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#887
02/10/2024, 22h07
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Absolute Power #4
Grosse bagarre ! C'était attendu, c'était annoncé pour ce final d'un événement court, et autant Mark Waid que Dan Mora donnent ce qu'il faut pour cette grosse bagarre, imparfaite mais sympathique. On a ainsi Waller qui sent l'attaque des super-héros sans pouvoir, mais compte sur les armes volées dans les archives du Hall de Justice qui équipent ses hommes pour tenir. La percée est directe, brutale mais les ordres sont donnés. Barry et Hal qui a retrouvé son anneau foncent stopper le vortex dimensionnel permettant à Waller de faire venir des alliés maléfiques. Jon libéré de Brainiac Queen amène Nightwing vers Waller, Amanda a de la Kryptonite, mais Batman et Blue Beetle amènent Time Commander au labo de Failsafe pour que John Starr stoppe l'invention forgée sur sa technologie qui permet aux Amazos de s'auto guérir et de conserver les pouvoirs enlevés. Ils trouvent que le dispositif avait déjà été préparé mais ils sont stoppés... sauf que Green Arrow récupère l'engin et l'utilise, libérant les héros ! On apprend qu'un conditionnement mental de Martian Manhunter lui avait fait adhérer réellement à la cause de Waller, mais il y avait une durée qui vient de cesser. Les Amazos sont détruits, Barry bloque le vortex et condamne pour un temps les voyages dimensionnels, alors que Hal bloque les ennemis avec l'aide de la volonté de Jay et Wally. Waller est vaincue par Dreamer qui a ressuscité car Jon a rêvé d'elle, et elle Air Wave transmet au monde entier sa confession enragée à Nightwing. Amanda est ensuite emprisonnée à Belle Reve, Dreamer vient la voir et révèle avoir bloqué ses souvenirs des secrets des super-héros et laisse entendre avoir aussi mis une bombe. Les pouvoirs reviennent ainsi, mais certains non (Jay, Barry), certains ont échangé (Fire et Ice), et Oliver convoque la Trinité au Mont Justice pour mettre la responsabilité des événements sur la dissolution de la Justice League. Et ceux-ci lui présentent alors un nouveau projet... Bon, ça envoie. Mark Waid livre une bagarre claire et directe, sans surprise mais efficace avec les twists attendus aux bons moments. J'aime l'explication sur et l'échange qui suit où J'Onn rappelle à un Brice vexé de n'avoir rien su qu'il ne peut pas la ramener sur les cachotteries. Bon, ça va un peu vite pour évacuer la menace multiverselle, c'est décevant mais ça reste prenant et intense. J'aime bien la petite loterie de pouvoirs à la fin ainsi que le destin de Waller. Mais, surtout, bravo et merci à Dan Mora, impérial pour orchestrer une bataille dantesque et fluide. C'est beau, dynamique, fluide et juste. Un final attendu qui ne déçoit pas mais ne surprend pas. Une conclusion agréable mais "juste" bonne d'un événement "juste" sympathique, et en soi j'aurais aimé plus malgré le plaisir de lecture. 
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#888
03/10/2024, 05h59
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Pas au niveau pleines pages, mais dans le comics.
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#890
03/10/2024, 11h51
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DC All In Special #1
Après avoir fini ce gros one-shot, divisé en vérité en deux segments complémentaires, je me suis fait cette réflexion. C'est revenu. On y est revenu. On est revenu à ce gros bordel, très prenant, très intense, mais complètement foutraque ; constamment à la lisière du fun baroque déviant, et du lourdingue relou. On est revenu à l'époque Metal/Justice League/Death Metal... on a le retour de Scott Snyder chez DC. Oui, en effet, même si Joshua Williamson co-scénarise l'ensemble, c'est bien l'empreinte de Scott Snyder qui est visible et sensible dans tout ceci. Mais reprenons, pour voir chaque partie. Le segment Alpha par Joshua Williamson & Scott Snyder ainsi que Daniel Sampere et Dan Mora (pour une double-page) est en vérité une conclusion à Absolute Power et un prélude à la série Justice League Unlimited. Cela se passe un an ("52 jours") après Absolute Power, avec l'ouverture officielle d'un nouvel immense satellite de la JL, créé via toutes les bonnes volontés des super-héros, mais aussi la technologie extraterrestre, la Magie, etc. Quantité de super-héros sont sollicités pour en faire partie, dans une composition extrêmement vaste, mais certains bénéficient d'invitations directes - comme Booster Gold, que Superman vient visiter suite à ses actes positifs récents. Michael voit la nouvelle carte de membre et est touché car, dans son futur, dans le Musée où il travaillait, il a vu cette carte comme marqueur d'un temps très bénéfique et positif ici. Tout le monde va ainsi sur le satellite, mais la bonne ambiance est ruinée par une attaque de Darkseid qui Une bagarre se déclenche, Darkseid semble en "vouloir" aux super-héros, qui parviennent à le stopper et à le... détruire ? Darkseid semble en être soulagé, ce qui interpelle. La Trinité discute avec Mr Terrific, gérant global du satellite, et ils identifient un lien avec "The Elseworld", le monde unique créé à l'issue de Death Metal, dit aussi... Alpha World. Darkseid semble être lié à cet autre monde, mais seul quelqu'un avec beaucoup de tachyons peut y aller - donc un voyageur temporel. Booster Gold se porte volontaire, car il a vu une carte de membre corrompue, ce qui est anormal selon ses souvenirs. Il y va donc, mais découvre un monde corrompu par Darkseid. Il est coupé de Skeets qui devait le ramener et surtout est attaqué par Le segment Omega, cette fois-ci coécrit par Scott Snyder & Joshua Williamson et dessiné par Wes Craig. C'est une explication, en fait, de ce qu'il s'est passé du côté de Darkseid. On apprend que, suite à la fermeture des liens avec le Multivers à la fin d'Absolute Power #4, Darkseid a senti un "boost" de puissance, parce qu'il est Un dans l'Univers, et ces perturbations troublent l'ensemble. Il a ainsi "faim", et force Himon à lui créer une Miracle Machine pour obtenir plus. Il sacrifie Kalibak pour l'alimenter, puis part en quête d'une puissance pour le renseigner et obtenir ce qu'il veut : Il attaque les Enfers et le Paradis, refuse les offres proposées pour l'apaiser, et attaque Eclipso sur la Lune, qu'il abat via un Tunnel-Boum. Il trouve et libère Il transforme alors The Elseworld / Alpha World pour y détourner la Trinité et les autres super-héros, afin de les corrompre directement et déséquilibrer la Réalité. Il espère ainsi continuer d'alimenter sa soif de pouvoir, et semble réussir en ayant corrompu Quel bordel, hein. Quelle intensité, aussi, quel délire prenant en soi, car totalement foutraque et baroque ; mais quel bordel. Je suis vraiment revenu aux délires de Scott Snyder durant Metal, Justice League & Death Metal, où il flirte avec le geekisme fun et le lourdingue naze. Là, il va falloir voir, clairement. Les deux segments sont en soi différents : le premier est un prélude grandiloquent, sympathique, mignon mais un peu lourd à Justice League Unlimited. J'aime bien, c'est cool, mais c'est un peu lourdingue dans la grandeur et la magnificence de la JL. Le deuxième segment est plus nerveux, direct, brutal, mais aussi bordélique dans les explications de la discussion entre Darkseid et l'autre. En soi, ça se lit, ça se lit bien parce que c'est prenant et intense, mais ça reste foutraque, ça brasse plein d'idées et de concepts, c'est bien dessiné avec un Daniel Sampere très bon pour cette grandiloquence et un Wes Craig un peu brut et nerveux encore. Mais ouais... c'est bordélique, intéressant en soi mais dans le geekisme délirant qu'on a déjà connu. All In annonce ce qu'on pressentait : Scott Snyder revient chez DC, avec ses concepts foutraques, prenants mais bordéliques. A voir s'il parviendra à mieux s'en tirer que sur Death Metal.
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#891
03/10/2024, 17h07
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My Adventures with Superman #5
Un peu lourd dans l'explication mais ça garde le charme de la série. Josie Campbell livre en fait un grand point global, avec Amazo qui surcharge et attire autant Superman que Bloodshot dans une illusion basée sur ses souvenirs. On comprend qu'il est un robot kryptonien modifié sur Terre, chargé de terraformer des planètes pour accueillir des Kryptoniens, tuant les populations au passage. Ni Clark, ni DuBois ne comprennent tout, mais captent l'essentiel et Bloodshot veut tuer Amazo. Superman conteste, argumente qu'Amazo peut et va changer - mais la surchauffe continue, et empire... C'est sympathique. Josie Campbell se charge de la grosse explication, un peu lourde et grasse car le lecteur avait quand même déjà compris l'essentiel. C'est dommage d'avoir un tel passage obligé, mais la scénariste (et showrunneuse de la série animée) maintient cette belle émotion chez les personnages. L'ensemble passe ainsi, avec des dessins agréables d'un Pablo M. Collar plutôt bon dans ces descriptions de crises quasi cosmiques. Un passage obligé un peu lourd, mais l'ensemble reste sympathique.
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#892
03/10/2024, 19h25
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Shazam! #16
Un bon enchaînement. Après les très bons épisodes achevant les intrigues lancées avant et permettant à Billy de faire la paix avec son moi adulte / The Captain, Josie Campbell enchaîne en montrant la famille en quête d'argent pour se défendre face à la mère de Billy, et surtout Freddy devenir The Commander, nouveau super-héros juste à Philadelphie alors que The Captain, son "petit frère", vadrouille avec la Justice League. Ça crée des piques entre les deux, surtout devant la nouvelle voisine Beau qui les amène voir une attaque de robot révélée pae The Society, appli locale d'entraide entre voisins. Mary Marvel vient aider, les trois se transforment alors que la petite soeur surveille avec le lapin magique. The Commander parade en public, devient le représentant de The Society... et on apprend que la fille Sivana est impliquée et la structure est dirigée par C'est cool. Pas aussi emballant que le précédent, notamment parce que ça manque d'une transition et l'introduction de Beau est brute, mais c'est cool. J'aime comment Josie Campbell écrit la dynamique familiale, les piques sont drôles, l'ensemble est fluide et j'aime le cliffhanger. Graphiquement, Dan McDaid vient apporter son style sec à l'ensemble, ça cadre peu à l'atmosphère familiale mais c'est correct en soi. Un enchaînement cool mais avec quelques freins.
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#893
03/10/2024, 19h47
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X-Men #5
Ouais, bof. Pas mauvais mais bof. Jed MacKay enchaîne en s'occupant d'autres membres, ici Kwannon (qui laisse Scalphunter après leur nuit cachée, sans le convaincre de cesser son activité criminelle et de la rejoindre à The Factory) et Quentin qui sont chargés de pénétrer dans l'esprit du Mutant Ben vu dans le #2 et dans le coma après l'activation tardive de ses pouvoirs. Ça se chamaille mais ils avancent et sont attaqués par des défenses qui leur font voir leurs peurs (Sabretooth qui l'a tué récemment pour Quentin, le suicide de Scalphunter pour Kwannon). Ils font alliance pour sortir mais en apprennent plus. Ben est vivant et éveillé et il a été enlevé puis torturé pour activer ses pouvoirs à l'âge adulte par une structure appelée 3K et qui a notamment en son sein Bof, oui. Ce n'est pas mauvais, c'est déjà vu et mieux vu. Le duo qui se pique puis s'aide, c'est classique et ni Kwannon, ni Quentin ne sont inspirants ici, même si son trauma est bien montré. C'est poussif, et la révélation fonctionne mais ne surprend pas vu l'actualité. Ryan Stegman illustre dans son style, c'est nerveux mais pas emballant pour moi. Bof. Pas mauvais mais bof.
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#894
03/10/2024, 23h13
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Storm #1
Un bon début, tiens. Murewa Ayodele, que j'ai beaucoup aimé dans sa mini-série I Am Iron Man, livre un bon lancement et une bonne approche de Storm. On la voit en effet à Atlanta préparer une allocution après plusieurs jours de grande célébrité suite à ses actes à Oklahoma City. Elle est en effet intervenue avec Frenzy lors d'une catastrophe d'une centrale que l'on pensait nucléaire mais non : les scientifiques utilisaient un Kaiju extraterrestre (!) mais c'est un jeune Mutant sans contrôle de ses pouvoirs qui a tout déclenché. Storm n'a rien dit, et a attendu d'avoir confirmation que l'expérience Kaiju n'y est pour rien. Elle hésite à tout dire car les Mutants ont le vent en poupe après ce sauvetage, alors que les scientifiques concernés sont haïs et leurs proches aussi. Finalement, Ororo révèle avoir créé un Storm Sanctuary pour toute personne dans le besoin... et elle dit la vérité, provoquant un rejet des Mutants. Et, en parallèle, on voit que C'est bien, oui. Le scénariste gère bien son lancement, avec une narration classique mais efficace et un bon flashback. J'apprécie la grandeur et la noblesse de Storm, J'apprécie surtout son dilemme moral bienvenu ainsi que sa décision. Bon, n'étant pas fan-fan du perso, je suis circonspect sur le twist ainsi que la grandiloquence de la voix off, mais pourquoi pas. Dommage que ne soit pas abordée sa claustrophobie. Graphiquement, Lucas Werneck assure et livre de fort jolies planches, bien dynamiques. Un vrai bon lancement !
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#895
04/10/2024, 13h09
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J aurai voulu aimer Absolute Power... Le pitch est bon mais l exécution me déçoit et le fait que des pans entiers de l histoire ait lieu dans des tiers in n aide pas. Peut être est ce la raison pour laquelle Failsafe et Brainiac Queen paraissent creux tout comme Waller. Difficile pour moi de le prendre au jeu tant tout cela manque de profondeur, de dialogues... c est très beau mais je suis vraiment passé à côté. Et puis bordel il faut arrêter d ouvrir, fermet, tuer, ressusciter le lultivers tous les 2 ans : ça en devient un sketch.
Pour DC All In je rebondis sur ce qui a été dit en amont : la narration grandiloquence de Williamson est d un lourd... alors que ses Superman et Birthright son bien mieux. Quant à la partie de Snyder, l idée est intéressante mais confus. L idée autour de Darkseid est bonne mais sa "mort" est tellement simple (c est Darkseid les gars, pas le Pingouin) et le absolute elseword qui en découle ne teanspire pas l originalité. Effet pétard mouillé pour moi.
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#896
06/10/2024, 18h01
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Batman #153
Attiré par un avis positif de Xavier Fournier sur ses réseaux sociaux, je redonne une chance au Batman de Chip Zdarsky après quelques essais infructueux. Et ce #153, qui embraye sur la note du #150 après la coupure tie-in Absolute Power, est en effet fort sympathique, prenant... et optimiste, ce qui surprend fort agréablement pour le Chevalier Noir. On y voit en effet un Bruce qui veut agir positivement dans la ville, et y arrive. Gotham va mieux, une famille qui croise un loubard dans une rue sombre ne se fait pas attaquer mais aider pour retrouver son chemin, la boîte de détective privé de Jim Gordon fonctionne bien, et Edward Nygma développe légalement une entreprise positive, en étant un génie plutôt qu'en voulant le prouver négativement. Bon, Bullock est revenu au GCPD dont Vandal Savage est commissaire (!), ce qui bouffe la vie du Maire Nakano quitté par sa femme et obligé de gérer un nouveau super-héros, Commander Star, martial et désormais allié de Vandal. La Cour des Hiboux rôde et agit, Nygma prépare un plan et Bruce est gêné par son image publique (on le traite de communiste vu ses bonnes oeuvres), et refuse les idées de la remplaçante de Lucius Fox en dirigeante. Finalement, elle semble aussi dans le trouble car, alors que C'est bien, oui. C'est bien car, pour diversifié et plaisant que ce soit de voir Vandal ainsi ou Nygma revenu à ce rôle, j'apprécie surtout ce Bruce "pas sombre". Un Bruce enthousiaste, optimiste, prudent mais pas paranoïaque et qui agit autant de jour que de nuit - autant comme Bruce que Batman, avec le Chevalier Noir qui intervient même la journée. Jorge Jimenez livrant encore des dessins très dynamiques et jolis, c'est top. Une bonne surprise et une belle promesse pour ce bon point de retour.
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#897
06/10/2024, 18h35
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Pour les tie-ins, Faisalfe et Brainiac Queen n'y sont pas triomphants et c'est une déception après leurs créations plutôt réussies.
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#898
09/10/2024, 14h18
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Absolute Batman #1
Hey, mais c'est... pas mal, en fait ! J'y allais non pas à reculons mais sans envie et, sans être charmé, j'ai apprécié l'épisode et les changements. On a ici un monde différent, oui, avec une narration sous le prisme du regard d'Alfred Pennyworth, agent secret mystérieux obligé d'abandonner une traque de cinq ans d'un homme qui a rejoint puis tué la Ligue des Ombres, pour revenir à Gotham, ville qu'il a connue. Il a pour mission, via ses chefs secrets, d'observer le phénomène criminel, avec des mises à mort brutales (+700% de meurtres récemment) liées à une société criminelle, les Party Animals, portant des masques noirs. Alors que le chef de ce groupe fait tomber et tue des Mafieux classiques, ses sbires attaquent lors d'un conseil municipal agité, où le Maire Jim Gordon est maltraité par ses concitoyens, qui se détournent du GCPD dirigé par Harvey Bullock. Une assistante de Gordon veut calmer la foule, mais un criminel tire sur Gordon devant sa fille (Barbara, afro-américaine ; on sent la volonté actuelle d'aller dans ce sens dans les récits alternatifs). Mais alors que Pennyworth ne peut qu'observer, il doit intervenir si "l'autre joueur" de Gotham intervient - et ça arrive, car Batman attaque, tabasse les criminels, y va fort sans jamais tuer ou blesser mortellement, même s'il tranche la main d'un sale type le menaçant avec une hache. Alfred découvre ensuite que c'est Bruce Wayne, ingénieur de Gotham qui a plusieurs amis ici (Waylon qui dirige la salle de sport, Ozzy, Eddie, Selina...) et dont le père, C'est pas mal, oui. Je trouve que la proposition de Scott Snyder et Nick Dragotta est plutôt bonne et même intéressante, alors que je n'étais pas convaincu. La promotion sur la violence du personnage me paraît un peu abusive car, si ce Batman est effectivement massif, immense et brutal, il est clairement dit qu'il ne tue pas et est un idéaliste. Au fil de la lecture, j'apprécie ce Bruce et les petits changements, ce côté prolétaire ou en tout cas l'idée d'en faire un "sachant de la ville" par l'intérieur, un connaisseur du vrai visage de Gotham pour y avoir traîné, ça me plaît. La version d'Alfred est bonne, les ennemis sont corrects, hormis ce cliffhanger un peu facile. Non, vraiment, j'en suis surpris mais c'est une version alternative intéressante, avec un lancement correct et bien mené, un Bruce qui débute mais n'est pas abusivement sombre. Graphiquement, Nick Dragotta livre de belles planches, très dynamiques et nerveuses, avec beaucoup de belles images et de bons moments. Une bonne surprise, et quelques bonnes idées. J'en suis le premier étonné, et j'apprécie.
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#899
09/10/2024, 14h27
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Action Comics #1070
Sympathique ; pas ébouriffant, mais sympathique. Mark Waid débute son run par une intrigue qui ne surprend pas mais fonctionne bien, avec une créature née de la fusion forcée de trois Kryptoniens qui s'échappe mystérieusement de la Zone Fantôme et provoque des dommages. Superman, qui aide d'abord Jimmy Olsen à prendre une photo compromettante d'une corruption politique, intervient puis est aidé par Supergirl, mais c'est trop intense. Il file dans la zone la plus reculée du monde, en Ethiopie, pour récupérer de la Kryptonite Dorée, mais galère encore. C'est Jimmy qui l'utilise contre la créature, emmenée ensuite dans Kandor pour des soins. Superman décide alors de se rendre dans la Zone Fantôme, craignant des difficultés dans cette dimension encore si étrange. C'est correct. Mark Waid ne surprend pas réellement et ne révolutionne rien dans son intrigue, mais le rendu est correct et fluide. Il gère bien les dialogues, les interactions, les événements, et cela a le "parfum" de la justesse et de la cohérence. C'est efficace en soi, et les dessins de Clayton Henry sont jolis et dynamiques. En back-up, Mariko Tamaki et Skylar Patridge montrent un mystère, avec Supergirl décide de partir de la Terre sans rien expliquer, en supprimant la mémoire de ceux dont elle demande de l'aide. Bon, ça ne dit pas grand-chose, c'est lent, mais c'est joli. Un bon début de saga ; sans surprendre, mais sans décevoir.
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#900
09/10/2024, 16h28
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Batman and Robin #14
Gros bof. Phillip Kennedy Johnson commence bien trop doucement son run, avec des choses bien trop basiques et peu engageantes. On a ainsi un énième mystère du passé de Gotham qui revient, avec un lien obscur avec Bruce qui assiste à une soirée où une attaque est menée et où Damian doit rester en arrière pour gérer les invités. C'est lourd, c'est long, c'est chiant. Le scénariste n'apporte rien, livre des scènes d'action efficaces mais mal menées par un Javier Fernandez peu inspiré et peu engageant. Ce n'est pas très beau, c'est abusivement sombre, le propos est déjà-vu... dur-dur, comme débuté. Ca commence mal, clairement.
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