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Je l'ai ce tome en VF.
Faudra que je le lise car comme toi j'ai été marqué a vie par ce run dans Nova, particulierement les épisodes de Tyros contre Doom et le proces de Richards (C'est dans le Tome 5 que je veux acquerir je crois!) Car oui ce tome VF aura pas de suite car il a pas marché, ce qui est dommage! |
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Si on attend encore une quinzaine d'années avec les intégrales
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Bonne critique. Et d accord avec toi: c est sans doute le run qui m a le plus marqué dans ma jeunesse.
Je suis arrivé dans les comics un peu apres la mort de Jean Grey et le depart de Byrne des X-Men. Du coup, les FF ont ete pour moi un plaisir mensuel sans égal. Je n ai d ailleur jamais retrouvé cette magie là sur cette série, sauf, dans une moindre mesure, avec le court run de Simonson. Mais ce qu a fait Byrne sur les Fantastiques est, à mon avis, son meilleur travail. |
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John Byrne's Fantastic Four Visionaries 2/5
Ce deuxième tome contient les épisodes 241 à 250, publiés d'Avril 1982 à Janvier 1983. - #241 : au Wakanda, en compagnie de la Panthère Noire, roi et héros de cette contrée africaine, les FF doivent faire face à Gaius Tiberius, survivant de l'Empire romain dôté de pouvoirs immenses. - #242-244 : un arc mémorable et spectaculaire où le héraut rebelle de Galactus, le dévoreur de mondes, oblige nos héros à tuer son maître. Un projet insensé : le géant se débarrasse de Terrax puis, pour apaiser son appétit, entreprend de détruire la Terre. Avec l'aide des Vengeurs, il en est empêché. Mais Reed se refuse à laisser mourir leur adversaire et le ranime. Frankie Raye offre de remplacer son héraut, causant une grande détresse chez Johnny. Galactus promet de ne plus menacer la Terre, reconnaissant. Le calme revient ? Pas sûr : les pouvoirs de Franklin Richards s'éveillent brusquement alors qu'il est surveillé par le robot H.E.R.B.I.E. ... - #245 : Devenu subitement adulte et fabuleusement puissant, mais amnésique, Franklin rend à la Chose son aspect rocailleux après que ses parents l'aient raisonné. - #246-247 : Fatalis entraîne les FF en Latvérie sous le joug d'un souverain encore plus tyrannique que lui : Zorba. Contre toute attente, nos héros aident leur pire ennemi à récupérer son trône... Pour le bien de la population locale. - #248 : de retour à Attilan, Fantastiques et Inhumains sont victimes d'un épouvantable cauchemar collectif. Seul Triton en a localisé la cause, dans les profondeurs de la Lune, et va prévenir les siens de la menace qu'il a découverte. - #249-250 : l'officier de la garde impériale Shi'Ar, Gladiator, traque un équipage Skrull à travers l'espace et échoue sur Terre où il agresse les FF qu'il prend pour les aliens métamorphes. Captain America et Spider-Man s'interposent pour dissiper ce malentendu et appréhender les malfaisants extra-terrestres. * Ce deuxième volume tient toutes les promesses entrevues dans le précédent et souligne une montée en puissance de Byrne, qui va désormais s'autoriser des audaces narratives et graphiques de plus en plus marquées. La preuve la plus flagrante de cet affranchissement pourrait se résumer dans le tryptique au coeur duquel Terrax oblige les FF à l'aider à supprimer Galactus : de la démonstration de force du héraut rebelle du dévoreur de mondes à sa déchéance puis au combat opposant Vengeurs et Fantastiques au géant cosmique et enfin à la décision (qui sera lourde de conséquences, résolues dans le volume 4 - soit plus de deux ans après !) de lui sauver la vie, le récit est prolixe en rebondissements spectaculaires, scènes intenses, surprises choquantes... Parmi lesquelles la plus mémorable reste sans doute le choix opéré par Frankie Raye de devenir la nouvelle émissaire de Galactus, Nova ! Ce faisant, elle brise le coeur de Johnny, qui de jeune feu follet insouciant acquiert une gravité inédite, mais surtout va nouer une relation trouble et troublante avec son maître pour lequel elle nourrit à l'évidence un sentiment amoureux. Ce couple extraordinaire inspirera à Byrne ce qui est peut-être sa plus belle oeuvre, mais aussi sa plus rare : l'inachevée La dernière histoire de Galactus, publiée dans la revue Epic. L'art du contre-pied de Byrne s'exprime aussi dans les alliances qu'il ose former entre ses héros et leur pire ennemi, Fatalis, lorsque celui-ci obtient (certes par la force) à libérer sa Latvérie d'un tyran encore pire que lui ! Cette mini-fable politiquement incorrecte, moralement équivoque, est l'occasion d'un double épisode plaçant les 4F dans une position délicate où leur idéalisme est interrogé avec perversité. De pouvoir politique et de ses excés, il en est également question dans le magnifique séjour des FF au Wakanda où, en compagnie de la Panthère Noire, ils affrontent un mégalomane sorti de l'époque de l'Empire romain ! Le thème de la mystification, de la confrontation traverse ces épisodes puisque ce recueil s'achève avec un autre double épisode où les Skrulls médusent Gladiator au grand dam du quatuor mais aussi Captain America et Spider-Man, prestigieuses guest-stars de passage. Byrne y adresse un clin d'oeil aux nostalgiques de son autre run historique en convoquant les X-Men (ou presque). C'est aussi en décrivant un sidérant cauchemar sur Attilan que l'auteur se joue de nous et de ses héros. Le dessin est un festival : abondant en morceaux de bravoure, ces volets permettent au dessinateur de donner toute la mesure de son insolent talent. Il prend un plaisir particulier à représenter des scènes de dévastation hors du commun (Manhattan arraché à la Terre par Terrax puis saccagé dans le combat contre Galactus, Attilan balayé par un alien gigantesque, les rues de Big Apple ravagées par la furie de Gladiator). C'est aussi à cette époque qu'après la tentative ratée de Reed de redonner forme humaine à la Chose, cette dernière recouvre son aspect de brique par l'intervention "divine" de Franklin au cours d'un chapitre où le fils de Mr Fantastic et la Fille Invisible dévoile le potentiel d'un Dieu... La suite s'annonce encore meilleure avec une saga épique qui fera de 1983 un très grand millésime... |
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Continue!!!
Tu me mets l'eau a la bouche!! Vivement le 4!!! Et comme tu dis Byrne pose deja les jalons dans ce tome. Il me le faut! |
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Je poste à peu près une critique par semaine, histoire de ne pas assommer les visiteurs et de leur laisser leur temps de réagir, et ce même si tout est déjà écrit de mon côté.
Donc, la suite, très bientôt. |
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John Byrne's Fantastic Four Visionaries 3/5
Ce troisième tome contient les épisodes 251 à 257, l'Annual #17, mais aussi Avengers #233 (co-écrit par Byrne et Roger Stern, dessiné par Byrne, et qui complète le n°256 des FF) et The Thing #163 (illustré par Ron Wilson). - #251-255 : avec cet arc exceptionnellement long, nous partons pour la Zone Négative, une dimension parallèle à propos de laquelle Reed Richars veut complèter ses connaissances. Malheureusement, en en franchissant la frontière, les FF ignorent que leur adversaire de cet univers, le redoutable Annihilus, en a profité pour pénétrer dans notre monde : il séquestre Franklin et Alicia. Cependant, le quatuor découvre la planète Ootah où a lieu unn étrange rituel matrimonial (l'épisode est entièrement cadré "à l'italienne", avec des bandes horizontales, ce qui souligne l'étrangeté de cette première station). Puis ils croisent un vaisseau Kestorian à la dérive depuis des millènaires mais incapables de renouer avec une vie normale sur un monde pourtant fait pour eux, où les a guidés Reed. Enfin, ils sont victimes d'un effroyable piège tendu par Mantracora, qui va les obliger à quitter la Zone Négative précipitamment... - Avengers 233 & FF #256 : ce crossover express montre la même situation sous deux angles différents. D'un côté, sur Terre, les Vengeurs doivent faire face à l'assaut d'Annihilus depuis le Baxter Building. De l'autre, les 4F tentent une sortie risquée de la Zone Négative. Leur ennemi commun retournera dans sa dimension sans ménagement et, au passage, Reed, Sue, Johnny et Ben verront leurs costumes re-designés en bleu et blanc ! - Thing #163 : cet épisode anecdotique (dessiné par Ron Wilson) lève le voile sur un pan du passé de Ben Grimm, avant qu'il ne devienne la Chose, et son premier amour, tandis qu'Alicia se remet doucement des supplices que lui a infligée Annihilus. - #257 : Galactus, affamé et désormais précédé par Frankie Raye/Nova, dévore le monde Skrull - un acte qui ne restera pas sans conséquence... Pour protéger Franklin et mener une existence plus ordinaire, Sue convainc Reed d'emménager en banlieue en adoptant des doubles identités et va visiter une maison. En son absence, son mari est enlevé - mais par qui ? - Annual 17 : Sharon Selleck, l'ex-co-locataire de Frankie Raye, tombe en panne en rase campagne avant de tomber dans les griffes des habitants du coin, contaminés par le lait de trois vaches... Qui furent des Skrulls piègés il y a fort longtemps par les FF. (dans le 2ème épisode de la série !). Johnny Storm, devenue proche de la jeune femme, entraîne l'équipe à sa recherche. * En montrant son équipe à l'oeuvre dans ce qui est en vérité leur profession, l'auteur rappelle leur situation particulière : avant d'être des redresseurs de torts classiques comme les Vengeurs ou la majorité des héros solitaires du Marvelverse, les 4F sont d'abord des découvreurs, leurs découvertes inspirent ses inventions à Reed qui en commercialisant leurs brevets financent le train de vie de la formation et... Leurs futures explorations ! Exceptionnelle aussi par la durée qu'il y consacre car cette saga compte pas moins de six épisodes plus un un des Avengers, co-écrit avec le légendaire Roger Stern : ce story-arc est pourtant bien différent de la notion qu'on a aujourd'hui d'une séquence scénaristique tant chaque volet contient d'éléments, va faire évoluer profondèment les protagonistes au fil de rencontres surprenantes, et aboutir à un final mémorable. Toutes les étapes du voyage sont décrites avec minutie, du départ suscitant des réactions contrastées chez chacun (l'excitation de Reed, l'appréhension de Sue, la curiosité de Johnny, le pointillisme de Ben) et provoquant le passage dans notre dimension du redoutable Annihilus (qui tout en projetant de détruire notre monde va torturer avec un plaisir sadique l'infirme Alicia mais aussi le petit Franklin, ce qui en fait un monstre aussi hideux physiquement que moralement) jusqu'aux rencontres que vont faire nos héros dans cet ailleurs imprévisible. C'est l'occasion pour le dessinateur Byrne d'expérimenter (avec l'épisode à l'horizontale sur la planète Ootah) et de s'adonner à deux exercices dans lesquels il est particulièrement à l'aise : l'illustration de technologies délirantes (en digne héritier du maître Kirby) et d'aliens aux physionomies les plus variées mais dont il réussit à nous traduire les sentiments, les émotions, la psychologie, d'une manière confondante. Comme toujours, il nous réserve des surprises narratives auxquelles répondent des audaces graphiques : confronté au terrible Mantracora, qui parviendra à pièger Mr Fantastic lui-même, l'apparence véritable de ce vilain sera à la mesure de la répugnance qu'il inspire au lecteur. Mais c'est surtout le nouveau design des costumes du quatuor qui restera dans les souvenirs puisqu'en sortant de la Zone Négative, le bleu et noir deviendra un élégant bleu et blanc, expliqué d'une façon astucieuse. Aujourd'hui encore, ce relooking reste le plus simple et le plus beau qu'ait imaginé un artiste sur ces personnages. Alors, après ces émotions fortes, il est vrai que le reste semble moins conséquent : l'épisode de la série The Thing est bien mal dessiné par un Ron Wilson loin de son niveau du récit complet Super-Boxeurs (également écrit par Byrne) et assez anecdotique et l'Annual, bien que revisitant des faits imaginés fort longtemps auparavant par Stan Lee, n'est pas très accrocheur. Mais l'épisode 257, où Galactus engloutit le monde-skrull, est importantissime pour la suite puisqu'il aboutira à un évènement considérable relaté dans le volume 4, et sur un plan plus intimiste, on suit Sue qui prépare l'installation de sa petite famille (sur le point de s'agrandir car elle et Reed n'ont pas fait que de la recherche scientifique dans la Zone Négative...) hors de New York, donc hors du Baxter Building - hé, oui, les Fantastiques s'apprêtent à délaisser leur Q.G. historique avec lequel ils entretiennent un rapport quasi-organique ! Autant dire qu'on a encore de grands moments en perspective, peut-être même le sommet d'un run déjà mythique... |
#188
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Pour moi le sommet, c'est dans les tomes 4 et 5.
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Allez, tout le monde en choeur chante avec moi : "Wolverine est un idiot, c'est Cyclope le plus beau !" |
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Idem; vivement le tome 4!!!!
Le 257 l'annonce déja, avec un magnifique épisode que j'ai lu dans Nova! La disparition du monde Skrull est magnifiquement faite, avec les 2 skrulls femelles (Tennelle et sa mere? Je me souviens plus...) qui savent que c'est fini, et la derniere image magnifique où l'on ne voit que le regard terrible du Devoreur! N'est ce pas là non plus que Nova s'avoue qu'elle est amoureuse de Galactus? |
#190
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En fait, je crois, et c'est troublant, que Frankie Raye tombe amoureuse de Galactus au premier regard : qu'elle se dévoue pour devenir son héraut est clairement un moyen pour elle d'être avec lui.
Le sentiment amoureux est intimement lié à sa soif de grandeur, d'infini, d'ailleurs. Leur couple demeure l'un des plus étranges et des plus mémorables qu'aient produit les comics mainstream. Et surtout, sous la plume de Byrne, Galactus est vraiment fascinant : il est indéniable qu'il l'écrit et le dessine avec fascination. A cette époque, le dévoreur possèdait un charisme et une puissance incomparables. On n'osait pas penser à ce personnage autrement qu'en ces termes. Et pourtant, Byrne était arrivé à lui donner une humanité lorsque Reed l'a sauvé : la combinaison entre le grandiloquent et l'intime était magistralement traduite. Ah, JB trop puissant ! |
#191
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C'est d'ailleurs à ce moment que Galactus emploie le mot "ami" pour désigner Red Richard.
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Allez, tout le monde en choeur chante avec moi : "Wolverine est un idiot, c'est Cyclope le plus beau !" |
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C'est pas donne a tout le monde.
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When I'm good, I'm good. When I'm bad, I'm better. |
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Exact.
Une scène magique (comme tant d'autres dans ce run...). Et un vrai développement : la relation Reed (et FF par extension)-Galactus, qui ne se réduit plus au duel super-héros contre menace pour la terre. Je vais me répéter mais je reste bluffé par la concision et l'intelligence avec laquelle Byrne écrivait les FF, en traitant tout un tas d'éléments dans un flot d'action ininterrompu. Quand on pense "narrateur marquant des 80's", Miller ou Moore s'imposent naturellement à l'esprit de la majorité. Mais le brio de Byrne pour raconter des histoires est une autre école, et on ne peut que consater que près de 25 ans après, ça n'a pas pris une ride : c'est palpitant, subtil, inattendu. Tous ceux qui n'ont pas lu ça (ou pas relu depuis longtemps), faîtes-le ! C'est sûr ! Mais chez Byrne, ça passe comme une lettre à la poste, avec une (apparente) facilité : c'est une leçon ! |
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HOH = House Of Hulk, un monde où tout le monde est Hulk, je rigole mais la cover n'est pas loin de ce délire.
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Je pense que tu t'es trompé de topic....
HoH c'est en sollicitations Marvel
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Alan Moore : "I should just keep me mouth shut, I just upset people." Ma galerie sur Comic Art Fans
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