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Vieux 14/12/2007, 22h40
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DC Green Lantern - Sinestro War

Green Lantern – Sinestro Corps Special 1



Sinestro Corps – Prologue : The Second Rebirth
Writer : Geoff Johns
Penciller : Ethan Van Sciver & Dave Gibbons (back-up)
Inker : Ethan Van Sciver
Colorist : Moose Baumann



Il est sorti le divin enfant vert (ou jaune que ne sais-je) : depuis l'annonce de sa sortie, j'attendais avec une impatience certaine ce one-shot qui par la force des choses (ou bien était-ce prévu?) est devenu un prologue à quelque chose de plus grand qui doit s'imbriquer dans l'actualité DC avec Countdown notamment.
Ainsi, 1 semaine seulement après l'incroyable (de mon point de vue) dénouement du cross-over Justice League Of America / Justice Society Of America, DC remet le couvert avec une histoire qui risque de faire parler car elle emmène 2 autres séries vers un autre cross-over bigarré : Green Lantern et Green Lantern Corps.
Dans l'intention de faire du symbole vert le 4ème mousquetaire DC après la Trinité (Diana va se sentir à l'étroit avec toute cette testostérone), c'est 1 signe fort et qui mieux que Johns accompagné de Gibbons pour donner le coup d'envoi d'une histoire qui va marquer l'année 2007?
Il emmène avec lui son compère de Green Lantern - Rebirth Ethan Van Sciver.



Quelle lecture mes aïeux, quelle lecture!!! Je ne pensais qu'après les révélations de la semaine dernière, DC arriverait à me surprendre ainsi aussi vite. Pourtant, après un début somme toute classique qui reprenait certains indices disséminés le long du run de Johns dans Green Lantern, la machine s'est emballée et l'impression de lire le début d'une grande fresque cosmique s'imposait : tous les détails prenaient leur sens et le puzzle pouvait dessiner une histoire qui va faire du bruit dans le DC Universe!!!!!
Plus la fin du comic s'approchait, plus je tournais les pages fébrilement tant l'ambiance devenait "pesante" : il faut montrer que la situation va aller de mal en pis.
Qu'on aime ou non Johns, il faut reconnaître qu'il a de la suite dans les idées : depuis Green Lantern - Rebirth, il a repris non seulement la destinée de Hal Jordan (avec plus de hauts que de bas depuis le OYL comme les lecteurs VF s'en rendent compte actuellement) mais aussi redistribué la carte cosmique des forces en présence en réintroduisant les Manhunters, les Zamarons et Star Sapphire et donc introduisant ce fameux Sinestro Corps qui n'est pas forcément celui attendu…
Il coordonne toute la mythologie de Parallax à Ion en exploitant le travail de Ron Marz de façon si naturelle que je me dis que Johns a peaufiné son boulot du début à la fin : en abandonnant Teen Titans qu’il avait remis les bons rails, il peut se consacrer à Justice Society Of America et à Green Lantern (Action Comics ne voulant pas sortir…) et en m’en met plein les mirettes !!!! Cette dernière page fera parler mais, punaise, ça promet pour la suite.

De son côté, Gibbons s'est attardé sur le côté milice dans la série Green Lantern Corps avec une réussite certaine donnant une homogénéité et une profondeur supplémentaire à la mythologie verte. Surtout une série avec Guy Gardner en personnage récurrent est forcément une série à suivre.

Ce qui fait la force de l'histoire du jour est qu'elle est en parfaite adéquation avec le DC Universe actuel : elle découle autant de Infinite Crisis et s'imbrique dans les retombées de 52. En effet, depuis la fin de la série hebdomadaire, c'est le 1er comic, excepté Countdown évidemment, qui en parle en termes moins cryptiques en expliquant bien ce que représente le fameux chiffre 52.
D'ailleurs, ce qui est étonnant est que ce prologue est bien plus appétissant et riche en révélations que Countdown depuis le début sur les visées du DC Universe avec Final Crisis en toile de fond : cette fameuse dernière page arrive au bout d'un cheminement logique et promet énormément sur ce qu'elle implique. Les retombées promettent un bon cross-over mais surtout le retour de certains personnages n'a pas fini de faire parler : les répercussions se feront sentir à n’en pas douter…

Pourtant, il faut reconnaître que l'idée de départ de créer une antithèse au Green Lantern Corps seulement maintenant est surprenant tant cela semblait logique. Dans l'histoire longue comme le bras de la police verte, seul le cas des Darkstars, créé par 1 branche dissidente des Guardians devenus les Controllers, avait été abordé au début des 90's. Pourtant, il y a matière à creuser et Johns risque peut-être d'aller encore plus loin en ne créant pas 1 mais plusieurs types de Corps… A voir si cela sera creusé durant le cross-over.

Au-delà de l'histoire enthousiasmante pour celui qui adore les grandes sagas cosmiques et qui s'imbriquent dans un plan à plus grande échelle, force est de constater que le trait de Van Sciver épouse parfaitement la vision de Johns : il a pris son temps mais le résultat en vaut la chandelle. Il était là pour Green Lantern - Rebirth et bien lui en a pris de revenir en ces lieux pour en donner le coup d'envoi.
Dommage qu'il ne puisse plus assurer un rythme mensuel mais il est parfait pour des événements pareils. Si sa caractéristique est de ne pas enjoliver les visages, le bestiaire cosmique est taillé pour lui et il peut s'en donner à cœur joie devant le défilé de créatures tantôt grotesques, tantôt effrayantes.
Du côté des personnages humains, c'est effectivement un peu plus problématique dès qu'ils enlèvent leur masque car à part la couleur des cheveux ou de peau, il est difficile de faire la différence entre un Hal Jordan, un Kyle Rayner ou Un John Stewart.
Passés ces détails qui ne s'avèrent pas gênant car cela ne passe pas trop sur Terre, il livre des cases spectaculaires enchaînant les pages avec un nombre impressionnant de personnages. Il a un style reconnaissable et franchement c’est somptueux à bien des moments dans son utilisation du pouvoir de l’anneau : John Stewart en sniper ou Zoom avec une traînée de squelettes en guise de « Speed Force ».
Quelques splash pages bien senties pour les moments forts et une double-page où les 3600(?) membres du Sinestro Corps sont révélés finissent de me convaincre.
Un dernier mot : je ne sais pas si c’est son encrage ou les couleurs de Baumann mais certaines pages sont assez vives comme le soleil rouge de Oa ou l’utilisation massive de vert sur 1 page. Enfin vu le thème, il est inévitable de passer par là.
Ah oui, il avait traîné 1 rumeur comme quoi Van Sciver n’aurait pas été le seul à dessiner et aurait eu un fill-in sur quelques pages : je n’en ai pas eu l’impression et aucun autre dessinateur n’est crédité. J’espère ne pas me tromper car cela serait dommage et un peu n’importe quoi car il a eu tout le temps nécessaire !

Pour finir de combler le fan déjà conquis, DC, pas chien, nous fournit 1 back-up dessinée par Gibbons dédiée à Sinestro livrant le point de vue biaisé d’un membre de son Corps. C’est très appréciable et avoir son style après celui plus agressif de Van Sciver permet de faire retomber la pression. J’aime toujours autant, dans la lignée des quelques épisodes qu’il a rendus sur Green Lantern Corps.

Grand moment de lecture, peut-être le meilleur DC depuis le début de l’année (oui même par rapport à Justice League Of America 10…), le plus intéressant est que ce n’est que le début d’un cross-over : DC a fait fort.
C’est le moment pour vous mettre au vert !!!
Entre Annihilation et maintenant Annihilation : Conquest - Prologue chez Marvel et Rann / Thanagar War et Ion chez DC, le cosmique revient à la mode, donc attachez vos ceintures !!!

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Green Lantern 21



Sinestro Corps – Chapter One : Fear & Loathing
Writer : Geoff Johns
Penciller : Ivan Reis
Inker : Albert Oclair
Colorist : Moose Baumann


Yes !!!!!!!!!!!!!! 2 semaine suivant ce fabuleux prologue qu’est Green Lantern – Sinestro Corps Special où Johns, Gibbons et van Sciver ont montré la marche à suivre aux séries DC pour faire pousser un râle de plaisir, voilà que débarque la suite qui prend pied dans Green Lantern.
Cet épisode fête le retour de Ivan Reis après le magnifique intermède de Daniel Acuna qui, lui, s’en ira éclater les mirettes sur Flash!
Tous les ingrédients sont réunis pour emmener ce cross-over, il ne faut pas oublier Green Lantern Corps qui promet joyeusement.



Superbe, c’est superbe !! Alors que le prologue allait à 100km/h, cette 1ère étape joue la carte du contrecoup pour montrer dans quelle configuration se trouve le Green Lantern Corps suite aux coups de semonce du prologue.
Il y a vraiment très peu d’action : tout est dans l’avancée de l’histoire et dans le jeu des personnages, principalement Hal (c’est sa série, aussi), que Johns prend un malin plaisir à passer au crible tout en utilisant les graines plantées depuis Green Lantern – Rebirth jusqu’aux différents runs en passant par le Green Lantern - Secret Files 2005.
Si certains ont pu être gênés voire interloqués par le retour en grâce de Hal dans le DC Universe alors qu’il fut un fou furieux galactique en Parallax seront comblés de voir la faille dans la cuirasse du Daredevil DC : cela le rend à coup sûr plus humain.
Suite aux révélations du prologue, ceux qui ont découvert l’univers des Green Lanterns avec Kyle comme moi peuvent se demander pourquoi, non pas « tirer un trait » sur 13 ans d’histoire mais plutôt, opérer un retournement de situation aussi profond dans les rôles des porteur de l’anneau : il est évident que cela va jouer dans l’histoire et le 1er teaser de Countdown est là pour montrer qu’il a 1 plan (sur le long terme ?) pour Kyle.
Déjà, le clifhanger et le prochain numéro annoncent une suite explosive qu’il ne faut pas rater !!

A côté de cela, Johns permet aux nouveaux arrivants de s’installer confortablement grâce à un résumé qui ferait pâlir History Of The Multiverse de Countdown, il distille aussi quelques indices sur le développement du DC Universe avec les Guardians et un certain personnage que j’affectionne plus ou moins, plus pour ce qu’il peut apporter que ce qu’il représente.
Du Johns comme je l‘aime : quand il a un personnage qu’il affectionne, il nous en fait profiter !

Pour ne pas gâcher le reste, DC place la barre très haute au niveau graphique. Après Ethan Van Sciver, c’est Ivan Reis qui entre dans la danse. A voir le résultat, il est compréhensible que DC lui ait permis de peaufiner ses pages en plaçant Daniel Acuna sur le run de Star Sapphire.
Si le trait de Van Sciver participait à l’ambiance pesante et oppressante du cataclysme annoncé, le style plus fluide de Reis retranscrit bien les sentiments des protagonistes : les yeux et les bouches sont réalistes. C’est un sacré gars pour conter les histoires : il aime bien faire un dessin principal sur le quel greffer plusieurs cases pour montrer l’évolution de la scène tout en gardant un rythme intéressant.
Plus ça va, plus son style évolue vers Brian Hitch sur certains plans tout en gardant sa propre identité que je lui connais depuis Action Comics (il fallait bien cela pour se taper Chuck Austen…) : il a la carrure pour les grandes épopées cosmiques !!
Pour les couleurs qui claquent joyeusement depuis le prologue, Moose Baumann est toujours dans le coup et il n’altère pas le trait du dessinateur : au contraire, son contraste vert- jaune fonctionne à merveille pour personnifier la peur.
S’il faut prendre son mal en patience pour avoir droit à cela, je suis prêt à attendre (fébrilement aussi) le prochain numéro.

Cet épisode continue sur la lancée du prologue : c’est 1 des séries où il faut être en ce moment à n’en pas douter. Surtout qu’avec un dessin de ce calibre, il faut vraiment être réfractaire au vert pour ne pas donner sa chance à ce cross-over !
Vite Green Lantern Corps !!!!!!!!!!!!!

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Green Lantern 22



Sinestro Corps – Chapter 2 : Running Scared
Writer : Geoff Johns
Penciller : Ivan Reis
Inker : Oclair Albert
Colorist : Moose Baumann


DC est train de faire monter la tension au sein de ses revues en ce joli mois d’Août avec des histoires qui vont se greffer sur Countdown avec Final Crisis en toile de fond mais s’il y a bien une série ou du moins une histoire à ne pas louper, c’est bien ce Sinestro Corps !!!
Geoff Johns et Dave Gibbons sont en train de tirer la quintessence de leurs idées : après un prologue somptueux, un épisode contrecoup chez Green Lantern 21 et une exploration plus intimiste sur Korugar dans Green Lantern Corps, il est venu le temps de l’action avec une confrontation attendue !



Que dire sinon que la Trinité est bien loin en termes de qualité, de constance par rapport à ce qu’offrent Geoff Johns et Ivan Reis. Cette série, qui n’est pas un sleeper, est ma série ongoing en solo préférée tant elle apporte ce que j’adore chez DC : de l’exploration d’histoires anciennes, de la baston, des ouvertures vers l’infini et au-delà, c’est-à-dire avec retombées en dehors la série pour dessiner une toile dans le DC Universe, le tout servi par un brésilien qui a des pieds de joueur de foot Ballon d’Or en guise de mains.
Cet épisode remplit parfaitement sa mission dans la progression de l’histoire plaçant d’entrée un petit résumé de Green Lantern Corps pour ceux ne liraient pas cette superbe série…
Geoff Johns continue tout en sous-entendus à refaire une virginité à Hal niveau Parallax tout en « dédouanant » Kyle au cas où il referait surface. En effet, sans se perdre en conjectures, il y a aura certainement de la casse au bout de cross-over du côté des jaunes et des verts dans les 2 séries de Geoff Johns et Dave Gibbons.
D’ailleurs, les retombées devraient toucher les porteurs de l’anneau et qui sait si Geoff Johns ne présente pas Hal ainsi pour sortir un lapin du chapeau. Il n’y a qu’à voir la couverture de Justice League Of America 14 qui montre un John Stewart en lieu et place de Hal Jordan. Je n’oublie pas que Tales Of The Sinestro Corps a toujours une couverture incomplète comme si l’identité devait changer… Ce n’est pas Countdown – The Search For Ray Palmer qui devrait faire participer Kyle qui va manquer d’interpeller !
S’il faut trouver un petit défaut, c’est que depuis le début, « tout va mal » pour le Green Lantern Corps et aucune lueur d’espoir ne semble pouvoir jaillir : 3 épisodes à ressasser la « faiblesse » des uns par rapport à l’inéluctable du péril jaune. Comme cela va durer jusqu’à Novembre logiquement, les renversements de situation sera plus vers Octobre une fois les one-shots Tales Of Sinestro Corps mettant en avant certains protagonistes.

Toutefois, avant de penser à la fin du cross-over, il y a encore du plaisir à partager et des affrontements en série. D’ailleurs, la couverture prévue annonçait l’affrontement (final ?) entre le serveur français violacé et le Daredevil DC :


Enfin, comme cela sera plus sur la fin et comme Sinestro n’apparaît que sur 1 case dans ce numéro (et cela s’appelle Sinestro Corps), j’avoue ne pas bien comprendre si ce n’est pour garder un semblant de suspense sur l’identité actuelle de Parallax comme dit plus haut.
Je fais une entière confiance à Geoff Johns pour la suite des événements. !

En plus, ce cross-over est bien pourvu en dessinateurs entre Ethan Van Sciver et Patrick Gleason : évidemment, c’est Ivan Reis le King ! Le plus surprenant est qu’il tient un rythme mensuel depuis le début des hostilités : ok, il a fait un break sur le run précédent.
Enfin, quand le dessin est à ce niveau, je m’en fous pas mal des retards possibles tant c’est beau : à chaque fois je suis bluffé. Il rend cela dynamique et je suis complètement immergé dans l’action et dans le rythme. Les splash pages s’intègrent au milieu de pages à la narration fluide. Quand je m’arrête, c’est pour observer le détail qu’il met dans des cases.
Dans ce genre d’histoire où les couleurs jaune et verte sont omniprésentes, il faut garantir la lisibilité de la chose : Moose Baumann continue à remplir sa mission.

Rien à dire : Green Lantern est sur la voie royale !
DC a la main verte sur le coup.


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Vieux 14/12/2007, 22h48
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Green Lantern 23



Sinestro Corps – Broken Laws
Writer : Geoff Johns
Penciller : Ivan Reis
Inker : Oclair Albert
Colorist : Moose Baumann


Le cross-over ou event du moment ! Si Green Lantern Corps s’attache à montrer d’un point de vue (presque) global entre les verts et jaunes (nan pas Saint-Étienne et Nantes de la grande époque ), la série dirigée de main de maître par Geoff Johns s’attelle à montrer les (més)aventures de Hal Jordan confronté à une situation qui reste inextricable depuis le début de la saga.
L’histoire arrive à mi-parcours avant le débarquement des one-shots Tales Of the Sinestro Corps et d’un tie-in dans Blue Beetle (plus pour remonter les ventes à mon sens), la qualité n’a pas diminué en comparaison de Countdown qui joue les montagnes russes… Il y a des leçons à retirer du travail de Geoff Johns et Dave Gibbons (qui tirera sa révérence suite au feu d’artifice final).
Quid de cette 6ème partie ?



Côté histoire, s’il n’y avait pas eu les dernières pages en terme de rebondissements dont un révélé sur le teaser de Countdown de Ethan Van Sciver, j’aurais presque pu répéter la même chose que la dernière fois : cette histoire est prenante mais cela n’avance guère dans la série Green Lantern sans qu’il n’y ait pourtant à redire sur le plaisir procuré par cette lecture prenante !
Donc des révélations, il y en a et certaines préparent le terrain à Final Crisis probablement car dès que le mot Multiverse est mentionné, un warning dans ma petite tête s’allume. D’ailleurs, il faut signaler que depuis le début de Countdown, il n’y a pas (énormément) de mentions à la guerre spatiale alors que beaucoup de choses se jouent en ce moment. La seule chose qui les relie est Kyle Rayner (surtout cette semaine) et j’avoue avoir regardé Parallax d’un autre œil…
Parallax ? Parlons-en ! La superbe couverture d’Ivan Reis fait penser de suite à celle de Green Lantern (V2) #49 pour le désormais légendaire pétage de plombs que Geoff Johns a rétroactivement expliqué avec Parallax pour dédouaner le dit héros de sa série.
Avec la sortie la même semaine de Justice League Of America – Wedding Special 1 où un héros devait « prendre de vacances », je m’étais dit : « Et si Geoff Johns ne voulait nous emmener quelque part pour nous prendre à contre-pied au sujet de Hal Jordan ? »… Petit coquin, il utilise effectivement le côté Parallax mais pas de la façon prévue !! Il continue d’exploiter ce qu’il a mis en place de puis Green Lantern – Rebirth.
De plus, Hal Jordan et Kyle Rayner ne sont pas les seuls personnages à apparaître, le reste des Green Lanterns Terriens est de la fête. D’ailleurs, le dernier numéro laissait une escouade verte en mauvaise posture et c’est là le seul défaut du mois : la résolution est trop vite expédiée sans beaucoup d'explications sur le comment du pourquoi au sujet de Guy Gardner et de John Stewart. Je sens qu’il manque 1 ou 2 pages pour bien profiter de la situation. Enfin, c’est la seule ombre à un tableau brillant !

En ce qui concerne l’histoire directement, les révélations concernent le Green Lantern Corps qui connaît une évolution radicale dans le but de renverser la vapeur donnant à la milice des Schtroumpfs une dimension que j’espère développée dans Green Lantern Corps !
Du côté de l’opposition qui donne le nom à la saga, c’est assez light dans l’apport surtout en comparaison du prologue qui montrait un rapport de forces impressionnant pour les Bad Guys…
Si mon gimmick né de Infinite Crisis ne peut toujours pas être nommé (nan pas Voldemort), les scénaristes l’ont vite rebaptisé : à part 1 case par-ci, par-là, il ne fait pas grand-chose. Avec le cliffhanger, suis-je ne droit d’attendre une plus forte exposition ou faut-il attendre Tales Of The Sinestro Corps Presents Superman Prime, titre aperçu en intérieur en lieu et place de celui de l’Anti-Monitor alors que c’est ce dernier qui est normalement prévu en Novembre avec surtout Pete Woods au dessin ?
Pour l’instigateur n°1 de peur chez DC depuis Crisis On Infinite Earths, sa présence est enfin révélée aux héros donc cela devrait accélérer le processus principalement avec Countdown en écho si mon intuition au sujet de New Earth s’avère juste.
Reste le cas de celui qu atout déclenché : Sinestro. Il joue les guest-stars et a été plus présent dans Green Lantern Corps notamment sur Korugar (ce qui est logique en soit) : avec l’offensive qui se prépare pour Green Lantern 24, va-t-il plus agir ou faudra t’il attendre le climax de Green Lantern 25 et la confrontation entre les 2 plus grands Green Lanterns ?

Si l’histoire tient toujours autant la route, que dire du dessin phénoménal de Ivan Reis ? Peu m’importe s’il a été nul il y a des années, cela veut dire qu’il a progressé et à vitesse grand V depuis qu’il a débarqué chez DC (où ses progrès sont visibles depuis Action Comics et ils continuent). Quand je vois ce qu’il fait, je le défendrai bec et ongles !!!! Si jamais le brésilien vient un jour en France, je parie qu’il aura une file d’attente impressionnante !
C’est bien simple, je ne trouve rien à redire : pas de fausse note. Il est dans mon top 5 de l’année !

Fans de science fiction, de combats épiques, venez : vous ne serez pas déçus !

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Green Lantern 24



Sinestro Corps – Part 8 : Home Invasion
Writer : Geoff Johns
Penciller : Ivan Reis
Inker : Oclair Albert & Julio Ferreira
Colorist : Moose Baumann


Quelle épopée, mes aïeux, quelle épopée. Après un Green Lantern Corps 16 qui ne veut pas se faire distancer en termes d’intensité (à lire et à relire tellement c’est somptueux et d’ailleurs je ne comprends pas le départ de Dave Gibbons), voilà que la série principale vient amener l’action sur le terrain de chasse privilégié du DC Universe : la Terre !
En écho avec le teaser de Countdown par Phil Jimenez montrant une ville New-York dévastée, les auteurs semblent apporter une nouvelle dimension à l’histoire : impliquer d’autres personnages hauts en couleur !
Après les rebondissements au sein du Green Lantern Corps, le retour de manivelle n’est plus très loin et comme Countdown a déjà donné plus qu’un avant-goût du destin d’un des principaux protagonistes, des révélations sont attendues, nan ?
A cela s’ajoutent des one-shots Tales Of The Sinestro Corps : bien sympathiques mais sans intérêt visible pour l’histoire pour l’instant. Juste une impression ?
La saga approchant de son terme, comment Geoff Johns peut-il donner une esquisse de conclusion (pour le mois prochain) dès cet épisode ou bien en garde t’il (beaucoup) sous la semelle pour le finish (forcément dantesque) ?
Evidemment, Ivan Reis est de la partie donc j’embarque les yeux grands ouverts !




1 gros et massif ENCORE !!!!!!!!!!!!!!!!!!! Chaque épisode met la barre de plus en plus haut surtout que les scènes ne se répètent pas d’un numéro à l’autre. La tension monte de plus en plus.
Cet épisode est construit selon un diptyque pour bien différencier les phases qui s’y enchaînent : invasion puis riposte (plutôt musclée d’ailleurs). Cela est parfaitement mis en images par les 2 doubles splash-pages du numéro (Ivan, c’est quand tu veux pour venir en France !) qui montrent dans quel état se trouve l’histoire. C’est rondement mené et Geoff Johns me satisfait comme à son habitude dans la narration !
A ce sujet, l’épisode est doté de 2 simples splash-pages pour 2 moments clés : si l’un est vite résolu dans le cheminement de l’histoire, l’autre est la conclusion parfaite de l’explication selon laquelle notre belle planète bleue se voit dotée de 4 Green Lanterns.
Je dis bien 4 car, avec Countdown qui a pris de l’avance en terme de continuité sur le DC Universe (les éditeurs chez DC sont sacrément « doués » dans la gestion de la timeline), le devenir des porteurs de l’anneau (aucun n’a de pieds poilus toutefois) devait forcément arriver sur le tapis.
Geoff Johns en profite pour en remettre 1 couche depuis Green Lantern – Rebirth qui l’avait vu prendre la destinée de ces héros. Pour bien se différencier de Green Lantern Corps où Dave Gibbons (bonne chance à Peter Tomasi pour faire aussi bien) traite de la globalité du Corps en se penchant sur les exceptions culturelles des membres (genre 1 Rannien et 1 Thanagarien ensemble), l’auteur accentue la responsabilité des Terriens pour continuer à donner une identité propre et 1 légitimité à la série.
Cela permet par exemple à ces héros de donner le meilleur d’eux-mêmes quand cela ne vient pas directement de leurs entrailles cette fois-ci… D’ailleurs, ce passage renforce a posteriori le one-shot Tales Of the Sinestro Corps Presents Parallax qui présentait 1 indice majeur pour la compréhension d’une scène primordiale !!!!

Si cet ensemble donne une bonne gestion des héros galactiques, que dire des vilains qui donnent bien de l’attrait à la saga. Au contraire des motivations (plutôt basiques pour le moment) de l’Injustice League dans Justice League Of America, les auteurs donnent 1 ligne de conduite à Sinestro et ses ouailles du style : « Dis-moi de quoi tu as peur, je te dirai qui tu es ! ».
L’une des forces de Geoff Johns dans son désir d’apporter l’arc-en-ciel dans le DC Universe est de montrer que différentes émotions (ou points de vue) peuvent amener les protagonistes à agir : la volonté de changer les choses chez les verts, la peur chez les jaunes, l’amour chez les mauves en attendant la haine chez les rouges incessamment sous peu !
Cela donne pas mal d’ouvertures pour la série qui a encore de beaux jours devant elles !

Un dernier mot en écho à Countdown dont le teaser montrait New-York en flammes : Geoff Johns prend le lecteur à contre-pied en marquant ostensiblement son territoire (du moins jusqu’ici).
S’il était évident que l’histoire ferait apparaître d’autres justiciers, il limite leur apparition à quelques cases montrant bien qui est la vedette du show !!! Ce n’est pas Justice League Of America & Justice Society Of America versus les jaunes !!!
Après, je sens bien que le one-shot Tales Of the Sinestro Corps Presents Superman-Prime sera plus de ce tonneau et à la limite, c’est tant mieux car ainsi Geoff Johns pourra (avec Pete Woods) donner une réelle conclusion (définitive ?) à un personnage qui personnifie quelques dérives super-héroïques…

Arrive celui qui remporte une de fois plus la palme : Ivan Reis (bien secondé par les encreurs et le coloriste) est somptueux !! Que dire d’autre si ce n’est qu’il repousse à chaque fois ses capacités ? Je suis dithyrambique et alors ?
Pas une de ses prestations n’est faiblarde et il continue de m’en mettre plein les yeux à chaque sortie !!!
Si jamais Mike McKone ne fait que le remplacer l’espace d’un run pour qu’il puisse récupérer ou bien s’il s’avère qu’il quitte la série, il aura marqué l’univers de cette série. Je salive d’avance à la conclusion qui offrira plus que les 22 pages de bonheur mensuelles !

Encore une franche réussite que cet épisode qui préfigure du virage que va prendre la série !
Et la semaine prochaine débarquent Green Lantern Corps 17, Tales Of The Sinestro Corps Presents Superman-Prime et Blue Beetle !! J’acquiesce la formule de Comic Box : cette saga est en overdrive !!!!!!!

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Tales Of the Sinestro Corps Presents Superman-Prime 1



Into The Sun
Writer : Geoff Johns
Penciller : Pete Woods & Jerry Ordway
Inker : Pete Woods & Jerry Ordway
Colorist : Brad Anderson


S’il y a bien une série ou une épopée qui recueille en ce moment une majorité de suffrages positifs (et mérités !), c’est cette saga Sinestro Corps concoctée par Geoff Johns et Dave Gibbons et restituée à la perfection par Ivan Reis (mon dessinateur de l’année) et par Patrick Gleason.
Ce cross-over superbe n’a pas besoin de multiplier les séries pour justifier son impact sur le DC Universe car lui, c’est sûr, aura un lien avec Final Crisis !!! Seulement, il y a une petite entorse à la règle avec une série de one-shots venant se greffer à la trame créée par Green Lantern et Green Lantern Corps : les Tales Of The Sinestro Corps.
Sous leurs airs faussement importants, ces numéros amènent des indices sur le devenir des protagonistes sur la garde rapprochée de Sinestro. En effet, sous le terme de Corps se cache la véritable signification des principaux membres distillant la peur : bien que des porteurs d’anneaux jaunes comme un virus foudroyant ou un cannibale soient effrayants, ce sont des têtes bien connues du DC Universe qui composent la majeure partie de la force de frappe jaune.
Si Parallax et Cyborg-Superman ont déjà eu les honneurs d’être intégrés à la trame de l’histoire, voici que s’avance un personnage décrié pour symboliser la dérive supposée (et j’insiste sur le supposée) de Infinite Crisis alors qu’il y avait un très bon Infinite Crisis Secret Files qui expliquait la chose.
S’il y a bien un one-shot dont je voulais parler, c’est celui-là pour diverses raisons : je le « déteste » entre autres car il fut une notion de facilité pour expliquer des retcons (ah, sacré punch pour Jason) mais je l’apprécie car le DC Universe se dotait d’une némésis bien barrée qui devait forcément montrer le bout de son nez lors d’une épopée…



Revenu du diable vauvert des copyrights par l‘entremise de la saga, voici venir l’adolescent le plus puissant !!!



Mama mia !!!!! Superbe : que dire d’autre devant la production offerte par les auteurs ?
Encore un superbe chapitre de la saga qui s’intercale à merveille dans la chronologie même s’il faut avoir lu Green Lantern Corps 17 pour éviter un spoiler en toute fin de lecture.
Ce n’est pas uniquement par rapport à Sinestro Corps que l’histoire fait écho : elle est la conclusion à titre personnel pour le protagoniste principal suite à Crisis On Infinite Earths et à Infinite Crisis qui l’auront vu tour à tour passer de héros à celui de vilain honni.
Si la transformation avait pu choquer certains, le Infinite Crisis Secret Files avait plus qu’esquissé le changement de mentalité du jeune Kryptonien : Geoff Johns enfonce ici le clou une fois de plus afin de bien démontrer que cela est tout à fait plausible.
D’ailleurs, les scènes flashbacks sont sous le trait d’un Jerry Ordway (trop absent à mon goût en ce moment) pour faire le lien avec l’histoire actuelle : c’est un peu la caution morale dont Geoff Johns, grand adorateur de l’Histoire DC, avait besoin pour montrer la filiation de ses histoires qui forment un tout vis-à-vis du personnage.
Sera-t-il de la partie de Final Crisis ? Rien n’est moins sûr car le seul bémol de l’histoire est qu’il faudra attendre un Green Lantern Corps 18 forcément de feu pour avoir quelques indices.
Pour le moment, c’est ce one-shot qui est un peu le Superboy-Prime VS les héros du DC Universe Round 2 qui est à l’honneur. Je dis Superboy mais évidemment, c’est le terme Superman qui prime () maintenant, DC n’étant toujours pas décidé à régler ce qu’il doit aux héritiers de Joe Shuster et Jerry Siegler….
Seulement, si la baston est bien présente (et jubilatoire), le thème de l’épisode est bien de montrer ce qu’est devenu le personnage au travers d’une double tentative de rédemption ratée.
La 1ère est basée sur la redite des origines de Superboy Earth-Prime vue lors de DC Comics Presents 87 paru durant Crisis On Infinite Earths : aperçue lors de Infinite Crisis Secret Files, les apparitions de son amie Laurie montrent à quel point il était guidé par ses hormones, le rendant si ce n’est antipathique (ce sera pour après) du moins pas charismatique à défaut d’être sympathique comme l’a été le Superman Earth-1 pendant leur rencontre.
Lors de l’event de 1985-1986, le personnage était un gentil par défaut et c’est lui qui a décidé d’être ce qu’il est et non les événements qui en ont fait un crétin de 1ère. Il n’y a qu’à voir ses explications pour œuvrer du côté de celui qui personnifie tout ce qu’il déteste.
Après Infinite Crisis et ses vacances forcées, il a continué sa descente en enfer et, en antithèse à ce destin, Geoff Johns fait monter la sauce avec les rayons du Soleil : il veut y puiser la source de sa renaissance pour prendre la place qu’il croit mériter. Cela fait très mythe de Icare : à force de s’approcher du soleil, a fait fondre ses ailes de cire. Ce destin risque de lui arriver dans Green Lantern Corps 18
En tout cas, l’épisode aura bien montré que ce n’était pas un héros tant il agit en salopard.
Logiquement, Geoff Johns ne le confronte pas beaucoup avec les Scarlet Speedsters présents afin d’éviter un copié-collé de Infinite Crisis 4 permettant un diaporama de beaucoup de héros pour finir en apothéose par une rixe de Kryptoniens de 3 univers : superbe !

A côté de cela, dans la gestion de son intervention, Geoff Johns s’offre quelques passages corsés dont certains renvoient à Infinite Crisis. C’est du grand moment de geekisme !
Parallèlement à ceci, Geoff Johns traite légèrement Mark Henshaw, son Tales Of The Sinestro Corps laissant le lecteur sur un cliffhanger.

Ce qui est aussi appréciable est que le dessin est à la hauteur : Pete Woods continue sa métamorphose vers les sommets DC. Après un Amazons Attack certes joli tout plein, je retrouve l’auteur magnifiant Batman, Superman ou Catwoman. Il s’éclate dans la bagarre mais a parfois du mal dans la gestion des visages tant ils sont nombreux. Ceci s’explique en partie par ses cadrages divers et variés pour donner du dynamisme : cela fonctionne à merveille tant j’ai été dedans !
Ce qui ne gâche rien est la prestation de Jerry Ordway sur les flashbacks montrant bien à quel point il est un Modern Master ! Cerise sur le gâteau, il est en charge de la back-up (scénario de Sterling Gates) plus que bien fichue. : j’aime !

En un mot : indispensable !!!!

Bilan :
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Vieux 14/12/2007, 22h56
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Green Lantern 25



Sinestro War – Birth Of The Black Lantern
Writer : Geoff Johns
Penciller : Ivan Reis & Ethan Van Sciver
Inker : Oclair Albert, Julio Ferreira & Ivan Reis
Colorist : Moose Baumann & Rod Reis


Après avoir fort joliment meublé l’attente de ce numéro (9 semaines…) avec des titres contenant des vrais morceaux de Superman-Prime comme Green Lantern Corps 18 et Tales Of The Sinestro Corps Presents Superman-Prime, voici venir la conclusion de l’événement majeur de 2007.
Cela avait commencé très fort avec le prologue Green Lantern – Sinestro Corps Special 1 pour prendre son envol au fur et à mesure que les numéros se suivaient notamment avec Green Lantern Corps (que Dave Gibbons abandonne, le méchant). En fait, si ce Green Lantern 25 est la conclusion de la saga, il y a encore 2-3 titres servant d’épilogue qui sortent cette semaine : c’est cool pour le tiroir-caisse de Dan la menace !!!
Pour marquer le coup, ce numéro offre pas moins de 64 pages où le talent de Ivan Reis est mis à contribution mais il n’est pas seul : pour boucler la boucle, il reçoit le renfort de Ethan van Sciver responsable du superbe prologue pour poser les bases de futurs événements pour la série. En effet, si cet épisode est une conclusion, il doit poser les bases de la dernière partie du triptyque commencé avec Green Lantern – Rebirth !!!



Oh que oui !!!!!!!!!!!!!!!!!!
Je tiens le grand gagnant de mes meilleures lectures de l’année dans le style héros en collants : du fond à la forme, de la qualité à la quantité, je n’ai point été déçu.
A la limite, je ne vois que 2 défauts : le prix (mais au fond complètement justifié) et la couverture non rigide tellement j’ai peur que ma sueur n’imbibe trop le papier tellement j’ai été fébrile à tourner les pages de ce sommet qui place la barre très haut !!!!

Si Annihilation avait été ma bouée de sauvetage à côté du ratage Civil War, Sinestro War risque d’être l’éclipse (fatale ?) à Countdown To Final Crisis (qui démérite de moins en moins mais qui n’atteint pas l’excellence du cross-over arc-en-ciel) : Final Crisis remettra t’elle tout cela d’équerre ?

En effet, cette histoire a débuté de façon cloisonnée dans l’univers Green Lantern pour finir par supplanter l’ordre de priorité de mes lectures et par chambouler le DC Universe. Pourquoi ?
Au-delà de l’histoire classique au départ (2 camps qui se tapent dessus si on regarde cela de loin), elle aura su se démarquer par un rythme haletant et une exploitation des personnages quasi-parfaite. Cela est à mettre au crédit de Geoff Johns qui a su faire fructifier son travail de fond depuis Green Lantern – Rebirth en ramenant Hal Jordan à la vie. Ensuite, il a utilisé tout le background de leur histoire (hormis Krona mais cela viendra bien un jour connaissant le bougre) avec des inventions de Alan Moore comme la prophétie, Sodam Yat ou Mogo (oui, Spider, tu as raison) et de Marv Wolfman comme l’Anti-Monitor, sans oublier les Zamarons.
Il a su condenser tout l’héritage de la franchise pour en faire un feu d’artifice qui marque 2007 de son sceau, ni plus, ni moins.

Ce, d’autant plus, que dans sa volonté de faire de Hal Jordan le 4ème mousquetaire, DC a fait mieux : il a dépassé la Trinité qui a pataugé la majeure partie de l’année.
Wonder Woman ? A part Amazons Attack qui n’a été sauvée que par le dessin de Pete Woods et sa fin, il faut regarder du côté de Gail Simone pour une vraie lueur d’espoir… Superman ? Avec des arcs qui ne finissent pas, le lecteur a été vite perdu ; au moins, Geoff Johns (tiens, tiens) et Gary Frank ont redressé la barre sur Action Comics. Batman ? Il y a bien le cross-over The Resurrection Of Ra’s Al Ghul mais c’est tout.
La série Green Lantern (et sa géniale consoeur Green Lantern Corps) a été d’une formidable constance et l’apothéose de la saga est grandement à la hauteur, au contraire par exemple du dernier run de Justice League Of America par Dwayne McDuffie qui n’avait su maintenir la qualité de l’ouverture.

Plus que de traiter de bravoure, l’histoire est homérique, c’est le genre de comic à lire pour aimer DC (ou alors vous êtes hermétique et n’aimerez jamais).
Elle a un début, un milieu et une fin (certes ouverte) et l’univers se porte mieux qu’au départ !
Pour arriver à cela, l’auteur a offert un concentré d’adrénaline pure mélangé à de la dynamite qui m’a laissé épuisé la dernière page tournée mais quel pied à avoir lu cela !
A commencer par le dénouement de certaines intrigues liées à Superman-Prime ou l’Anti-Monitor : si le 1er était destiné à rôder du côté de Countdown To Final Crisis, cela s’inscrit de façon plausible tout en montrant toute la folie du personnage ; le second a droit à un vrai traitement de faveur qui renvoie à quelques passages de Crisis On Infinite Earths (qui m’ont émoustillé évidemment). La saga devait mener en partie à Final Crisis, cela montre aussi ce qui n’en sera pas…
La rumeur sous-entendait le début de Red Lanterns ? Geoff Johns en a joué : mieux, il a manoeuvré son monde en présentant, au lieu de cela, l’étendue de l’arc-en-ciel, promesse d’événements jubilatoires en sachant qu’il a planifié cela jusqu’au numéro 50 avec la dernière partie de son triptyque (après Rebirth et Sinestro War) !!!!
Le cerveau machiavélique de l’histoire ? Bien loin de l’archétype du méchant de base (coucou Dwayne !), les motivations de Sinestro continuent d’être assez ambiguës pour se demander qui a gagné ou perdu au final…
D’ailleurs, ce numéro devait être bâti sur la confrontation ultime entre Hal et le garçon de garçon mauve : là encore, Geoff Johns prend le lecteur à contre-pied entre présentant les choses de façon plus « terre-à-terre » et ce n’est même pas un vrai duel…. Toutefois, quelle bataille !
Le dernier membre du Sinestro Corps ? Eh bien, le Cyborg arriverait presque à m’émouvoir avec ses reliquats d’humanité mais il y a le contentieux Coast City datant de 1993…
Il reste Hal et sa clique verte : les 4 Green Lanterns terriens ont tous leur moment de gloire et c’est à chaque fois dans leur domaine de compétences. Evidemment, c’est Hal le héros mais il ne truste pas la place donnant autant d’importance au trio : j’ai préféré les scènes avec Guy Gardner.
Il en va de même pour l’ensemble du Green Lantern Corps pour qui plus rien ne sera comme avant : 1ers éléments de réponse dans Green Lantern Corps 19 ! 9 lois doivent suivre et je ‘en peux plus d’attendre pour en savoir plus sur le futur de la milice et non plus police (vu le statut de l’anneau désormais) galactique !

Tout cela a mijoté et explosé dans un tourbillon de fantastiques dessins offerts de main de maîtres par Ivan Reis et Ethan Van Sciver.
Bon, avec 64 pages, il était évident que les splash pages simples ou doubles seraient de la partie : mes aïeux, des splash comme cela regorgeant de détails, j’en veux !!!
Dès le début de l’épisode, il y a 2 doubles pages qui feraient applaudir un George Pérez tant la netteté et la précision sont présentes : Ivan Reis peut être fier et il n’y a rien à redire sur le report du bouquin quand je vois cela.
Son compère n’a pas à rougir dans la présentation des différents Corps et la suggestion de la Blackest Night : si c’est l’un des 2 qui dessine cette future merveille, l’attente va être longue !!!!
Le reste est un torrent de bonheur et c’est avec délectation que je suis les combats multiples du numéro : les fronts explosent de tous les côtés et de toutes les couleurs (Big Up pour Moose Baumann aidé en plus par Rod Reis).
Mon dessinateur de l’année a encore frappé un grand coup !

Pour finir, à l’instar de Booster Gold et de Justice Society Of America (2 réussites aussi), Geoff Johns offre en fin d’épisode un teaser de fou sur la dernière partie du triptyque faisant écho au titre de l’épisode (révélé en fin de lecture pour garder tout le suspense) : je me répète, l’attente va être longue.
Franchement que j’aime cet auteur qui quand il aime un personnage comme Flash ou Green Lantern et quand il a le temps d’installer les graines de ses histoires, il s’éclate et m’en fait profiter.
Il a la chance d’être entouré de magnifiques dessinateurs : il n’y a qu’à espérer que Ivan Reis revienne vite après l’arc Alpha Lanterns géré par Mike McKone (lui aussi très bon) pour que la Dream Team se reforme !

Bilan : (j’en mettrai bien un 6ème mais je crois que cela se voit que j’ai exulté )

Countdown To The Blackest Night….
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  #8  
Vieux 16/12/2007, 02h26
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Fissoul BenRix change la caisse du Fauve
Cool , j'ai vu quelques photos de pages provenants des USA sur les prochains corps.

Vivement la grosse bataille entre les Lanterns.
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Fan des séries téloches : Arrow, the Flash, Legend of Tomorrow, Gotham, Agents of SHIELD, Daredevil.....
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VENTE DE COMICS VF
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  #9  
Vieux 16/12/2007, 02h42
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evilgreen change la caisse du Fauve
manque plus que le meilleur du cross: le green lantern corps
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  #10  
Vieux 07/01/2008, 23h41
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Rhodey est une petite crotte de super héros pourriRhodey est une petite crotte de super héros pourriRhodey est une petite crotte de super héros pourriRhodey est une petite crotte de super héros pourriRhodey est une petite crotte de super héros pourriRhodey est une petite crotte de super héros pourriRhodey est une petite crotte de super héros pourriRhodey est une petite crotte de super héros pourriRhodey est une petite crotte de super héros pourriRhodey est une petite crotte de super héros pourriRhodey est une petite crotte de super héros pourri
The Sinestro Corps War
Green Lantern - Sinestro Corps Special
Green Lantern v4 #21-25
Green Lantern Corps #14-19
Tales of the Sinestro Corps : Parallax
Tales of the Sinestro Corps : Cyborg Superman
Tales of the Sinestro Corps : Superman-Prime
Tales of the Green Lantern Corps : Ion



Scénario : Geoff Johns (Green Lantern, Sinestro Corps Special, Superman-Prime Special), Dave Gibbons et Peter Tomasi (Green Lantern Corps), Ron Marz (Parallax Special, Ion Special), Alan Burnett (Cyborg Superman Special)
Dessins : Ivan Reis (Green Lantern), Patrick Gleason, Angel Unzueta et divers (Green Lantern Corps), Ethan Van Sciver et Dave Gibbons (Sinestro Corps Special), Adriana Melo (Parallax Special), Patrick Blaine (Cyborg Superman Special), Pete Woods et Jerry Ordoway (Superman-Prime Special), Michel Lacombe (Ion Special)
Encrage : Oclair Albert, Prentiss Rollins et Drew Geraci, Jay Leisten, Marlo Alquiza
Couleurs : Moose Baumann, Guy Major, Brad Anderson, Dave Curiel, Jason Wright, Jeromy Cox
Couvertures : Ivan Reis, Patrick Gleason, Ethan Van Sciver, Mike McKone, Ed Benes, Andy Kubert



Ordre de lecture (fait maison) :
1/ Sinestro Corps Special
2/ Green Lantern #21
3/ Parallax Special
4/ Green Lantern Corps #14
5/ Green Lantern #22
6/ Green Lantern Corps #15
7/ Green Lantern #23
8/ Green Lantern Corps #16
9/ Green Lantern #24
10/ Cyborg Superman Special
11/ Green Lantern Corps #17
12/ Superman-Prime Special
13/ Green Lantern Corps #18
14/ Green Lantern #25
15/ Ion Special – Green Lantern Corps #19 - Green Lantern #26



Citations (source des wallpapers : DCcomics.com)



Hal Jordan :
In brightest day, in blackest night, no evil shall escape my sight. Let those who worship evil’s might beware our power… Green Lantern’s light !



Sinestro :
In blackest day, in brightest night, beware your fears made into light. Let those who try to stop what’s right burn like my power… Sinestro might !



Batman (qui a refusé de devenir membre du Sinestro Corps) :
I was chosen (by Sinestro Corps) because I had “the ability to instill great fear”



Les Gardiens, à propos de Cyborg Superman (Hank Henshaw) :
He killed millions when he destroyed Coast City. And in doing so he instilled great fear in Hal Jordan… leaving him susceptible to the yellow impurity.



Deux Green Lanterns, à propos de Superman-Prime :
- Who is he ?
- A boy. A kryptonian boy from a dead world.
- A boy killed thirty-two Green Lanterns ? That’s more than Hal Jordan…



Guy Gardner, à propos de Ion :
The precious torchbearer. Hell, let’s just have the great and powerful Ion bend over while the Guardians pucker up and kiss his glowin’ green butt…

Guy Gardner : You Qwardians are in for some hurt. I get grumpy when I’m chained up on an alien planet too long
John Stewart : Let’s shine our light where the sun doesn’t
Hal Jordan : And they say there’s never a cop around when you need one.



Guy Gardner : Hell, I used Sinestro’s own ring for awhile. Made me a little more aggressive maybe, but…
John Stewart : A little ? You were picking fights with Alan Scott every other day.
Hal Jordan : Do you remember that big “G” he wore on his jacket ?
John Stewart : Do you remember what Guy said it stood for ?
Hal Jordan : “Girl magnet”
Guy Garner : All right. All right. Worry about keepin’ your hair from turnin’ white again, Jordan.



Guy Gardner (à Sinestro) : I’m gonna shove your ring up your nose, frenchie.

Superman (à Cyborg Superman) : You’ve threatened this planet for the last time, Henshaw ! It ends now !

John Stewart : Seven corps ?
Guy Gardner : As long as I ain’t a pink lantern.



Superman-Prime : I’m going to beat the super out of you, Superman. Just like I did to that has-been !
Power Girl : You disrespect my cousin one more time, kid… (balançant une rafale entre les jambes de Superman-Prime) And I will use my heat vision to turn you into Supergirl-Prime.




Le grand évènement de la fin d’année 2007 chez DC (faut bien vendre ma critique), c’est la Sinestro Corps War, que l’on pourra nommer pour plus de simplicité le retour de Sinestro. A l’image de Luthor, de Ra’s Al Ghul, ou de Fatalis et Magneto dans la maison d’en face, Sinestro est un indécrottable némésis pour notre Green Lantern préféré : Hal Jordan. Quand je dis « préféré », pour les distraits qui seraient descendus du train DC ces dernières années, l’éditeur a quand même été déterrer un cadavre froid depuis une décennie pour le réinstaller dans sa position (voir Rebirth). Les esprits chagrins diront que les comics, et plus particulièrement DC, ne savent pas avancer, les autres diront que c’est inévitable. Moi, en tant que non-lecteur de Green Lantern (avant le Rebirth en question, j’avais lu une dizaine de numéros hors période Neal Adams-Green Arrow), je dirais simplement que ça nous donne des histoires en forme de grosse claque comme le Rebirth de Van Sciver, et que le reste importe peu. Van Sciver, dessinateur de Rebirth (on remet le lien encore une fois pour ceux qui n’ont pas compris qu’il faut aller le lire), dessinateur du retour de Sinestro, la transition est trouvée.


Van Sciver, dessinateur certifié 100% hémoglobine et arrachage de bras, prend donc en charge le prologue de ce crossover (ou de cette saga, ou de cet évènement, on ne va pas être pointilleux sur la terminologie). D’emblée, je ne m’associerais pas au courant de pensée qui consiste à offrir le même label à Geoff Johns, ce dernier étant capable d’injecter des intrigues de soap tropéziens pour alimenter les Teen Titans (Robin-Stupid Girl-Superclone), il a perdu son éligibilité au label. Bref, Van Sciver avait déroulé le tapis du relaunch dans lequel Pacheco s’était pris les pieds (comme il s’est ramassé sur celui de Superman depuis et sur les FF avant, même si graphiquement ça reste du caviar), il revient ici donner un nouveau coup d’envoi. Voyons comment cela a été géré.


Le Sinestro Special s’apparente à une intro à 10 000 dollars. Johns connaît son boulot et s’évertue à mettre en scène les deux camps. D’un côté, who’s who sur les futurs membres du Sinestro Corps : kill counts, introspections psychotiques et ragots effroyables sont de sortie. De l’autre, réintroduction rapide des gentils : qualités, faiblesses, faits d’armes, kill count (hé oui, Hal Jordan oblige), principaux traits de caractère. Et à l’adresse des paresseux qui ont peur de se farcir les fiches Wikipedia, rassurez-vous : de Abin Sur à Parallax en passant par Sinestro, Jordan, les Gardiens et même Ion (l’art et la manière de ruiner en deux cases le concept de maxi-série qui fait vendre douze numéros, et pourtant vous y retournerez ), tout est expliqué. Et ça passe comme une lettre à la poste, on a l’impression de n’avoir rien raté (quand on ne lit pas la franchise, ou pour le moins, comme moi, on ne fait que la VF) et on entre immédiatement dans les préparatifs de la « guerre ». Au final, on a même le droit à la première escarmouche et aux premiers membres arrachés, oeils crevés, éviscérations et tutti quanti. Van Sciver place la barre très haut mais à côté de ça, les effets spéciaux entourant l’usage des anneaux ne sont jamais aussi réussis que lorsqu’il s’y colle (John Stewart, sniper de l’espace !). Idem pour les plans spatiaux ou pour les situations plus intimes (Sinestro tout nu dans sa cellule). Une introduction réussie se terminant sur un back-up de Gibbons qui, après le déchaînement visuel Van Sciver, laisse un arrière goût old school très agréable.


Et après cette longue introduction, on entre dans le vif du sujet… L’intrigue se divise sur les deux séries (GL et GL Corps) qui, bien que très étroitement liées pour nous conter le déroulement du conflit, adoptent chacune un point de vue bien marqué. GL suit pas à pas Hal Jordan alors que GL Corps nous donne une vue plus globale des affrontements, couvrant toute la diversité du GL Corps et toute la variété des enjeux qui en découlent concernant le conflit. Les deux séries sont intéressantes et se complètent bien. Jordan reste la figure de proue dans ce conflit comme dans la vie de la franchise depuis Rebirth, les lecteurs attirés par le concept flic de l’espace bien burné y trouveront leur compte, tandis que ceux plus allergiques (et bien que attiré par le personnage je les comprends tellement il peut devenir cliché rapidement) seront largement satisfaits par GL Corps qui joue la carte de l’aventure cosmique en widescreen.


Concernant le conflit, dès la fin du prologue c’est de l’action non stop. Et comme toujours lorsque les comics mettent en scène ce type de grand affrontement, c’est l’escalade jusqu’à atteindre une intensité et des enjeux démesurés. Sinestro Corps War n’évite donc pas la surenchère mais avec onze parties (dont deux super-sized) et quelques ties-in à remplir, c’était un peu inévitable. Cependant, inutile d’insister sur le fait que la même histoire aurait pu se dérouler en deux fois moins de temps car, considérant que c’est une exigence obligatoire d’un éditeur qui à du papier à vendre, force est de reconnaître que les créatifs ont quand même tiré le meilleur des règles imposées. Après le tour de chauffe initié par le Sinestro Corps, le GL Corps contre-attaque tandis que leurs adversaires s’en prennent aux positions stratégiques de l’ordre des Gardiens. Pour développer le conflit, tous les concepts de la franchise Green Lantern (et certains de l’univers DC) sont mis en œuvre et les novices iront de découverte en découverte concernant la variété de l’Ordre et la profondeur de la mythologie. Car les Gardiens ne sont jamais à court d’une nouvelle super-arme ou d’un secret honteux à révéler.


En effet, au-delà des affrontements de plus en plus violents (les auteurs ont vraiment créé le « gore de l’espace », et le lobby Johnsien a obtenu gain de cause diront certains), le conflit d’idéologie est bel et bien présent. Et quand la folie sociopathe de Sinestro et ses acolytes heurtent les casseroles que les Gardiens se traînent depuis des millénaires, ça fait beaucoup de bruit. Jamais le concept du « Green Lantern, flic de l’espace qui a surmonté la peur par la force de sa volonté » n’a été autant traîné dans la boue. « L’homme sans peur », c’est une catch-line bonne pour Daredevil, un aveugle qui se propulse d’immeuble en immeuble au bout d’une corde à linge. En y réfléchissant (essentiellement avec Rebirth), je me suis toujours dis que ce concept était mort avec les comics des 70’s. On n’élimine jamais la peur en général, on apprend à vivre avec. Vendre Hal Jordan comme un héros sans peur pour le faire chuter régulièrement lorsqu’on menace ses proches, c’est entériner le point de vue de Batman. Et pour le coup, Sinestro War donne raison à Batman (et à moi !) car c’est tout l’ordre qui se comporte comme une bande de psychopathes (pour les Lanterns) ou de vieux séniles insensibles (pour les Gardiens) à qui on aurait donné le pouvoir de se balancer des planètes à la figure.


Sinestro War m’apparaît donc comme une déconstruction du concept fondateur de Green Lantern (à savoir que les GL sont sans peur et sans reproche, concept mis à mal constamment mais cette fois-ci c’est pour de bon ). Ce qui est une bonne chose car c’était selon moi un archétype monolithique hérité d’une époque ou tout était noir et blanc dans les comics. Le succès ou non de ce crossover va donc se jouer sur « comment on déconstruit ? » et « que met-on à la place ? ». A ces deux questions, les réponses apportées par Johns et les autres sont globalement satisfaisantes mais avec quelques bémols. D’abord sur le « comment », on suit plus particulièrement le cas de Jordan et Rayner au cours des affrontements. L’un et l’autre illustrent l’évolution du concept de Lantern et pour cela, Johns joue la carte du traumatisme parental. L’idée est bonne, ce genre de drama parle toujours aux lecteurs (surtout aux plus jeunes), et dans les deux cas c’est plutôt bien foutu. Mais il manque selon moi la mise en danger de quelque chose de plus concret, d’un proche par exemple. On finit avec l’impression qu’ils ne peuvent être touchés que par des sentiments issus de leurs enfances et que par rapport à ça, ils ne sont plus capables que de sentiments superficiels vis-à-vis des gens qui les entourent. D’ailleurs, vu les trucs de dingues auxquels ils ont survécu l’un et l’autre, on se demande comment des mauvais souvenirs d’enfance peuvent être pires… Et concernant le « nouveau concept », il faudra voir bien sûr comment c’est orchestré par la suite mais une fois encore on a les dents qui grincent face à la surenchère. Sans rien dévoiler de la conclusion, Green Lantern #25 nous dit un peu : « voila, ils ont évité la destruction de l’univers, ils ont shooté des sociopathes galactiques, mais il y a encore pire derrière ! ». Ceci dit, si on a aimé le retour de Sinestro (on y revient en conclusion), les présages de GL #25 sont un peu imparables. On est bel et bien accroché.


Mis à part l’aspect psycho, on voyage d’un bout à l’autre de l’univers connu avec des twists bien sentis, certains arrivants même à surprendre le lecteur (voir la partie spoiler). Lors des premiers numéros, on se demande pourquoi le GL Corps ne vient pas chercher l’aide des super-héros terriens vu la somme de pouvoir à disposition, on commence même à cracher sur la notion d’univers partagé exploité uniquement via de grosses saga annuelles, et lorsque enfin l’implication des terriens se produit, elle est plutôt faiblarde. Non pas qu’il était nécessaire de leur donner plus de présence, au contraire les GL doivent rester au premier plan, mais une gestion plus intelligente aurait évité la sensation de voir tous ces héros si brillants dans leurs séries respectives se comporter comme des figurants. Autre implication qui prête à discussion, celle de Sinestro lui-même. Déjà, vu la composition de son camp, on se dit qu’il est le chef car il est le seul qui a vraiment envie de voir le Sinestro Corps prendre de l’essor, les autres ne servant que leurs intérêts individuels. Passé ce petit accro dans l’intrigue générale, c’est finalement le rôle lui-même qui pose problème : Sinestro assume au mieux son côté despote avec profusion d’harangues des troupes et de menaces nihilistes mais il agît peu, très peu. Un bon coup dans le prologue, le combat final dans la dernière partie, et entre deux il tease comme la première starlette venue pendant que les autres cassent tout à sa place. Le déroulement du dit combat-final laissant à désirer (voir partie spoiler), heureusement que Superman-Prime et Ion sont là pour faire le spectacle. Côté gentils, vous aurez compris que Jordan et Rayner tiennent le haut du pavé, cependant j’ai été très satisfait de voir que Killowog, Gardner et Stewart évitent de passer pour des faire-valoir (même si c’est moins vrai pour ce dernier alors que les deux premiers ont des rôles bien définis et les campent à merveille). Je l’ai déjà dit, mais la diversité du GL Corps est bien rendue sachant que la plupart des membres sont tout de même de la chaire à canon (et le massacre est au rendez-vous). Un seul regret : tous finissent avec les costumes déchirés sauf Green « Bimbo » Arisia dont le bustier qui résiste aux assauts des gravats, des griffes, des fouets etc., ravirait plus d’un couturier (mais fait le malheur mensuel de milliers de geeks lecteurs de la franchise).


Graphiquement, au-delà des éloges adressés à Van Sciver plus haut, Reis et Gleason assurent. Un bon paquet d’artistes vient les assister aux dessins ou à l’encrage pour finir les épisodes (surtout pour Gleason), mais on s’attardera surtout sur le boulot de ces deux là. Ivan Reis est maintenant assez connu je pense, il a un trait clair, avec des personnages un peu stéréotypés mais beaux (et surtout belles ) et expressifs. Les plans larges, chargés en personnages surtout, sont moins élégants (même s’il y a des efforts certains sur cette saga) et si on entre dans les détails, on constate facilement que le trait est moins régulier que pour les poses en gros plans et les splash pages. Cependant, il se sort bien de tous les plans spatiaux et il arrive à garder des perspectives intéressantes et élégantes sur la plupart des panels de baston même s’il y a plus de choses à mettre en scène par rapport à son régime habituel sur la série. En gros, sans être facile comme Van Sciver (mais lui ne fait pas de titre mensuel), il ne cherche pas à contourner la difficulté liée à la foule de personnages à illustrer dans l’action, et aux effets spéciaux des anneaux (ce dont il a plus l’habitude). L’encrage est globalement à la hauteur avec des variations de qualités se faisant moins sentir par rapport à Patrick Gleason. Ce dernier justement, avec lequel j’étais moins familier avant Sinestro War, est une satisfaction. Son style, beaucoup plus atypique que celui de Reis (comprendre « qui s’éloigne du standard des comics », mais vous trouverez plus atypique facilement j’en suis sûr ) répond cependant bien aux besoins de GL Corps. Son trait fin donne des panels très vivants, des personnages très expressifs, tout en jouant bien sur les ombres. C’est pour ces raisons que l’encrage est important. Il concilie bien cet aspect sombre et travaillé avec le délire flashy qui entoure les Lanterns et leurs grosses bastons. Ses plans spatiaux ne déçoivent pas non plus même s’il s’exprime mieux sur des scènes plus intimes et plus noires (le face à face Sinestro-Natu dès le départ de la saga suffira à conquérir les lecteurs). Enfin, il est difficile de parler des couleurs concernant Green Lantern tant les effets lumineux entourant les anneaux en font par nécessité un comics plus flashy que la moyenne. De flashy à m’as-tu-vu, il y a un pas à ne pas franchir pour lequel chaque lecteur se fera sa propre opinion. Ce qui est certain, c’est que dès qu’il y a une baisse de qualité et de précision dans la colorisation (et il y en a un peu dans ce crossover), ça se sent nettement. Pour conclure la partie graphique, je n’ai pas l’habitude de le dire vu le soin qui y est apporté normalement, mais les couvertures manquent un peu de punch par rapport au contenu de l’évènement. On a les deux ou trois couvertures sur lesquelles le casting de la saga prend la pose, c’est inévitable, mais pour le reste c’est encore Kubert qui s’en sort le mieux (et normalement je jette plutôt des pierres aux artistes paresseux qui se contentent de couvertures, mais là il faut reconnaître qu’il connaît son boulot. Le cas Van Sciver sur les spéciaux est réglé ci-dessous.


Car l’aspect éditorial de la chose doit être également abordé (une façon élégante de dire « maintenant que j’ai tout lu, je vais vous dire si DC nous enfile ! »). Vous avez du comprendre à un moment que vous pouviez suivre l’évènement avec une seule des deux séries, mais que si vous n’étiez pas allergique à leurs concepts respectifs (moi à priori, je ne lirais pas GL Corps par exemple) ça valait le coup de faire les deux. Pour les lecteurs de GL Corps mais pas de Green Lantern (je doute qu’il y en ait), il faut savoir que tout se conclut dans GL #25. A l’inverse, tout démarre dans le Sinestro Corps Special. Ce sont les deux épisodes incontournables de l’évènement. Hormis celui là que j’ai détaillé dès le départ, il y a quatre « Special » : Parallax, Cyborg Superman, Superman-Prime et Ion. Les trois premiers sont des back-ups de l’histoire principale. Très intéressants si vous n’êtes pas familiers avec les personnages concernés, complètement dispensables autrement. Celui sur Superman-Prime est carrément une synthèse des deux Crisis ! De son côté, le Ion Special se positionne comme un des épilogues (les autres étant GL #26 et GL Corps #19). Ici aussi, si vous êtes branchés sur la franchise allez-y car ça explore les conséquences de la saga sur Kyle Rayner, sinon c’est superflu. Graphiquement, ça va du très bon (Pete Woods et Jerry Ordway) avec Superman-Prime, le seul numéro que finalement je conseillerais de faire même si vous connaissez le contenu par cœur, au très mauvais avec Cyborg Superman (Patrick Blaine nous fait des dessins chiants pour un personnage tout aussi chiant - comme lui, si j’étais à sa place, j’aurais envie de crever tellement son histoire est lamentable), en passant par le tout juste moyen (Adriana Melo très commune sur Parallax, Michel Lacombe plus sympa sur Ion). Niveau couvertures, McKone est pas mal sur Parallax, Benes fait son Benes sur Ion et Van Sciver est terrible sur Cyborg Superman et à gerber sur Superman-Prime (DC lui a payé cette planche sur laquelle Superman-Prime ressemble à un Village People bottoxé ! Superman-Prime est une tête à claque en général, mais là ça bat tous les records).


En conclusion, c’est spectaculaire, c’est bourré de rebondissements, les personnages sont bien tenus, c’est la lecture à faire si vous voulez du DC, de l’aventure cosmique, et vous initier à Green Lantern. On peut regretter que la surenchère dans l’action et la menace banalise un peu certaines grandes sagas du passé comme Parallax et Infinite Crisis. La conclusion de cet évènement, même si elle peut être sujette à rigolade (voir partie spoiler), offre tout de même une nouvelle direction à la franchise. Et ça, c’est certainement le point sur lequel je rejoins le plus Scarlet : si certains relaunch ont été ratés suite à OYL, Green Lantern lui en a profité pour s’installer comme franchise phare. Actuellement, ses aventures sont plus intéressantes à suivre que celles de Wonder Woman et le renouvellement de son univers bien plus dynamique que celui de l’amazone. Pour le reste, une (très rapide) synthèse des évènements les plus importants en spoiler et un conseil : si vous souhaitez en savoir plus (et même si vous ne voulez pas), lisez Scarlet ci-dessus car ses commentaires enflammés achèveront de vous séduire et vous fourniront toutes les références sur ce qu’il se passe dans Sinestro Corps War, Green Lantern et l’univers DC actuel.


Maintenant, pour en savoir plus, et pour rigoler surtout, dans Sinestro Corps War, on découvre que :


Et un petit PS : Si ça vous a plu, ne lésinez pas sur les compliments car cette critique contient quand même 13 fois Superman-Prime et 7 fois Cyborg Superman, deux noms vraiment nazes ! il aurait été tellement facile de céder à la tentation et de les appeler Cyborg et Prime, ou Superass et Ass Prime

Une fois la lecture achevée, deux interviews à ne pas manquer de Ethan Van Sciver et Ivan Reis parlant de leur art beaucoup mieux que moi.
Interview de Ethan Van Sciver
Interview de Ivan Reis





Et en bonus :

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Adventures beyond the greatest space-fantasy film of all !

Dernière modification par Rhodey ; 07/01/2008 à 23h57.
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  #11  
Vieux 08/01/2008, 00h12
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Enorme critique dans un énorme sujet, déjà. Bravo encore à Scarlet' mais surtout à Rhodey ici, qui livre un superbe post. Rien à redire : c'est clair, argumenté, intelligent et pertinent. Bravo, vraiment.

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  #12  
Vieux 08/01/2008, 01h42
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  #13  
Vieux 08/01/2008, 07h45
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Ben Wave a raison : c'est une Magnifique critique comme on aime a en voir.
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  #14  
Vieux 08/01/2008, 08h25
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le travail de fou!!!!!

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  #15  
Vieux 08/01/2008, 08h40
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à noter que le secret files sorti il y a peu est un vrai bonheur pour les archivistes compulsifs vu qu'il y a des fiches sur plus de deux cents personnages avec chacun sa petite illustration. c'est gadget mais c'est très bien fait, sympa pour ceux qui aimaient comme moi les special strange special origines de la grande époque (ah les années 80).
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