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29/06/2009, 19h46
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Day Of Judgment : un event lié à Blackest Night?
Avant que ne débute Blackest Night, pourquoi ne pas revenir sur l’une des étapes majeures du retour aux affaires de Hal Jordan dans le DC Universe avec l’event de 1999?
 DAY OF JUDGMENT      The Summoning / Lost Souls / Choosing Sides / The End Of the World As we Know It / Soul Search Writer : Geoff Johns Breakdowns : Christopher Jones Penciller : Matt Smith Inker : Steve Mitchell Colorist : James Sinclair Préalable : Emerald Twilight : suite à la destruction de Coast City, Hal Jordan se rebelle contre les Gardiens qu’il assassine quasiment tous à l’exception de Ganthet et le Green Lantern Corps qu’il détruit en devenant Parallax. C’est Kyle Rayner qui devient alors le dernier Green Lantern.  Zero Hour : Hal Jordan gagne ses lettres de « noblesse » d’assassin en voulant réécrire l’histoire mais est arrêté par les héros malgré un nouveau Big Bang.  Underworld Unleashed : le démon Neron est introduit dans le DC Universe dans une quête à l’âme pure de Captain Marvel mais est battu par le Trickster dans un jeu de dupes.  Final Night : menacée d’extinction par l’approche d’un Sun Eater, la Terre est sauvée par le sacrifice de Hal Jordan qui veut expier ses crimes du passé.  The Spectre : l’entité divine se voit séparée de son hôte Jim Corrigan qui abandonne sa mission pour aller au Paradis.  JLA – Paradise Lost : après avoir voulu se rebeller contre Dieu dans JLA, l’ange Asmodel lance une dernière offensive contre l’ange Zauriel mais est battu, dégradé puis exilé en Enfer pour être le prisonnier de Neron.  Résumé : Commentaires :
Dans les années 90, Marvel et DC ont déjà pour mode de placer un event (estival) avec plus ou moins de répercussions sur leurs univers respectifs. Cela pouvait prendre la forme d’Annuals tels Armagueddon 2001, Eclipso, The Darkness Within, Atlantis Attacks ou de cross-overs dits classiques comme Onslaught, X-Tinction Agenda ou Trinity (rien à voir avec la série de Kurt Busiek et de Mark Bagley). Il y avait aussi déjà le principe de la mini-série mère autour de laquelle venaient se greffer les nombreux ties-in.  Pour cela, DC avait 2 modes de fonctionnement : soit l’étaler sur plusieurs mois comme Underworld Unleashed ou Final Night, soit profiter d’un mois avec un numéro par semaine comme DC – One Million, Zero Hour et donc Day Of Judgment ! Evidemment, toutes ces histoires ne peuvent pas avoir la même portée surtout en comparaison du mètre-étalon Crisis On Infinite Earths mais chacun de ces events apportaient sa pierre à l’édifice surtout que celui en question reprend quelques pistes abordées depuis 4-5 ans et qu’il allait permettre de satisfaire quelques fans qui réclamaient à corps et à cris le retour de Hal Jordan aux affaires ! En effet, depuis la décision (controversée pour les fans) de Ron Marz en 1994 de faire de Hal Jordan un assassin et de surcroit de le remplacer par un parfait inconnu Kyle Rayner (même s'il semble que d'autres plans existaient), il n’y avait pas 1 mois sans DC ne reçoive des lettres de mécontentement et/ou d’insultes quant au traitement du personnage. Demandez à Ron Marz qui avoue être encore abordé en convention sur ce sujet… Surtout que celui de Hal s’inscrivait dans la politique DC de l’époque qui consistait à s’attaquer à ses diverses icônes plus ou moins en profondeur (et avec plus ou moins de succès aussi…) mais ces dernières avaient toujours su rebondir : Superman avait survécu à sa mort, Batman avait remonté la pente suite au combat avec Bane puis Azrael, Wonder Woman avait repris son titre à Artemis et Flash avait maîtrisé la Speed Force. La seule exception (plus que) notable fut la mort de Green Arrow qui fut remplacé dans la foulée par son fils Conner. Ainsi, Hal fut quelque part le seul à ne pas avoir droit à sa seconde chance laissant les fans dans l’expectative (sauf si comme moi vous avez découvert DC avec Kyle Rayner qui est plus que méritant)…  Aussi, si Zero Hour fut (peut-être) la goutte d’eau qui fit déborder le vase sans que le début de rédemption amorcée dans Final Night ne permette de corriger durablement le tir et de calmer les fans, DC savait que, tôt ou tard, il faudrait s’attaquer à la résolution du « problème »…  De ce fait, après les events Genesis qui avait vu Darkseid s’attaquer à la Source et DC - One Million qui avait projeté le DC Universe dans le futur, DC a dû se dire que le thème du prochain event pouvait concerner le retour de Hal. Toutefois, pour un événement aussi important, ils décidèrent de placer aux commandes un quasi-néophyte en la personne de Geoff Johns ! 
Issu de l’univers de la télévision, l’auteur, pas encore le Roi Midas de DC des années 2000, commençait juste à se faire la main sur Stars & S.T.R.I.PE (avec la création de Courtney en hommage à sa sœur disparue) mais surtout en copilote de JSA dirigée par David Goyer et n’avait pas la renommée des précédents artistes qui ont scénarisé les précédents events : Dan Jurgens, Karl Kesel, Mark Waid, John Byrne et Grant Morrison tous rôdés aux joutes de l’univers des comics. Toutefois, c’est bel et bien lui qui réalise cet event (le 1er d’une longue série finalement !) et, quelque part, sa réputation basée sur les retours de personnages prend sa source avec cette histoire. C’est aussi et surtout son 1er contact avec l’univers de la franchise Green Lantern. Evidemment, a posteriori, il est facile de penser que Geoff Johns avait déjà Green Lantern – Rebirth en tête (je ne parle même pas de Sinestro Corps War et encore moins de Blackest Night…) mais ce n’est pas mon cas : il y a un intervalle trop grand et alors qu’il est impossible pour un auteur établi sur un titre de voir plus loin que 2 ou 3 ans au grand maximum. Aussi, je ne vois pas Geoff Johns avoir songé à cela même si l’histoire montre déjà quelques tics d’écriture et des gimmicks de l’auteur pour le Green Lantern Corps.  Déjà, il lance l’opération rédemption de Hal qui sait qu’il doit expier ses fautes passées : ce qui tranche avec les histoires du moment (en plus du fait que le parasite Parallax n’est pas nommé pour des raisons évidentes), Geoff Johns ne cherche pas ici à dédouaner le héros qui sait qu’il est coupable, il joue plus dessus et prend plutôt le chemin du héros martyr. Heureusement, l’auteur glisse en contrepoids Batman pour qui les actions de Zero Hour ne passent toujours pas (ce serait trop simple) : il reviendra sur la relation entre le Caped Crusader et l’Emerald Knight lors de ses nombreuses histoires. En effet, ce qui est troublant est que dès que Hal Jordan est identifié comme candidat au manteau du Spectre, les héros se rangent de son côté sans trop sourciller : le manichéisme a pourtant ses limites…  Après, l’auteur laisse aussi transpirer son « amour » pour l’hémoglobine avec le sort de l’Enchantress même si cela « sert » l’histoire (comme d’habitude mais…). Par contre, ce qui est sûr est que l’auteur est déjà l’aise lorsque qu’il s’agit de gérer plusieurs personnages : il est bien aidé par le peu d’incidence des ties-in sur l’event et peut tracer sa route tranquillement pour ce qui est, d’abord et finalement, un travail de commande pour ramener Hal Jordan. 
Pour en revenir à l’event en lui-même une fois le cas Hal Jordan réglé, l’histoire aborde la question du destin des héros décédés qui n’atterrissent pas tous au Paradis mais aussi au Purgatoire quand ceux-ci ont fauté ou n’ont pas suivi le chemin vertueux toute leur vie. A ce sujet, certains personnages aperçus sont depuis revenus et leur destin est quelque peu en contradiction avec l’histoire mais c’est a posteriori et donc cela ne gêne pas la lecture. D’ailleurs, est-ce que Geoff Johns remettra la notion de Paradis pour les âmes des héros sur le tapis lors de Blackest Night pour certains personnages qui ont bien mérité le repos éternel ? En tout cas, pour cette histoire, l’auteur fait revenir un autre personnage mais par la voie des Enfers : Blue Devil. Le héros tué lors du one-shot Girl Frenzy – Mist lié à Starman ne pouvait pas ne pas en être surtout avec la dimension démoniaque. Cela me permet d’aborder la question des être dotés de pouvoirs magiques qui sont très présents dans l’histoire, les fameuses Sentinels Of Magic. Après tout bon event, il y a toujours au moins 1 spin-off mettant en scène certains protagonistes : si Hal Jordan obtient bien sa série Spectre Volume 4 de J.M DeMatteis et Ryan Sook (mais en Janvier 2001 soit 15 mois après…), les personnages mystiques n’obtiennent pas de série ou de mini-série à se mettre sous la dent. Seul le Day Of Judgment: Secret Files & Origins faisant office d’épilogue (avec JLA #38 pour le cas Hal) les verra agir de concert alors que tout suggère qu'ils allaient être aperçus dans un proche avenir de façon plus prononcée…  Pourtant, ces personnages ont du potentiel et il faudra attendre 2005 et Day Of Vengeance de Bill Willingham et Justiniano, une des 4 mini-séries prologues à Infinite Crisis de… Geoff Johns, pour revoir surgir le concept : certains des personnages comme Blue Devil ou Ragman sont communs aux 2 histoires et se retrouveront d’ailleurs dans le spin-off Shadowpact (qui n’a pas eu le succès qu’il méritait). D’ailleurs, pour Day Of Vengeance, il est de bon ton de rappeler que l’intrigue est aussi basée sur l’absence d’hôte pour le Spectre alors influencé par Eclipso… En tout cas, ces personnages mystiques participent beaucoup aux débats et ne sont pas en reste vis-à-vis des grosses pointures DC. D’ailleurs, le Day Of Judgment: Secret Files & Origins (l’un des meilleurs de la gamme) rend justice à ce pan du DC Universe. :hug: A côté, Geoff Johns revient sur la fameuse Quintessence sensée représenter les personnages les plus puissants du DC Universe, tels les Gardiens (et cela tombe bien, Ganthet le seul Gardien survivant à cette époque en est), ils surveillent tout ce petit monde sans trop agir. Pour finir, je note que 1999 à l’envers ferait presque penser à 666 et que DC a peut-être voulu en profiter même si le thème fut déjà abordé en 1998 avec les Annuals basé les fantômes. Quant aux ties-in, comme dit plus haut, ils ont très peu d’incidence sur l’histoire en elle-même et ne font que faire référence à l’histoire (c’est-à-dire surfer sur l’ambiance) ou exploiter des à-côtés. De plus, bien des séries n’en sont pas afin de ne pas modifier les arcs en cours : c’est un event à taille humaine qui n’oblige pas le lecteur à aller voir une autre série pour savoir qui fait quoi. Il faut dire aussi qu’en 1999, il y a aussi No Man’s Land (qui va toucher à sa fin) empêchant certains titres d’y participer : même si le personnage de Batman est présent, les titres de la Bat-Family à l’exception d’Azrael: Agent Of The Bat font relâche. Pour y « remédier », un one-shot est créé. De même pour les titres de la Superman Family, c’est le titre Superman: Man Of Tomorrow qui sort lors des mois à 5 semaines qui s’y colle.  Il faut noter qu’il y a quand même un auteur qui a voulu se démarquer : Peter David. L’auteur qui sait faire fi des events a su créer un cross-over de bonne facture se déroulant avant et pendant Day Of Judgment avec ses 2 séries Young Justice et Supergirl.
Pour le dessin, DC agit comme Geoff Johns en plaçant un dessinateur peu côté, voire peu connu (du moins pour moi) en la personne de Matt Smith. Son parcours professionnel l’a amené à dessiner Night Force, Nightcrawler, Sandman Mystery Theater et du Hellboy donc des titres avec une atmosphère en phase avec Day Of Judgment.  Il faut dire qu’il y a une certaine filiation avec Hellboy tant son trait a un côté Mike Mignola assez prononcé sur certaines cases et cela colle à l’ambiance. L’artiste gère ses 5 chapitres dont le 1er de 28 pages assez facilement même si Chris Jones vient l’épauler aux breakdowns dès le 3ème numéro. L’encreur Steve Mitchell est lui un vieux routier qui a beaucoup bossé sur l’univers de la Bat-Family et Iron Man : il a déjà collaboré avec Matt Smith sur Night Force d’ailleurs En tout cas, j’ai aimé !  Check-list :
Conclusion : Même si le point le plus important est évidemment la réintroduction de Hal Jordan dans les titres DC après une absence de 3 ans pour ce qui est une étape majeure de son retour dans son rôle de Green Lantern avec la 1ère prise de contact de Geoff Johns, Day Of Judgment est un event honnête qui se laisse lire et qui plaira aux aficionados d’ambiance mystique. 
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Alan Moore : "I should just keep me mouth shut, I just upset people." Ma galerie sur Comic Art Fans
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#2
29/06/2009, 20h04
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Tu devais t'ennuyer sans les TRINITY !!!
ON sent que ca bout en attendant BN #1 EN tout cas chapeau.... Je savais même pas que c'était GEOFF JOHNS qui avait fait ça ! Il existe un TPB ?
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#3
29/06/2009, 20h11
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Non pas de tpb et c'est surprenant vu l'auteur et le thème!
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Alan Moore : "I should just keep me mouth shut, I just upset people." Ma galerie sur Comic Art Fans
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#4
29/06/2009, 20h13
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Connaissais pas non plus
Merci mr la ghoule de nous faire découvrir ces petites choses
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Daenerys à Tyrion: Je suis venue ici pour boire du Cacolac et casser des gueules. Et je viens de finir mon Cacolac ! Les recap' rigolotes
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#5
29/06/2009, 20h20
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Ah enfin, depuis que tu en parlais!
J'ai aussi une grosse envie de relire cet event (mon premier DC en v.o  )Sinon je te reprend sur un détail:
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#6
29/06/2009, 20h21
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Ah ok!
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Alan Moore : "I should just keep me mouth shut, I just upset people." Ma galerie sur Comic Art Fans
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#7
29/06/2009, 21h41
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Encore un agréable résumé! Merci Scarlet.
Vu que je ne suis pas trop DC (comme beaucoup de lecteurs ayant grandi en ne lisant que du Marvel en vf ), je ne connaissais pas du tout cet event. Je me rend compte que malgré mon manque de connaissance du DC Universe je reconnais la plupart des personnages.
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#8
09/07/2009, 06h46
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Moi j'avais lu pendant mon marathon de COIE à IC, c'était un passage obligatoire et que j'ai bien aimé.
De toutes façons, à partir du moment ou Hall Jordan s'était engagé dans Emerald Twighlight, il devint un personnage quasi central dans le DCU, la preuve est son implication omniprésente dans les évènements qui suivirent, et qui mènent aujourd'hui à... BLACKEST NIGHT !!!!
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