#1921
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Ah non, je ne l'avais pas remarqué! Je viens de voir sur IMDB et effectivement, tu as raison! D'ailleurs, je n'arrive pas à savoir quel enfant il jouait.
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#1922
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De mémoire, tu le vois parler et en gros plan, c'est pas seulement un môme perdu dans la foule des mômes. Et parmi les autres anecdotes qui rendent ce film remarquable, signalons que sans "Les diaboliques" pas de "Vertigo" puisque c'est en voyant le film de Clouzot que Hitch a voulu adapter un autre roman de Boileau et Narcejac.
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#1923
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Ne serait-ce pas un fameux chanteur belge inmourable qui fait ledit gamin?
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"Ces trois films sont des merdes même s'il y en a deux que je n'ai pas vu..." |
#1924
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Dans le (optic deux) mille!
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#1925
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Alors hier, j'ai vu Inception. Je dois dire que je ne sais toujours pas quoi en penser. Le concept en lui-même de la manipulation par le rêve n'est pas nouveau mais le traitement de Nolan est assez novateur bien que complexe. On a, par moment, l'impression que l'ensemble est flou même pour le réalisateur, avec un jargon SF/philosophique tiré par les cheveux. Le simple temps exponentiel me parait absurde et j'avais du mal à accrocher à une conception telle que celle-ci.
Les personnages sont étonnement peu fouillés, hormis di Caprio qui lui, semble être un cliché ambulant (mort de la femme, ne voit plus ses enfants, est en cavale, etc.). L'interprétation en général n'est pas mauvaise, mais on n'est pas transcendé par le jeu d'acteurs transparents. A la limite, une scène avec Cotillard peut paraître émouvante, mais pour le reste, j'avais une "absence de sentiment" à leur égard, comme si leur sort m'était indifférent. Qu'ils meurent ou qu'ils vivent, peu importait. Puis, j'ai vu La passion de Jeanne d'Arc, un film éblouissant, muet et en noir et blanc. L'un des meilleurs films que j'aie jamais vu. Autant sortir le mot tout de suite: chef-d’œuvre. Cette oeuvre qui parle du procès de Jeanne d'Arc avait été perdue jusqu'en 1981 lorsqu'une copie fut retrouvée. Quel miracle! On entre immédiatement dans le procès pour hérésie, où Jeanne est accusée d'être guidée non par Dieu mais par le diable et où elle se défend tant bien que mal. Entre ruses, tortures, abjuration et moqueries, on voit la jeune Jeanne (interprétée brillamment) courir vers sa mort refusant de nier ce qu'elle est. La réalisation est magistrale; on parle souvent des visages chez Eiseinstein mais je trouve que les plans sur les visages dans ce film ont plus de puissances dramatiques que sur la place dans le Cuirassé Potemkine. Les premières larmes de Jeanne sont communicatives, les rires dans l'assemblée que l'on n'entend pas mais que l'on sent, les travellings de visage en visage, tout est merveilleux et splendide. Il ne doit pas exister assez de superlatifs pour évoquer ce que j'ai ressenti au visionnage de ce film. Il est devenu immédiatement l'un de mes préférés de l'histoire du cinéma. |
#1926
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Pourquoi tu parles de Eisenstein? C'est pas la version de Dreyer?
Ed: ah ok, je viens de piger ta phrase. Dernière modification par HiPs! ; 10/07/2012 à 08h47. |
#1927
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Oui, désolé, ma phrase est un peu alambiquée et prête à confusion.
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#1928
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Et à partir du moment où ce phénomène de dilatation/contraction du temps de l'onirique à la réalité est avéré, rien n'empêche plus d'exploiter ce concept de façon gigogne (et donc logiquement exponentielle) ce qui est d'ailleurs la vraie bonne idée un tant soit peu novatrice du film. (Oui, parce que pour la petite histoire, le concept de temps décompressé dans un rêve, j'en ai entendu parler pour la première fois au cours de ma toute première décennie, les oreilles tendues et les yeux écarquillés, dans l'émission 3.2.1 Contact, avec le coup de l'étagère de tête de lit qui se casse la tronche sur le pif du dormeur, celui-ci se bricolant quasi-instantanément un rêve sur mesure dans lequel il affronte un boxeur sur le ring en 7 rounds, et finit par se faire emmancher un uppercut qui le met KO tout net pile-poil au moment où il se réveille, rien que pour justifier que ça lui pique au nez soudainement dans la réalité. Et tout ça se serait joué dans la fraction de seconde qui sépare l'impact de l'étagère sur le nez de la belle au bois dormant et son retour à la conscience…) Mais la "nouveauté" dans Inception, c'est justement le concept d'imbrication exponentielle assez intéressant. Un rêve dans un rêve, j'en avais déjà entendu parler. L'altération du temps qui s'écoule dans le rêve aussi. Les deux concepts fusionnés, j'avais jamais vu. Suffisait d'y penser. La mauvaise idée du film étant, si ma mémoire n'est pas trop défaillante, d'utiliser une telle machinerie, charriant les aléas comme un fleuve les alluvions, juste pour traverser une frontière à la con, ce qui décrédibilise totalement l'ensemble (exactement de la même façon que Minority Report avait été décrédibilisé à mes yeux, avec le paradoxe du piège tendu à Crom Tuise au milieu de nulle part, et dans lequel il ne manque bien entendu pas de se ruer, tiens, d'ailleurs…) |
#1929
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J'aime beaucoup ton analyse Kael et je la partage sur plusieurs points. Effectivement, on le voit dans Inception, un choc peut permettre de se réveiller (comme tomber) avec une sensation similaire dans le court espace qui se situe entre le rêve et l'éveil complet et également, je partage ton argumentation sur l'assimilation au rêve d'événements extérieurs même si je dois dire avoir un doute sur la match de boxe qui durerait si longtemps; j'aurais tendance à croire à une fabrication d'un passé pour justifier l'événement extérieur, pas à une dilatation du temps d'après notre référentiel (car Inception s'appuie sur notre référentiel).
Pour l'imbrication des rêves, c'est un phénomène assez connu dans les films et c'est une expérience que j'ai vécu à plusieurs reprises. Cependant, dans Inception, les imbrications créent des rêves totalement différents alors que dans ceux que j'ai eu et ceux dont j'ai ouï dire, il y a toujours des points communs forts. Le problème d'Inception, à mon tout à fait humble avis, est qu'il y a une matérialité du rêve alors que lors d'une imbrication, je pense que l'on pourrait plutôt parler d'une linéarité, le rêve dans le rêve n'étant pas réel mais juste un rêve simple: celui par exemple, de cauchemarder sur le fait qu'un cauchemar puisse être vrai en se réveillant. Par exemple, je rêve qu'on m'attaque ce qui enclenche un faux réveil où l'on m'attaque aussi. Je ne sais pas si je suis très clair dans ce que je dis. Ce que j'ai bien aimé dans le film, ce sont les objets totem qui sont bien pensés et que l'on peut avoir (j'en avais un petit pour prendre conscience que je cauchemardais). C'est pour ça que je dis que je ne sais pas trop quoi penser d'Inception, parce qu'il est plutôt divertissant, il y a de la justesse mais certains côtés me gênent. |
#1930
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Vu hier The Social network. Grand fan de Fincher, je trouvais bizarre qu'il s'attaque a ce genre de film, ce qui explique que je ne l'avais pa vu...
Pourtant les critiques de mon entourage étaient bonnes... Ben, j'ai pas aimé. je l'ai trouvé très mauvais. ma copine s'est endormie devant. Et je la comprends, tant il ne se passe rien. C'est d'un plat... son plus mauvais film pour ma part! |
#1931
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Et dire qu'il ne s'y passe rien, c'est que tu es passé complétement à coté : tu faisais du trico en m^me temps ?
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Mes critiques à moi Mon blog où je partage mes coups de cœur divers et variés https://cultureetgeekitude.wordpress.com/ |
#1932
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L'enfant. Toujours impressionnant chez les frères Dardenne cette capacité à tenir un film sur trois fois rien et à nous faire basculer d'un sentiment à son opposé sans jamais donner l'impression de manipuler le spectateur. Du vrai cinéma-haïku. Jérémie Renier y est impressionnant. Pas démérité sa palme d'or.
Oslo, 31 août. Très très beau film. Une mise en scène élégante et feutrée où les travellings avant imperceptibles servent de manifeste à la trajectoire implacable de ce feu-follet norvégien tiraillé entre le renoncement et l'appel à la rédemption. L'acteur principal ainsi que tous ceux qui gravitent autour de cet astre noir sont remarquables. |
#1933
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La version de L'enfer par Chabrol était quand même très bonne, avec un Cluzet halluciné et hallucinant (il faut dire qu'être marié à Emmanuelle Béart, telle qu'elle était à l'époque, doit rendre rapidement fou). |
#1934
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(Même si, en fait, il n'utilise pas forcèment des standards. Mais il me semble indéniable qu'il fait de la musique un personnage à part entière, avec de vraies trouvailles. Et j'ai hâte de voir à quoi va ressembler la bande-son de son Django Unchained) |
#1935
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