Précédent   Buzz Comics, le forum comics du monde d'après. > > Arts, musique & bouquins

Réponse
 
Outils de la discussion Modes d'affichage
  #301  
Vieux 27/11/2012, 12h09
Avatar de Ugo
Ugo Ugo est déconnecté
Super Héros plus fort que ta mére
 
Date d'inscription: mars 2009
Localisation: Paris
Messages: 1 230
Ugo change la caisse du Fauve
Quelqu'un a prévu d'aller voir Meshuggah en concert au Bataclan dimanche?

J'hésite...
__________________
Final Crisis est un event du Fourth World!!!
Réponse avec citation
  #302  
Vieux 27/11/2012, 14h46
BouZouK BouZouK est déconnecté
Administrator
-Gardien du Temple-
 
Date d'inscription: mars 2006
Messages: 4 710
BouZouK soigne les hemorroides du Docteur StrangeBouZouK soigne les hemorroides du Docteur StrangeBouZouK soigne les hemorroides du Docteur StrangeBouZouK soigne les hemorroides du Docteur StrangeBouZouK soigne les hemorroides du Docteur StrangeBouZouK soigne les hemorroides du Docteur Strange
Citation:
Posté par HiPs!
Voir le message
Je ne sais pas si vous comptiez toujours y aller BZK et mr G, mais moi, je vais plutôt aller le voir à Rouen le 24 plutôt qu'à Rennes, bicoz trajet moins long et billets de train moins chers. Dommage, j'aurais bien vu vos trombines autour d'une mousse.
Voui, j'y étais. Et c'était grandiose, encore mieux qu'aux Trans l'année dernière.

Citation:
Posté par HiPs!
Voir le message
...
Et donc, Colin Stetson, ensuite. Peut-être deux fois moins de monde pour lui que pour la première partie...
On devait être moins d'une centaine. J'étais à 5m de lui. Un set magnifique, organique, d'une puissance émotionnelle rare. Ce mec est vraiment un extra-terrestre. Mon pote me demande d'où vient la voix qui accompagne les psalmodies du saxo basse. Il a du mal à croire que ce sont ses propres vocalises captées par un micro sur sa gorge!
Grosse claque. En rappel, un morceau sublime qui préfigure un nouvel album qu'il annonce pour le printemps. Hâte.
Et bah moi j'étais à même pas 2m ...
Mais quel putain d'extra-terrestre !!! et sexy en plus avec c'te barbe !
Un excellent set d'une petite heure à peine.


Et samedi dernier à l'Echonova, très bonne salle à Vannes, mon 25e concert de FIIIISHBONE !!!












Dernière date de leur tournée européenne, qui avait été annulée l'année dernière pour cause de blessure A. MOORE.
Un peu plus de 2 heures de set, où tous les albums ont été représentés.
Crazy Glue (du dernier EP) passe beaucoup moins bien en Live que sur galette, par contre DUI et Deep Shit Backstroke étaient une vraie tuerie !!!
__________________

Réponse avec citation
  #303  
Vieux 09/01/2013, 09h07
Avatar de John Keats
John Keats John Keats est déconnecté
par la grande galaxie
 
Date d'inscription: février 2004
Localisation: Paris
Messages: 5 429
John Keats change la caisse du Fauve
concert de Peter Doherty hier soir au Bus Palladium, annoncé seulement la semaine auparavant, pour un prix honnête pour une salle qui ne l'est pas moins. là on fait dans l'intime, le gars est en face de toi, à peine surélevé, on fait principalement dans l'acoustique et c'est très convivial.
trois artistes pour chauffer le tout, avec un simili Doherty pour commencer, dix ans de moins, et une bonne quinzaine de kilos en moins. suivi d'un chevelu tout en bottes, nommé Max Edward, alignant les chansons françaises ou anglaises, vidant sa flasque de whisky consciencieusement, tantot seul, tantot aidé d'un autre chevelu à la guitare ou à l'harmonica. très sympa, tant dans une langue que dans l'autre.
et pour finir une petite jeune femme prénommée Alix, que j'ai trouvé plus à l'aise en français, alignant des petites balades sympathiques avant de laisser la place à la dernière rock star de sa génération, le sulfureux Peter Doherty, ex Libertine, actuel Babyshamble.
plutôt en forme, pas trop délabré, bourré ou sous influence, la voix claire, gouailleur, prenant grand plaisir à discuter avec le public, à recevoir moultes cadeaux, cds, poèmes, dessins, lettres en carton et j'en passe.
concert très généreux où le bonhomme partagea sa gnole avec tout le monde, enchaina morceaux sur morceaux, improvisant au grès des desideratas du premier rang, où j'étais, notamment un Lucille de Little Richard endiablé car une petite demoiselle fêtait son anniversaire et lui a demandé une chanson pour elle.
un twist and shout rageur pour cloturer un très beau moment, où l'alcool a coulé à flot sur scène, un jeté de guitare dans la foule avant de disparaitre dans la nuit et nous laisser rentrer chez nous pour affronter la journée qui allait suivre.
__________________
johnkeats.space-blogs.com
Réponse avec citation
  #304  
Vieux 11/01/2013, 12h20
Avatar de Grackos
Grackos Grackos est déconnecté
quisnam igitur sanus ?
 
Date d'inscription: avril 2010
Localisation: ZZ9 plural Z Alpha
Messages: 1 205
Grackos change la caisse du Fauve
Citation:
Posté par John Keats
Voir le message
concert de Peter Doherty hier soir au Bus Palladium, annoncé seulement la semaine auparavant, pour un prix honnête pour une salle qui ne l'est pas moins. là on fait dans l'intime, le gars est en face de toi, à peine surélevé, on fait principalement dans l'acoustique et c'est très convivial.
trois artistes pour chauffer le tout, avec un simili Doherty pour commencer, dix ans de moins, et une bonne quinzaine de kilos en moins. suivi d'un chevelu tout en bottes, nommé Max Edward, alignant les chansons françaises ou anglaises, vidant sa flasque de whisky consciencieusement, tantot seul, tantot aidé d'un autre chevelu à la guitare ou à l'harmonica. très sympa, tant dans une langue que dans l'autre.
et pour finir une petite jeune femme prénommée Alix, que j'ai trouvé plus à l'aise en français, alignant des petites balades sympathiques avant de laisser la place à la dernière rock star de sa génération, le sulfureux Peter Doherty, ex Libertine, actuel Babyshamble.
plutôt en forme, pas trop délabré, bourré ou sous influence, la voix claire, gouailleur, prenant grand plaisir à discuter avec le public, à recevoir moultes cadeaux, cds, poèmes, dessins, lettres en carton et j'en passe.
concert très généreux où le bonhomme partagea sa gnole avec tout le monde, enchaina morceaux sur morceaux, improvisant au grès des desideratas du premier rang, où j'étais, notamment un Lucille de Little Richard endiablé car une petite demoiselle fêtait son anniversaire et lui a demandé une chanson pour elle.
un twist and shout rageur pour cloturer un très beau moment, où l'alcool a coulé à flot sur scène, un jeté de guitare dans la foule avant de disparaitre dans la nuit et nous laisser rentrer chez nous pour affronter la journée qui allait suivre.
Un concert comme on les aime, en somme ! Chouette CR. Même si je suis pas fan du bonhomme, là on sent les good vibes.
__________________
Drokk !
Réponse avec citation
  #305  
Vieux 08/03/2013, 00h18
Avatar de HiPs!
HiPs! HiPs! est déconnecté
- . ... .- .-.. ..- .
 
Date d'inscription: septembre 2007
Localisation: 44
Messages: 8 832
HiPs! se prélasse sur ThanagarHiPs! se prélasse sur ThanagarHiPs! se prélasse sur ThanagarHiPs! se prélasse sur ThanagarHiPs! se prélasse sur ThanagarHiPs! se prélasse sur ThanagarHiPs! se prélasse sur ThanagarHiPs! se prélasse sur ThanagarHiPs! se prélasse sur ThanagarHiPs! se prélasse sur ThanagarHiPs! se prélasse sur Thanagar
Colin Stetson + Glenn Branca, Cité de la Musique, Paris.

Dans une salle à l'acoustique parfaite c'était curieux de confronter deux artistes "contemporains" (faute d'une meilleure appellation) finalement à l'opposé l'un de l'autre dans leur démarche.

En deuxième partie, Glenn Branca et son orchestre, une batteuse, un bassiste, 4 guitaristes électriques au look de profs du secondaire qui balancent des monolithes de bruits sous la baguette de leur chef d'orchestre grungy au superbe jeu de hanches. Ca joue fort, très fort même et c'est vite exténuant parce qu'il devient impossible de distinguer l'apport de chacun des membres qui semble jouer à l'unisson des compos raides comme la justice. Au bout de quatre morceaux, j'ai rendu grâce.

Heureusement, juste avant, le saxophoniste de génie avait illuminé la salle de sa classe folle. Par la grâce d'une technique unique en son genre basée sur la respiration circulaire, il a joué ses morceaux enfiévrés. Et c'et là que le contraste avec le groupe d'après devenait saisissant. Muni d'un seul instrument, le canadien faisait surgir plusieurs mélodies et une rythmique tandis que l'orchestre à Glenn, tout sept qu'ils étaient n'allait proposer qu'une pâte sonore brouillonne.
Colin Stetson a totalement enflammé un auditoire qui ne s'était pas forcément déplacé pour lui (au contraire de moi) au cours d'un set très physique d'une petite heure. Il a joué pour l'essentiel des morceaux de son merveilleux deuxième album et une poignée de nouvelles compos annonciatrices d'un nouvel LP à paraître le mois prochain et dont la puissance tellurique n'avait d'égal que la richesse mélodique. Mr Stetson, une fois encore (cf qq posts plus haut) vous m'avez soufflé.
De mon point de vue, vous êtes en train de marquer l'histoire de la musique de votre incroyable talent et je pèse mes mots. Si j'étais plus courageux, je serais venu vous saluer à la fin de votre set mais vous m'impressionnâtes trop.

Dernière modification par HiPs! ; 08/03/2013 à 10h16.
Réponse avec citation
  #306  
Vieux 08/03/2013, 17h47
Avatar de Aguéev
Aguéev Aguéev est déconnecté
Conducteur de Bat-camion
 
Date d'inscription: août 2010
Localisation: Paris
Messages: 3 587
Aguéev change la caisse du Fauve
heyyyy merde je l'ai raté!
__________________


"Pour moi le scénario repose entièrement sur le fait que Magneto est con"




Réponse avec citation
  #307  
Vieux 18/04/2013, 13h54
Avatar de ericvil
ericvil ericvil est déconnecté
Dieu qui déchire sa race
 
Date d'inscription: septembre 2003
Messages: 4 026
ericvil n'arrive pas à la cheville de Puckericvil n'arrive pas à la cheville de Puckericvil n'arrive pas à la cheville de Puckericvil n'arrive pas à la cheville de Puckericvil n'arrive pas à la cheville de Puckericvil n'arrive pas à la cheville de Puckericvil n'arrive pas à la cheville de Puckericvil n'arrive pas à la cheville de Puckericvil n'arrive pas à la cheville de Puckericvil n'arrive pas à la cheville de Puckericvil n'arrive pas à la cheville de Puck
très bonne soirée hier soir au Trabendo!
POS, Anneke Van Giersbergen & Arstidir

tous très proche du public...
__________________
☆☆VENTE VO/VF!☆☆Maj 02/10/2017http://www.buzzcomics.net/showthread.php?t=22416

Dernière modification par ericvil ; 18/04/2013 à 14h12.
Réponse avec citation
  #308  
Vieux 19/04/2013, 11h18
Avatar de HiPs!
HiPs! HiPs! est déconnecté
- . ... .- .-.. ..- .
 
Date d'inscription: septembre 2007
Localisation: 44
Messages: 8 832
HiPs! se prélasse sur ThanagarHiPs! se prélasse sur ThanagarHiPs! se prélasse sur ThanagarHiPs! se prélasse sur ThanagarHiPs! se prélasse sur ThanagarHiPs! se prélasse sur ThanagarHiPs! se prélasse sur ThanagarHiPs! se prélasse sur ThanagarHiPs! se prélasse sur ThanagarHiPs! se prélasse sur ThanagarHiPs! se prélasse sur Thanagar
Halasan Bazar, hier soir à l'Espace B (petit espace inconnu de mes services derrière La Villette avec un bar included. Bonne acoustique, balance correcte, place à pas cher). Ces petits danois confirment sur scène ce qu'on pressentait sur disque (voir topic approprié): ils ont la classe. Bonne patate, généreux, une heure pop/folk/psyché/surf passée bien trop vite. (Après, se produisait Paws, un trio power grunge US, rappelant le premier Nirvana et Offspring. 3 morceaux et direction la sortie pour votre serviteur.)

Deux regrets: -que le CD que m'a vendu après le concert le chanteur (très sympa) constitué de morceaux introuvables ailleurs soit... totalement vierge (faut croire qu'il a mal supporté le voyage ou qu'il y a eu un problème de fermeture de session sur leur CD-R). Heureusement, je n'y ai perdu que 5€ mais surtout l'occasion d'entendre d'autres trucs de ces étonnants danois.
- Putains de hipsters à moustaches et pantalons cigarettes! Allez donc faire les dandys au Baron et laissez nous profiter de la musique au lieu de parasiter le lieu et l'écoute avec vos cancanages et gloussements incessants.

Dernière modification par HiPs! ; 19/04/2013 à 12h43.
Réponse avec citation
  #309  
Vieux 29/06/2013, 07h00
Fletcher Arrowsmith Fletcher Arrowsmith est déconnecté
...
-Généalogiste Sénile--Gardien du Temple-
 
Date d'inscription: avril 2005
Messages: 33 969
Fletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermind
Bruce Springsteen pour moi ce soir au Stade De France.

Je vous raconterais....
__________________
“Our dreams make us large.” Jack Kirby

MES VENTES DE COMICS : ICI
Réponse avec citation
  #310  
Vieux 29/06/2013, 10h39
Avatar de Ivan Rebroff
Ivan Rebroff Ivan Rebroff est déconnecté
acratopège dilettante
 
Date d'inscription: novembre 2003
Localisation: Paris
Messages: 5 188
Ivan Rebroff change la caisse du Fauve
Pelouse ou siège ?
Réponse avec citation
  #311  
Vieux 29/06/2013, 10h45
Fletcher Arrowsmith Fletcher Arrowsmith est déconnecté
...
-Généalogiste Sénile--Gardien du Temple-
 
Date d'inscription: avril 2005
Messages: 33 969
Fletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermind
Siege
__________________
“Our dreams make us large.” Jack Kirby

MES VENTES DE COMICS : ICI
Réponse avec citation
  #312  
Vieux 29/06/2013, 19h15
Fletcher Arrowsmith Fletcher Arrowsmith est déconnecté
...
-Généalogiste Sénile--Gardien du Temple-
 
Date d'inscription: avril 2005
Messages: 33 969
Fletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermind
Ça y j y suis.

Vive le boss....
__________________
“Our dreams make us large.” Jack Kirby

MES VENTES DE COMICS : ICI
Réponse avec citation
  #313  
Vieux 30/06/2013, 10h30
Fletcher Arrowsmith Fletcher Arrowsmith est déconnecté
...
-Généalogiste Sénile--Gardien du Temple-
 
Date d'inscription: avril 2005
Messages: 33 969
Fletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermind
Bruce Springsteen au Stade De France le 29 Juin 2013

Une superbe ambiance.

Pas de première partie et j'ai oui dire que pour ceux étaient arrivé très tôt le Boss a joué quelques titres acoustiques.

Le boss a mis le feu et a fait le show en toute simplicité. Plus de 3 heures avec peu de temps mort.

Il attaque par un Badlands qui servira à régler l'accoustique mais le public est déjà conquis.

Cadeau spécial Paris : Bruce et le E Street Band ont joué l'intégralité de l'album Born In The USA. Un grand moment. Les tubes s'enchainent le publci suit et se met à dancer.

Il y avait de la spontaneité chez les musiciens. Pas de retenu vis à vis de l'heure et du public.

Et puis j'ai été soufflé par sa proximité avec le public dès le début. Une petite fille de 10 ans a été invité a chanter à capella à coté du boss, Bruce a dancé un rock avec un jeune femme, un spectateur a pu réussi son parie de dancer sur scène et enfin une autre a jouer de la guitare avec le boss. Du délire et tout le monde applaudissait cette simplicité.
Le serrage de main (ou de poignet tellement c'était chaleureux) n'est pas en reste. Quand ce n'est pas le boss qui lui même s'allonge devant son puplic faisant chavirer les coeurs de ces demoiselles.


Au milieu de ses vieux standarts le E Street Band sublime le dernier album en date de Bruce Springsteen, album en réponse à la crise, Wrecking Ball.

et c'est partie pour des ballades inspiré par le folk Irlandais et le gospel (et repris en dansant au SDF) : shackler and down, Wreking ball, Death to my hometown, Land of Hope and Dream, We are alive. Et puis rien de mieux que mettre en avant la musique et ceux qui la jouent. Le E Street Band se transforme en fanfare de la nouvelle Orléans (parapluies multicolores également) pour un Pay me my money back d'anthologie (issu des Seeger sessions). Il ne manquait que notre cajun, Gambit pour se projeter dans le bayou : Acordéons, trompette, saxophone, piano, tambour et tambourins et une spéciale pour mon fils :triange.....

Communion encore quand Bruce s'interrompt et lance au public " Can you feel the spirit". Les poings se lèvent, les paroles d'espoirs sont là. C'est un concert populaire auquel nous assistons. A voir les gens dancer, communier, se lever...on ressent une bouffée d'espoir et de fierté. Merci Bruce pour tout cela.

Le répertoire étant vaste il a prit le temps de jouer un standard du rock : Lucille et de piocher dans son répertoire : énormes the Rising et Cadillac Ranch (annoncé au SDF en montrant une pancarte prise dans la fosse avec le nom de la chanson inscrite dessu !!!) pour n'en citer que deux.

La nuit et le concert s'acheveront avec Bruce Springsteen, seul sur scène, lumieres baissées, en acoustique avec l'harmonica sur un émouvant Thunder Road.

La playlist du concert hier soir :

Badlands
Out in the street
Lucille
Wreking ball
Death to my hometown
Cadillac ranch
Can you feel the spirit
Spirit in the night
Born on the USA
Cover me
Darmington county
Working on the highway
Downbound train
I m on fire
No surrunder
Bobby jean
I m goin 'down
Glory day
Dancing in the dark
My hometown
Pay me my money down
Shackled and drown
Nothing man
The rising
Land of hope and dream
We are alive
Born to run
?
American land
Acoustique : thunder road
__________________
“Our dreams make us large.” Jack Kirby

MES VENTES DE COMICS : ICI

Dernière modification par Fletcher Arrowsmith ; 30/06/2013 à 12h09.
Réponse avec citation
  #314  
Vieux 30/06/2013, 19h28
Avatar de Ivan Rebroff
Ivan Rebroff Ivan Rebroff est déconnecté
acratopège dilettante
 
Date d'inscription: novembre 2003
Localisation: Paris
Messages: 5 188
Ivan Rebroff change la caisse du Fauve
Si le prix des places n'avait pas été rédhibitoire pour ma petite bourse, voilà un concert auquel j'aurais adoré participer !
Réponse avec citation
  #315  
Vieux 30/06/2013, 19h52
Avatar de Woulfo
Woulfo Woulfo est déconnecté
is watching you
 
Date d'inscription: décembre 2008
Localisation: Toulouse
Messages: 1 072
Woulfo change la caisse du Fauve
Ah tiens, j'avais oublié ce topic. Bon, j'aurais adoré vous parler du spectacle LA FACE CACHEE DE LA LUNE de Thierry Balasse qui reprend avec sa troupe tout l'album Dark Side of the moon des Pink Floyd en live avec TOUS les sons (comprenez qu'à l'époque Pink Floyd utilisez des bandes playback pour certains sons trop complexes à reproduire en live). Mais bon, je vais vous parler du dernier concert que j'ai fait et je vous envoie ma chronique : Muse - Nice 26/06.




Il y a quelque chose de magistral avec Muse. En l’espace de six ans et un écart de trois tournées des stades, le groupe a foncièrement évolué. Escompté le Resistance Tour Stadium qui n’était au final qu’une légère évolution du HAARP Tour, le show auquel 45 000 personnes ont assisté à Nice est foncièrement différent dans la structure, la mise en scène et témoigne d’un groupe en pleine mutation. Muse s’essaie à de nouveaux horizons. Au revoir le groupe qui essayait de retranscrire la hargne et la fougue des concerts de Nirvana, place maintenant à un groupe qui cherche le spectaculaire avec des effets scéniques qui rappellent les meilleurs moments de Pink Floyd. Cependant, le tableau n’est pas aussi binaire : malgré l’évolution du groupe, Muse reste Muse.

Arrivé devant la fameuse scène du Unsustainable Tour, on sent déjà une envie de mêler le meilleur de la tournée précédente (large scène, cette fois-ci extrêmement avancée) avec des écrans géants en arrière qui rappellent heureusement le HAARP Tour. Pour rappel, le Resistance Tour Stadium était une déception de ce côté-là avec ses écrans minuscules mais cette fois-ci, Muse y met les moyens et tant mieux. On se demande alors la signification de la scène durant les premières parties (solide Biffy Clyro, énergique Skip the Use). Muse essaierait-il de reproduire la jaquette Animals des Pink Floyd ? Cette idée qui traverse naturellement l’esprit n’est certainement pas anodine et va être confrontée à une autre idée qui émergera avec le début du concert.

21h30. Extinction des lumières, nuit (presque) complète, entrée sur scène. Si The 2nd Law Tour était une petite déception de ce côté-là quand on connaît les entrées sur scène normalement fracassantes du groupe (arrivée banale sur scène, chanson jouée dos au public), il y a du mieux ici même si on aurait pu s’attendre à quelque chose de plus fort venant de la part d’un show parfaitement mis en scène. Mais ne boudons pas notre plaisir, l’entrée sur scène est agréable et nous permet de nous familiariser avec la scène de Muse suite à une grosse explosion de boule de feu. Les trois comparses du Devon arrivent alors et préparent un Supremacy toujours aussi efficace pour mettre dans l’ambiance grâce à son riff d’entrée magistral et son rythme certes décousu mais qui permet un moment de folie où toute la fosse saute en même temps pour célébrer l'arrivée du groupe. Efficace. Pendant ce temps là, la scène continue de cracher des flammes avec ses cheminées et nous révèle que cette nouvelle scène de Muse pourrait facilement être interprétée comme une raffinerie de pétrole. Quand on voit la suite du show, on peut facilement penser cette idée louable.

En effet, un des fils conducteurs du spectacle tournera autour du politique et de la polémique. Cela fait maintenant quelques albums que Muse s’essaye aux textes politiques (on se rappelle Exo Politics qui décrit les hommes et femmes politiques comme des extraterrestres déguisés) et The 2nd Law n’y a pas échappé avec tout un album autour du thème de l’entropie politique et un petit bijou d’écriture : Animals. J’avais déjà eu l’occasion de préciser tout le bien que je pensais de cette chanson qui révélait un Bellamy mature à l’écriture juste et efficace. Je dois vous dire que la prestation scénique de la chanson m’a littéralement conforté dans mon idée et révèle en grande partie un groupe qui cherche maintenant constamment à se cacher derrière des artifices. Cependant, s’ils pouvaient se cacher constamment derrière des artifices de ce calibre, j’en serais que ravi. Pour rappel Animals, métaphore des traders, possède un rythme lent puis explose de façon violente (autant dans le texte que dans l’instru) qui sied parfaitement avec le cadre réel : il s’est passé de nombreuses années (rythme lent d’engourdissement du début de la chanson malgré quelques pics de guitares qui viennent rappeler les hérauts qui annonçaient une crise imminente) avant l’explosion de la crise de 2009 où les traders sont devenus tout à coup les grands méchants de ce monde (symbolisé dans la chanson par le riff de guitare puissant et les paroles finales violentes). Sur The 2nd Law Tour, Muse avait déjà mis une magnifique vidéo pour appuyer la chanson et cette fois-ci, ils sont allés encore plus loin. Même vidéo mais cette fois-ci un acteur sur scène qui vient distribuer des billets adoubés du logo de Muse pour venir ensuite mourir devant une liasse de billets en plein milieu de la scène. C’est fort et c’est un grand moment de mise en scène. N’ayez crainte, Muse enfonce le clou et surprend son monde en envoyant Wolstenholme en plein milieu de la scène entonner Man With Harmonica de Morricone devant le cadavre du trader. Ce moment lourd en signification (Once upon a time in the west) annonce une boucle bouclée de façon magistrale.

Une actrice de la finance viendra également mourir sur le devant de la scène en buvant le sésame essence, bien précieux de nos jours pendant que Bellamy entonne un classique mais magnifique Feeling Good comme s'il annonçait une fin imminente : "Oui, sens toi bien mais ne t’inquiète pas, ça ne va pas durer". Bellamy viendra mettre un terme à cette épopée d’ « acting » sur Undisclosed Desires en priant devant les tombeaux des acteurs tout en chantant "Je veux exorciser les démons de ton passé" sur une chanson d’amour. Que demander de plus ? Muse a mûri et révèle une face cachée de leur personnalité avec classe et véhémence. La force vient dans ses multiples interprétations possibles. Là où Bono assène un discours souvent long en concert malgré les chansons lourdes en sens politique de U2, Muse essaye de d’être plus raffiné en laissant libre court à l’interprétation du spectateur.

Mais si ce côté premier degré ne vous plaît pas, sachez que l’humour anglais bien connu du trio n’est pas en reste puisque Panic Station viendra littéralement faire danser les chefs politiques appartenant au G8. Voir Angela Merkel, David Cameron et François Hollande se trémousser ensemble en break dance sur un globe terrestre a quelque chose d’ironique mais en même temps véridique. Le contraste avec la chanson au ton décalé n’en est que plus saisissant.

N’ayez crainte, Muse ne s’essaye aucunement pendant plus de 2h à un pamphlet politique. Muse garde encore à l’esprit un show rock décomplexé, spectaculaire et efficace. Comme d’habitude, Bellamy et ses comparses mettent littéralement en transe la fosse sur la première partie du concert avec des chansons lives d’une efficacité redoutable et maintes fois prouvées : Supermassive Black Holes, Bliss, Knights of Cydonia viendront ravir un public en délire.

L’interlude piano composé de Sunburn et Feeling Good viendra rafraichir l’audience (les jets de feu, c’est bien joli mais la bouffée de chaleur instantanée que l’on reçoit en retour, c’est moins joli. Surtout lorsqu’on est collé comme des sardines à sauter comme des sauterelles), signe d’un groupe qui essaye de garder le même schéma efficace depuis maintenant près de 15 ans entre début tonitruant, interlude piano et redémarrage au quart de tour. La première partie du concert est donc extrêmement efficace : Bellamy, Howard et Wolstenholme sont en forme et livrent là un véritable show rock dont seuls eux ont le secret, entre fougue scénique, mise en scène exceptionnelle (certainement une des plus belles mises en scènes de ces dernières années tout groupe confondu) et un côté populaire tonitruant qui place le groupe comme un blockbuster musical qui écrase tout sur son passage.

Cependant, la deuxième partie vient révéler un groupe qui évolue et continue à s’avancer vers une impasse qui risque d’être fatidique pour de nombreux fans. Si les quatre premiers albums du groupe alliaient à merveille des singles d’une efficacité redoutable en concert, les deux dernières galettes du groupe restent avares de ce côté-là. Si The Resistance possédait Unnatural Selection et MK Ultra pour allier les foules et méritaient un retour scénique sur le Unsustainable Tour, Muse a préféré choisir un Guiding Light de mauvais goût qui est loin, très loin de faire frémir une foule entière. L’enchaînement de mauvais goût avec Undisclosed Desires se fait dans la douleur et lorsqu’on sait que les deux chansons précédentes étaient Unintended et Blackout (perte de charme indéniable), l’ennui se fait malheureusement vite ressentir. Surtout qu’en dehors d’un pic d’intérêt sur Undisclosed Desires (la prière) et une ampoule géante qui vient libérer une acrobate sur Blackout (du réchauffé, mais du réchauffé efficace), on nage en plein manque d’émotion avec un Bellamy-Bono-Mercurty-Flowers-Martin-déjàvu rigolo cinq minutes mais qui fatigue vite avec son micro à la main. La puissance et l’émotion de Bellamy se ressent uniquement avec sa guitare et rien qu’avec sa guitare (ou son piano, c’est suivant). Si sa prestation ne gênait pas plus que ça sur The 2nd Law Tour où il se baladait micro à la main concrètement sur deux chansons, cette fois-ci on atteint le triple de prestation dénudée. Son attitude plaira ou décevra mais force est de constater que la tournée précédente mettait en avant un Bellamy communicatif et gênait donc très peu puisque cette envie de s’ouvrir à l’autre se coordonnait avec cette nouvelle façon de penser les prestations lives des chansons. Cette fois-ci, Bellamy revient avec ses vieux démons de timidité et en dehors des estampillés « Bonsoir, merci, cette chanson vient du premier album, aurevoir », le bonhomme maintenant père reste avare en discours et enchaîne les chansons de façon mécanique comme à la bonne vieille époque. On se demande où est passé le chanteur qui ne cessait de rigoler sur The 2nd Law Tour même si le port de lunettes Pikachu ou le rattrapage avec la tête de bâtons fluos qu’il recevait (avec un public peu classieux à ce moment puisque les lancers continuaient à se succéder malgré le début de Blackout) nous rappellent que Bellamy reste un comique dans le fond.

Quelques chansons viendront encore saluer un public en extase entre un Uprising diablement efficace (seul single des deux derniers albums à être intéressant en live ?), un Plug in Baby toujours aussi formidable, un Unsustainable intéressant avec un robot de 6m de son petit nom Charles malheureusement sous-exploité (mais on sent que le groupe a eu un petit délire avec ce robot donc on leur pardonne aisément), le célèbre Stockholm Syndrome (outro RATM formidable avec un Bellamy qui entonne le célèbre Freedom, signe d’un groupe en plein courant politique ?) et un Starlight qui vient clore un show millimétré mais efficace et bien pensé.

Et si le nouveau final venait révéler un groupe en profonde mutation ? Si Knights of Cydonia avait le mérite de permettre au public de tout donner pour terminer le concert, Starlight laisse amèrement sur la faim du fait de la non présence d’outro. Malheureusement, ce choix n’est certainement pas anodin : Starlight est une chanson efficace, c’est certainement la chanson qui a fait connaître Muse au grand public et voir un stade tout entier entonner le refrain a quelque chose de merveilleux.

On ressort donc du concert le sourire aux lèvres. La mise en scène était magistrale, le groupe a surpris efficacement dans certains domaines, la première partie du concert était impeccable mais cahier des charges oblige, la deuxième partie souffle d’un rythme décousu et d’un problème qu’on sent irrémédiable. En dehors des qualités de The 2nd Law, il n’y a que peu de chansons du calibre scénique de Muse. Madness, Follow Me et Panic Station, qui sont les trois grands singles de l'album, se révèlent être assez décevantes en concert visuels escomptés et il est fort probable qu’on les retrouve sur les prochaines tournées. Liquid State et Survival sont efficaces même si elles ne reflètent que l’ombre des chansons rock des albums précédents au niveau scénique. Vient alors le cas Supremacy, single bâtard qu’on sent mis en avant sur les radios uniquement pour pouvoir être joué sur les futures tournées.

Une autre caractéristique vient révéler un groupe en profonde mutation : aucune des chansons de The 2nd Law ne possède d’outros ou d’intros atypiques. Sur The Resistance, MK Ultra et Uprising avaient droit à leur riff acéré, The Resistance et Undisclosed Desires possédaient un charme indéniable du fait de leurs intros respectives. Cette fois-ci, Muse ne cesse de produire les chansons à l’identique de l’album. On sait très bien que Bellamy n’a eu de cesse de dire que The 2nd Law avait directement été pensé comme un album « live » et qu'il n'y avait donc que très peu de retouches nécessaires mais presque un an après le début de la tournée, on attend toujours des performances lives musicales différentes. De plus, si on compte le nombre d’outros entre cette tournée et les tournées précédentes, on risque d’être amèrement déçu…

Actuellement, Muse préfère se cacher derrière une mise en scène formidable et se limiter au strict minimum musicalement parlant comme si l’équilibre n’était pas encore atteint. Il reste donc quelques réglages à faire de ce côté-là et le prochain album risque d’être un énorme tournant pour le groupe là où les singles des deux derniers albums seront forcément de la partie malgré leur faible intérêt live. Ils devront faire de tristes concessions au niveau des "anciennes chansons" (déjà amorcées avec des tournantes Stockholm Syndrome / New Born et Hysteria / Map of The Problematique) et si on ne veut pas se retrouver avec un concert pop à l’instar de Coldplay (avec toutes les qualités qu’il possède) mais un vrai concert rock, il ne reste plus qu’à espérer un prochain album fort en grandes chansons lives, prêtes à retournées des foules entières comme seul Muse en possède l’alchimie.

Avec son Unsustainable Tour, Muse atteint des sommets de mise en scène. En étant accompagné d’une artillerie d’artifices (acteurs sur scènes, robots géants, lampes géantes, visuels tonitruants), Muse prouve encore une fois que leur renommée scénique n’est plus à prouver. Cependant, la renommée se doit d’évoluer avec le groupe : Muse n’est plus un grand groupe rock live aux prestations proches de Nirvana même s’il peut rester encore quelques cendres. Muse est maintenant devenu un gros blockbuster musical qui accompagne ses chansons non plus musicalement mais visuellement. L’artisan est devenu industriel, pour le bien, comme pour le pire.
Réponse avec citation
Réponse


Règles de messages
Vous ne pouvez pas créer de nouvelles discussions
Vous ne pouvez pas envoyer des réponses
Vous ne pouvez pas envoyer des pièces jointes
Vous ne pouvez pas modifier vos messages

Les balises BB sont activées : oui
Les smileys sont activés : oui
La balise [IMG] est activée : oui
Le code HTML peut être employé : non

Navigation rapide


Fuseau horaire GMT +2. Il est actuellement 08h05.


Powered by vBulletin® Version 3.8.3
Copyright ©2000 - 2024, Jelsoft Enterprises Ltd.
Version française #20 par l'association vBulletin francophone
Skin Design et Logos By Fredeur
Buzz Comics : le forum comics n°1 en France !