No reputation weekly review (26.10.05)

[John Keats]

la semaine du partage désintéressée commence ici, je n'ai pas continué dans le dernier sujet critique, je savais pas trop si ça serait lu dans un truc ayant déjà cinq pages.


on commence par une salve de trois titres indés qui me plaisent bien avec Paris #1 par Andi Watson et Simon Gane, chez SLG publishing, Strangers In Paradise #77 par Terry Moore, chez Abstract Studios, et Little Star #5 par Andi Watson (qui là fait tout), chez Oni Press.

très Watson tout ça, que ce soit en cartoonist complet, ou juste au scénario dans sa nouvelle mini Paris, laissant le crédit graphique à Simon Gane, nom qui est nouveau pour moi, mais qui est une plaisante découverte, euphémisme. son dessin atypique et minimaliste, très dans la veine Watson donc, est assez magnifique. la capitale parisienne est vraiment bien rendue, de belles planches stylisées et détaillées pour un résultat, en noir et blanc, assez étonant et enthousiasmant. une petite histoire centrée sur une jeune artiste américaine immigrée dans notre beau pays, ce pour la beauté de l'art et du croissant. c'est l'occasion de faire un grand tour de Paris, d'avoir de jolis dialogues et une bonne caractérisation. ah oui c'est en quatre numéros, et ça vaut 2,95$, autant dire que si vous avez envie de lire autre chose que du moule burne cette semaine, ce genre de truc est fait pour vous, c'est doux ça passe tout seul, comme toujours avec Watson.


idem pour son cinquième numéro, pénultième de la série, de Little star, ce joli conte sur la paternité d'un jeune décorateur, artiste en devenir. les parallèles et explications scientifiques sont un peu difficiles à suivre dans ce numéro, Watson nous expliquant les phénomènes ayant provoqués l'émergence de la vie sur notre petite boule bleue, tout ça pour en arriver à la naissance de sa petite fille, ou l'émerveillement d'un jeune père devant sa petite création à lui, son apport au grand tout de l'univers. amis de la poésie et du minimalisme vous serez encore une fois ravis et conquis par la Watson touch, qui fait pour ma part son chemin petit à petit dans ma tête, pour devenir une valeur sure.


ensuite on a un grand classique, un de mes petits préférés, toujours en tête de pile la semaine de sa sortie, j'ai nommé Strangers in Paradise, SIP pour les intimes, 77ème numéro d'une saga vieille de plus de dix ans. Terry Moore a annoncé dernièrement que sa série fétiche allait venir à son terme d'ici le printemps 2007, c'est à dire une douzaine de numéros grand maximum, juste le temps de lancer la dernière partie de son histoire et de mettre les points finaux à toutes les intrigues développées toutes ces années.
ce numéro nous montre bien à quel point les personnages ont évolué au fil de leurs aventures, Katchoo a beaucoup muri, s'est assagie, réconciliée avec elle même, et semble même avoir beaucoup perdu de son mauvais caractère. elle n'en est que plus touchante et humaine, en paix. Moore nous fait bien ressentir tout ça, j'ai trouvé ça le signe d'une écriture bien maitrisée.
J'ai beaucoup apprécié aussi les quelques pages accordées à Tambi, sur ce qu'elle apprend à propos de David, là aussi le dénouement d'une longue série d'évennements, et la preuve que cette virago est beaucoup plus sensible qu'on aurait pu le croire. et pour finir Casey, qui sera toujours Casey, exubérante à l'extérieur, mais elle aussi d'une sensibilité énorme.
bref vous l'aurez compris ce numéro prouve à quel point la série continue à être fantastique pour qui aime ce genre d'histoire, toute en finesse, ne négligeant pas l'action à l'occasion, qui a le coté unique de pouvoir plaire autant aux hommes qu'aux femmes, ce qui n'est pas très répandu il faut l'avouer.


le premier numéro de Loveless, par Brian Azzarello et Marcelo Frusin pour Vertigo, rempli ses promesses, dépeignant un personnage principal avec une vraie gueule d'anti héros, patibulaire, bad guy jusqu'au bout des ongles, sudiste pendant la guerre de sécession, emprisonné et tout juste sorti de prison, retournant sur ses terres, et le moins qu'on puisse dire c'est qu'il est prêt à tout pour faire les choses à sa façon, et que le meurtre n'impressionne pas du tout! Frusin livre son plus beau boulot depuis un bout de temps, bien meilleur que ses derniers hellblazer qui ne m'avaient pas laissés un grand souvenir, ici le trait est plus fin et maitrisé, Patricia Mulvihill faisant, comme toujours, un travail magnifique à la colorisation.


deux coups de coeur chez DC comics, dans le DCU cette fois, avec tout d'abord Legion of super heroes, pour moi la meilleure série de cet univers en ce moment, car se suffisant à elle même, et développant une histoire bien bâtie et passionante. Les UP sont attaqués de toute part, que ce soit sur Terre avec le HQ de la Legion réduit en cendres, avec les seuls Invisible boy et Brainiac comme défense, un mort dans leurs rangs, et des groupes de légionnaires dispersés aux quatre coins de la galaxie sans moyen de communiquer entre eux.
Kitson est comme à son habitude parfait, quel plaisir que de le retrouver aux commandes de sa legion, les deux derniers fill in ayant été les points faibles de la série. la petite back up est très sympa aussi, même si elle n'apporte pas grand chose au cannevas central.


deuxième coup de coeur donc, le solo de Mike Allred, qui prend sa place juste derrière celui de Cooke (dédicace à Nix qui se trompe rarement), et qui pour la peine fait un véritable panégyrique de cet univers DC qu'il a l'air de tant aimer. il nous dépeint des personnages DC comme la doom patrol, les teen titans ou batman, avec un style old school indéniable, et en même temps intemporel, comme il sait si bien le faire. ça a trop de gueule, pas de mot pour exprimer le bonheur de lecture que furent ses deux histoires sur batman et les titans, c'est drole, intelligent et ça fait réfléchir, tout ça à la fois. la courte sur batman est peut être le meilleur truc que j'ai lu sur le personnage depuis longtemps, bien loin du trop noir ou trop super héros qui lui a été appliqué ces dernieres années. comme avec cooke on a une unité qui relit toutes ces histoires, et c'est en partie ce qui fait que ce solo se démarque. un coup de chapeau à la famille Allred, Laura géniale aux couleurs, le grand frère Lee au script d'une histoire, et le fiston Han aussi dans le coup.
ça donne vraiment envie d'un retour au multiverse tout ça, pour permettre à des Allred de faire un peu ce qu'il veulent avec ces héros et nous donner du vrai fun, ce qu'on attends après tout des héros colorés, pas du glauque comme en ce moment.


sinon en bref je citerais un bon numéro de JSA classified, avec la confirmation de mon hypothèse (et de celle de bien d'autres personnes faut être humble) sur Powergirl, avant que tout ça soit ramené dans le deuxième épisode d'infinite crisis dans quelques jours. Amanda Conner m'aura supris agréablement dans ces quatre épisodes, montrant qu'elle pouvait faire autre chose que du burlesque tout en gardant son style cartoon.
un numéro de Girls, le six, confirmant que cette série est décidemment un des trucs les plus barrés (du n'importe quoi diront certains) que j'ai lu, juste un mini spoiler, en disant que ce numéro c'était "l'attaque du spermatozoïde géant"! ça ferait un bon titre de film Z!


un excellent numéro de defenders, le 4, moins porté sur le bwawawah, un peu comme le numéro de jla classified où le ton était plus dramatique que comique, mais il y a quand même des perles dans les dialogues, outre Umar qui torture ce pauvre Banner de façon hilarante, Namor est décidemment un personnage avec un potentiel humoristique assez important. et des avatars de spiderman et matt murdock, SM et atypique, assez intéressant et tragique, très bien caractérisés. les deux vieux montrent tout leur talent une fois de plus!
un numéro passe partout de ultimate secret concluant cette loooooongue mini préparant l'arrivée de Gah Lak Tus, qui ne m'émeut pas plus que ça, c'est bien rythmé, pas moche du tout (même si on regrette amèrement McNiven), et des dialogue sympas entre sue et clint barton, mais bon ça m'en touche une sans faire bouger l'autre.


pour finir, le début de la dernière histoire de Losers, le grand final, avec l'assaut lancé contre Max! Jock est de retour pour cette ultime aventure de notre commando de paras porte flingues, et c'est toujours aussi bon. crise au beau milieu du moyen orient, on va dire que l'histoire est quand même osée quand on connaît la situation géopolitique actuelle dans la région en question, en tout cas Diggle aura vraiment gagné ses galons de bon scénariste avec cette excellente série d'espionnage.

[Mr Gumby]

T'inquiètes pas gars, avec toujours d'aussi agréables notes de lecture, on te filera des points de réput dès que ce sera rétabli

[Mr Gumby]

Ha si, il y a deux trucs qui me dépriment dans ton post :
- Je lis Strangers in Paradise en français;
- Tu lis le n° 29 des losers alors que je n'ai même pas encore reçu le 28.

[mr nix]

Bravo Keats, c'est vrai que ca merite des points verts.

Pour le Allred Solo, ouais, ca m'a fait des choses dans la tete qu'aucun comic ne m'a fait depuis au moins le DC New Frontier. C'est exactement le DC Silver Age idealise pour les gens de ma generation, je suis content de voir que des p'tits jeunes aiment aussi. L'histoire de Batman penche au dessus de l'abime de son futur m'a vraiment claque la gueule aussi, a la fois requisitoire de la maniere dont DC a viole le personnage et rehabilitation du potentiel de ce qu'il etait dans les '70s (Allred pousse meme le vice jusqu'a nous rendre sympathique la version TV). Vraiment un grand moment, Solo nous demontre encore une fois le potentiel de ces persos dans du vrai "self-contained" qui s'assume.

Le Loveless d'accord avec toi, j'aimerais bien que les comics arretent de piller Josey Wales (avec le Jonah Hex qui deboule la semaine prochaine ca fait quand meme pas mal), mais la c'est bien fait. Par contre pourquoi ce papier torche-cul? Entre la qualite de plus en plus aleatoire de l'impression sur les titres DC et l'avalanche de pages de comics dans les magazines de publicite Marvel il y a de quoi avoir un peu les boules en ce moment.

Sinon j'ai bien rigole aux crepages de chignon de Playboy Murdock dans le nouveau Daredevil. On sent que Bendis s'est fait plaisir a nous mettre toutes les femmes de DD (les survivantes en tout cas, sinon il aurait fallu 50 pages), et en nous promettant aussi un cast de vilains muscle au prochain numero. Bon, autant je trouve que Bendis nous distille son outing de DD a dose trop homeopathique (juliette pas contente, oui je sais) depuis le temps, autant la je jubile quand meme comme un gosse en attendant une apotheose de l'equipe BMB/Maleev. Je dis ca, sachant a quel point tu aimes la serie et le team

Le Legion of Superheroes par contre, faut que je relise, j'aime bien ce que Waid et Kitson font, mais j'avoue que depuis 2 ou 4 numeros ce truc un peu trop riche me tombe des mains a la premiere lecture. La je me suis meme carrement endormi (bon faudrait que j'arrete de lire mes comics la nuit). Le truc est objectivement bien, a condition de vraiment faire l'effort de le lire attentivement, il y a de super idees (comme la backstory referentielle dans le dernier), mais j'ai vraiment peur que la serie par sa linearite et le refus d'un peu plus de putasserie narrative (pas de hook en debut d'episode, deconnection un peu artificielle en tre dialogues et action, intrigue un peu embrouillee par moments...), ce qui est respectable...aliene pas mal de lecteurs qui veulent aussi pouvoir rentrer dans le truc direct, accrocher a deux ou trois persos maximum, identifier les coups de theatre plus clairement etc... sans parler de se rappeler des 300 trucs arrives dansz l'episode d'avant que sans ca tu comprends rien...J'exagere, hein...

Sinon, lu Drax #2. Les aliens se sont poses et commencent a occuper le terrain, donc du bien classique scenar d'evades du bagne mais transpose SF, avec scenes de brutalite envers les indigenes de la petite ville, bagnard costaud mais pas aussi mechant que les autres, on nage en plein film de genre et finalement c'est pas mal, surtout grace a l'approche originale qu'a Giffen d'exposer les evenements par les yeux de la gamine (pleine de surprises, d'ailleurs). Question dessin, autant le permier episode faisait tres Corben next-generation, autant la ca retombe plus dans du Deodato Studio (penser Hulk 50, pas si mauvais mais bon) avec du Sotomayor a la colo. C'est pas mal mais du coup quand meme pas le truc de tres haut niveau pogentiel entrevu au debut.

[Monsieur Mehdi (expert en connerie)]

bon,je vous en veux,parce que moi je n'aurais Solo que Mercredi et Loveless le mois prochain,mais merci a John pour ses critiques,juste,le defaut cette fois,c'est le manque d'image,moi j'aime voir l'illustration de tout ce dont on parle,mais peut etre est-ce du au bug du site.
Voila,encore Bravo.

[John Keats]

je pousse des petits cris de contentement tout seul devant mon écran, s'en est pathétique, mais putain que tu as raison sur le solo. surtout sur ce que tu dis sur le potentiel du personnage de batman, et la façon dont allred rappelle que tous ces mecs qui ont tant aimé cette période sont déçus de la façon dont on gère ces persos aujourd'hui, qu'on leur ai fait perdre leurs paillettes aussi. pour ce qui est de notre pote DD, me manque les deux derniers numéros, que je n'ai pas acheté mais je vais le faire je suis faible tu le sais.

[cyclopebox]

John, Mr Nix, est-ce que vous pouvez svp développer un peu plus la notion du potentiel perdu de Batman ?

Hormis quelques TPB lus à droite à gauche, je ne connais pas très bien le personnage, donc vos propos m'intéressent plus qu'un peu.

[John Keats]

franchement, mieux que tous les discours pompeux que je pourrais faire, je conseille, je recommande de toutes mes forces, la lecture de ce solo. Allred l'explique par l'image et le texte, quand il dit entre autre, je paraphrase du mieux que je peux, que batman n'est pas qu'un psychopathe solitaire habité par la nuit, qu'il a sa part de lumière lui aussi et que ses ténèbres finiront par le détruire. jolie métaphore que Nix souligne bien en rappelant que Allred fait tout ça avec la figure du Batman/Adam West tant décrié.
je me plais à croire que si certains créateurs pouvaient mettre leur main sur le perso avec ce qu'il faut de liberté, moins de contrainte de continuité et d'univers partagé (qui a parle d'hypertime ou d'univers parallèles), on pourrait avoir des trucs à faire bander les morts.

[mr nix]

Le Batman Silver Age etait un personage qui etait encore vachement "en creux" par rapport a ce qu'il est aujourd'hui. Il avait l'heritage d'un Batman beaucoup plus "sombre" mais etait vraiment un super-heros positif qui n'utilisait son cote dark que contre les criminels, et il n'y avait pas le pathos (au dela de la perte de ses parents) qu'il trimballe aujourd'hui: avoir suscite les vilains deguises de Gotham, avoir cause plus ou moins indirectement la mort et la paralysie de plusieurs allies, la mefiance mutuelle entre lui et les autres "big guns" des heros DC etc...
Le deuxieme truc, c'est que les histoires de Batman etaient aussi tres souvent une celebration de l'intelligence (Batman etait un Detective dont la moitie du boulot consistait a resoudre des enigmes et mener des enquetes), certaine histoires demandant meme au lecteur d'essayer de deviner les indices en meme temps que Batman (avec solution a la fin).
Le troisieme truc, pour revenir au heros "en creux", c'est que du coup il etait plus facile de raconter toute sortes d'histoire avec Batman, avec des trucs assez dark, des trucs plus legers, du melo, de l'horreur etc...Meme a la grande epoque O'Neil/Adams/Giordano, ou plus tard avec un perso encore plus assombri dessine par Trevor Von Eeden, on trouvait cette variete de tons et d'histoires.

Miller a tres intelligemment pondu un Dark Knight qui posait la question d'un Batman futur qui doit adopter des methodes definitives, et qui rentrait das les pensees du personnage, le montrant comme un guerrier fatigue des atermoiements et des concessions, tout cela consolide par la defection et l'abandon de leurs ideaux par les autres heros (je schematise), l'amenant dans un cheminement logique a devenir une sorte de terroriste, en gardant tout le fetichisme du costume de chauve souris etc... Miller a ensuite essaye de corriger le tir avec son Batman Year One, en nous montrnt un Batman serieux et realiste, mais a nouveau plein du potentiel du jeune heros relativement sain mentalement.

Le mal etait malheureusement fait (a mon avis) aupres d'un public qui adorait ce Batman noir et antisocial, punk au sein de l'"establishment" de heros plus cleans sur eux, une sorte de Rorsach-like pathetique descendant de plus en plus vers l'enfer au long des Knightfall, NoMan's Land et autres Omacs...

Aujourd'hui, Batmanne fonctionne quasiment plus qu'en arcs ou il est le pendant lugubre d'autres personnages, l'anti-heros tragique qu'on connait.

je jusge pas, hein, je preferais avant, quand il etait capable d'animer une histoire complete, triompher par son intelligence plus que par la brutalite et son reseau d'aides, et quand il etait clairement un heros. C'est tout.

[John Keats]

exactement, je crois que son coté détective est un des aspects les plus riches et intéressant du personnage, bien plus que ce coté schizo "rorschachien" développé depuis une décennie ou deux. il est devenu par trop unidimensionnel, prévisible et réduit à un archétype.
en ce moment par exemple je ne comprends pas trop où va le perso, paumé entre ses embrouilles liées à wargames, warcrime, la JLA etc.
ce que j'avais bien aimé justement dans les JLA de Morrison par exemple, ou de Waid, c'était la célébration de son intelligence, de son coté "je suis le meilleur détective du monde" et "j'ai un coup d'avance sur vous".

[mr nix]

Ouais,

Je demande pas qu'on lui remette son costume bleu et gris avec le phare a iodes sur la poitrine, ni qu'on l'attahce sur une machine a ecrire geante tous les mois, hein... Mais le ramener un peu plus au cetre permettrait de le voir dans une plus grande variete d'histoires, de le rendre plus important aussi au sein de ses propres histoires (normal vu qu'il n'a plus aucune existence privee et que tout ce qui est 'experience humaine" y est vecu par procurationa travers Oracle, Nightwing, Tim, etc...).

[Gassian]

Bon, je n'ai lu qu'un seul de mes "comics de la semaine" mais je vais peut-être m'arrêter là, en fait.
La raison ?
Ben, disons qu'il y a peu de chances que je trouve mieux dans la pile -pourtant copieuse- que ce Captain America #11.



Que se passe-t-il donc dans cette 3e partie de l'Arc The Winter Soldier ?
Pas grand-chose, en fait : une main mystérieuse (celle de Lukin manipulé par le Cube Cosmique ?) fait parvenir à Cap le dossier confidentiel du Winter Soldier.
Et Cap le lit. Et on le lit avec lui.

L'occasion pour Steve Epting de travailler d'autres muscles artistiques (pas de cases à proprement parler, mais 3-4 "scènes" par planche) et pour Ed Brubaker de démontrer toute sa maestria scénaristique.
Je n'en dis pas plus, afin de ne pas spoiler (encore que ... tout le monde ici sait de quoi il s'agit, non ?) mais la dernière case montrant Rogers prostré sur son sofa, les pages du dossier étalées devant lui valent à elles seules le prix d'admission : un homme du passé (les affiches de guerre, les vinyles) condamné à être hanté par celui-ci.
Probablement le meilleur Comics Marvel ... depuis un an déjà !

[cyclopebox]

Merci pour les infos Mr Nix, ta connaissance sur la question explique mieux "la photo du bat-labrador" que tu as posté il y a quelques temps.

J'avoue ne pas très bien connaître les épisodes pré-Miller de Batman (j'ai très peu suivi la série via les Batman poche à l'époque, because moâ trop jeune), donc du coup son côté détective je l'ai découvert avec le dessin animé des années 90.

Batman était sociable ? Ca veut qu'il était capable de participer aux enquêtes surprises qu'organisait Sue Dibny pour son mari ?

Effectivement, ça change du taré-goujat-asociable que l'on voit aujourd'hui !

Bon c'est décidé, je vais chopper tous les TPB de Batman publiant des épisodes d'avant les années 80... Gilles !!!

[mr nix]

Batman etait beaucoup plus dark des l'arrivee d'O'Neil au scenar. Mais il gardait le cote humain et, oui, sociable. Il etait a des annees lumieres dun Superman, c'est sur, mais il n'etait pas le spartiate sado-maso qu'il est aujourd'hui. Brave and The Bold, par example, l'a mis en scene mensuellement en team up avec d'autres heros pendant des annees, de Kamandi a Etrigan, en passant par Sgt Rock, le Shadow ou les Metal Men...

[John Keats]

dur dur pour le ptit jeune de retrouver des trucs comme ça, encore qu'ils font un bel effort avec leur showcase à pas trop cher.
cap je suis en HC, mais putain je commence à perdre patience quand je lis de telles critiques élogieuses!