mister Hyde ne compte pas se contenter de la rançon d’un milliard de dollars mais a réellement l’intention de détruire New York. Il l’attaque, mais ses coups sont sans effet sur Hyde. Heureusement pour lui, il reçoit bientôt le renfort de Captain America, revenu à lui, et tous deux combattent côte à côte. Le sort de Mister Hyde est scellé lorsqu’il arrache un tuyau pour en frapper ses ennemis et est atteint de plein fouet par un jet de gaz liquéfié. Son corps gelé bascule dans la mer. Cap plonge à sa recherche, sans succès. Quand il refait surface, Batroc a disparu, et la rançon avec lui. Mais il n’aura pas l’occasion d’aller très loin : Captain America s’est emparé du mini sous-marin de Hyde et a torpillé le remorqueur tirant le Q.G. flottant de Batroc. Ne reste plus aux garde-côtes qu’à l’arrêter.


Commentaire :

Une seconde partie à la hauteur de la précédente. L’opposition entre Hyde et Batroc y apparaît enfin clairement, et le portrait que fait Stern du personnage, c’est-à-dire avant tout un homme d’honneur et de principes, est sans doute le plus réussi qui nous ait été donné de lire.


A noter :

Comme le mois précédent, Roger Stern avait prévu de raconter son histoire en 17 pages au lieu des 22 réglementaires. D’où la galerie de portraits des cinq dernières pages.


Casting :

Captain America.

Mister Hyde, Batroc, Mlle Monique.

Dernière modification par Niglo ; 22/04/2006 à 01h42.
  #3  
Vieux 02/06/2005, 22h18
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CAPTAIN AMERICA N°3
LES DENTS DU DIABLE
Arédit, avril 1984.



CAPTAIN AMERICA : Les Dents du Diable, 1ère partie : Vieilles Relations (22 pages)
(Should old Acquaintance be forgot, in Captain America #253, janvier 1981)

Scénario : Roger Stern & John Byrne.
dessin : John Byrne.
Encrage : Joe Rubinstein.
Couverture : John Byrne & Joe Rubinstein.

Résumé :

Dans un village au sud de Londres, le docteur Cromwell est appelé sur les lieux d’un crime : une jeune femme a été égorgée. C’est la troisième en un mois. Cromwell se rend ensuite chez Lady Crichton, qui promet de faire jouer ses influences pour faire avancer l’enquête.

Aux Etats-Unis, après avoir réglé le cas de deux petits truands, Captain America se rend à Broadway où il a rendez-vous avec Bernie Rosenthal. Ils passent la soirée ensemble, mais il doit la quitter lorsqu’il reçoit un appel de Jarvis qui lui annonce qu’un télégramme est arrivé pour lui au Manoir des Vengeurs, signé ‘Falsworth’. Cap embarque aussitôt pour Londres.

Captain America se rend à Falsworth Manor où, dans le jardin, il voit Lady Jacqueline Falsworth Crichton, qu’il a connu lors de la Seconde Guerre Mondiale lorsqu’elle se battait sous le nom de Spitfire. Puis il rencontre son père, Lord Montgomery Falsworth, le premier Union Jack. C’est lui qui lui a envoyé le télégramme. Il est convaincu que les crimes récents ayant eu lieu dans les environs sont l’œuvre du Baron Blood, son frère devenu vampire. Cap rencontre également le docteur Cromwell, qui réagit violemment lorsqu’on lui parle de vampires : sa fille est morte et lui a été gravement brûlé lorsque sa maison a été incendiée par une foule qui pensait que Dracula s’y cachait.

Captain America se rend à la Tour de Londres où se trouve le corps du Baron Blood. Il fait ouvrir le cercueil et se rend aussitôt compte que le squelette qui s’y trouve n’est pas celui du vampire, ce qu’une autopsie confirme.

Le soir même, à Falsworth Manor, Cap rencontre Kenneth Crichton, le fils de Jacqueline, et son ami Joey Chapman. Durant la nuit, le Baron Blood apparaît et décide de s’attaquer à Captain America durant son sommeil. Mais ce dernier l’attendait et le reçoit d’un violent coup de bouclier en plein visage. Le combat s’engage, les adversaires sont de force égale, mais le Baron Blood a un atout supplémentaire : il hypnotise Captain America, qui reste sans réaction lorsque le vampire s’apprête à le mordre.


Commentaire :

Ce nouveau récit rend hommage à Roy Thomas et aux personnages qu’il a créé dans le cadre de la série Invaders. Les héros ont vieilli, à l’exception de Cap bien sûr, et la rencontre entre les anciens alliés est à la fois émouvante et dramatique. En outre, Roger Stern fait naître un suspense intéressant en introduisant plusieurs nouveaux personnages, dont on se doute que l’un d’entre eux est le Baron Blood. Reste à savoir qui…


A noter :

Lady Jacqueline Falsworth Crichton (Spitfire), Lord Montgomery Falsworth (Union Jack I) et le Baron Blood n’étaient plus apparus depuis Invaders #41 (septembre 1979, non traduit).

On apprend la mort d’Union Jack II, alias Brian Falsworth, le mari de Jacqueline, qui était lui aussi apparu pour la dernière fois dans Invaders #41.

Première apparition de Joey Chapman et Kenneth Crichton.


Casting :

Captain America.

Jacqueline Falsworth Crichton (ex-Spitfire), Lord Montgomery Falsworth (ex-Union Jack I), Joey Chapman, Kenneth Crichton, Bernie Rosenthal, Jarvis.

Baron Blood.




CAPTAIN AMERICA : Les Dents du Diable, 2ème partie : Du Sang sur la Lande (21 pages sur 22)
(Blood on the Moors, in Captain America #254, février 1981)

Scénario : Roger Stern & John Byrne.
dessin : John Byrne.
Encrage : Joe Rubinstein.
Couverture : John Byrne & Joe Rubinstein.

Résumé :

Lorsque le Baron Blood veut mordre Captain America au cou, la cotte de maille de son costume le protège et le choc le sort de sa transe. Le combat reprend, devant toute la famille Falsworth, mais le soleil est sur le point de se lever et le Baron Blood doit s’enfuir. Il se rend au cabinet du docteur Cromwell et enfile le déguisement qui lui permet de sortir en plein jour.

Au Manoir Falsworth, seul Joey Chapman n’a pas assisté au combat. Il prétend avoir dormi pendant ce temps, mais Captain America le soupçonne d’être le Baron Blood. Des recherches sont menées pour trouver le repère du vampire, en vain. Lord Falsworth décide alors de servir d’appât et revêt son vieux costume d’Union Jack. Mais il est soudain victime d’une crise cardiaque. On appelle le docteur Cromwell à son chevet. Lorsqu’il se trouve seul dans la pièce avec son frère, le Baron Blood retire son déguisement. Mais surprise, ce n’est pas Lord Falsworth qui se dissimule sous le masque d’Union Jack, c’est Joey Chapman. Il résiste aux attaques du Baron Blood, et reçoit bientôt le renfort de Captain America. La nuit commence à tomber, ce qui renforce les pouvoirs du vampire. Face au risque de perdre le combat, Captain America n’a plus le choix et, avec son bouclier, décapite le Baron Blood. Le combat achevé, Cap découvre que Lord Falsworth est mort lui aussi, son cœur l’a lâché.


Commentaire :

Ultime numéro du duo Stern/Byrne, et c’est une nouvelle fois une réussite. L’hommage à Union Jack et aux Invaders de Roy Thomas fait plaisir, et la mise en scène de Byrne est comme toujours irréprochable. Et pour la seconde fois après Machinesmith, Captain America se trouve contraint de tuer son adversaire, chose qu’il répugne à faire. Dommage que Stern ne soit pas resté sur le titre pour tirer les conséquences de ces gestes.


A noter :

C’est la première fois que Joey Chapman revêt l’uniforme d’Union Jack, uniforme qu’il conservera, faisant de lui le troisième Union Jack.


Casting :

Captain America.

Jacqueline Falsworth Crichton (ex-Spitfire), Lord Montgomery Falsworth (ex-Union Jack I), Joey Chapman, Kenneth Crichton, Bernie Rosenthal, Anna Kappelbaum.

Baron Blood.




LES DEFENSEURS : Renouveau ! (21 pages)
(Renewal, in Defenders #101, novembre 1981)

Scénario : J.M. DeMatteis.
dessin : Don Perlin.
Encrage : Joe Sinnott & Al Milgrom.
Couverture : Al Milgrom.

Résumé :

Après leur victoire contre les hordes de l’Enfer, les membres des Défenseurs se remettent en question. Hulk, en colère, s’en va, Namor retourne à son royaume et Nighthawk confirme sa décision de quitter le groupe. La Chatte, la Valkyrie et la Gargouille se rendent dans un hôpital où ils rencontrent des enfants malades. La Gargouille est étonné que son visage démoniaque n’effraie pas les enfants, et la Chatte est émue par une petite fille cancéreuse pour qui le monde est magique. Le Surfer d’Argent conduit le Dr. Strange et Cléa en Afrique, dans une tribu où il a passé quelques temps. Une fête est organisée en leur honneur, qui rend joie et espoir aux deux héros. Quant au Traqueur de Démons, il rencontre un vieux hippie junkie, et réalise que son addiction est similaire à la sienne, et qu’il lui faut donner un nouveau sens à sa vie. Il retrouve les membres des Défenseurs et accepte de se joindre à eux.


Commentaire :

Un épisode de transition, permettant de faire le point sur l’état d’esprit de chaque membre du groupe et de donner un nouveau départ à la série. Intéressant. Dommage que les dessins de Don Perlin soient toujours aussi médiocres.


Casting :

Les Défenseurs : Dr. Strange, la Chatte, la Valkyrie, le Surfer d’Argent, la Gargouille, Cléa, le Traqueur de Démons (Devil-Slayer), Nighthawk, Namor, Hulk.

Dernière modification par Niglo ; 22/04/2006 à 01h55.
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CAPTAIN AMERICA N°4
Arédit, juin 1985.



CAPTAIN AMERICA : Souvenirs, souvenirs… (22 pages)
(The Living Legend, in Captain America #255, mars 1981)

Scénario : Roger Stern.
dessin : John Byrne.
Encrage : cet épisode n’a pas été encré, à l’exception de la dernière page (encrage de Joe Rubinstein).
Couverture : Frank Miller & Joe Rubinstein.

Résumé :

Steve Rogers a grandi dans le Lower East Side de New York, élevé par sa mère après la mort de son père lorsqu’il était tout jeune. Il devint orphelin à 20 ans et prit un emploi de livreur pour subsister. En découvrant aux actualités les ravages de la guerre en Europe, il décida de s’engager dans l’armée, mais fut déclaré inapte. Impressionné par la volonté du jeune homme, le général Phillips lui proposa de participer à une expérience. Il le conduisit dans un laboratoire secret où il le présenta au professeur Erskine, fameux biochimiste que tout le monde croyait mort.

Erskine a mis au point un procédé capable de transformer le frêle Steve Rogers en un surhomme. Mais l’expérience est très risquée. Rogers accepte de servir de cobaye.

Le professeur Erskine fait à Steve Rogers une injection du sérum qu’il a mis au point, puis bombarde son corps de vita-rayons. La métamorphose est quasi-instantanée, la masse musculaire de Steve Rogers se développe en quelques secondes, sans le moindre effet secondaire : l’expérience est un succès.

Parmi les témoins de l’expérience se trouve un espion nazi, qui abat le professeur Erskine. Steve Rogers réagit aussitôt et jette l’espion contre la machine à vita-rayons. Ce dernier meurt électrocuté en touchant un câble à haute tension. Erskine n’ayant jamais mis ses travaux par écrit, le secret du sérum du super-soldat est perdu à tout jamais.

Après plusieurs mois d’entraînement intensif, Steve Rogers se voit remettre un uniforme, celui de Captain America. Il va dans un premier temps lutter contre les espions nazis infiltrés aux Etats-Unis : tentative d’enlèvement d’un haut gradé, de vol d’un bombardier, de sabotage d’un barrage, etc.

Lorsque Captain America rencontre le président Roosevelt, celui-ci lui remet un nouveau bouclier, plus performant que le bouclier triangulaire qu’on lui avait d’abord attribué.

En juillet 1941, pour que l’identité de Captain America demeure secrète, Steve Rogers est incorporé dans l’armée au rang de simple soldat. C’est au camp de Lehigh qu’il fait la rencontre de Bucky Barnes, qui découvrira bientôt sa double vie.


Commentaire :

Après avoir invalidé les nouvelles origines de Cap imaginées par Steve Gerber, Roger Stern profite du 40ème anniversaire de la création du personnage pour proposer les siennes, beaucoup plus traditionnelles. La scène de la naissance de Captain America reprend presque mot à mot celle publiée à l’origine, dans Captain America Comics #1 (mars 1941, non traduit), du magasin surveillé par un agent déguisé en vieille femme jusqu’à la mort de l’espion nazi.


A noter :

Sur cet épisode, les dessins de John Byrne n’ont pas été encrés, à l’exception de la dernière planche (la seule dont l’action est située dans le présent). Le but semble avoir été de donner aux dessins un look plus ‘golden age’, sans que la différence soit particulièrement flagrant.

Il s’agit du dernier épisode du duo Stern/Byrne.

Casting :

Captain America.

Franklin Delano Roosevelt, général Phillips, professeur Erskine, James ‘Bucky’ Barnes.




CAPTAIN AMERICA : Les Fantômes de Greymoor Castle (22 pages)
(The Ghosts of Graymoor Castle !, in Captain America #256, avril 1981)

Scénario : Bill Mantlo.
dessin : Gene Colan.
Encrage : Dave Simons, Al Milgrom & Frank Giacoia.
Couverture : Marie Severin.

Résumé :

Avant de quitter l’Angleterre, Captain America décide de se rendre sur les ruines de Greymoor Castle, où Bucky fut enfermé durant la guerre et victime des expériences de Cedric Rawlings. Le château semble désert, jusqu’à ce que Captain America soit attaqué par une armure médiévale. Le sol se dérobe sous ses pieds et il manque de tomber dans le puits aux rayons Z qu’utilisait Rawlings lors de ses expériences quelques décennies plus tôt. Il échappe à la mort de justesse mais perd connaissance en frappant violemment un mur.

A son réveil, l’armure semble avoir abandonné toute intention agressive. Captain America découvre avec stupeur que sous le casque se dissimule Cedric Rawlings, toujours vivant après toutes ces années. Le vieillard semble avoir perdu l’esprit, et est persuadé que le château est hanté. Au même instant, une gargouille s’écrase aux pieds de Cap. Ce dernier doute que le coupable soit un fantôme, d’autant qu’il a repéré une silhouette. Après une course poursuite, il rattrape l’individu et découvre qu’il s’agit du Druide. Celui-ci est à la recherche d’un vieux livre druidique qui lui permettra d’accroître ses pouvoirs. Durant le combat, le sol s’effondre une nouvelle fois sous Captain America et il ne parvient que de justesse à s’accrocher au rebord. Alors que le Druide s’apprête à lui porter le coup de grâce, Cedric Rawlings se jette sur lui et le pousse dans le puits aux rayons Z. Captain rattrape Cedric in extremis et regagne le sol ferme. Il trouve ensuite le livre que cherchait le Druide et décide de l’envoyer à la Sorcière Ecarlate pour qu’elle le déchiffre.


Commentaire :

Après le départ précipité de Roger Stern et John Byrne de la série, un premier fill-in signé d’un duo éminemment sympathique et s’inspirant d’un épisode des tout débuts de Cap dans les pages de Tales of Suspense. Le scénario est assez passe-partout, mais Gene Colan est très à l’aise dans ce décor de château hanté.


A noter :

Les flashbacks au début de cet épisode renvoient à la première visite de Captain America à Greymoor Castle (in Tales of Suspense #69-71, septembre-novembre 1965, trad. in Eclipso n°36, décembre 1973).

La précédente apparition du Druide avait eu lieu dans Captain America #188 (août 1975, trad. in Hulk n°28, juillet 1983). Il fera son retour dans Captain America #403 (juillet 1992, non traduit).

La précédente apparition de Cedric Rawlings avait eu lieu dans Tales of Suspense #71 (novembre 1965, trad. in Eclipso n°36, décembre 1973).

Dans Vision & Scarlet Witch #1 (novembre 1982, trad. in La Vision et la Sorcière Rouge, Un Récit Complet Marvel n°4, novembre 1984), Jarvis apporte à la Sorcière Rouge le livre récupéré par Captain America à Greymoor Castle.


Casting :

Captain America.

Cedric Rawlings, le Druide (Druid).




CAPTAIN AMERICA : Mortel Anniversaire ! (17 pages)
(Deadly Anniversary !, in Captain America #257, mai 1981)

Scénario : Mike W. Barr.
dessin : Lee Elias.
Encrage : Many Hands (Joe Rubinstein, Frank Giacoia, Mike Esposito, Frank Springer (?) ).
Couverture : Al Milgrom.

Résumé :

Dans un hôtel du Midwest, Bruce Banner est kidnappé par un groupe d’hommes masqués. Quelques temps plus tard, Captain America se rend en Angleterre et se rend au bord d’une falaise surplombant l’Atlantique Nord. Il est attaqué par des hommes costumés et capturé. A son réveil, il fait face à un personnage se présentant comme le Maître de la Matrice Huit, un ancien assistant du Baron Zemo dont le groupe qu’il dirige fournit en armes les principaux groupes criminels. Matrice huit a capturé Bruce Banner et créé à partir de son métabolisme un androïde baptisé le Gammadroïde.

Les effets du gaz qui l’avait mis K.O. commençant à se dissiper, Captain America fausse compagnie à ses ravisseurs. Il trouve la cellule où est retenu Banner et le libère. Presque aussitôt Banner se transforme en Hulk. Un canon projetant de l’adhésif X prend Hulk pour cible. Captain America le frappe jusqu’à ce que le titan vert, fou de colère, devienne assez fort pour se libérer. Il prend aussitôt Cap en chasse, qui le conduit vers le Gammadroïde. Après l’avoir vaincu, Hulk est victime de gaz nocifs et redevient Banner. Captain America quitte la base de Matrice Huit, après avoir saboté sa salle des générateurs, en emmenant Banner avec lui. Ils ont tout juste le temps de sortir avant que le bâtiment n’explose.

Plus tard, sur la plage, Captain America explique à Bruce Banner qu’il revient chaque année à cet endroit où Bucky a trouvé la mort pour s'y recueillir.


Commentaire :

Faute de nouvelle équipe artistique sur la série, Marvel sort des cartons une histoire qui devait y traîner depuis quelques temps déjà (l’épisode ne compte que 17 pages alors qu’à l’époque la longueur réglementaire était de 22 pages). Tout ici est d’une nullité affligeante, de l’intrigue abracadabrante et risible aux dessins hideux et bâclés de Lee Elias. Affligeant.


A noter :

Le MCP situe cette apparition de Hulk entre Hulk Annual #11 (1982, non traduit) et Marvel Two-in-One Annual #5 (1980, non traduit).

Unique apparition du Maître de Matrice Huit et du Gammadroïde.


Casting :

Captain America.

Hulk.

Le Maître de Matrice Huit (Master of Matrix Eight), le Gammadroïde (Gammadroid), les agents de Matrice Huit.
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