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Vieux 25/02/2014, 17h07
doop doop est déconnecté
bouzouk force !!!!
-Gardien du Temple-
 
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doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0
Critiques Doopiennes 195: Xénozoïque, miracleman, FF, Cap America, The Demon

CRITIQUES DOOPIENNES N°195

Citation:
Quelques précisions : ces critiques sont la plupart du temps des critiques "à chaud". Aussitôt lu, aussitôt critiqué, ce qui peut expliquer un certain manque de recul ou des réactions parfois un peu trop passionnées. Je vais essayer néanmoins de rester le plus impartial possible et surtout, expliquer au maximum mes idées et mes impressions.
Je ne détiens pas, loin de là, la vérité sur les comics que je critique. C'est juste une impression de quelqu'un qui lit des comics depuis…pfiouuu….plus de trente cinq ans ! Ce n'est pas parce que je trouve un truc génial ou mauvais qu'il faut absolument le croire sur parole. Le mieux c'est encore de le lire si on a envie, ou de le défendre si on trouve l'avis trop négatif.
Le but premier est toujours le même: proposer un échange et un débat sur les séries chroniquées.
Dans un souci de bien faire, j'essaye toujours autant que faire se peut d'éviter les spoilers, ce qui fait que des gens qui sont en retard, ou qui suivent en VF peuvent tout à fait lire ces critiques sans aucune hésitation.
Certifié forumer aux goûts comics les plus aberrants lors du buzzawards 2013 !!
FANTASTIC FOUR OMNIBUS by JOHN BYRNE 1



(Byrne,Wolfman,Claremont/Byrne)

J'ai finalement craqué pour cet énorme volume qui reprend l'intégralité des épisodes non seulement scénarisés mais aussi dessinés par John Byrne sur les FF. Je n'avais pas lu ces aventures depuis très très longtemps, pour vous dire depuis leur publication dans NOVA et j'étais curieux de savoir si près de trente ans plus tard la qualité était toujours au rendez vous.
Et ca commence avec deux épisodes de Marvel Team Up où Spidey s'associe avec la Torche et Ms Marvel pour combattre le Super-Skrull. C'est vraiment très bien mais on le savait déjà puisque le run de Claremont/Byrne sur Marvel team up est véritablement impressionnant. On continue avec un inédit VF, un Marvel Two in One où la chose retourne dans le passé pour combattre…la chose du début des FF, c'est écrit et scénarisé par Byrne et ca reste assez classique. Je me demande si ce n'est pas l'un des tout premiers boulots de l'auteur en tant que scénariste/dessinateur et il pose déjà les bases d'une future aventure avec le retour de la chose des débuts et dont l'apparence n'est pas vraiment celle que l'on connait aujourd'hui.
On arrive ensuite en plein milieu de la saga du Sphinx et de Galactus. Nous n'avons pas les épisodes du départ, qui ne sont pas signés Byrne, mais un petit résumé nous donne les tenants et les aboutissants de l'aventure et n'oublions pas qu'à l'époque, on pouvait limite arriver à n'importe quel moment en début d'une saga sans être gêné, puisqu'il y a tout au long du récit de la récap, des allusions et des explications. Quand je pense que Marvel et DC font n'importe quoi pour que les lecteurs achètent leurs épisodes, il faut simplement reprendre cette méthode de réexpliquer le récit à chaque fois. Ca coûte , allez, une page par numéro, ce qui me gênerait beaucoup moins que la profusion des splash pages inutiles qui pullulent dans n'importe quelle production actuelle. Wolfman restitue bien l'ambiance cosmique et Byrne est encré par Sinnott, ce qui est toujours agréable. On peut donc assister à la bataille entre le Sphinx et galactus, mais aussi à "l'évolution" de Franklin qui devient un adulte super puissant et chauve (Alpha) ainsi qu'à une bataille contre les Terrifics. Cette grosse dizaine de numéros est véritablement très sympathique à lire, on y retrouve une continuité entre les personnages et les épisodes, une véritable série qui prend le temps de développer ses personnages et de très bonnes aventures, même si parfois les scènes de combat bouffent un peu tout l'espace.
On a ensuite droit à deux épisodes signés intégralement par Byrne (220-221) et toujours encrés par Sinnott qui correspondent à un comics promotionnel mais qui ont été intégrés en urgence dans la série régulière car la nouvelle team Moench/Sienkiewicz était à la bourre. Si l'histoire retiendra que c'est le premier boulot de Byrne en tant que scénariste sur FF, ce ne sont pas les épisodes que je préfère, avec une menace extraterrestre dans le pôle Nord par vraiment bien fichue.
ON passe ensuite directement au numéro 232 et bon, là ca calme tout le monde. C'est l'arrivée de Byrne en tant que Scénariste/Dessinateur/Encreur et le premier épisode, s'il est très classique (et qui oppose notre équipe à Diablo le sorcier) est une véritable merveille graphique. Byrne relooke les personnages et se fait plaisir avec des planches magnifiques, peut être son meilleur travail à mes yeux. C'est assez amusant de voir que dès le début, Byrne essaye de jouer avec la narration en proposant pour son deuxième épisode une aventure pas du tout cosmique où la Torche enquête sur Hammerhead pour éviter à un ancien camarade de classe la chaise électrique. On sent bien que Byrne essaye d'innover, et effectivement, son troisième épisode (qui oppose les FF à Ego la planète vivante) à la particularité d'être racontée du point de vue d'un humain banal (enfin, pas si banal que cela mais je ne veux pas vous spoiler). L'auteur tente véritablement de nouvelles approches, et n'arrête pas de développer les personnages, redonnant du lien, introduisant des nouvelles têtes comme Frankie Raye, la petite amie de Johnny qui a peur des flammes. En dessinant Ego, Byrne rend véritablement un hommage à Kirby et Lee et aux comics de la "grande époque", tout en le modernisant. À la relecture on comprend pourquoi ces épisodes sont devenus cultes. Et le festival continue..le numéro suivant, anniversaire, propulse les FF à "Littleville", une ville factice créée de toutes mains par Fatalis. C'est l'épisode qui contient tout ce que l'on voulait lire à l'époque (et même encore maintenant) : un affrontement terrible et une situation qui permet à l'auteur de développer les sentiments de ses personnages. On rajoute à cela des dessins énormes et on a droit sans aucun doute à l'un des meilleurs épisodes solos des FF toutes périodes confondues. Après cet épisode, la tension retombe un peu avec quelques numéros de transition où l'on à tout de même droit à la régression de la chose qui reprend son apparence originelle, mais aussi l'intégration de Frankie dans l'équipe. C'est typiquement le genre d'épisodes qui n'existent plus désormais, ou très rarement. Des numéros où la menace n'est pas extraordinaire et où les auteurs prennent du temps pour approfondir et humaniser leur casting tout en faisant progresser les intrigues secondaires. Cela permet de préparer le terrain pour des sagas plus importantes et permet de leur donner plus de relief, comme l'arrivée de Galactus sur Terre et sa défaite ! Tout l'univers Marvel est réuni ici et Byrne se fait vraiment plaisir, en proposant une intrigue cosmique qui joue avec tout l'univers Marvel mais qui reste contenue dans ne seule série. La fin de l'histoire est particulièrement surprenante, lorsque Reed décide de laisser vivre Galactus, qui représente une force essentielle de la nature. C'est aussi l'avènement de Nova, alias Frankie et qui va devenir le nouveau héraut de Galactus. Et là aussi o a droit à quelques épisodes de transition où Fatalis redevient le leader de la latvérie et où Franklin est une fois de plus débordé par ses pouvoirs. On arrive alors sur le #250 où Byrne confronte ses héros à tout l'univers Marvel. C'est peut être un peu moins réussi que la confrontation avec Galactus, mais c'est quand même vraiment bien fichu, Byrne cherchant toujours de nouvelles manières de raconter des histoires, utilisant les flashbacks, les épisodes coupés en deux et même des numéros où les Fantastiques n'appariassent pas (ou peu). Il essaye même d'innover dans la forme en proposant un épisode entier en format "à l'italienne", la fameuse aventure dans la zone négative. JE dois vous avouer que cette aventure, qui dure cinq ou six épisodes n'est pas véritablement ma préférée. Byrne part dans de la science fiction pure et l'on s'aperçoit que le casting souffre du manque de personnages secondaires (alicia, etc..) et que les menaces introduites sont un peu toujours les mêmes. C'est tout de même l'occasion d'un petit crossover avec les vengeurs pour combattre annihilus. On a ensuite droit à un épisode de la chose inédit en Vf et dessiné par Ron Wilson qui pose les bases du nouveau statu quo de l'équipe (la mise en retrait de Reed et Sue qui est enceinte, ainsi que le traumatisme d'Alicia, torturée par Annihilus. Après un épisode encore une fois innovant où l'on ne voit quasiment que Galactus et Nova, cet Omnibus nous propose l'annual 17 où Byrne reprend les personnages de FF#2, à savoir les skrulls que Lee et Kirby avaient transformé en vaches. C'est juste excellent, et surtout hyper bien dessiné. Pour preuve, il avait carrément fait l'objet d'un album grand format des FF à lui tout seul en France entre deux rééditons des épisodes mythiques de Lee et Kirby. Cet Omnibus se clôt par la disparition de Reed (qui ne sera abordée que quatre numéros plus tard) et la bataille qui oppose Sue (qui s'émancipe de plus en plus) , Johnny et Ben à Fatalis.

On referme alors cet Omnibus avec le sourire aux lèvres et l'impression d'avoir véritablement lu une période importante de la toute première série de Marvel ainsi que l'émergence d'un scénariste qui essaye profondément de modifier la manière de raconter des histoires tout en respectant le cahier des charges de l'époque. S'il n'a pas la maestria d'un Moore ou d'un Miller, l'effort est quand même plus que louable, et rarement raté. Bref, cet omnibus et ces épisodes représentent certainement tout ce que j'aime et que j'ai aimé dans les comics et certainement tout ce que je recherche encore dans les séries mainstream. En toute honnêteté, et même si parfois les batailles sont un peu trop nombreuses et redondantes, cette trentaine d'épisodes forme véritablement les meilleures aventures des quatre fantastiques qui ont jamais été publiées depuis les années 70. Un monument de comics "à la papa" qui pourtant réussit mieux son travail que la plupart des séries actuelles.
Ah, ca fait du bien !
Vite le deuxième volume, avec Miss Hulk et le procès de Reed.


même avec l'œil du lecteur des années 2010.
Clairement, il n'y a rien à jeter dans ce volume, et c'est assez amusant de voir à quel point Byrne essaye de faire bouger les lignes, même s'il n'a pas les qualités d'un Moore ou d'un Miller. Une vraie série d'aventure à suivre qui possède encore d'énormes qualités.
Indispensable ! (on pourrait même rajouter un demi brocoli si on le remet dans le contexte de l'époque).





CHRONIQUES DE L'ÈRE XÉNOZOÏQUE



(Mark Schultz)

Depuis le temps que j'entendais parler de cette série. AKILEOS sortant l'intégrale, je n'allais pas me priver. Bon, je reste quand même un peu sur ma faim.
Le pitch :
Le monde a été victime d'une catastrophe écologique. Afin de survivre, les hommes se sont cloitrés sous terre pendant 500 ans. Lorsqu'ils réemergent de leur abris souterrains, ils trouvent un monde nouveau, peuplé de créatures inconnues et de dinosaures géants. Cette bande dessinée suit les aventures de Jack tanrec, un mécanicien environnementaliste vivant avec sa tribu dans ce qui reste de la côte est Américaine ainsi que de Hannah Dundee, l'ambassadrice des Wassons, une autre tribu située plus loin. Aventures, découvertes, Cadillacs et dinosaures sont au programme de ce livre de près de 400 pages qui reprend l'intégralité des épisodes de Mark Schultz sur sa série.

Il y a du pour et du contre dans cette série. Ce qui est indiscutable, c'est en revanche la beauté des traits de Schultz , qui progresse d'année en année et donc de page en page. Les derniers épisodes sont d'ailleurs à tomber par terre en termes de splendeur de dessin. Et comme c'était déjà d'un très haut niveau dès le départ, forcément c'est assez énorme, surtout que le mélange fille sexy dinosaure pourrait faire pâlir plus d'un Frank Cho. Ce que j'aime bien, c'est qu'il dessine, un peu à la manière de Dave Stevens, des filles sexy mais pas vulgaires.
L'histoire en revanche me laisse un peu dubitatif. Au début, on a droit à des petits épisodes d'une huitaine de pages qui sont typiquement des récits d'aventures. Le monde apocalyptique n'est qu'un prétexte pour faire évoluer ses personnages et nous livrer des récits d'aventures plutôt classiques, parfois un peu naïfs mais bien ficelés (et superbement dessinés, mais ça on l'a déjà dit). Ca fait penser à des histoires courtes d'une revue anthologique en fait, ce qui était peut être le cas d'ailleurs.
Ensuite, Schultz commence à réaliser des épisodes un peu plus longs (une vingtaine de pages) et commence à devenir plus ambitieux avec le monde qu'il a créé. On apprend le pourquoi de la réapparition des dinosaures, et l'auteur nous introduit même une nouvelle race souterraine d'individus mystérieux. Les relations entre les personnages se font de plus en plus tendues et on en arrive à une histoire complexe sur les derniers numéros qui font vraiment envie. Sauf que ben voilà, il n'y a pas de fin, Schultz n'ayant jamais terminé sa bande dessinée (d'ailleurs, j'aimerais savoir pourquoi). Du coup, c'est quand même dommage puisqu'en gros la première moitié du bouquin sert de prélude à une intrigue dont on n'aura pas les aboutissants.
Reste les dessins, mais du coup, ca fait quand même peu.
et demi
Des dessins fabuleux, c'est incontestable. Et une intrigue qui après des débuts très classiques prenait le bon chemin mais qui ne verra malheureusement aucune conclusion. C'est vraiment dommage. Du coup, ce volume est à réserver avant tout aux amoureux du beau dessin car vous n'aurez ni histoire partiellement résolue, ni véritable conclusion.



MIRACLEMAN #1



(Anglo, Moore/ Anglo, Leach)

Oui je sais, je suis faible. Mais bon, les previews me donnaient envie et puis j'ai pu constater que les couleurs avaient été arrangées par rapport à ce que j'avais pu lire. (J'ai lu l'unique Tome Delcourt). Et puis comme je ne fais désormais quasiment plus aucun single, je me suis dit pourquoi pas.
Le pitch :
Mike Moran est un photographe/reporter un peu paumé. Il vit à Londres avec sa femme et mène une vie pépère et austère jusqu'à ce qu'un mot lui revienne un jour en tête : KIMOTA. Lorsqu'il le prononce, il se transforme alors en MIRACLEMAN, le plus puissant des héros qui a disparu depuis une quinzaine d'années.

Lorsque j'ai lu cette BD an VF, je devais avoir quinze/seize ans (peut être un peu plus) et évidemment je ne connaissais rien à CAPTAIN MARVEL. Du coup, en relisant cette Bd avec mon background actuel, j'ai pu bien évidemment revoir tous les hommages de Moore au héros de Fawcett. Car pour ceux qui ne le sauraient pas, Miracleman est bien une version anglaise de Captain Marvel, commandée au dessinateur Mike Anglo par l'éditeur Anglais de l'époque pour compenser l'arrêt de la série du "big red cheese". Moore n'est jamais aussi bon que quand il joue avec des références et des concepts, et même s'il s'agit d'un de ses premiers boulots, le talent du gars est déjà présent. C'est une relecture moderne et réaliste du super-héros le plus fantaisiste qu'il soit (n'oublions pas que Captain Marvel est entouré de personnages comme Tawky Tawny ou encore Mr Mind) et le "scénariste original" s'en donne à cœur joie. C'est vraiment très bon, en revanche, c'est clairement trop court. Car pour 6$ vous avez droit uniquement à 14 pages du récit de Moore et Leach sur la cinquantaine que compte le comics. Le reste sont des rééditions de vieux récits réalisés par Anglo et force est de constater qu'en dehors d'un aspect "hommage", ça n'apporte rien au lecteur, aussi bien au niveau de l'histoire que des dessins.
En revanche, comme je le faisais remarquer, les couleurs ont été restaurées et le lettrage refait. De la même manière le comic-book n'est pas censuré contrairement à sa version digitale (on voit les fesses de la femme de Miracleman) et j'espère qu'il en sera de même dans la version TPB.
Le reste du contenu est constitué de dessins de recherche de Leach ainsi que de quelques interviews d'Anglo ou de quelques pages éditoriales plutôt bien faites. Il me tarde désormais d'arriver à la fin de l'histoire que j'ai déjà et voir si Marvel va continuer à publier le récit tel qu'il a été conçu par Moore (je pense notamment à la scène de l'accouchement).
Un peu cher pour ce que c'est, mais je ne regrette pas.

L'histoire de Moore et Leach :
Le comic-book en lui-même :



CAPTAIN AMERICA AND THE FALCON : SECRET EMPIRE



(Englehart,Friedrich/ Sal Buscema/ Colletta,McLaughlin)

J'ai profité de la future sortie de ces épisodes en Vf pour me replonger dans ces TPB vintages qui sont miens depuis un sacré petit bout de temps. J'avais eu beaucoup de plaisir à les lire à l'époque, mais est-ce toujours le cas ?
Le pitch :
La crédibilité de Captain America est mise à mal par une organisation nommée SECRET EMPIRE. Notre héros doit donc remonter toute l'organisation avec l'aide des X-Men et du Faucon pour en arriver à une révélation inattendue qui mettra son identité et sa carrière de justicier en péril.

Bon, c'est quand même sacrément vintage.
Autant vous le dire, cet arc de SECRET EMPIRE est bien évidemment très important dans ce qu'il signifie, puisque c'est quand même l'une des premières fois où un héros remet en question les agissements et la corruption des élus de son pays, mais la plupart des épisodes qui amènent à ça sont pas très réussis.
En gros, Captain America se bat beaucoup contre des héros improbables, on a des armes qui s'appellent l'ATOMIC ANNIHILATOR , il reçoit l'aide des X-Men, de la Panthère Noire et du faucon, les ficelles sont vraiment très grosses et la fin en demi-teinte, Englehart n'osant certainement pas aller jusqu'au out de son idée (on ne sait pas, par exemple qui est le numéro 1 de l'empire secret même si on en a une très forte idée, surtout à l'époque). C'est quand même assez couillu de la part d'un auteur beaucoup plus engagé et cynique que ce que l'on peut penser (il suffit de lire ses Dr Stange pour comprendre qu'il a beaucoup plus de choses à dire que ce que ses épisodes sur la madone céleste laissaient prévoir).
En revanche, le dernier épisode est particulièrement bien réussi, celui ou cap se questionne sur son avenir, on ressent tout de suite beaucoup plus de finesse que dans le reste du récit.
Donc ces épisodes sont quand même importants historiquement, au niveau qualitatif, si l'on excepte le dernier, on est dans de la bonne grosse aventure MARVEL début 70's qui tâche. Niveau dessins c'est pareil puisque Sal Buscema est accompagné de Vince Colletta à l'encrage, et l'on reconnait tout de suite la patte de ce dernier, pour notre plus grand déplaisir (à part certains Kirby, Colletta ne convient quasiment à personne).
Pour les fans ou les nostalgiques.


et demi
Je ne sais vraiment pas pourquoi j'ai trouvé ces épisodes assez lourds alors qu'il y a dix ans, j'avais vraiment bien aimé. Je vais quand même lire la suite avec Nomad pour me faire une idée complète. Ca reste quad même du classique vintage. Il y en a eu des meilleurs, mais aussi des pires.


THE DEMON



(Matt Wagner)

Ce TPB contient la mini série sur ETRIGAN réalisée par l'auteur de GRENDEL ainsi qu'un épisode de THE DEMON réalisé par lui quatre ans plus tard.
Le pitch :
Jason Blood veut se débarrasser d'ETRIGAN, le démon qui prend possession de son corps depuis l'époque du Roi arthur. Avec l'aide de son amie Glenda, il va partir à la recherche des véritables origines du démon et essayer de déterminer le lien qui l'unit à Merlin pour mieux le défaire.

Ce TPB est très mal foutu. Non pas dans les histoires qu'il contient, mais véritablement dans sa composition. J'en reparle un peu plus bas.
La mini série de WAGNER, qui ouvre le volume est plutôt bien fichue. IL faut dire que j'aime beaucoup le style du dessinateur, surtout à cette époque là (autour des années 90) et j'avais été grandement déçu par ses récits récents de Batman. Là c'est vraiment très bon, avec un Art Nichols à l'encrage qui lui convient parfaitement. En fait, Wagner dessine ETRIGAN de manière très jolie, tout en rondeur, à tel point qu'on dirait presque une peluche. ET c'est vraiment sympa. De plus, ses compositions sont quand même assez recherchées. L'histoire ensuite est assez banale et un peu trop
verbeuse (ce qui est souvent le cas avec ce genre de personnage) mais elle permet de faire le point sur les origines d'un personnage que je ne connaissais que de loin. ON a un petit peu de mal à comprendre ce qui se passe au départ, mais finalement, on y arrive et l'intrigue est résolue. Je ne vous dévoilerai rien en disant qu'à la fin, ETRIGAN est séparé du corps de BLOOD.
Et c'est là que se trouve le problème car dans l'épisode suivant tiré de la série régulière et paru cinq ans plus tard BLLOD est à nouveau possédé par ETRIGAN ! Pas d'explication, rien. Je me doute bien qu'il y a eu un "retour aux sources", mais du coup, pour quelqu'un qui ne connaît pas trop le personnage, c'est assez perturbant. Surtout que ca enlève finalement tout l'intérêt de la mini précédente. Cet épisode est un épisode solo où Wagner s'amuse un peu. Elle n'est pas formidable, mais brillamment dessinée par Wagner, qui a changé un peu de style (il est seul à l'encrage) et livre des planches proches de son histoire FACES sur LEGENDS OF THE DARK KNIGHT.


Une bonne mini série, dont l'histoire classique est sublimée par le talent e Wagner aux dessins et plutôt agréable à lire. En revanche, le TPB est vraiment mal construit, sans explications on saute du coq à l'âne. DC est coutumier de ce genre de choses avec un OMNIBUS TEEN TITANS par exemple, et c'est quand même dommage de ne pas avoir mis ne serait-ce qu'un petit encart explicatif.



Citation:
Posté par la semaine prochaine
Exceptionnellement un petit tour par la VF pour décortiquer le mag AVENGERS de PANINI et ses quatre séries et peut être BATTLE OF THE ATOM si j'ai le temps. Sinon ce sera pour la semaine suivante
Citation:
Posté par "prochainement
Captain America: Nomad, Omnibus FF n°2, Morning Glories, The Demon par Matt Wagner, Savage Dragon Archives
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Tags
captain america, chroniques xénozoïque, fantastic four, miracleman, the demon

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