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C'est ton premier? Mais j'en avais à Ramopedro..
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Il est impossible de faire comprendre quelque chose à quelqu'un
si son niveau de vie dépend directement du fait qu'il ne la comprenne pas. |
#47
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ah ouais, ça donne envie!
Un petit scan pour un exemple pour finir de convaincre?
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Oserez-vous ouvrir le.....CHEST of CHESTS? |
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Why,yes, brother, of course. Tout en n'oubliant pas que tout est © Evan Dorkin.
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#49
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alors cette semaine je me demande bien ce que je pourrais poster ici, pas de wildcats et d'authority en tout cas, mais pourquoi pas du Casanova et du Desolation Jones pour commencer.
tout d'abord je trouve donc que Matt Fraction place toujours la barre bien haut avec son agent secret transdimensionnel, le beau et ténébreux Casanova Quinn. encore une fois ce numéro prend tout son goût avec les commentaires de fin de numéro qui nous explique en quoi le King Kong de Peter Jackson est en quelque sorte la raison pour laquelle, tout du moins une des raisons, notre bon scénariste a eu envie d'écrire un numéro sur la dernière des tribus pré age de pierre de cette bonne vieille Terre. l'île en question est en effet repliée loin du monde à cause d'un nuage de méthane, leur petite société vivant en autarcie, bien loin de cet univers pourri et globalisant. Fraction joue ici avec les clichés utilisés pour les films de monstres où il se trouve toujours une petite tribu de gentils bonshommes tout noir avec os dans le nez, stupides et beuglards, réduisant l'habitant insulaire de couleur à un abruti sous développé stéréotypé. à cela s"ajoute la folie de cette série et le trait séduisant de Bà, pour nous faire avancer notre histoire tout en donnant une dose de plaisir fractionnienne mensuelle, plus que ce dont Ellis semble capable sur Fell. tout ceci se déguste avec délice et nous laisse espérer encore de nombreux mois de plaisirs goulus avec Cass. puisqu'on parle du père Warren, il nous sort cette semaine un nouveau numéro de son Desolation Jones, le numéro sept, avec comme nouveau collaborateur Danijel Zezelj, qui a la lourde tache de nous éponger les yeux, ruisselants de larmes après la perte de ce cher JH Williams III. autant le dire tout de suite c'est impossible, la série était faite pour JH, mais malgré cela il faut avouer que Zezelj n'est pas le premier venu, et comme le disait Ellis lui même, le garçon a lui aussi un univers bien barré et une imagerie qui peut convenir à merveille à Jones et son atmosphère psyché. on plonge tout d'abord dans le passé de Jones, ancien spook du MI6, avec la mort d'un ami de cette époque, une nouvelle enquête donc pour lui, qui semble de plus en plus mal en point, recevant ses potes à poil dans sa soucoupe volante décadente de LA. les dialogues sont excellents, un ou deux étant carrémment grandioses ("in my experience death is like a fucking bus, you wait and wait, and then three turn up at once. and none of them are fucking yours"). le storytelling est vraiment balaise, entre scènes de flashback et moment de douleurs de Jones, aidé par une colorisation au poil (le rouge succédant à l'argenté pour charger en intensité notre histoire). bref on est bien content de retrouver notre titre Ellis préféré avec un dessinateur à la hauteur du projet. à noter l'apparition du premier clin d'oeil à Philip K Dick, son livre Radio Libre Albemuth, qui devrait être au premier plan de cette histoire dans la suite.
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