Oktober 2019 Reviews

[Ben Wawe]

Action Comics #1016
Brian Bendis se fait plaisir, ici. Il glorifie son personnage Naomi en l'intégrant à un combat de Superman, mais surtout utilise un procédé narratif qu'il affectionne : les témoignages croisés de plusieurs civils, qui décrivent les événements d'un combat.
L'auteur a abusé de ça chez Marvel, ici... ça passe. Même si le numéro n'est pas extraordinaire.

Superman affronte Red Cloud améliorée par Lex Luthor, ça se passe mal. Batman valide Naomi, identifie le combat, veut envoyer des alliés ; Naomi prend sur elle d'y aller seule, et Batman apprécie du bout des lèvres. Naomi combat Red Cloud, Red Cloud prend le dessus, mais Superman la stoppe et la fait se "dissiper" avec une puissance étonnante. Batman et Superman ramènent Naomi chez elle, où Batman annonce qu'elle a "ce qu'il faut", mais veut la garder sous surveillance. Lui et Superman entendent d'ailleurs surveiller S.T.A.R. Labs et sa directrice mystérieuse. En parallèle, l'Invisible Mafia ne va plus l'être... car une guerre totale s'annonce.

C'est sympa', mais ça se lit vite et ça ne marquera pas. Brian Bendis gère bien les interviews de Trish Q, la journaliste chargée de comprendre les faits. Le procédé est déjà vu, mais efficace. Sa Naomi n'est pas insupportable, alors qu'elle aurait pu l'être, et les relations avec Batman et Superman sont bonnes ; même si la ligne entre l'humour et le naze est fine.
En soi, c'est plus un numéro teaser ou d'annonce, en fait. On sent que Bendis veut acter la présence de Naomi dans DC, ça fonctionne pour l'instant ; la future guerre criminelle me fait de l'œil, et l'ensemble se lit bien. Sans plus. Szyman Kudranski livre des planches correctes, claires même si ce n'est pas très dynamique ; c'est quand même pas mal, et bien mieux que sur d'autres projets.
Bon, vivement cette fameuse guerre, pour voir un peu ce que ça peut donner.

[EsseJi]

	Citation:			Posté par Ben Wawe
	Action Comics #1016 Brian Bendis (...) utilise un procédé narratif qu'il affectionne : les témoignages croisés de plusieurs civils, qui décrivent les événements d'un combat. L'auteur a abusé de ça chez Marvel, ici... ça passe. Même si le numéro n'est pas extraordinaire.

J'avais trouvé ça sympa sur Torso, amusant et même bien fait sur Powers, mais à force c'est archi-usé. Il ne se pose pas la question de lasser avec cet effet?

[Ben Wawe]

Martian Manhunter #9
Steve Orlando prend son temps, mais son intrigue avance... et ses personnages aussi. Si la saga parle évidemment du criminel Martien Charnn, abandonné sur Terre depuis des années et rongé par la folie et une obsession génétique, le fond de la maxi-série est autre.
Steve Orlando entend faire "avancer" J'Onn J'Onzz sur son trauma, au fond montrer comment le Martien a pu se libérer de la culpabilité du survivant... et d'autres psychoses héritées de cette saga. Pas mal.

J'Onn "autopsie télépathiquement" la jeune femme qui a subi les expériences de Charnn, présent donc depuis des siècles sur Terre, piégé dans une seule forme et immortel. Charnn veut absolument utiliser l'ADN humain pour le mêler au sien, et ainsi "guérir" comme les Humains font ; pour pouvoir rechanger de forme. L'autopsie est impressionnante, permet d'accéder à la mémoire génétique et de tout comprendre. J'Onn et sa collègue ont une piste, apprennent que Charnn va libérer sa drogue sur la ville pour infecter tout le monde... mais J'Onn ne peut le vaincre que s'il a toutes ses capacités, ce qu'il n'a pas depuis son deuil. Il veut donc "forcer" ce deuil pour se soigner lui-même, et sa coéquipière décide de plonger avec lui dans son esprit pour ça.

C'est pas mal. Je suis persuadé qu'il s'agit d'un Martian Manhunter Year One, qui finira sur J'Onn qui rejoint les autres héros, mais... même en dehors de ça, c'est pas mal. Steve Orlando m'a surpris avec son portrait d'un J'Onn lâche, un peu criminel, un peu corrompu, mais l'ensemble a du sens, dans sa saga. Le focus direct sur le deuil impossible est plutôt bon, et je trouve que J'Onn est touchant dans sa lente remontée à la surface.
Bon, ça reste un peu maladroit par endroits, c'est quand même assez basique, mais... ça se lit bien. Riley Rossmo ne maîtrise toujours pas ses Humains, mais ses monstres, Martiens et plongées dans la psyché de la victime sont superbes. Tout ce qui est "extraterrestre" est parfait par ce dessinateur.
Je suis curieux de la suite. C'est sûrement trop long pour ce que c'est, mais c'est un élément pertinent sur la mythologie de J'Onn.

[Ben Wawe]

	Citation:			Posté par EsseJi
	J'avais trouvé ça sympa sur Torso, amusant et même bien fait sur Powers, mais à force c'est archi-usé. Il ne se pose pas la question de lasser avec cet effet?

J'avoue que l'effet étant plutôt rare avec des personnages aussi emblématiques que ceux de DC, j'avoue que "ça passe encore", ici.

[Ben Wawe]

Freedom Fighters #10
Robert Venditti et Eddy Barrows se font encore plaisir sur un énorme complètement "blockbuster", qui ne fait pas vraiment avancer la saga... mais qui est quand même un gros, gros plaisir.

Le plan de remplacer le Führer par Uncle Sam via la formule des Plasstic Men a échoué, parce que Black Condor s'est injecté la formule pour protéger Détroit ; les Freedom Fighters attaquent alors, en risquant tout pour faire tomber le bunker du Reich. Uncle Sam devient géant, repousse les défenses et ils avancent. Adolf Hitler III quitte la torture d'Atomic Bomb et Doll Woman, la seconde faisant promettre au premier de "tout faire péter" s'il le faut, quitte à les tuer eux. Les Freedom Fighters avancent, les Nazis doutent, Adolf Hitler II ne veut pas relâcher Cyborg-Overman malgré les demandes de son fils... qui perd patience, et le tue. Il prend le contrôle, et va lâcher la créature folle.

Bon, clairement, ça n'avance pas vraiment ; mais quel spectacle. Une nouvelle fois, Robert Venditti livre un script qui permet à Eddy Barrows de lâcher les cheveux, avec des planches à tomber par terre. C'est juste beau, puissant, intense ; épique. Même si la saga avance peu, ça tape de tous les côtés, ça explose, et le sentiment de révolution monte clairement.
Les personnages ont peu de dialogues, mais ils sonnent bien. La destinée de Adolf Hitler III était toute trouvée, c'est un peu rapide et grossier, mais ça passe ; l'intérêt est ailleurs. Cette maxi-série est un blockbuster intense, qui livre l'action qu'il faut, quand il le faut, et prend son temps pour bien déployer ça.
Vivement la suite. En espérant que ça ne finisse pas en eau de boudin...

[Ben Wawe]

The Immortal Hulk #25
Wahou.
Al Ewing, German Garcia et Joe Bennett livrent un numéro... hors-norme.
Extrêmement complexe. Extrêmement surprenant. Qui va raisonner encore longtemps dans mon esprit, et va sûrement être le creuset de bien des révélations sur la série - et des éléments déjà actés.
Difficile de faire un résumé. Disons simplement que

dans ce qui semble être le Futur, des extraterrestres (ou Humains évolués ?) tentent de trouver des traces de vie, de Couleur dans les cieux ; en vain. Tout est détruit, rien de neuf ne se créé, car la créature rôde. Hulk. Un Hulk géant, un Hulk qui fait la taille d'une galaxie et qui détruit. Qui a absorbé toute la Terre, tous les êtres vivants, pour être "au-dessus de tout", pour être le diable absolu... et être enfin seul. Et immortel. Immortal Hulk. Sauf que, dans le présent, Bruce Banner semble prendre conscience que quelque chose ne va pas (dans une fameuse citation blanche sur fond noir, mais inversée)... alors que quelqu'un travaille dans l'ombre à de nouvelles idées. Le Leader.

Brrr. Je ressors passionné et admiratif de ma lecture, mais aussi marqué par l'ampleur de ce que j'ai lu. L'essentiel du numéro m'a fait penser à la série Prophet, avec sa SF extrême et décomplexée ; ça m'a plu, ça me plaît aussi ici. On comprend finalement le projet d'Al Ewing au fil de la lecture, le titre de la série prend un nouveau sens, et l'ensemble est extrêmement solide.
Surtout, le cliffhanger impressionne parce que... même si on pouvait s'y attendre, même si le personnage "devait" faire une apparition, le lien avec ce épisode cosmique est énorme... et intense. Ca donne complètement envie de lire la suite, mais aussi d'attendre d'autres éléments pour les mettre en lien avec ça, et ceux déjà développés.
Quelle intensité. Quel choc. Quelle puissance.
D'autant que German Garcia livre des planches superbes, magnifiques, qui coupent le souffle ; avec un épilogue de Joe Bennett toujours aussi efficace. Vivement la suite ! Quelle série !

[Ben Wawe]

GI Joe #2
Le #1 avait été un pari, un coup de tête... et une bonne surprise.
Le #2 me plaît aussi.

Tiger, nouvelle recrue des GI Joes dans un monde où l'Amérique s'est soumis à Cobra, s'entraîne avec d'autres nouveaux Joes. Duke est mort, Scarlett le vit mal, et les Joes survivants doivent entraîner des civils pour une guerre que beaucoup pensent déjà perdue. Tiger se sent coupable de n'avoir "rien" fait lors de son recrutement, et s'acharne à vouloir porter "au moins" un coup à Scarlett, qui gère mal son deuil ; ça se passe mal. Alors que tous les camarades de son groupe alternent les cours pertinents, Tiger s'acharne dans le dojo... et se fait tabasser. Ses camarades lui font finalement comprendre son erreur, mais il semble vouloir se retirer - quand Scarlett et une membre du groupe "montent" une mêlée générale, où Tiger peut porter un coup. Il est content, le moral remonte ; Scarlett déprime encore. Tandis que le Général Hawk a conscience de l'ampleur du combat... et fait l'impossible. Il cède, et décide de forger une alliance avec Destro contre Cobra ; sacrifiant un peu de son âme dans ce deal qui sent le soufre.

C'est très efficace. Paul Allor ne livre pas un script fantastique, mais l'ensemble est très solide. Tiger incarne les yeux du lecteur, et même si on peut tiquer sur son "complexe", le fait qu'il vive si mal a du sens dans l'avancée des pions de l'auteur. Ca permet surtout de montrer le personnage, ses proches, mais aussi l'entraînement général des Joes, ainsi que l'état des Joes "officiels" ; c'est malin. J'aime beaucoup le portrait de Scarlett, et je trouve que le cliffhanger est prenant et bon. Même quelqu'un qui connaît "peu" la franchise peut comprendre, et saisir l'ampleur du sacrifice.
C'est bien fait. Chris Evenhuis livre des planches très agréables, dans un style clair, sobre et "propre" que j'aime beaucoup. C'est un peu joli, un peu dynamique, mais surtout très carré, cohérent, efficace.
J'en suis toujours. Vivement la suite.

[watchblue]

Marauders 1:

Le pitch: Kitty ne peut plus utiliser les portails de l Ile de Krakoa sans raison apparente. Elle doit rejoindre l Ile en bateau.

Pendant ce temps Iceberg se fait attaquer par l armée russe en aller chercher des mutants en Russie. Les Russes veulent garder les mutants pour les utiliser.

Emma propose un rendez vous à Kitty pour parler bizness. Elle lui propose de mener une sorte de force de frappe dont le but est d aller sauver les mutants dans le besoin. Première mission: la Russie.

Les points positifs:

Graphiquement très joli

Les persos sont bien écris

Les dialogues sont bons

Le concept est clair et on a une histoire et le concept en un épisode.

On reprend des éléments de l histoire de Hickman des références
comme à la belle époque

On a des notes de texte comme dans les comics d Hickman ça donne une cohérence.


Les points négatifs:

Et bin j en ai vu qu un je ne comprend pas le concept de la série dans le monde d Hickman. Une équipe qui se déplace en bateau pour sauver les mutants en marge du reste des X-Men ??

Je pensais que le concept même de cette nouvelle philosophie était de dire aux humains aller vous faire foutre on sauve les nôtres.

Et utiliser une équipe en bateau pour des missions de sauvetage alors que pour sauver des mutants franchement je vois pas mieux que Krakoa Airlines !!!


Bilan: une bonne surprise bien plus engageante que les X-Men de Hickman que ce soit sur le plan graphique ou du pitch

[Ben Wawe]

J'en parle dans le sujet HoX/PoX.
Je pense que c'est plus clair de tout centraliser là-bas, mais tu fais ce que tu veux.

[watchblue]

Bah ici c est une critique sans trop de spoil pour ceux qui sont pas à jour.

Dans le sujet principal je suis spoileur ceinture noire 3 ieme dan

[Ben Wawe]

Power Rangers Rouge, carrément !

[Slobo]

Sur un groupe facebook fan des x-men une des personnes à pointe qui le pouvoir de kitty a tendance à être disruptif avec les technologie. Et que les portails sont de la technologie bio quelque chose. Du coup ça expliquerait qu’elle ne puisse les utiliser.

Je dois dir que lorsqu’on est soit même en plein stresse par rapport au monde je m’attendais en lisant du super heroes à trouver de l’espoir sur le futur.
Hors ce n’est pas ce qui ressort de cette semaine. Strikeforce 2 m’a totalement désintéressé. C’est pas très lumineux, et j’ai trouvé le baissé entre zatanna et Angela est facile et un peu ridicule. Freedom fighters 10 aurait pu ramener l’espoir après tout. Mais ça reste trop sombre, trop violent. Batman curse of the white knight 4 enfonce le clou dans le glauque et dark. C’est certes dans la continuité du 3 mais ça me donne envie de fuir très loin sous les couvertures. Hé puis y’a Valkyrie :Jane foster 4 qui lui aussi via mephisto n’est pas très positif. On sait désormais que grim reaper et derrière l’attaque de Bullseye (mais pourquoi ?). Et puis les référence à l’ex de lis ou de la compagne de celle à qui Jane va parler me passe au dessus. Parce que j’ignore qui c’est. Ainsi que les trois nouveaux venus. Je pense pas aller très loin sur ce titre en Définitive. Et la baisse des titres que je lis me touche aussi.

[Ben Wawe]

Ah oui, tu accumules les lectures "pas drôles".

[Ben Wawe]

Punisher Kill Krew #4
Bon, c'est pas mal... mais c'est quand même très bourrin, et violent.
Je n'ai pas lu les numéros avant celui-ci, parce que je ne suis intéressé que par la présence de Dane Whitman/Black Knight dedans ; j'assume. Mais Gerry Duggan a un récit suffisamment "bas-du-front" et direct pour permettre de monter dans le train à l'avant-dernier numéro, sans être trop perdu.
Punisher mène une vendetta contre des créatures des Neuf Royaumes qui ont causé des actes abominables durant War of the Realms, notamment ceux qui ont tué des parents de gamins dont la détresse a touché Frank. Il poursuit donc ces ennemis pour les tuer, et se créé une escouade improvisée pour l'aider. Foggy Nelson est paumé là-dedans, le Fléau aussi... et donc Black Knight, parce qu'ils ont besoin de l'Epée d'Ebène pour pénétrer un endroit inaccessible. Black Knight s'acharnait déjà contre des Elfes Noirs, et finit par accepter ; le massacre se lance. Avant que Frank retrouve un ennemi particulier, caché dans sa forteresse, et

ça se passe mal. Black Knight et le Fléau sont vaincus, Frank aussi, et le Géant des Glaces qu'il veut tuer va le faire cuire pour le dévorer, alors que Foggy fuit.

Bon, ça se lit vite et bien, mais ça n'est ni profond, ni passionnant. Gerry Duggan livre un récit violent, bourrin, sanglant et sadique ; okay. Le massacre ultra-facile et gore me gêne un peu, sur le principe, car ça reste ici une vengeance bête et méchante. Que Punisher se mette là-dedans, okay ; que le Fléau suive, pourquoi pas. Que Black Knight mais surtout Foggy s'en mêlent, ça me gêne plus.
Black Knight, parlons-en : je craignais qu'on revoit le Dane Whitman violent et hanté par son Epée d'Ebène, vu dans la série de Frank Tieri ; ce n'est (heureusement) pas le cas, même s'il est brutal et expéditif (trop : le massacre n'a jamais été dans sa caractérisation, d'autant qu'il est ici gratuit, "casual"). On a cependant un Dane qui parle de manière ampoulée, comme... un chevalier ; à l'ancienne. Ce qui n'a, non plus, jamais été le cas dans la caractérisation de ce personnage qui, à la base, est un scientifique qui obtient son épée par hasard ; et a toujours eu une "distance" avec tout le décorum médiéval.
Bon, très clairement, Black Knight est un perso' secondaire de cette saga, et même si c'est assez maladroit... son écriture n'est pas une catastrophe, loin de là. C'est déjà bien. D'autant que Juan Ferreyra est, comme très souvent, très bon et inspiré. Il croque bien les créatures, ses héros sont massifs et puissants, les massacres sont créatifs... ça fonctionne bien, c'est joli. Et même si je n'adhère pas au design de la série de Frank Tieri, force est de constater que Juan Ferreyra dessine bien ce costume de Black Knight - et ça rend bien.
Je lirai la suite et fin ; je suis curieux. Mais j'ai surtout hâte de voir les "projets" de CB Cebulski sur Black Knight pour 2020 !

[Ben Wawe]

Avengers #25
Suite et fin de la saga en Enfer... et si c'est agréable que ça se termine, Jason Aaron n'est pas brillant dans ce numéro, sympathique mais anecdotique. Un #25 un peu décevant.

Robbie est bloqué dans sa course par l'esprit de son oncle Elli qui possède un Céleste mort. Robbie réussit à le vaincre, et les Avengers ont créé un... bateau volant pour l'aider et le rejoindre en Enfer. Le groupe se divise pour l'aider, Thor, Blade et Cosmic Ghost Rider s'en prennent à Johnny Blaze, qui les repousse. Finalement, Robbie "Ghost-Rider-ise" le bateau, seul, et parvient à gagner la course sur le fil. Il annonce que ce qui compte pour un Rider, c'est une "ride" en famille (les Avengers...), mais abdique le trône de l'Enfer à Johnny. Qui disparaît, alors que Robbie dit adieu à ses parents puis passe la journée avec son frère. En parallèle, Tony enquête sur le casque de son armure vieux de millions d'années... mais se retrouve dans ce fameux passé (à cause de Mephisto ?). Des mois après, plus rien ne fonctionne, et il est seul face au "diable".

Bon, ce n'est pas extra', quand même. Le numéro se lit bien, c'est fluide, et quelques dialogues sont cool, mais l'ensemble est quand même assez faible... voire neuneu. Le discours de Robbie sur la "famille", c'est quand même assez lourd et maladroit. La course en elle-même n'a pas grand intérêt, et le "plan" de Johnny Blaze est quand même plutôt bête.
Ce n'est pas brillant, quoi. Ca se lit, mais ça ne me passionne pas. Même le final avec Stark n'est pas vraiment pertinent, j'ai du mal à me dire que Tony va enquêter "comme ça", sans prudence. Stefano Caselli livre des planches correctes, c'est dynamique et fluide, mais son Enfer est quand même bien pauvre.
On pouvait attendre autre chose d'un #25... et d'un numéro de Jason Aaron. Allez, espérons une reprise par la suite.