Critiques VO février 2014

[Fletcher Arrowsmith]

HINTERKIND #5 (Ian EDGINTON / Francesco TRIFOGLI)



Très bon numéro que ce Hinterkind #5. Suite directe du précédent il nous propose de suivre les différentes races qui peuplent une Terre penchante du côté mère nature tentant de s'échapper d'un complexe militaire enfouis quelque part en amérique du Nord. Beaucoup de rythme mais également un vrai passage de revue des différences forces en présence. En parallèle Ian EDGINTON nous ressort le peuple dominant de dame nature que l'on avait brièvement aperçu au #2. Ce numéro se veut une synthèse de cette série et permet au lecteur d'avoir désormais tous les protagoniste en tête. La suite promet assurément.

Petit à petit cette série fait son bout de chemin et le monde de Hinterkind devient fort intéressant à suivre.

[Fletcher Arrowsmith]

BLOODHOUND: CROWBAR MEDICINE #4 (Dan JOLLEY / Leonard KIRK / Robin RIGGS)



Très bien tout cela. L'enquête du duo du choc formé par l'agent Saffron et Travis Clevenger, bien que dessaisi de l'affaire, continue son bonhomme de chemin. Introspection des personnages, pièce du puzzle qui s'emboite enfin, possible découverte du mobile, migration vers la planque secrète, affrontement avec les gardiens survoltés à coup de puce miracle, allié mystérieux qui se dévoile et rideaux en attendant le grand final prévu dans le cinquième et dernier numéro. La trame est classique mais elle est diablement efficace. Derrière chaque case et texte on ressent bien l'attachement qu'ont Dan JOLLEY et Leonard KIRK pour leurs bébés. En toile de fond le traitement d'êtres humains boostés en super pouvoir avec des puces électroniques est assez crédible pour intéresser le lecteur.

C'est sans prétention, bien écrit et bien dessiné. Un très agréable moment de lecture

[Adinaieros]

	Citation:			Posté par SJ
	Loki Agent of Asgard #1 : voilà un cahier des charges bien rempli. Le thème imposé par le personnage principal est le mensonge, la pièce à deux faces. C'est ainsi que Al Ewing a bâti son intrigue, l'idée n'est pas nouvelle mais si bien traitée. Tout du long du single on se dit qu'on lit du très bon comics Marvel mais que ce Loki est trop lisse, trop proche de la version du film même si on ne peut s'empêcher de s'attacher à lui. Et quand arrivé à la fin une certaine vérité fait office de mensonge caché on se dit qu'on a été heureux d'avoir été berné à ce point, et même rassuré de voir que rien ne change vraiment dans les versions papier de nos personnages préférés. Un très bon départ pour ce titre, une nouveauté qui n'en est pas vraiment une.

Très bonne critique.
Et je suis #TeamLoki a fond les ballons dans l'affrontement à venir.

[Norrin]

En fait je m'étais un peu emmêler les pinceaux concernant Green Arrow. Le gros truc de ouf se passe à la fin du 27 et non du 26.
Sinon le 28 fait très bien la job. La gestion de la grosse révélation passe très bien. Lemire ne s'appesantit pas trop la dessus. Il continue a dérouler son intrigue. Lemire avance ces pions un peu partout. Aucun personnage n'est oublié.
Et quelle double page de Sorrentino !
Au fait, ce n'est que depuis cet arc qu'il est marqué comme storytellers ?

[Fletcher Arrowsmith]

	Citation:			Posté par Norrin
	Au fait, ce n'est que depuis cet arc qu'il est marqué comme storytellers ?

Sur le sujet je te conseille de lire l'interview de Jeff LEMIRE que Scarleneedle a posté :

	Citation:			Posté par scarletneedle
	Source Newsarama Une interview de Jeff Lemire : ici.

[Fletcher Arrowsmith]

THE TWILIGHT ZONE #2 (J.MICHAEL STRACZYNSKI / Guiu VILANOVA)



J'avais été agréablement surpris du premier numéro et je ne suis pas déçu de la suite. Le seul reproche que je fais, mais qui peut s'appliquer à 90% de la production actuelle, c'est de proposer cette histoire sur 4 numéros. Il est loin le temps où on pouvait lire une bonne histoire, dense, en 22 pages seulement (remember les What If de Marvel). Pour le reste J.MICHAEL STRACZYNSKI maitrise parfaitement les codes du genre et nous propose une histoire efficace où l'on suit la folie de Trevor Richmond, qui voit le tour de passe-passe mis en place pour échapper à ces nombreuses magouilles financières se retourner contre lui et le déposséder en apparence de sa vie. En vieux roublard JMS, surement conscient de la trame classique de son récit, nous sert 2 sub plot en parallèle et je dois dire que cela fonctionne bien au niveau du lecteur. La star c'est l'histoire et du coup on n'est pas gêné de trouver les dessins de Guiu VILANOVA acceptables à défaut d'être transcendants.

En 2 numéros j'ai été conquis par ce récit et cette immersion dans le monde de The Twilight Zone. Rien d'extraordinaire mais c'est diablement efficace.

[Fletcher Arrowsmith]

SHADOWMAN #15 (Peter MILLIGAN / Roberto DE LA TORRE, Al BARRIONUEVO et Brian LEVEL)




Peter MILLIGAN continue de déconstruire le mythe de SHADOWMAN en lui donnant un véritable passé pour mieux le reconstruire plus tard. Il fait cela très intelligemment en travaillant la lignée de Boniface et spécialement Jack et il est clair que le détenteur du Loa actuel ne va pas en sortir indemne tant Milligan semble s'acharner sur lui. Le personnage de Shadowman est en train de passer un cap dans la noirceur et il continue de s'enfoncer dans les ténèbres. Va-t-il remonter à la surface ? Rien n'est moins sur et le cas échéant dans quel état. J'ai quand même sentie une certaine lassitude à la lecture de ce numéro (rien d'important) car Milligan met du temps à dynamiser son récit. Pourtant le folkore de Shadowman commence à s'étoffer de manière très intéressante. Ce petit désagrément à la lecture est également renforcé par la présence de Al BARRIONUEVO et Brian LEVEL qui viennent déjà aider Roberto DE LA TORRE. Leur prestation est bonne et dans la continuité du travail de ce dernier mais cela casse un peu le rythme pour les yeux du lecteur. C'est un véritable numéro de transition qui vient (si tout va bien) juste avant le bouquet final que je viens de lire. La frustration me semble donc normale.

Les masques tombent enfin et j'attends désormais beaucoup du prochain numéro qui j'espère donnera l'impulsion finale à ce reboot de Shadowman.

[EsseJi]

J'ai aussi lu Shadowman hier et je me suis dit qu'en plus du régal pour les yeux la série débutait enfin, j'entends par là que Milligan arrive à nous faire se soucier pour le personnage principal, et je ne vois pas comment cette histoire peut bien finir.

[Electron]

J'ai vu qu'en février sortait aussi "Rogue Trooper #1" chez IDW...Pensez-vous que ca peut être intéressant ?

[EsseJi]

C'est une nouvelle série inspiré du personnage britannique de 2000 AD créé par Dave Gibbons.
Jusqu'ici le boulot entre IDW et 2000 AD donne de bons petits trucs, donc pourquoi pas cette série? De mon côté je ne fais pas simplement parce que ce mois-ci j'ai déjà mon lot de nouveauté.
Tu peux trouver une preview sur Buzz ici.

[Fletcher Arrowsmith]

	Citation:			Posté par SJ
	et je ne vois pas comment cette histoire peut bien finir.

Mal ?

[Al Pennyworth]

Suite des aventures de Lewis et Clark dans une Amérique presque inconnue, contées par Dingess et Roberts.
Numéro qui m'a laissé un peu sur ma faim, par son manque de rythme et par son cliffhanger très prévisible.
La principale nouveauté est l'introduction (par une magnifique page) de deux personnages, Toussaint CHarbonneau et sa compagne, ancrant davantage l'histoire dans le contexte réel de l'expédition. Le franco-canadien, en peu de phrases, apparait rapidement comme un personnage haut en couleur, tranchant avec la froideur de nos deux chefs d'expédition américain.
J'attends cependant davantage des prochains numéros.

[Fletcher Arrowsmith]

MANIFEST DESTINY #4 (Chris DINGESS / Matthew ROBERTS)



J'ai à peu prêt le même sentiment que Al Pennyworth.

Effectivement un numéro de transition qui permet surtout d'introduire 2 nouveaux personnages haut en couleurs et prometteurs mais également de recentrer le récit sur un des tenants de l'expédition. Le manque d'action et le cliffhanger prévisible donnent un sentiment d'inachevé mais on peut aussi souligner que le scénariste, Chris DINGESS, arrive à bien insuffler un sentiment de peur et de doute dans le camp. De plus les lignes commencent à bouger (traitement du cas Floyd) et le support cast a enfin exister (Mrs Boniface par exemple). A souligner qu'au vu du bon cliffhanger du précédent numéro on ne tombe pas dans la facilité et le gore en suivant.Côté dessin par contre rien à redire, Matthew ROBERTS s'adapte à toutes les situations quelque soient les paysages.

On a vu mieux mais largement pire. Ce quatrième numéro doit être lu comme une transition.

[Al Pennyworth]

Premier numéro de ce numéro de Symons et Reynolds. La preview m'avait donné envie d'essayer ce titre. Au final, je suis assez déçu.

Graphiquement, la seule touche qu'on retrouve est celle de la palette d'ordinateur. Le dessin manque cruellement de naturel.

Pour le scénario, ce premier numéro pose quelques futures bases, aux enjeux relativement faibles pour le moment.
Je ne sais pas pourquoi mais en le lisant cela m'a fait pensé à Qui est Jake Ellis d'Edmonson et Zonjic, par sa lecture très rapide, ses enjeux peu importants et son graphisme assez quelconque.

Je resterai cependant attentif aux critiques des prochains numéros, pour savoir si l'achat en TPB en vaut la peine.

[Fletcher Arrowsmith]

ETERNAL WARRIOR #6 (Greg PAK / Robert GILL/ Victor OLAZABA)



Soirée VALIANT hier soir à la maison avec la lecture en retard de X-O MANOWAR #21 (excellent) mais surtout la deuxième partie de l’arc dans le futur de l’ETERNAL WARRIOR. Nous sommes en 4004 après JC et Gilad Anni-Padda tente de trouver paisiblement sa place dans un monde ravagé par le feu nucléaire et la bêtise de l’homme. Dans le numéro précédent il avait vu les habitants de son village mourir sus le feu de robots réactivés et avec l’aide de Caroline (sa « petite fille ») il part à la recherche des coupables. Greg Pak continue son exploration de son monde désenchanté (l’action se passe exclusivement dans Big Town) et confronte la sagesse et l’expérience d’un homme portant le fardeau de son immortalité face à la cupidité et la méchanceté de l’homme (mauvaise exploitation de la technologie face aux bienfaits de la terre nourricière et surtout esclavage de son prochain). Encore une fois lecture facile et aisé du scénario de Greg PAK. On voit très bien où il veut en venir et le scénariste a l’intelligence de ne pas sortir ses gros sabots pour le faire. Cette impression est renforcée par les dessins de Robert GILL qui ne sont pas tape à l’œil et dont l’apparente simplicité fait pour beaucoup dans le plaisir de lecture qui se dégage. Néanmoins il reste quand même un sentiment de frustration pour le lecteur qui sent que scénario et dessin ne vont pas assez loin comme si ils étaient bridés.

Greg Pak a toujours été un bon scénariste qui sait écrire de bonne histoire. J’aimerai tant qu’il aille plus loin en prenant plus de risques car il y a du potentiel dans cet ETERNAL WARRIOR. Néanmoins c’est encore une fois une bonne histoire proposée par Valiant.