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[QUOTE=Ben Wawe;1747491]Lemire chez Marvel, il y a eu quoi de bien ? Moon Knight ? C'est super faible, quand même.?[/QUOTE]
Je me faisais la meme reflexion. Je ne me'etais pas permis de le verbaliser parce qu'au final je n'ai pas tout lu de lui, mais entre son logan pas vraiment flamboyant et qui semble etre une resucée de son boulot sur GA, et ses X-Men dont le run a été une deception absolue, c'est vraiment un auteur dont le nom à mes oreilles sonne en echo avec "overhypé". Sur un truc comme les FF, Slott flatte d'avantage mon envie. Pas de regrets pour ma part du coup. |
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Très bon titre que le Old Man Logan de Lemire. Ce que j'ai lu de mieux sur le griffu depuis Aaron surtout qu'il passe après la piètre prestation de Bendis pendant Secret Wars.
Ses X-Men furent décevants mais Lemire a expliqué les contraintes éditoriales avec lequelles il a dû composer. Cela n'enlève en rien à la qualité moyenne du titre (et encore le premier arc est pas mal du tout). |
#228
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[QUOTE=arrowsmith;1747619]Et surtout des titres qu'il écrit chez chez Image : Descender, Royal City et maintenant Gideon Falls.Il a également dessiné A.D. After Death sur un scénario de Scott Snyder et écrit Plutona.
C'est également le dessin de Secret Path pour feu Gord Downie sans oublier Roughneck. Attention à ne pas réduire le travail actuel de Jeff Lemire à un Mignola-verse avec Black Hammer. ......[/QUOTE] C'est sûr qu'il est très productif et je suis incapable de lire tout ce qu'il fait (déjà que je zappe direct ce qu'il dessine parce que ça fait pitié). Mais "Black Hammer", ça m'a quand l'air d'être spécial pour lui : il ne cesse de développer ça, ça lui appartient, et comme c'est édité chez Dark Horse, ça fait penser automatiquement à ce Mignola a fait auparavant à partir de "Hellboy". Je crois que s'il devait se concentrer sur un truc, il choisirait ça. |
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[QUOTE=arrowsmith;1747691]Très bon titre que le Old Man Logan de Lemire. Ce que j'ai lu de mieux sur le griffu depuis Aaron surtout qu'il passe après la piètre prestation de Bendis pendant Secret Wars.
Ses X-Men furent décevants mais Lemire a expliqué les contraintes éditoriales avec lequelles il a dû composer. Cela n'enlève en rien à la qualité moyenne du titre (et encore le premier arc est pas mal du tout).[/QUOTE] Bonjour à toutes et à tous, Je n'ai pas lu la production de Lemire hors Old man Logan, mais il n'y a pas un arc avec une fin satisfaisante. Pour moi, les contraintes éditoriales sur cette série expliquent ce retour systématique au statu quo et l'absence d'avancée du perso. En outre, lors de son arc last ronin il est revenu sur l'essence même de cet Old man. Ce qui me fait m'interroger sur sa compréhension du perso et de son vécu. Enfin son dernier arc qui aurait pu donné une sortie "heureuse" pour le personnage ne sert à rien. Lemire semble meilleur sur les séries moins "contrôlées". |
#230
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[QUOTE=arrowsmith;1747691]Très bon titre que le Old Man Logan de Lemire. Ce que j'ai lu de mieux sur le griffu depuis Aaron surtout qu'il passe après la piètre prestation de Bendis pendant Secret Wars.
Ses X-Men furent décevants mais Lemire a expliqué les contraintes éditoriales avec lequelles il a dû composer. Cela n'enlève en rien à la qualité moyenne du titre (et encore le premier arc est pas mal du tout).[/QUOTE] Pour moi, c'est une fausse excuse. On dirait que les auteurs découvrent qu'il y a des contraintes éditoriales de ouf sur des franchises comme les X-Men! |
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Disons que des fois ils tombent de haut, il y a ce précédent PaD sur X-Factor qui s'est retrouvé à écrire un épisode de la série pendant le crossover X-Cutionner's Song... sans X-Factor! Pour rappel ce chapitre était axé sur Cable-Wolvy-Bishop, ce qui l'a amené à claquer la porte et quitter le titre.
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Pour Old Man Logan, je retiens surtout une belle osmose entre Lemire et Sorrentino. Leurs histoires fonctionnaient bien. C'était du bon travail. J'aimais bien ce rendez-vous mensuel.
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Old Man Logan m'a toujours un peu ennuyé...
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[QUOTE=NRV;1747835]Pour moi, c'est une fausse excuse. On dirait que les auteurs découvrent qu'il y a des contraintes éditoriales de ouf sur des franchises comme les X-Men![/QUOTE]
Je ne crois pas que Lemire ait vraiment découvert ça. Plutôt qu'il a été surpris de l'importance de ces contraintes éditoriales. On lui a fiché une paix royale sur "Moon Knight" alors que pour "Extraordinary X-men", comme il l'a expliqué ensuite, les histoires étaient déjà établies et son travail consistait à les rédiger : quand tu es face à deux méthodes de management aussi différentes dans la même maison, ça doit quand même faire bizarre. C'est de toute façon un gâchis parce que je suis certain que s'il avait eu les mains libres sur les mutants, il aurait sorti des épisodes fameux vu son attachement pour les personnages comme ceux-là, à la marge. On voit bien de toute manière que Marvel force la main à tous les scénaristes de la franchise pour non pas la faire évoluer mais reproduire ses classiques : Soule réinterprète le Shadow King et Proteus dans "Asto X-Men" (plutôt bien, je trouve, mais bon) et Taylor ne fait rien de neuf avec "X-men Red" sur des mutants persécutés que Jean Grey sauve. Kelly Thompson semble développer un prochain titre X (le retour de "Uncanny X-Men"), c'est une grande fan des mutants (son "Rogue & Gambit" est plein de fraîcheur). Si en plus elle dispose d'un bon artiste (Larraz ?), elle pourrait être celle qui décape tout ça. |
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[QUOTE=NRV;1747840]Old Man Logan m'a toujours un peu ennuyé...[/QUOTE]
pareil. C'est pas nul, mais dans le genre "trip", c'est en dessous du GA des mêmes auteurs. meme l'arc en cours en vf, ce voyage dans le temps d'un tarabiscoté pour arriver a un truc enfin interessant... Nan, franchement pas ma came, meme si ça reste bien au dessus de ses X-men fadasses. Nan serieux lemire, j'en veux pas sur des séries "phares" (si tant est que les X-Men soient toujours considérés ainsi), un peu comme Bendis, à moindre mesure. |
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Oui il y a toujours eu une forte pression qui a eu raison de la plupart des auteurs. Apres, il y a aussi des auteurs qui subliment les contraintes.. quand d autres sont etouffés.
Apres si Morrison a finit par partir, il a reussi, lui et Casey a proposer du neuf. C est donc possible. Je pense aussi que trop d auteurs ne se placent pas dans une ligne mais veulent écrire la période qui leur plaisent.. ce qui fait que certains persos n avancent plus (Wanda, Vision ou les Pyms) car chacun veut revenir sur tel ou tel grand moment de ce personnage plutôt que d avancer vers l inconnu. Moi j aime beaucoup ceux qui sont capables de tirer le max des contraintes. Je suis toujours scotchés pat les auteurs qui font un tie in et en sortent un truc meilleur que le crossover (Nocenti sur DD l afait a plusieurs reprises.. Jacobsen sur New Invaders (avec Ennemy de Millar sur Wolverine), Moore place American Gothic en descenedance directe de Crisis sur Swamp Thing. Car bon les Moore, Morrison, Gaiman.. ils connaissaient bien le passé des personnages mais ils avaient une vision du futur... Morrison sur Xmen.. il rend hommage a des grandes periodes mais il place tout dans le contemporain et reiventent le concept pour le futur.. Là ou Whedon fait surtout un hommage... |
#237
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Attention tout de même en citant Moore, Gaiman, Miller, tous ces gars qui ont complètement retourné les comics.
Je crois qu'il y avait chez ces auteurs une volonté de bousculer l'ordre établi, et notamment avec les auteurs anglais qui ont emmené avec eux une nouvelle façon d'appréhender les super-héros, leurs codes, leurs clichés. C'est très bien, mais ça reste ponctuel et d'ailleurs c'est l'intérêt de la manoeuvre (après, débrouillez-vous avec ça). La grande majorité des scénaristes n'a pas de génie (au sens révolutionnaire) mais du talent ou, au moins, un certain savoir-faire, une technique. Pour eux, s'investir dans une série, c'est espérer avoir du temps pour développer des histoires, des persos, mais aussi faire preuve d'adaptabilité en passant d'un titre à un autre, d'un éditeur à un autre (d'une certaine manière, aujourd'hui, je suis presque plus impressionné par ça car ça nécessite une vraie souplesse et une imagination incroyables). Depuis quelques années (en fait depuis que des scénaristes passent du creator-owned au work for hire, alors qu'ils peuvent vivre du premier en se passant du second), on mesure bien le degré d'implication que chacun met dans le travail de commande qu'il accepte. Certains font visiblement ça pour le chèque, arrondir les fins de mois, ce sont des mercenaires habiles. D'autres abordent ça comme une sorte de défi, jouant avec les contraintes multiples (éditoriales, des lecteurs), et parviennent à insuffler un peu (ou beaucoup parfois) de leur personnalité dans des choses a priori impersonnelles. Je crois qu'il y a effectivement des gars pour qui Marvel ou DC ne sont pas une finalité, mais d'autres pour qui c'est un vrai plaisir, peut-être même un rêve, un honneur. C'est aussi au lecteur d'être conciliant et surtout humble parce que si c'était si simple d'écrire de super histoires... C'est un peu comme distinguer la chanson et la variété, et accorder à l'une une noblesse que n'aurait pas l'autre. Je deviens admiratif des gars capables de produire trois-quatre scripts, l'équivalent de 60-80 pages de comics/mois, d'alimenter la machine, de donner de quoi lire à autant de monde. C'est vraiment dur d'être dans une qualité dingue avec autant de matos à produire, alors même si s'il y a une série sur trois-quatre qui est moins bonne, un peu moins d'inspiration parfois, l'usage de trucs un peu faciles, des habitudes qui se prennent, ce sont un peu des ouvriers des comics, qui font ça malgré des fans bruyants, des ventes pas toujours mirobolantes. Et même si, dans le lot, certains gagnent bien leur vie, ils continuent quand même parce qu'au fond ils sont mordus, c'est plus qu'un boulot, c'est leur passion, leur vie. Faut respecter ça. Dernière modification par wildcard ; 04/04/2018 à 16h03. |
#238
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Ce qui m ennuie un peu c est justement qu il y a moins de différence formelle sur leurs travaux... beaucoup écrivent du polar ou de la SF.. et quoi qu ils ecrivent (SF, Superheros fantastique,, romance) ils n adaptent pas et écrivent toujours du polar, de la SF.
Tu parlais d adaptation au dessinateur pour pas mal d entre eux... je trouve que ca ne se ressent pas. Claremont (qui n est pas un genie) lui s adaptait.. et on voit la difference dans ses scripts selon la série mais aussi les dessinateurs et enfin sa motivation.. Les auteurs actuels que je critique beaucoup (mais j y ajouterai aussi remender ou Brubaker que j adore) ne change rien... quelque soit leur motivation, leur envie, le dessinateur, le genre, les personnages existants ou non et même aujourd hui que la série leur appartiennent ou pas... ca change peu de choses... Millar en tête.. qui lui semble plus motivé par trouver un pitch adaptatble en version film ou série que quoi que ce soit d autre.. Pour moi ca montre que c est pas une question de genie ou de talent.. mais vraiment d en avoir quelque chose à foutre. On vend en faisant le minimum, pourquoi se faire chier alors qu'en se prenant pas la tête on produit beaucoup plus. J exagère, je le sais mais ce sentiment ne me quitte pas. Je trouve que ces auteurs ont le talent et que leur point faibles, ils se travaillent. Donc qu'aprés 20 ans de travail pro, on ne devrait plus voir ces défauts. Dernière modification par Fred le mallrat ; 04/04/2018 à 17h12. |
#239
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Mais ne penses-tu pas aussi que désormais les éditeurs cherchent des scénaristes en fonction du style dans lequel ils les remarquent plutôt qu'en fonction de leur adaptabilité ?
Par exemple, Brubaker avait raconté qu'au début de sa carrière, tout ce qu'il désirait, c'était écrire de la série noire. Puis DC l'a abordé et lui a proposé de travailler sur du Batman, puis Catwoman. C'était à la fois surprenant pour lui (car il ne pensait pas qu'on lui offrirait ça tout de suite) et en même temps parfait (car il pouvait rester dans la série noire avec ces persos). Sa réputation faite dans ce genre (un mélange de super-héros et de polar-espionnage), il a pu bâtir toute sa carrière ensuite là-dessus. Désormais, il a abandonné le super-héros et se consacre exclusivement à la série noire (avec parfois du fantastique comme pour "Fatale" ou "Kill or be killed") chez Image. Je crois qu'auparavant, à l'origine jusque dans les 80's, la qualité attendue chez un scénariste était moins d'avoir un genre de prédilection que d'être productif et capable de s'adapter. Il fallait être capable de passer des mutants aux Avengers à Dr Strange aux FF à Spidey, etc. Bien entendu, la cas Claremont est spécial puisqu'il a surtout oeuvré à la gloire des mutants, sur une très longue période. Mais il s'offrait des sorties aventureuses ("Excalibur" par exemple). Le style était moins marqué cependant. Ce qui comptait, c'était le côté soap, feuilleton. Millar, c'est encore un peu différent : il y a en effet cette volonté de produire des comics prêts-à-filmer, mais surtout ce qui le distingue (pour le meilleur ou le pire, selon qu'on l'apprécie ou pas), ce sont ses concepts, presque ses slogans. Il a un art du pitch simple et accrocheur (même si le résultat peut décevoir ensuite). Le lecteur retient immédiatement le projet, il sait ce qu'on lui vend, avec qui. En fait Millar, c'est un indépendant mais avec une méthode copiée sur les majors : il fait ce qu'il veut, tout est à lui, mais il te vend son truc comme si a sortait d'un gros studio. Faut que ça matche tout de suite. C'est aussi pour ça que les artistes les plus en vue bossent avec lui : non seulement il leur garantit des conditions de travail et des revenus imparables (tout est à 50-50), mais Millar sait exposer ses produits comme un super commercial. Il sait en faire parler, créer le buzz. Même ceux qui ne l'aiment pas sont toujours épatés par ce qu'il arrive à produire. Et ce qui réunit tout ce monde, ce sont aussi les dessinateurs parce qu'aujourd'hui les scénaristes comprennent que s'ils ont un artiste solide, voire talentueux, avec eux, alors tout leur projet en profite (en visibilité, en attractivité). Et on voit d'ailleurs que les dessinateurs cherchent ça aussi, un scénariste qui leur permettra d'être mis en valeur. C'est visible quand on voit des binômes se former sur le long terme (genre Snyder-Capullo, Brubaker-Phillips, Bendis-Immonen, Millar-Quitely ou Millar-Hitch, Waid-Samnee, King-Janin...). |
#240
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Tu as raison.
Cependant il existe encore des scenaristes qui s adaptent et à l histoire, au genre, au personnage et aux dessinateurs... De manière générale je préfère. J adore Brubaker.. mais des qu il sort de sa zone de confort.. c est mort.. dés qu un dessinateur ne va pas (Hitch) c est mort.. C est pour cela que l erreur de Marvel ou de DC est justement de trop confier les clés de tout à ce type d auteur.. ils ne peuvent gérér qu une petite partie et bosser sur des séries bien spécifiques. |
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2018, mondo marvel |
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