Une invasion qui fait débat: Morrison + Millar= SKRULL KILL KREW

[doop]

SKRULL KILL KREW

Scénario: GRANT MORRISON- MARK MILLAR
Dessins: STEVE YEOWELL
Encrage: CHRIS IVY
Editeur: TOM BREVOORT

Ca part déjà fort sur la première couverture

Nous voici en 1995, et MARVEL cherche toujours un moyen d’installer un ton plus mature dans sa ligne au travers des publications estampillées MARVEL EDGE, où les récits se font plus violents et plus ambigus (voir DRUID ou TYPHOID chroniquées sur ce même forum). Il semble donc logique pour la maison des idées d’aller chercher les auteurs à la source même de leurs envies, c’est à dire chez leur distingué concurrent. Une des séries qui connaît le plus de succès critique à cette époque est le fameux PREACHER, conté par GARTH ENNIS et STEVE DILLON, et MARVEL va donc vouloir surfer sur la vague en publiant une série trash et cynique où les meurtres, les massacres sans justification et l’humour décalé sont nombreux. Ils vont donc faire appel à une des star de chez VERTIGO, à savoir GRANT MORRISON, déjà très célèbre et apprécié des fans pour des séries comme ANIMAL MAN, DOOM PATROL, ARKHAM ASYLUM, KID ETERNITY et qui venait de lancer à l’époque THE INVISIBLES Afin de l’aider dans la création de ce comics qu’il estime être parodique, MORRISON va débaucher son dessinateur de THE INVISIBLES, STEVE YEOWELL et en co-scénariste un jeune écossais, qui travaille sur SWAMP THING : MARK MILLAR !

Leur idée de base est très simple, créer un comics sans queue ni tête, fun et très second degré , basé sur l’élimination d’une race d’extraterrestres dont ils n’ont vraisemblablement rien à faire : LES SKRULLS . Leur but, faire exploser tous les codes en vigueur sur les séries MARVEL classiques où se déroulent des évènements interplanétaires s’étalant sur plusieurs séries comme le fameux OPERATION GALACTIC STORM (1992-1993). Ainsi naît SKRULL KILL KREW , série prévue comme une série mensuelle à l’instar de beaucoup de ses consœurs de l’époque, mais qui s’arrêtera au…cinquième numéro. MILLAR, MORRISON et YEOWELL seraient-ils allé trop loin ? Assurément.

Les premières pages du comics sont très révélatrices du ton de la série : deux brutes font irruption dans un lycée et abattent sans ménagement un professeur ainsi qu’un élève de la classe !

Meurtre au lycée ?

Même s’il s’avère que les deux victimes sont en réalité des SKRULLS (extraterrestres métamorphes, c’est à dire avec la capacité de prendre n’importe quelle apparence) qui ont infiltré les habitants de la terre, on ne peut s’empêcher d’être saisi par la violence de départ, et surtout, par la gratuité des actes commis par les deux personnages, RYDER et MOONSTOMP.
On peut d’ailleurs se dire que quelques années plus tard, au vu des évènements de COLUMBINE (1999), ce comics n’aurait certainement pas pu voir le jour, les éditeurs opposant certainement un droit de véto sur cette scène.

En premier lieu, le succès d’une série repose indubitablement sur la réussite de ses personnages principaux, sur l’identification, et MILLAR et MORRISON prennent ici le contre pied de tout ce que l’on peut imaginer en nous présentant des héros absolument détestables, à la morale ambiguë. En effet, le leader du groupe, RYDER , se trouve être un personnage assez uni-dimensionnel, simplement motivé par la volonté d’exterminer le plus de SKRULLS possible. Il est accompagné du personnage le plus choquant de la série, à savoir MOONSTOMP, un skinhead aux aspirations nazies qui s’allie avec le premier en dépit de sa couleur de peau simplement parce qu’il déteste, je cite « encore plus les SKRULLS que les négros ! ». Il est aussi armé d’un marteau sans aucun pouvoir qui lui sert à défoncer les extraterrestres.

Le nazi MOONSTOMP et le rasta RYDER

Ca va assez loin, et on se rend déjà compte que ce comics ne fait pas dans la dentelle et l’on se demande réellement comment le comics code a pu approuver ses lignes !

Le recrutement de DICE et MOONSTOMP avec son marteau

Ces deux personnages forment le noyau principal du SKRULL KILL KREW, et le premier épisode de la série nous raconte la manière dont ils vont recruter de nouveaux membres pour leur équipe. Le première recrue est un surfeur , ROB FORTUNE, surnommé « DICE » qui, vous l’imaginez bien est un cliché ambulant, pleutre et vantard à la fois, ainsi qu’une jeune punk : HEIDI.

Le surfer DICE

La punk HEIDI. Tous les membres du S.K.K. peuvent voir la véritable apparence des SKRULL infiltrés

Ce groupe sera complété quelques épisodes plus tard par le mannequin Américain KIMBERLY, imbue d’elle même et qui ne se soucie de rien d’autre que de son apparence.

KIMBERLY, le mannequin , dernière recrue du S.K.K.

Tous ces personnages ont un point en commun : ils s’aperçoivent qu’ils peuvent changer de forme à volonté, tout comme les SKRULL et qu’ils ont en plus des souvenirs récurrents sur SKRULLOS, la planète natale des extraterrestres. Bizarrement, même si les personnages peuvent se métamorphoser à volonté, ils prennent toujours la même forme (MOONSTOM se transforme en centaure, tandis que HEIDI prend l’apparence d’une créature au look d’ALIEN. Ils possèdent entre autres la faculté de pouvoir voir le véritable visage des SKRULL déguisés en êtres humains et une flopée de pouvoirs ridicules et/ou bizarres : RYDER peut en effet devenir invisible et se téléporter, DICE quant à lui, peut exploser si on utilise son bras comme le manche d’une machine à sous…

Nous voici au deuxième épisode de la série, et il est temps d’expliquer aux lecteurs comment tous ces personnages qui n’ont aucun lien entre eux ont acquis leurs pouvoirs, et pour ce faire, MORRISON et MILLAR vont tourner une page importante de l’univers MARVEL en totale dérision ! (On notera que ce principe va s’appliquer tout au long de la série sur les icônes de la maison, à savoir CAPTAIN AMERICA et surtout les FANTASTIC FOUR., les deux scénaristes utilisant tous les moyens mis à leur disposition pour rendre ces personnages et leurs aventures passées totalement risibles et absurdes.)

Accrochez vous : l’explication est totalement fantaisiste et c’est en plus la négation totale d’une des premières aventures de l’univers MARVEL, à savoir la toute première rencontre entre les FF et les SKRULLS, qui remonte au magazine FANTASTIC FOUR #2 (Lee / Kirby) . A l’issue de cet épisode, les aventuriers hypnotisent les SKRULLS et les transforment en vache, leur laissant mener une existence paisible et les privant de tous leurs souvenirs. L’idée est certes incongrue mais tout à fait classique du genre de comics publiés dans les années 60. Elle sera d’ailleurs reprise dans la série AVENGERS une dizaine d’années plus tard (la guerre KREE/SKRULLS) et dans la série FANTASTIC FOUR plus de vingt ans après par le grand JOHN BYRNE. MORRISON et MILLAR vont donc jeter leur dévolu sur cette histoire et lui donner une conclusion absolument ridicule, qui sera en fait un prétexte pour justifier l’apparition des pouvoirs du SKRULL KILL KREW.
A l’issue d’une ultime bataille entre les SUPER HEROS de l’univers MARVEL et les SKRULLS, ces derniers ont été re-transformés en vache et livrés à l’armée, qui après une période de tests les a envoyés dans un abattoir afin de s’en débarrasser. La viande s’est donc mélangée avec celle des autres bœufs abattus et s’est retrouvée ainsi dans des hamburgers un peu partout dans le pays, infectant les consommateurs via une encéphalite spongiforme « skrullesque » (maladie du SKRULL fou, en fait) et leur donnant des pouvoirs semblables à ceux des SKRULL ainsi que des souvenirs passés à travers les gènes. Complètement absurde, cette idée qui tourne l’une des premières sagas de l’univers MARVEL en dérision est donc le point de départ de cette série.

Morrison et Millar tournent Lee et Kirby en dérision

Mais si cette infection leur donne des pouvoirs fantastiques, pourquoi le S.K.K. en veut-il tellement aux extraterrestres ? Tout simplement parce que cette infection est mortelle à longue échéance : elle attaque le cerveau des personnes atteintes et en effet la plupart de nos personnages ont des attaques, des sautes d’humeur et des attitudes incontrôlées pendant toute la série. Le plus touché est le skinhead MOONSTOMP, qui subit un effet secondaire de la maladie absolument dévastateur pour lui : sa peau prend au fur et à mesure du temps la couleur noire, celle des gens qu’il déteste le plus au monde après les SKRULL. C’est quand même peu cher payé pour un personnage aussi détestable.

Les attaques dues au virus de la vache folle version SKRULL !

L’équipe elle même des Quatre Fantastiques sera elle aussi tournée en ridicule, l’épisode 4 de la série racontant la bataille entre le SKRULL KILL KREW et un groupe de SKRULL ayant pris l’apparence et les pouvoirs du groupe de super héros. Autant vous dire que les SKRULLS se fontt complètement pulvériser, MILLAR rajoutant quelques dialogues assez percutants et se moquant totalement des personnages crées par LEE et KIRBY, comme lorsque MOONSTOMP fait exploser LA CHOSE avec son marteau en utilisant la fameuse phrase « it’s clobbering time » (Ca va chauffer).

nuff’ said

La conclusion de cet épisode est d’ailleurs que le SKRULL KILL KREW peut facilement se débarrasser des véritables quatre fantastiques s’il le souhaite. Il est intéressant de noter que c’est le même MARK MILLAR qui a tourné les histoires de STAN LEE en dérision qui préside aujourd’hui, à la destinée des FANTASTIC FOUR, dont il assure les scénarii

Les pseudo fantastiques prennent un raclée

Après les quatre fantastiques, c’est l’icône Américaine par excellence qui va en prendre pour son grade : CAPTAIN AMERICA.
Dés sa première apparition, il est rendu totalement grotesque par les dessins de STEVE YEOWELL, qui le montre en train de jouer à cache-cache avec un jeune garçon. De plus, CAP est clairement défini comme symbole de l’AMERIQUE et du pouvoir en place puisque c’est lui qui , au nom d’un sénateur texan, va accueillir un président d’une contrée balte et lui souhaiter la bienvenue. L’arrière pensée politique est tout à fait palpable dans les pages qui concernent le héros à la bannière étoilée.

Un CAPTAIN AMERICA plus ridicule que jamais

Bien évidemment, ce président n’est autre qu’un SKRULL, et STRYKER au terme d’une longue bataille ne pourra s’empêcher de lui demander d’ouvrir un peu plus les yeux qu’à l’accoutumée et de grandir un peu.

Cap a droit à une leçon de morale

Le portrait dressé par MILLAR et MORRISON de ce CAPTAIN complètement politisé et bien sous tout rapport (toutes les serveuses souhaitent avoir un enfant de lui) est certainement l’un des plus acerbes qu’il ait été donné de voir à cette époque.

toutes folles de lui !

Après s’être occupé des héros de MARVEL, c’est un vilain emblématique qui va, lui aussi, être caricaturé à l’extrême, à savoir le BARON STRUCKER, ancien nazi dirigeant du groupe terroriste HYDRA ! Ce baron, vilain type qu’on a pu voir dans des séries comme UNCANNY X-MEN ou CAPTAIN AMERICA , est une parodie du nazillon de base, et ses dialogues le rendent absolument ridicule.

Un STRUCKER totalement caricatural !

Tout ce petit monde se retrouve dans un aéroport où un commando de STRUCKER a détourné l’avion dans lequel se trouve le président balte et occasionnellement le mannequin KIMBERLY que le SKRULL KILL KREW est venu engager !
Le baron est quand même à l’origine d’une scène assez amusante puisque lorsqu’il entame un discours sur « un ordre nouveau », MOONSTOMP ne peut s’empêcher de crier « HAIL HYDRA », s’attirant par la même occasion la colère de ses camarades.

Une des scènes les plus drôles de la série

Ultime provocation gratuite , RYDER va même casser la pipe de STRUCKER, cadeau offert par ADOLF HITLER

Etait-ce vraiment utile d’en faire autant ?

On notera que c’est CAPTAIN AMERICA qui en prenant la défense du président balte va faciliter la fuite du BARON STRUCKER , encore une fois, notre héros étoilé s’est planté du début à la fin avec ses allures de boy-scout sous la plume des deux scénaristes Ecossais !

Le cinquième et dernier épisode paru avant que MARVEL ne décide de fermer boutique est le récit d’une totale boucherie, puisque les membres du SKRULL KILL KREW exterminent sans aucun remords toute la population d’une ville entièrement composée de SKRULLS.

SKRULLVILLE

Tous les clichés y passent, meurtres d’enfants SKRULL de sang froid, églises qui brûlent et massacre gratuit, comme si les auteurs désiraient terminer leur histoire en faisant couler une immense rivière de sang verdâtre.

du sang

du sang

et encore un massacre

On y apprend que des espions ont infiltré la Terre et qu’ils envisagent d’envahir le monde.
Et on n’aura pas vraiment de suite ; le SKRULL KILL KREW n’apparaissant plus du tout dans les comics MARVEL, peut-être à cause de ses personnages et de son ton trop cynique et un peu au delà de la limite.

il ne faut pas l’ennuyer lorsqu’il a faim !

Et pourtant, on voit très bien qu’il s’agit d’une série faite pour être mensuelle, MILLAR et MORRISON introduisant des intrigues secondaires telles que le passé de RYDER au SHIELD ou la pseudo histoire d’amour entre ce dernier et le mannequin KIMBERLY. MARVEL dit STOP, et le duo MILLAR/MORRISON ira officier chez DC où ils lanceront une nouvelle série : AZTEK !

C’est d’ailleurs amusant de constater que jamais le S.K.K. ne retrouvera le devant de la scène, en dépit de la fulgurante notoriété de MARK MILLAR, qui préside désormais au destin de nombreuses séries MARVEL et de son univers « classique » en général avec des crossovers du genre CIVIL WAR.
Une série oubliée qui prend toute son importance de nos jours car l’infiltration de la planète Terre par les SKRULLS est précisément le sujet du MEGA CROSSOVER de l’année 2008 chez MARVEL : SECRET INVASION.
Faut-il y voir une référence ou simplement la même utilisation de l’idée ? Sachant qu’il s’agit de BRIAN MICHAEL BENDIS (qui a lui aussi travaillé avec MILLAR) à l’origine de ce nouvel épisode de l’univers MARVEL, ce n’est certainement pas du hasard.
Le SKRULL KILL KREW refera t’il son apparition cet été ?

Personnellement, cette série m’a laissé des impressions assez contradictoires. Si les dessins de STEVE YEOWELL conviennent parfaitement, puisqu’il reste dans la caricature et que les expressions et le langage corporel sont des sujets qu’il maîtrise parfaitement, si les dialogues (certainement signés MILLAR) sont neuf fois sur dix dynamiques, drôles et réussis ; le fond de la série me gêne quand même un peu.
Les SKRULLS ne sont en effet considérés que comme de la chair à canon, prétexte aux meurtres les plus sanglants possibles, ce qui est toujours un peu ambigu en terme d’idéologie : « un bon SKRULL est un SKRULL mort ! » est une phrase toujours un peu gênante, surtout quand elle sort de la bouche d’un personnage néo-nazi !

On pourrait bien sûr y voir juste une histoire fun avec des gens qui exterminent des SKRULL,mais avec le ton extrêmement politisé de la série, on se dit que MORRISON et MILLAR ont peut être poussé le bouchon un peu trop loin dans la provocation. C’est en tout cas très osé, et si une série comme DRUID allait très loin dans l’horreur pure, SKRULL KILL KREW va beaucoup plus loin dans les idées sous jacentes. En tout cas, ce comics ne pourrait plus paraître chez MARVEL maintenant.

Si on prend le parti d’en rire, certaines scènes sont parfaitement réussies, mais lorsqu’on y réfléchit un peu plus, on peut aisément comprendre pourquoi personne n’a réutilisé ces personnages chez MARVEL pour le moment. En ce qui me concerne, je vous laisse vous faire votre propre opinion !

[scarletneedle]

Très bonne idée ce topic!

[doop]

Je dois avouer que franchement je sais pas quoi en penser de cette série....

[doop]

@ NIX: non non, MOONSTOMP est bien un nazi pur jus, qui a un vocabulaire trés à part pour son "ami" noir. Pas peace and love du tout. La chose, c'est que MILLAR et MORRISON le rendent totalement débile pour attenuer!

[mr nix]

C'est de l'ironie, don't mind me

[doop]

hum... hum...
Quand je dis que j'ai du mal avec l'ironie, hein.
Mais sérieux, ca m'interresserait beauocp d'avoir les avis de sgens qui l'ont lue (ou qui vont la lire, juste parce que je n'arrive pas à voir si y'a quelquechose derrière ou pas.... Je me doute bien que c'est pas un truc pro nazi.. (je suis premier degré et tout et tout mais pas à ce point)...Mais en fait, j'arrive pas à savoir si MORRISON et MILLAR ont écrit ça juste pour se foutre de la gueule de MARVEL, du genre, on est des écossais et on vous emmerde, où s'il y a quelque chose de plus...

[Fred le mallrat]

perso j avais pas mal aimé...
c etait un des rares trucs de l epoque de morrisson que je supportais (pas fan d invisibles ni de jla; je prefere les animal man, Zenith, arkham)
et millar remontait un peu dans mon estime (les swampie des 2 M m avaient pas mal degouté de la serie)...

[PSYCHO PIRATE]

D'après ce que je crois comprendre, c'était un peu le ASBARTBW de l'époque cette série...

[scarletneedle]

c'est si mauvais que cela???

[Fred le mallrat]

Ben le label Marvel Edge a fait pas mal de bons trucs.. SKK.. avec Typhoid Mary ou Druid reste un des comics Marvel des 90's (et y en a pas 1000)... si on rajoute Hellstorm et les series Strange tales.... on a le meilleur de Marvel des 90's ...
Et aujourd hui ca enterrerait Bendis (hors DD et alias) et Millar (hors ultimates)

c est certes grossier et carricatural parfois... mais bon c est toujours mieux que le millar verse ou Trouble ou Spiderman MK par ex dans le genre grossier et carricatural

Cap est boy scout c est sur mais bon a l epoque... Gruenwald le boy scoutise a l extreme (langage hyper chatié)

Quand au groupe SKK il est caricatural mais typique Morrissonien.... le dur, le chef cynique qui sait tout mieux que les autres...
Apres Invisibles, JLA ou Xmen(plus tard) c est sur qu on retrouve les ingredients y compris le complot... mais SKK ca reste drole... moins je me prend au serieux que les autres....
Peut etre pour ca que je le prefere...

[Ivan Rebroff]

C'était donc un putain de chef-d'œuvre incompréhensible et incompris par les ceusses qui réfléchissent en 2D?

[Fred le mallrat]

euhhhhhhhhh non
je dirais que c etait bien sympa, quoi

[doop]

C'est vrai que les trucs MARVEL EDGE c'était franchement pas mal.

[sim theury]

Trés bonne critique Doop !

A noter qu'une page entière leur est consacrée dans "Secret Invasion Saga" qui résume 45 ans de continuité Skrullienne du 18ème siècle à nos jours.

Avec une phrase de fin : "Will they return One day ?" on peut s'attendre à en savroi plus dans Secret Invasion.

J'attends avec bcp d'impatience cette saga.

[Brother Ray]

Une excellente critique sur un sujet que je ne connaissais pas du tout. Le ton général du récit, tel que tu le décris, me branche tout à fait. Je vais insérer ça dans ma liste de prochaines lectures.