Chroniques anachroniques - Janvier 1963

[Aguéev]

bravo!

vive les comics d'amour!
perso j'adore

[Anachronaute]

Merci Aguéev, Sam et Snoopy et merci les gars pour vos MP. Mais je déconnais, hein, avec les doigts boudinés. Je suis sûr que vous avez tous des mains de pianiste .

En tout cas ça me touche beaucoup.

À dans quelques jours avec GL !

[Mandrill]

Moi je suis ce topic avec attention car moi aussi je cherche l'amouuuuuuuuuur

Bon, c'est vrai que c'est plus fun à lire en résumé qu'en comic, visiblement

J'ai eu un peu de mal avec la chute de la 1re histoire, c'est quoi un "freshman" ?



Je vous laisse, faut que j'aille mater mon reflet dans l'eau depuis un pont pendant quelques heures (on sait jamais, sur un malentendu)

[Aymeric]

freshman veut dire "étudiant en 1e année"
Le doc Thompson a un neveu qui est lui en dernière année (senior) et qui veut rencontrer Matty.
Ce quelle accepte en disant qu'elle va entrer en 1e année.
Dans le genre rencard à l'aveugle...

[Mandrill]

OK, cool

L'université, c'était le Meetic des années 60 en fait

(bon, c'est un peu pourri comme démarche, mais si le fiston du doc lui plaît pas elle aura toujours gagné en émancipation et aura plein d'autres rencontres possibles comparé à sa vie de fermière)

[Anachronaute]

Comme je suis bientôt au chômage et qu'à mon âge ça risque de durer longtemps, il faut bien que je trouve de quoi occuper mon temps. Alors je crois que je vais reprendre la guitare (ça fait trente ans que je ne joue plus) et, peut-être vais reprendre la rédaction de ces chroniques anachroniques (je dis bien peut-être...).

donc voici :

Green Lantern #18

Couverture : Gil Kane

The World of Perilous Traps!
Scénario : John Broome
Dessin : Gil Kane
Encrage : Joe Giella

Hal Jordan ne contrôle plus son anneau. Alors qu'il narre sa dernière aventure à son ami et biographe Pieface (!), il le paralyse pendant un bref moment d’emportement, ainsi que l'ensemble du personnel de la Ferris Aircraft Company, y compris Carol Ferris.

Paniqué, Hal jette son anneau au sol et au même moment un hologramme de Sinestro apparaît et emporte le Green Lantern et son anneau vers Qward où se déroule un concours de popularité remporté par le candidat jugé le plus vil, titre que Sinestro convoite.

Sinestro entreprend alors de raconter comment, lors de leur précédente rencontre*, il a insufflé le germe de la perte de contrôle de son anneau dans l'esprit de Hal.

Malheureusement Pour Sinestro, Hal avait tout de suite deviné qui se cachait derrière les dysfonctionnements de son anneau et retourne la situation à son avantage.

Après un bref combat, Green Lantern revient sur terre et offre à Pieface un souvenir des plus étrange...

Green Lantern vs. Power Ring!
Scénario : John Broome
Dessin : Gil Kane & Mike Sekowsky
Encrage : Joe Giella

Hal Jordan décide de se rendre, accompagné de Pieface, dans un endroit isolé pour tester son anneau et plus particulièrement tester la distance à laquelle son anneau échappe à son contrôle.

Après quelques essais à l'air libre, ils décident de répéter les test de l'intérieur d'une grotte.

Comme le savent les fans de Dirk Gently, tout est lié. C'est certainement ce qui explique la présence de trois personnages dans cette région habituellement désertique. Trois personnes ? Oui si l'on compte Hal, Pieface et un clochard, Bill Baggett, qui, expulsé d'un train, se retrouve comme par hasard à provoquer un éboulement dans la grotte dans laquelle se trouvent Green Lantern et son ami, et se trouve devant l'anneau abandonné suite à une simple chute.

Baggett comprends rapidement le fonctionnement et le potentiel de l'objet et il s'envole bientôt pour, dans un premier temps, se venger de celui qui l'a expulsé du train et ensuite se venger de tout ceux qui l'ont humiliés c'est à dire... tout le monde.

C'est ce qu'apprend Green Lantern, après avoir repris connaissance et s'être extrait de la grotte, par l'intermédiaire de son anneau qu'il avait programmé pour lui faire un rapport toutes les quelques minutes (pas plus de précision que cela mais, tout étant lié, je suppose que ça devait arriver pile à ce moment là...).

Nos deux héros se rendent en ville et Green Lantern engage un combat acharné pour se rapprocher de Baggett afin de reprendre le contrôle de son anneau ; Un duel de volonté s'engage alors jusqu'à ce que...

Si Hal Jordan a appris une chose de ses tests, c'est que plus jamais il ne laissera son précieux anneau sans surveillance...

* Voir Green lantern Vol.2 #15 – Septembre 1962

Mon avis :
Scénarios certes naïf et plein de charme mais aussi très tirés par les cheveux, surtout pour la première histoire. Pour ce qui est des dessins, j’aime beaucoup Gil Kane (ses Spiderman, dans mes souvenirs sont ) mais je dois avouer qu’ici je ne le trouve pas au meilleur de son talent. Ceci dit, ça reste une lecture sympa.

Bon ben voilà. À bientôt (peut-être )

[Hare Mageddon]

Pas cool pour le chômage ...

Mais uber cool pour la reprise des chroniques anachroniques !!

Koissa "peut-être" ?!? Ce terme ne fait pas partie de mon vocabulaire ...

[bukowski]

A bientôt !

[Anachronaute]

Merci pour les PV les gars.

Si je veux faire revivre ce topic, je vais devoir commencer par remettre la plupart des images. Merci Imageshack

[rik spoutnik]

J'ai pris un gros plaisir à lire ta chronique anachronaute.

[Anachronaute]

Merci Rick.

J'ai commencé à réinsérer les images en utilisant igmur et je confirme ce que certains buzzukis me disaient à l'époque : j'en mets beaucoup trop .

[Anachronaute]

House of Mystery Vol.1 #130

Couverture George Roussos

The Son of the Montross Monster
Scénario : ?
Dessin & encrage : Mort Meskin

Chaque année durant la période du carnaval, les gens du peuple de l’ancienne cité de Dantes, conspue la famille Montross et lance des pierres sur le manoir qu’elle habite. Une de ces pierres, ayant brisé une vitre, atterri sur le tapis d’un salon où se trouvent Carl Montross et sa fiancée. La jeune femme inquiète s’interroge sur la raison d’un tel comportement et Carl entreprend de lui raconter la plus sombre partie de l’histoire de la famille qu’elle s’apprête à rejoindre.

les évènements remonte à l’époque du grand père de Carl qui, alors que le pays était envahi, eut l’idée d’utiliser une ancienne formule en sa possession pour fabriquer une sorte de golem contrôlé à l’aide d’une télécommande.

Comme il se doit, le monstre échappe à tout contrôle et détruit une partie de la ville avant de disparaître. Terminant son histoire le jeune homme prends conscience que le seul moyen de se soustraire au déshonneur est de se séparer de ce à quoi il tient le plus : sa demeure, son pays et, pardessus tout, son nom.

aussitôt dit aussitôt fait. Carl commence à inventorier ce qu’il pourrait emporter avec lui et, ce faisant, découvre un passage secret qui débouche sur l’ancien laboratoire de son aïeul où il découvre le moule et la formule qui furent utilisés pour construire le premier monstre.

Quoi qu’on en dise, l’homme n’apprend que rarement de ses erreurs, mais, convaincu du contraire, Carl entreprend de fabriquer un nouveau monstre en pensant éviter les erreurs de son grand-père et, bien sûr, l’histoire se répète.

Pas d’invasion cette fois-ci, mais une passerelle sur le point de céder alors que plusieurs citadins sont en train de la traverser. Le monstre contrôlé par Carl les sauve mais pendant la réception qui a lieue plus tard pour fêter l’évènement et la réhabilitation du nom des Montross, le monstre se déchaîne et, comme son prédécesseur, s’en prend aux villageois.

Carl, accompagné d’un général convié à la réception, tente d’attirer le monstre dans un piège mais le plan échoue lorsque le premier monstre réapparaît soudainement. Le combat s’engage entre les deux golems qui se détruisent mutuellement, mettant fin définitivement à l’opprobre attachée au nom des Monstross.


The Man Who Unleashed Disaster
Scénario : ?
Dessin & encrage : Howard Sherman

Après de longs jours d’efforts, Mosby à enfin terminé de creuser le tunnel qui lui permet de s’échapper de la prison où il est, d’après lui, injustement incarcéré. Le problème c’est que ce faisant il laisse les gardiens qui se lancent à sa poursuite avec un bien plus gros problème que son évasion : deux monstres constitués d’énergie, libérés lors du forage, attaquent la prison.

Craignant que les monstres pénètrent dans la lieux en utilisant le tunnel creusé par Mosby, le directeur inspecte la cellule où celui-ci a passé les dernières années. Il y découvre une sorte de champs de force impénétrable que Mosby a pourtant traversé. Se pourrait-il que vivre toutes ses journées près de la source de cette mystérieuse énergie ait conditionné son corps ? Cela voudrait dire que lui seul peut les aider.

Sur le conseil d’un inspecteur, le directeur fait paraître dans les journaux locaux un message adressé à Mosby lui demandant de se rendre et lui promettant une révision de son procès, de nouvelles preuves prouvant son innocence ayant été trouvées. L’ex taulard subodore un piège et découvre par hasard qu’il est doté d’un étrange pouvoir.

CNN et BFM n’existait pas à l’époque, c’est donc au cinéma, pendant la diffusion des actualités, qu’il comprend que l’article qu’il a lu plutôt est vrai. Hésitant toujours à se rendre, Mosby constate qu’il est suivi par un homme qu’il pense être un flic et qui, à l’extérieur de la ville, essaye de le tuer en poussant sa voiture dans un ravin, mais dans la manoeuvre se sont les deux voitures qui chutent. Mosby utilise ses nouveaux dons pour sauver son agresseur qui lui semble familier lorsqu’il voit son visage.

Pendant ce temps à la prison la situation semble désespérée, aucune des armes utilisées n’a le moindre effet. Mosby arrive sur les lieux au moment même où les monstres se lancent dans une nouvelles et peut-être ultime attaque. Un bref combat s’engage.

Mosby n’est pas arrivé seul. Il est accompagné de son agresseur qui se révèle être le véritable coupable du crime pour lequel Mosby était effectivement injustement incarcéré. Il repart libre vers le soleil couchant, tel un poor lonesome cowboy sans cheval.


The Alien Creature Hunt!
Scénario :
Dessin & Encrage : George Roussos

Nous sommes sur la planète Centurus. Une compétition amicale à lieu pour décider qui Voor ou Taar partira explorer l’espace. Mais c’est le destin qui choisit ; Voor est blessé et n’est par conséquent plus apte à entreprendre le voyage, mais cela ne l’empêchera pas d’accompagner son ami jusqu’à la limite stratosphérique de Centurus.

Taar s’envole donc vers les étoiles et parmi la myriade de planètes qui parsèment notre univers, c’est la Terre qu’il choisit comme première étape. Il atterri dans une forêt, fier d’être le premier Centurian à arpenter le sol d’une autre planète, mais très vite il découvre une première surprise placardée sur un arbre.

Très vite, Taar se rend compte de sa méprise lorsqu’une bande de cowboys se lance à sa poursuite. Il tente en vain d’allumer son communicateur télépathique et fuit quand les premiers coups de feu résonnent dans les bois. Il essaie de rejoindre son vaisseau pour quitter ces humains agressifs au plus vite, mais ceux-ci l’on déjà trouvé et l’emporte avec eux.

Taar n’a plus qu’à se cacher. Il erre pendant des heures en quêtes de nourriture. Déguisé de vêtements qu’il a trouvé sur une corde à linge, il se mêle à la population d’une ville proche et se trouve bientôt dans l’obscurité d’un cinéma.

Surpris et n’ayant aucun aucun souvenir de ce moment, Tarr baisse sa garde et une femme le reconnaît. Il prend la fuite et se retrouve bientôt à nouveau dans les bois où il découvre des traces de pas très similaires aux siennes à un détail près : l’une est plus profonde que l’autre. Il comprend instantanément ce qui se passe et part lui-même en chasse, et bientôt…

Un motif vieux comme l’univers : la jalousie. Voor déçu de ne pouvoir être le plus grand héros de Centurus à fourni à son “ami” un communicateur défectueux puis est arrivé sur Terre quelques minutes avant son compatriote pour se faire passer pour une dangereuse créature. Son plan étant éventé, Voor s’apprête à tuer son ancien ami, mais celui-ci sait se défendre.

Utilisant le communicateur de Voor, Tarr parvient à expliquer la situation aux humains qui le traquent. Après un bon dîner, ils le laisse rejoindre sa planète avec un message de sympathie pour les centurians et un prisonnier nommé Voor.


Mon avis :
Peu d'intérêt dans ces histoires courtes comme il y en avait des dizaines à l'époque. On trouvait à peu de chose près la même chose chez la concurrence sauf que chez Marvel, il y avait Kirby et Ditko.
Ici même Mort Meskin, qui fut pourtant une source d'inspiration pour Ditko, est plus que moyen.
Un avantage toutefois : ces histoires se lisent en quelques secondes .

[bukowski]

Excellent !

[Anachronaute]

Merci pour les PV. C'est encourageant et en plus ça fait plaisir.

[rik spoutnik]

Le dessins de Georges Roussos est très simple et fait passer les émotions avec justesse.