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5 posts sur Michael Mann sans que personne ne cite Thief ?
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Oui mais en 6 post c'est chose faite, comme quoi, on est quand même efficace ici, suffit d'attendre parfois ! )))))
Pis de toute façon, autant être honnête avec toi, moi je ne connais pas ce fameux premier film de Mann: "Thief", si tu veux nous en parler, vas y !
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Meilleur rôle de James Caan, et probable meilleur polar du début des années 80 (de tête). Considéré par certains comme le meilleur film de Mann jusqu' à Heat, inclus.
Accessoirement chef-d' oeuvre. Et rétrospectivement, ça annonce tous les meilleurs films de Mann. Il existe en dvd Z2 mais il parait que le tranfert est pas génial... |
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Before I forget, on avait parlé ici de The last hunt, sublime western avec Robert Taylor et Stewart Granger. Il est sorti en Z2 il y a qq semaines et pas cher du tout (10 €)...
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Quant au film lui-même, j'avais bien aimé sans pour autant prendre une claque. Mais James Caan est en effet au top. |
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J'ai regardé en effet "Spartan" hier soir et franchement c'est excellent, merci Nix, une très bonne découverte, l'intrigue est certes assez classique mais le traitement et le jeu assez sobre des acteurs sont parfaits. J'ai hate de découvrir d'autres trucs de Mamet tiens !
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J'arrive après la guerre concernant Eastwood, personne il me semble n'a cité Josey Wales hors-la-loi, western fin d'époque que j'avais trouvé assez épatant. Je l'avais vu longtemps après Impitoyable, et il est assez surprenant de voir comment à 15 ans d'intervalle Eastwood a produit deux films si proches. Impitoyable n'en devient pas moins bon, mais pour ceux qui ont aimé Josey Wales est à voir absolument.
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C'est celui où il se fait lyncher, non?
Oui je l'aime bien aussi celui ci (et pourtant...ok ok ...) Ah, et j'avais omis aussi, merci wiki, Un frisson dans la nuit, film bien glauque et bien dérangeant de ses premières passes d'armes comme réal, tout comme la sanction, qui m'avait bien traumatisé à l'époque, une histoire d'alpinistes et de haute montagne (ou alors je confonds) |
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Ce qui est grand avec Impitoyable, c'est le côté testament terrible de l'oeuvre, qui manque à Josey Wales
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Tu veux dire qu'Impitoyable arrive à un moment tardif de sa carrière, après Josey Wales?
De fait... Peut-être, est-ce d'ailleurs cela qui me gène chez Eastwood, cette métalecture qu'il faille faire pour ces derniers films, cette réflexion sous-jacente sur la vieillesse et la décrépitude. Mais, je ne dis pas que ce n''est pas intéressant comme parti-pris. Pour le coup, ça "auteurise" une oeuvre, que cette dernière subisse aussi le poids des ans et le fatalisme qui va si bien avec. |
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En fait ouais.
Impitoyable, c'est l'aboutissement de la carrière western de Eastwood, son ultime participation au genre des plaines du far west. Et c'est le film sur un homme qui s'interroge sur ce qui fut sa vie, une fois l'age venu et toutes les contrariétés qui vont avec. C'est donc aussi un film d'eastwood sur eastwood qui s'interroge sur la vie d'eastwood et qui la juge, pas forcément d'un oeil très clément, d'ailleurs...
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De toute façon c'est le propre de l'auteur d'avoir une démarche qui permette d'avoir un autre regard sur son oeuvre, et même sur des trucs bien plus "commerciaux" que Impitoyable il essaye de garder cette démarche du regard sur le temps, sur lui etc. Ensuite hein on peut ne pas être touché par ça, et pourquoi pas, après tout moi je suis vraiment hermétique à des soi disant "auteurs" comme Woo ou McTiernan (je rigole, mais ca n'est pas le sujet, là on parle d'Eastwood), pis les thématique comme l'age etc c'est quand même très intime aussi.
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Ah... Eastwood (faut pas me lancer la-dessus)...
Mon monsieur Cinéma à moi. Mon réalisateur fétiche (jen ai pas beaucoup), avec Allen justement, Speilberg, Kitano et Kubrick. Eastwood, dont mon film favori (j'ai pas dit que c'était le meilleur) est justement Chasseur blanc, coeur noir. C'est dingue, je suis vraiment pas fan de l'Afrique, c'est pas du tout un continent qui me branche, il y fait trop chaud et je déteste la chaleur, et vraiment, je regarde jamais de films qui en parle ni de reportage, ça m'intéresse pas. Hé bien, non seulement le vieux Eastwood m'a rendu complètement fan de sa filmo à partir de ce chef d'oeuvre, mais en plus, ça m'a intéressé à l'Afrique. C'est le seul film sur l'Afrique que j'aime regardé. Et puis, je crois qu'il ne faut pas le voir uniquement comme un film sur Huston. C'est clairement son inspiration, c'est dit, répété, il ne s'en est jamais caché et il a même consulté la fille de John, à savoir Angelica pour le tournage. Mais j'ai l'impression qu'il a cherché à s'approprier le personnage et le mythe et qu'après il a surtout fait un film sur l'art du cinéma, sur lui-même (encore une fois, mais je suis persuadé qu'Eastwood a passé la majorité de sa carrière à se comprendre à travers ses réalisations) et qu'au final beaucoup de gens ont été déçu car le produit fini ne correspondait pas à ce qu'on attendait. Ce qui explique je pense le gros bide du film (3 millions d'entrées pour 30 millions de budget). Mais je reste émerveillé chaque fois que je le regarde. Et puis, Eastwood, en tant que réalisateur, est passé par tellement d'étapes (30 films quand même, ce n'est pas rien), qu'il a énormément évolué, dans énormément de directions différentes et qu'il est difficile de comparer certaines oeuvres à d'autres, tant sur le genre, le traitement, l'histoire et les acteurs. prenez Honkytonk Man, comparez-le à Minuit dans le jardin du bien et du mal ou bien Lettres d'Iwo Jima avec Birdy, et on voit là une minuscule facette de l'immense talent de ce dieu vivant qu'est pour moi, monsieur Clint Eastwood !
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Quand Eastwood se met en scène en vieux boxeur ravagé, il est pathétique d'un bout à l'autre et splendide. Et pour en finir avec Impitoyable, j'ai vraiment l'impression qu'il a voulu enterrer le western. On le tannait depuis des années pour qu'il en refasse un et il a bien dit que ce serait son dernier. Mon western préféré du gars Eastwood c'est vraiment L'homme des hautes plaines. Sombre, violent, incisif, sans consession et profondément original, dans le traitement, dans les personnages aussi. Rien que lui, il est grand là dedans. J'adore le début, où il arrive dans la ville. Il a l'air d'être le gentil de l'histoire, qui vient venger le mort. Et puis, BAM, il viole une gonzesse ! Enorme! Comment casser une image avec ce personnage absolument pas manichéen et qui montre que oui, c'est un vengeur, mais que non, ce n'est pas gentil. D'ailleurs, ce n'est pas un méchant non plus. C'est un homme, c'est tout.
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