Les livres que vous aimez

[Auteurroriste Zeph]

un bien joli bwahaha matinale.

[Auteurroriste Zeph]

Sinon, arrivé à un peu plus de 200pages sur Seul le silence, je commence à avoir un peu de mal.
Il faut dire qu'en même temps, ça tourne sacrément en rond. Il ne s'y passe pas grand chose et l'histoire n'avance pas.
On a cet espèce de cycle avec un meurtre, duquel on parle trois pages pour raconter quasi toujours la même chose et après hop la vie reprend et on essaie de ne pas y penser.
Et là, à plus de deux cents pages, 6 cadavres autant de battues pour trouver quoique ce soit, il n'y a rien. Même pas de pseudo semblant d'enquête. Et le faux club des 5 ne compte pas.
Du coup, heureusement qu'Ellory écrit superbement bien et que ça fait passer la pilule tranquillement.
Mais à chaque fois que j'avance sur le livre et que je le repose, je ne peux m'empêcher de me demander quand cela va vraiment démarrer.

[HiPs!]

Justement, ce qui m'a passionné c'est que la quête de l'identité de l'assassin importe moins que celle du héros hanté par ce serial-killer. En quelque sorte le coupable n'est qu'un MacGuffin. Mais pas que...

[Auteurroriste Zeph]

Ouais, mais même à ce niveau là, je ne trouve pas que cela se ressente énormément.
On a bien une perte de l'innocence et la découverte de la cruauté humaine qui fait légèrement évolué le perso, mais là où j'en suis, ça ne va pas loin.
Le petit garçon tout innocent qui se met à se sentir responsable des autres, cela intervient très tôt dans le livre.
D'ailleurs, lorsqu'il découvre lui même l'un des cadavres, l'effet sur lui est quasi le même que lorsqu'il a appris pour les précédentes petites filles. L'impact de cette découverte frôle quasi le zéro, à tel point que l'on peut se demander à quoi cela à servit de lui faire découvrir le corps.

Et puis, vraiment, le cyclisme dans l'histoire n'aide pas à sentir le truc avancer. Avec à chaque fois, deux trois pages très très similaires, et un truc du genre:
"Je la connaissais. Elle était juste devant moi dans la classe de Mademoiselle Webber et chaque jour je pouvais sentir le parfum de l'assouplissant de sa petite culotte.
Le sherrif Hearing et son homologue de compté de Clinch se sont alors encore une fois réunis, sans sandwich ni café et pendant trois heures ont réussi à parler du meurtre sans se disputer sur les préceptes de la bible.
On a alors organisé une grande battue et des gens des comtés voisins sont venus. Il y a avait même le cousin du frère de la mère de la tante de.., celui qui n'avait plus qu'un œil. Et pendant deux jours , avec les chiens ils ont ratissées les bois, les ruisseaux et les champs environnants. Puis, n'ayant rien trouvé ils sont tous repartis, même lui avec son œil qui n'avait rien trouvé et l'autre qui ne pouvait voir.
Et Augusta Falls retenta pour la 377ème fois d'oublier que l'un de ses enfants avait été mutilé et abandonné en morceaux au croisement du champ de mais et du chemin qui menait à la classe de Mademoiselle Webber, pour laquelle j'avais des pensées bibliques".

Et à chaque fois, on a à peu près ça en plus long sur deux trois pages et hop retour à la vie misérable du petit Joseph Vaughn que quand même, il a pas de chance le pauvre.
Même si là, Alexandra vient de venir l'écouter lire et qu'apparemment, ça lui a plut. (même si ça, on le voyais venir de trèèès loin).

Comme je le disais au dessus, vraiment à chaque fois que je repose le bouquin, je n'ai pas du tout l'impression d'avoir avancer sur quoique ce soit.

[Ivan Rebroff]

Zeph, j'ai commencé le bouquin ce matin, on en reparle la semaine prochaine.

[Zen arcade]

	Citation:			Posté par SaigneurZeph
	Ouais, mais même à ce niveau là, je ne trouve pas que cela se ressente énormément. On a bien une perte de l'innocence et la découverte de la cruauté humaine qui fait légèrement évolué le perso, mais là où j'en suis, ça ne va pas loin. Le petit garçon tout innocent qui se met à se sentir responsable des autres, cela intervient très tôt dans le livre. D'ailleurs, lorsqu'il découvre lui même l'un des cadavres, l'effet sur lui est quasi le même que lorsqu'il a appris pour les précédentes petites filles. L'impact de cette découverte frôle quasi le zéro, à tel point que l'on peut se demander à quoi cela à servit de lui faire découvrir le corps. Et puis, vraiment, le cyclisme dans l'histoire n'aide pas à sentir le truc avancer. Avec à chaque fois, deux trois pages très très similaires, et un truc du genre: "Je la connaissais. Elle était juste devant moi dans la classe de Mademoiselle Webber et chaque jour je pouvais sentir le parfum de l'assouplissant de sa petite culotte. Le sherrif Hearing et son homologue de compté de Clinch se sont alors encore une fois réunis, sans sandwich ni café et pendant trois heures ont réussi à parler du meurtre sans se disputer sur les préceptes de la bible. On a alors organisé une grande battue et des gens des comtés voisins sont venus. Il y a avait même le cousin du frère de la mère de la tante de.., celui qui n'avait plus qu'un œil. Et pendant deux jours , avec les chiens ils ont ratissées les bois, les ruisseaux et les champs environnants. Puis, n'ayant rien trouvé ils sont tous repartis, même lui avec son œil qui n'avait rien trouvé et l'autre qui ne pouvait voir. Et Augusta Falls retenta pour la 377ème fois d'oublier que l'un de ses enfants avait été mutilé et abandonné en morceaux au croisement du champ de mais et du chemin qui menait à la classe de Mademoiselle Webber, pour laquelle j'avais des pensées bibliques". Et à chaque fois, on a à peu près ça en plus long sur deux trois pages et hop retour à la vie misérable du petit Joseph Vaughn que quand même, il a pas de chance le pauvre. Même si là, Alexandra vient de venir l'écouter lire et qu'apparemment, ça lui a plut. (même si ça, on le voyais venir de trèèès loin). Comme je le disais au dessus, vraiment à chaque fois que je repose le bouquin, je n'ai pas du tout l'impression d'avoir avancer sur quoique ce soit.

Marrant, mais tu me donnes vraiment envie de lire ce livre.

Sinon, je crois que c'est comme pour la discussion qu'on avait eue sur le James Lee Burke, ici aussi, je crois tout simplement que ce type de bouquins ne correspond tout simlplement pas à ce que tu aimes trouver quand tu lis un livre.

[Auteurroriste Zeph]

	Citation:			Posté par Ivan Rebroff
	Zeph, j'ai commencé le bouquin ce matin, on en reparle la semaine prochaine.

Bon, je vais essayais de le finir pour la semaine prochaine. Il doit me rester 200pages. C'est jouable. Faut juste que j'arrête la 360 et que je freine les comics.

	Citation:			Posté par Zen arcade
	Marrant, mais tu me donnes vraiment envie de lire ce livre. Sinon, je crois que c'est comme pour la discussion qu'on avait eue sur le James Lee Burke, ici aussi, je crois tout simplement que ce type de bouquins ne correspond tout simlplement pas à ce que tu aimes trouver quand tu lis un livre.

Bon, là, j'ai avancer, je suis passé de 200 à 400pages et ça va beaucoup mieux.
Je ne sais pas si c'est le changement de rythme dans l'enchainement des évènements ou le passage du narrateur au stade adulte, mais ça fait du bien.
A mon avis, c'est un mélange des deux.
Sinon, pour le discussion en lien avec le Burke, je ne sais pas trop. Le truc qui m'avait posé problème était que tout n'était pas véritablement résolu. (Et les 160 noms de plantes de la Louisiane, j'avoue.)
Là, ce n'est pas encore la même chose. Il y a toute cette partie du bouquin où je trouve que ça fait beaucoup de surplace, que ce soit dans l'énigme ou la personnage en lui même.
La suite, où ça bouge tant niveau intrigue que niveau de l'évolution du personnage est beaucoup plus passionnante.

Sinon, tiens va falloir que j'en rechoppe du Burke, une fois ma pile de bouquin un peu descendue.

[Samsam]

En ce moment je lis L'éloge de la folie d'Erasme.
Trop de référence à la mythologie grec mais franchement ça claque comme on dit

[PSYCHO PIRATE]

Le Testament de l'Orange, d'Anthony Burgess m'est super précieux car il a comme particularité de me faire remonter les sensations divines provoquées jadis par la lecture d'Orange Mecanique.
Alléluia !

[john_constantine]

Pour ma part, j'en suis au régime du livre par jour, dans ce qui m'a marqué : Milton qui est un Homère chrétien, et les deux derniers chapitres du dernier Piglia (La Ville Absente) qui font parties des choses les plus belles et abouties que j'ai du lire cette année (dans ma vie même !) -Bon ça n'intéressera que deux personnes mais c'est pas grave-.

Et un Big Up aux deux volumes de la Pléiade de Borgès qui après plus de 10 ans ressortent enfin (le 15 Mars).

[Zen arcade]

	Citation:			Posté par john_constantine
	[IMG]et les deux derniers chapitres du dernier Piglia (La Ville Absente) qui font parties des choses les plus belles et abouties que j'ai du lire cette année (dans ma vie même !) -Bon ça n'intéressera que deux personnes mais c'est pas grave-.

Reste plus qu'à en trouver une des deux.

Piglia, j'avais beaucoup aimé Respiration artificielle quand c'était sorti il y a un paquet d'années mais depuis je n'ai plus rien lu de lui.
Ben là, tu me donnes l'idée de m'en refaire un.

[john_constantine]

J'ai lu L'incident de Christian Gailly hier (je lis l'intégrale des Minuit Double, un jeu très amusant), ben c'est pas fameux. Je veux bien qu'on joue l'écriture par touches, mais putain sans cohérence et avec un style peu agréable à la bonne franquette, je dis non.

Bref je sauve 5 phrases, et j'ai eu de l'espoir tout au long du roman, mais non.

[Auteurroriste Zeph]

Ayez! Fini le Seul le Silence d'Ellory.
Bon, ça ne surprendra pas ceux qui ont suivi un peu, mais bon, ça n'aura pas été une superbe lecture d'un bout à l'autre.
Il y a de très bons morceaux mais aussi des trucs qui m'ont lassé où même horripilé (j'y reviens juste après sur celui là).
Donc, voilà, un très bon démarrage, très bonne ambiance bien posé par Ellory et son style que vraiment j'adore. Et puis, là, au bout d'un moment ça tourne en rond. Que ce soit sur l'intrigue ou sur le personnage, rien à se mettre sous la dent.
Puis, changement, de ton, de rythme, ça avance, le perso évolue, la situation aussi et là j'ai vraiment recommencé à prendre mon pied sur livre.
Jusqu'à "l'incident New Yorkais". Où là, vraiment, j'ai cru que j'allai arrêter le livre. Vraiment. C'était un peu la goutte de trop. Le truc ultime ultra abusé. Pareil d'ailleurs sur toute la période qui s'en suis.

Là, sérieux, refaire mourir sa compagne, encore une fois enceinte et le faire accusé de tout le truc, écrasé par un procès absolument scandaleux d'injustice, oulala, sur le coup j'y croyais à peine. Sur ce coup, Ellory y va vraiment trop fort niveau acharnement.

Ellory redresse la barre un peu avant la fin, mais encore nous sort un truc à la con et limite torche sa fin.

Parce que bon, même si quand même on sait comment la discussion va finir, les 12 pages de dialogues imaginaires avant de finir ça vite fait en un coup de regard et bastos, ça m'a saoulé. Je veux bien qu'il y ait les espoirs et attentes du héros, juste avant de les briser mais bon, ça avait été posé comme ça pendant les trente pages précédentes pour ne pas avoir à se farcir 12 pages de dialogues imaginaires à vingt pages de la fin.

Enfin voilà, un peu déçu par ce livre d'Ellory dont j'ai préféré de loin le Vendetta, même si ici tout n'est pas à jeter et que le style d'Ellory étant vraiment excellent, ça se laisse lire sans problème quand même.

[Ivan Rebroff]

Seul le Silence, je cale misérablement autour des pages 430. Je n'ai qu'un rêve, qu'un fantasme profond et inassouvi,

qui brûle en moi comme a brûlé la maison des Kruger, d'une façon insidieuse et sauvage à la fois: que Joseph Vaughan se fasse violer analement par le cadavre putréfié d'Alexandra Weber, tandis que les bouts des petites filles assassinées entament autour d'eux une danse macabre, hurlant, crachant de la terre et des asticots, riant jusqu'à l'agonie auditive, et que son père, bel et bien devenu un ange, mais de l'Enfer, lui pisse de l'airain fondu dans la bouche. À la longue, ça devient lassant de voir le protagoniste ne pas arriver à être autre chose qu'un bouseux niais infoutu de se départir de son passé. Ou bien ai-je fait une overdose du style d'Ellory, qui, même si je lui reconnais une magistralité certaine, commence à vraiment devenir ennuyeux tant j'ai cette impression tenace et épidermique qu'il ne se renouvelle jamais.

[Auteurroriste Zeph]

C'est vrai que le bouquin est quand une énorme suite de "dans ta gueule Joseph".
Bon ça devrai aller un peu mieux après. Par contre, la dernière partie, oulala, tu risque fort de bruler ton livre après t'en être servi de bouquin vaudou contre Ellory.