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En train de lire les derniers Jérôme K. Jérôme Bloche de Dodier : un récit en deux albums (Un chien dans un jeu de quilles et Fin de contrat).
Le détective tête-en-l'air va-t-il accepter de tue quelqu'un contre une forte somme ? Puis échapper à un tueur professionnel et très retors ? Comme d'hab', c'est très bon : le scénar' est sans fioritures mais carré, efficace, et le dessin d'un classicisme élégant (le fruit de très longues préparations car Dodier est un perfectionniste - pas moins de 100 croquis pour chaque perso en moyenne, par exemple). C'est drôle et palpitant : sous son allure modeste, une des meilleures séries franco-belges depuis belle lurette maintenant. |
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Omni visibilis chez Dupuis, par Trondheim et Matthieu Bonhomme
1er scenar de Trondheim dessiné "en réaliste" Sensation étrange car c'est pourtant du pur Trondheim, tel qu'il arrive souvent à m'énerver (dans ses "petits riens" chez Delcourt) sauf que là il y a une histoire, une vraie, et que Bonhomme est un géant du dessin semi réaliste Ca se lit super bien, avec intérêt, et on passe un très agréable moment (pour qui ne cherche pas de pyrotechnie) Une bonne idée, bien traitée, avec un bon dessin qui fait largement passer la pilule des petits travers obsessionnels du scénariste névrotique |
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Sinon fonce pour Quai d'Orsay, un achat à faire les yeux fermés. Pour Schlingo, j'aime beaucoup Onulf |
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le tronheim /bonhomme est sympa, mais il fait quand même furieusement penser au truman show.
Moi, l'album que j'ai aimé ces temps-ci, c'est les plumes de Baraou et Ayrolles . Quatre auteurs se rencontrent régulièrement au café pour jouer avec les mots, parler de leurs projets ou simplement dire du mal des gens qui ne sont pas là . Des saynettes d'une dizaine de pages chacune. On apprend à connaitre ces personnages, leurs travers. On pense au Blotch de Blutch, dans la définition des égos, mais le fait de se retrouver à égalité dans les batailles d'ego, avec de l'amitié et du plaisir de la discussion en prime, c'est très fin . Un album qui ressemble aux recherches d'Ayrolles sur les parleurs, mais avec du beau texte en plus. |
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Lu et mouais... C'est un peu l'histoire du couillon naif sans trop l'être d'un petit village qui se fait embarquer dans un truc plus gros que lui. Le pied de nez de l'histoire vers la fin du livre est un chouilla trop téléphoné et la fin est un peu du même acabit. Ca se lit très bien, les types de l'OAS ou encore les filatures sont très bien rendues mais ça ne prend pas. Ma copine aurait du m'offrir autre chose Dernière modification par thanoslefou ; 28/09/2010 à 22h08. |
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Je me suis acheté ce soir les nouveaux tomes de Blacksad et du Scorpion, j'ai hâte de les lire.
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Les Plumes, moi ca m'a très rapidement gavé... Surtout dès qu'ils entament leur concours d'adjectifs, la j'avoue que ce fut dur de ne pas simplement refermer le truc, parce que bon, c'est très rébarbatif, ça fait étalage gratuit de mots avec des personnages dont il n'émane absolument rien d'intéressant... Bref...
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Bon un album anniversaire sur les schtroumpfs, tirage limité (enfin bon si 50000 c'est limité alors qu'est-ce que c'est pour l'essentiel de la production BD ), je prends forcément, je suis dans la cible et j'ai bien fait. L'intérêt de l'album n'est pas l'histoire de 28 pages servant de préquelle à leur première apparition dans la flute à six schtroumpfs qui est honnête mais sans plus mais la compilation des savoureux bonus de Delporte et Peyo parus dans Spirou. C'est très con mais c'est bon, mention spéciale au vocabulaire schtroumpf illustré où à la fin il faut s'accrocher. Pour en revenir à l'histoire, mon regret principal est le dessinateur. Je n'avais jamais lu auparavant d'histoires autres que celles de Peyo ou sous sa direction et j'ai trouvé les schtroumpfs trop gros à cause du cadrage. On ne retrouve pas ce cadrage ras du sol si particulier de Peyo et ses "nègres" qui donne l'impression de petitesse des schtroumpfs. Cela peut paraître ridicule et coupeur de cheveux en quatre mais quand on passe des premiers albums à celui-ci, cela fait un drôle d'effet et mérite un temps d'adaptation. Sinon pour les amoureux de l'univers de Peyo ou pas forcément remarque, je ne peux que conseiller cette merveilleuse biographie très instructive que j'ai dévoré d'une traite chez Niffle. C'est une mine d'information sur Peyo, son oeuvre mais aussi sur le milieu de la BD de cette époque, la maison Dupuis et ses auteurs. Dernière modification par thanoslefou ; 29/09/2010 à 00h08. |
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Quelle surprise en allant chez mon libraire de voir le dernier Peeters accompagné cette fois d'un petit nouveau dans le monde de la Bd en tout cas Pierre Oscar Levy Et si on sait quoi s'attendre de Peeters ( de superbe dessin avec un retour au NB ce qui n'est pas pour me déplaire ) , la véritable révélation c'est justement ce M. Levy qui nous pond un scénar fantastique totalement réjouissant , intriguant voire dérangeant par certains égards Dure d'en parler sans trop en dévoiler mais c'est un bel aperçu d'une vie de famille du début jusqu'à .... la fin Gravement conseillé Et dans le plus classique , le très efficace prequel du Troisième Testament démontre que Dorison est effectivement un des meilleurs dans sa partie . (dans le genre un peu plus "mainstream" , on va dire que c'est sûrement celui qui me procure le plus de plaisir en ce moment ) Et Robin Recht a enfin un vrai scénario
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J'avions lu ça c'midi entre les frites et le café:
Eh bien, pour des zaventures sous-bobos ruinées parisianistes, c'est pas mal (même si on a parfois un p'tit peu envie de gifler l'héroine.. ) |
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D'ordinaire je lis les livres sans me soucier de leur réputation et je fuis volontiers les grilles de lectures pour aller de-ci, de-là, au gré de ce qui passe, préférant choisir les ouvrages par rapport à ceux qui les font plutôt que par rapport à leur sujet. Toutefois, il arrive quand même qu'un bouquin vous fasse de l'oeil et que ce qu'on en dise finisse par vous ouvrir l'appétit. Si, en plus, il est signé par au moins un artiste qui vous a enthousiasmé auparavant, il devient difficile de résister. C'est ainsi que j'ai voulu lire ce Quai d'Orsay - Chroniques diplomatiques, synthèse de tous les critères précités : d'excellents échos, un sujet intriguant, un dessinateur accrocheur. Autrement dit : une BD ayant pour cadre la vie politique, réalisé par l'auteur des formidables Isaac le pirate et Gus. L'histoire a pour protagoniste Arthur Vlaminck, un jeune politologue, plutôt de gauche, qui est recruté par le ministère des affaires étrangères d'un gouvernement de droite. Il a pour mission de rédiger les discours du ministre, ou plutôt les "langages" : la distinction a son importance car cette tâche englobe à la fois de la communication et la parole d'Etat. C'est donc d'abord une histoire de mots et de ce qu'ils produisent, de la manière dont on s'en sert, de l'impact qu'ils ont, de ce qu'on veut leur faire dire sur la conviction de l'orateur mais aussi sur les usages à respecter. * Il n'y a aucun mystère : le ministre représenté dans Quai d'Orsay et nommé Alexandre Taillard de Worms n'est autre que Dominique de Villepin, dont la silhouette est reconnaissable entre mille et dont l'emphase verbale est à peine pastichée. Mais pastichée avec beaucoup de talent, sans facilité. Et il s'avère que l'ennemi de Nicolas Sarkosy fait un fabuleux héros de bande dessinée ! Le scénario est d'abord l'oeuvre d'Abel Lanzac (un pseudonyme), qui a travaillé dans l'entourage proche de l'ex-premier ministre et locataire du Quai d'Orsay durant le quinquenat de Jacques Chirac : le sens du détail est criant de vérité et la description des cabinets remplis de conseillers (plus ou - souvent - moins utiles) est jubilatoire, mais c'est surtout le portrait de Taillard de Worms/de Villepin qui est saisissant et drôlissime. Acteur excessif, cabotin, décalé (comme le résume Vlaminck, "c'est X-Or. Il t'emmène dans son monde pour mieux te vaincre"), déboulant dans les pièces comme une bourrasque à grands coups de "Vlon !", il suscite de grands éclats de rire comme peu de héros comiques en provoquent. A travers cette figure hors du commun, c'est la relation du fonctionnement effarant d'un ministère (et ses liens avec les autres bureaux du gouvernement) qui est dépeinte : tout le monde semble naviguer à vue, avec pour principale ambition de marquer les assistances lors de discours et de gagner du temps quand des tensions internationales éclatent (principalement en Afrique). Le mélange de complexité pour les situations géo-politiques et de vulgarité pour la façon d'y faire face est comparé à plusieurs reprises à la bande dessinée ("c'est comme Tintin"), ou comment trouver des répliques simples à des questions compliquées. Des références alternatives à Star Wars représentent Taillard de Worms à Dark Vador et Vlaminck à son disciple, témoignant de la fascination trouble qu'éprouve le "ghost writer" pour son employeur. * Sans Christophe Blain, qui a co-signé le scénario (qui tient moins en une intrigue - sinon celle de la rédaction du discours parfait - qu'en une succession de séquences) et réalisé les dessins, cet album n'aurait pas la même puissance comique. Son graphisme nerveux et son génie de la gestuelle donnent au projet une facture exceptionnelle : il prouve une fois encore l'étendue du registre de cet artiste. * Piquant et singulier, hilarant et inattendu, ce Quai d’Orsay est un des chefs d’œuvre parus cette année. |
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Pour moi , je garde les Pilules bleues dans mon cœur car c'est avec cet album que j'ai connu Peeters et il fait parti de ces rares albums que j'ai lu en bibliothèque , que j'ai reposé à la bibliothèque et que j'ai été racheté direct en librairie Et depuis il m'a rarement déçu (a part peut être un peu avec Pachyderme mais faudrait que je le relises) Ha et le dernier Baru , bah c'est du Baru pur jus , drôle , humain et inégalable dans le genre
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Bon, j'ai lu le Chateau de sable, et .... arfh.
C'est certes assez superbement construit et interprété (bon, avec des facilités, hein, genre le vieux raciste, il est plus cliché que les clichés que l'on dénonce à travers lui ^^), mais comme souvent avec ce genre d'oeuvre... Eh bien, la non-résolution de l'énigme, cela me semble plus une faiblesse qu'un choix: d'ailleurs, comment trouver une explication, hein.. Alors, certes, le voyage est aussi intéressant que le but, mais, bon .... facilité. Bref, n'est pas Lynch qui veut. |
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