Le coin DVD et Blu-ray

[mellencamp]

	Citation:			Posté par CRBR
	Merci M'sieur. en fait ce sont les mêmes que ceux qui sont diffusés pendant les périodes de Noël!? si ce st le cas il les a déjà vu.

Oui, sur la fiche du dvd, c'est le téléfilm "la Huitième Couleur" avec Sean "Sam Gamegie" Astin, adaptation du premier roman mais 2ème téléfilm à avoir été produit dans cette série, après Le Père Porcher et avant le troisième dont j'ai oublié le nom.

[Rhodey]

	Citation:			Posté par Deroxat (Expert en Potins)
	visionnages à la volée de la semaine ou un peu plus. - Star Wars épisodes 1 et 2 J'avais pas revu les films depuis leur sortie ciné. J'étais resté sur l'impression que la nouvelle trilogie allait crescendo en qualité avec un premier épisode vraiment très mauvais et un troisième franchement bien. >> Je n'ai pas vu un SW depuis deux ou trois ans, donc je fais les commentaires de mémoire. D'ailleurs, je me dis que plus l'attente sera longue plus le plaisir sera importnt après avoir vu chacun des films (de la prélogie, la trilogie je ne compte plus) 4 ou 5 fois. profitant de la sortie Blu-Ray, je me rends compte en fait à quel point en fait, le deuxième épisode est vraiment chiant et ferait passer le premier pour quelque chose de finalement très sympatique, même avec Jar Jar. >> Jar Jar est drôle en soi, par exemple lorsqu'il se prend la langue dans le moteur du pod, c'est drôle. C'est son intégration dans le film qui est naze. L'Attaque des clones souffre d'un énorme problème de ventre mou avec une intrigue qui met beaucoup de temps à se décanter. Lucas a sans doute voulu refaire le coup de la structure de l'Empire Contre Attaque. Mais il s'est heurté à un gros problème: il n'avait plus Lawrence Kasdan pour bétonner derrière. >> Pour les trois films, il s'est heurté à ce problème de scénariste et de réalisateur. En somme, quelqu'un capable de nuancer sa tendance disney-dans-les-étoiles. Ca se voit sur le II car on compare nécessairement avec Kasdan. Pourtant, Georgie est loin d'être stupide ou gâteux, il a l'air d'avoir bien compris que dans une trilogie, le problème dans le deuxième épisode est qu'il doit lancer les intrigues vers la direction du troisième. j'enfonce effectivement une porte ouverte, mais dans ce genre de structure en trois parties, en gros ça donne: 1- découverte de l'univers. le héros part à l'aventure 2- il est dans la merde, les embûches lui tombent sur la gueule. Il apprend vraiment à développer son potentiel 3- il gagne et a évolué: le héros n'est plus le même mec qu'au début. ça se voit très bien sur la vieille trilogie qui respecte déjà bien ce schéma. En principe vous voyez déjà où se situe le problème dans un deuxième épisode: c'est qu'il s'y passe rien de fort puisqu'en gros, c'est un énorme déclencheur pour lancer le troisième épisode. Les choses sont en germe et doivent exploser dans la suite. Kasdan qui avait sans doute bien compris qu'on risquait de se faire chier, avait eu la bonne idée de séparer le groupe en deux: Luke qui se fait voler sa bouffe par un petit vieux tout vert dans des marécages d'un côté et Han Solo pour toute la partie baston. ça marche bien, c'est ce qui permet de garder des enjeux forts et de la tension. Lucas a voulu faire pareil ici, sauf qu'Obi Wan est en mission d'infiltration reloue pendant qu'Anakin regarde le splendide dos nu de Padmé qui elle, regarde le lac. Du coup, la grosse baston de fin censée réveiller tout le monde arrive un peu tard pour les esprits faibles comme moi. Et même si, ça permet de voir Yoda bastonner pour la première fois et Samuel Jackson faire son Shaft trop cool, ben, c'est un peu tard. >> La séance d'ouverture est très sympa. A contrario, la baston finale laisse un goût d'inachevé, ça part dans tous les sens et ça manque un peu de build-up, ce qu'avait relativement bien réussi le I. Plus, Dooku est sous-utilisé et l'intrigue politique plutôt bien entamée dans le I s'enlise totalement. Si je les revois, je me demande si je ne vais pas davantage apprécier le I que le II... A voir A l'inverse, l'épisode 1, j'étais comme beaucoup de gens à la sortie du film: j'avais trouvé ça franchement dégueulasse. Je sais pas si j'étais dans un bon jour, mais je trouve qu'il gagne à être revu. D'une part parce qu'il y a énormément de rythme impulsé dans les 20 premières minutes avec une exposition toute en mouvement (on arrive dans l'histoire mais l'action a déjà commencé avant) qui donne beaucoup de dynamisme. Après, il y a encore une fois un gros ventre mou et un gamin qui joue très très mal Anakin. Mais au moins Lucas fout un gros moment de bravoure avec la séquence de course de pods. Et puis surtout, il y a un final qui est bien prenant avec la grande spécialité de Star Wars: trois bastons sur trois endroits différents en même temps et une chorégraphie de tabassage au sabre laser vraiment superbe (rah le coup des portes laser, c'est une sacrée bonne idée!!). >> C'est mon point de vue depuis pas mal de temps. Si on enlève Jar Jar et les trucs qui servent à rien sur Tatooine, on a un film qui tient bien la route. D'ailleurs, le background politique a été très bien exploité en roman. L'ouverture du II est spectaculaire, celle du III est visuellement renversante, mais la plus réussie scénaristiquement c'est celle du I je pense. elle sert l'objectif attendu : nous faire découvrir les Jedi, à quoi ils servent etc., nous faire découvrir les méchants, leurs interactions, et le tout se fait en action. Celle du III par comparaison, c'est juste la fin de la guerre, le film pourrait commencer 20 minutes plus tard, ça ne changerait rien (on perdrait un peu sur l'influence Palpatine/Anakin bien illustrée par le combat contre Dooku à la limite). Alors oui, il y a Jar Jar, mais le film m'apparait bien moins mauvais que ce que sa réputation laisse penser. Et puis si vous voulez vraiment rigoler un peu, observez les regards de Ewan McGregor quand il parle à Jar Jar: il le mate jamais dans les yeux. c'est toujours soit trop haut, soit trop bas. Ewan a un peu de mal avec les trucs faits en ordi et les fonds verts. C'est con parce qu'il manie vachement bien le sabre sinon.

Commentaires dans la citation

[Sade Vicious]

Je me suis refais l'intégrale des films du Sud-Coréen Park Chan-Wook qui sont dispos en DVD.
Donc : JSA, Thirst, Je Suis Un Cyborg et sa trilogie sur la vengeance (Sympathy For Mr Vengeance, Old Boy, Lady Vengeance).

Des films excellents que je ne me lasse pas de revoir (et sa trilogie est cultissime).

[Auteurroriste Zeph]

Pas le 3 extrêmes?

[zarma]

En même temps, le court de 3 extrêmes est pas formidable.

[Auteurroriste Zeph]

Perso, j'avais bien apprécié.

[Sade Vicious]

Ah si, son histoire de 3 Extrêmes (Coupez !) est la meilleure des trois.

Et non, je ne l'ai pas revu mais j'ai le DVD (j'ai dû voir le film 3 fois)

[zarma]

P'tain, nouvelle cuisine était tellement mieux ficelé et géré.

[zarma]

Je double post.

Mais j'ai vu Born to Fight hier.


LE FAT TRAILER : http://www.youtube.com/watch?v=UQDC1p_dPU4

Le concept du film ?
Un flic un peu brisé par la mort de son chef lors d'un raid (pour le moins explosif) décide de partir avec sa soeur, championne Thai de Taekwondo aider un village pauvre de Thailande.
Avec eux, la crème des sportifs Thai (Rugby, Football, Gym etc etc).
Sauf que des terroristes prennent en otage le village, demandent au gouvernement de relacher leur evil général. Et complotent en plus de balancer une bombe nucléaire sur Bangkok en scred.
Ouais, comme ça, juste pour montrer qu'il faut pas trop déconner.
Forcément, les sportif se rebellent et vont combattre avec leurs spécificités...

Ce film est ouf. Juste ouf.
Autant ça démarre avec des cascades dignes de Jackie Chan, autant ça se "calme" un peu pendant les 20 minutes suivantes. Et la tension monte. Jusqu'à la baston de fin.
De 40 minutes.
40 PUTAIN de minutes.

Que des cascades de guedin, des mouvements acrobatiques oufissimes et des situations improbables visiblement sans trucages (sauf une scène mais je pardonne).
Et le truc mortel, c'est que ce sont de vrais sportifs thai qui jouent leurs propres rôles.
Vous imaginez Zidane, Chabal, Mormeck et Parker contre des terroristes ? Bah voilà.
Et le truc fonctionne à mort, malgré le fait que le film soit totalement ridicule dans son plot et dans son patriotisme enfantin...

Décidément, les thailandais sont mon peuple favori du cinéma de tatanes.
Faut que je choppe Dynamite Warrior à tout prix.

[Deroxat (Expert en Potins)]

pour moi, le plus grand moment du film, ça reste quand le héros, pour détourner le missile, fait son Zoolander et pète l'ordinateur qui le commande.
mais sinon putain, le passage avec le gymnaste est assez très dingue.

[mellencamp]

Petite razzia dans la dvdthèque d'un pote.
Martin de Romero sur son rétroprojecteur ( un jour peut-être), c'était très bien, de Romero je ne connaissais évidement que ses films de zombies, un film sur le thème des vampires très original.
L'Enfer des Armes de Tsui Hark: version director's cut remontée avec quelques passages tirés d'une VHS, autant dire que ça pique un peu les yeux. Et une course-poursuite dans des escaliers avec du Jean-Michel Jarre en bande-son. Mais le film est bien quand même, hein! des gamins un tantinet désoeuvrés et qui s'emmerdent dans leur confort petit-bourgeois fabriquent une bombe artisanale pour se marrer, mais tombent sur une ado nihiliste qui va les entraîner dans une escalade de violence gratuite, et même sur une sombre affaire mafieuse impliquant des méchants occidentaux (on reconnaît d'ailleurs Bruce Baron, une des idoles du site nanarlad). Le film a un côté "bis" pas désagréable, on est en 1980.
Et on finit en douceur par Travail au noir de Jerzy Skolimovski, film polonais tourné en Angleterre avec Jeremy Irons. Un riche polonais paie au noir des ouvriers de chez lui pour retaper une maison à Londres pour pas cher. Ils ont un mois pour ça avant l'expiration de leur visa, et doivent donc gérer le manque d'argent pour se nourrir, se laver, l'éloignement de leurs femmes, et la distance des évènements politiques se passant dans leur pays. Bon film, excellent Irons.

[Sade Vicious]

Ce qui est bien dans Martin, c'est qu'il croit comme tous les autres de sa famille que c'est un vampire. Mais en fait, ce n'en est pas un !

C'est un film personnel et le préféré de Romero.

[mellencamp]

Fin de la première fournée de dvd du week-end avec Marché de Brutes d'Anthony Mann.
J'ai eu du mal à me passionner pour ce film. Mais ça m'arrive souvent avec les films noirs des années 40, ils sont à l'origine de tellement de clichés sur-utilisés par la suite que je n'arrive pas à les juger à leur juste valeur.
Mais là c'est surtout l'histoire qui est peu intéressante, l'évadé de prison qui au fur et à mesure tombe amoureux de l'avocate qu'il a pris en otage, jusqu'à délaisser sa copine qui l'a aidé à s'évader. Et à côté un règlement de comptes avec les anciens complices qui évidemment l'avaient trahi.
Des acteurs peu charismatiques (notamment Raymond Burr en big boss light), une fusillade finale wtf, et une voix-off inutile, comme souvent malheureusement à l'époque. Contrat minimum rempli, mais j'oublierai vite ce film.

[belcantan]

Hier, nouveau visionnage du Scarface de De Palma en Blu-Ray cette fois.

Je pense que l'on peut le classer dans les films cultes parce que mine de rien, il a influencé tout un pan de la pop culture actuelle, que ce soit le jeu video (les GTA) ou la série tv (les Sopranos mais aussi d'une certaine façon Breaking Bad).

Et la bande trés 80's de Giorgio Moroder a bien vieilli contrairement à d'autres BOF de la m^me époque

[John Keats]

je ne pense pas que Scarface soit vraiment une influence des sopranos qui tire plus vers Goodfellas ou des classiques comme the roaring twenties ou public enemy, du vieux Jimmy Cagney en somme. ce Scarface là est un objet énormément surestimé qui ne vaut pas du tout le version d'howard hawks.