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  #61  
Vieux 04/07/2013, 10h44
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Slobo Slobo est déconnecté
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Des critiques toujours très intéressante, si je réagis rarement c'est parce que tu dis tellement tout que j'aurais l'impression de ne rien ajouter de très intelligent. Archer et Armstrong rule (Et hop parfait exemple de ce que je disais )
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  #62  
Vieux 04/07/2013, 10h50
Fletcher Arrowsmith Fletcher Arrowsmith est déconnecté
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Posté par buffyman
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Eh ben... Tu as fait un travail de Titan! Très belles critiques, agréables à lire, détaillées. Tu vas être mon modèle arrowsmith
Merci je n'en mérite pas tant

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Posté par buffyman
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Etant pourtant un lecteur novice, je deviens de moins en moins intéressé par les origines de Superman. New 52, Terre 1, sans compter le "Superman: les origines" d'Urban que je n'ai pas encore lu... Je commence à faire le tour de la question. Malheureusement pour moi, les meilleures histoires de Sup sont apparemment celles qui retracent ses origines...
Effectivement beaucoup de bonnes histoires de Superman tournent autour de ces origines car elles sont très iconiques. Mais il y a plein de bonnes choses à côté. Un topic sur les meilleurs histoires de superman a été ouvert.
Mais il est clair que si tu peux posséder dans ta bibliothèque :
- Man of steel de Byrne
- For all Seasons de Loeb/Sale
- Birthright de Waid/Yu
- Secret Origin de Johns/Frank

...c'est quand même l'assurance de très bons moments de lectures. J'aime bien également les origines de Superman New 52 par Morisson (voir 1er post de mes critiques)

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Posté par buffyman
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Sinon Lock&Key a l'air toujours aussi passionnant. Je me suis procuré le 1er tome suite à tes critiques. Vraiment hate de me plonger dans cet univers ?
bonne lecture

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Posté par buffyman
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Archer&Armstrong a l'air pas mal aussi. Le côté duo improbable, humour... Il y a un aspect surnaturel dans ce titre ou pas? Ça n'existe qu'en VO pour l'instant?
Oui qu'en VO mais PANINI se lance dans l'édition de Valiant en Septembre avec XO MANOWAR et HARBINGER. Je pense que A&A ne devrait pas tarder à suivre. Mais si tu veux te lancer dans la VO il est trouvable pour pas cher.
Il y a bien un côté surnaturel et fantastique dans A&A

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Posté par buffyman
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Sinon l'arc de Johns sur la Légion c'est ce qui est prévu pour le Tome 3 à venir de "Geoff Johns présente Superman" je crois?
Oui à priori c'est pour le tome 3 qui ne devrait pas t'échapper vu ton plaisir à lire les 2 premiers
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Dernière modification par Fletcher Arrowsmith ; 29/08/2013 à 15h18.
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  #63  
Vieux 29/08/2013, 10h44
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Deathmatch tpb1, mind mgmt hc 1, essex county

Première salve de critique de mes lectures estivales. Elles seront moins fouillées que d'habitude afin de me permettre de vous faire un tour d'horizon exhaustif de ce que j'ai lu.

On commence par des lectures un peu exotiques ou surprenantes.

Cela sera suivi par des critiques des big three : Morning Glories TPB3, Peter Panzerfaust TPB2, The Shade et Hawkeye TPB1

et puis un panaorama de la production Valiant : XO MANOWAR TPB2, Bloodshot TPB1, Shadowman TPB1 et Harbinger TPB1

Bonne lecture et venez nombreux réagir

DEATHMATCH TPB1 : KILLING IN THE NAME (BOOM Studio)

Paul JENKINS / Carlos MAGNO
Deathmatch #1 à #4

Le pitch :
32 êtres aux supers pouvoirs (héros et vilains) ont été enlevés et transportés au RIFT. Ils vont devoir s’affronter dans un tournoi où la mort de son adversaire est la seule règle qui vaille. Qui en sortira vainqueur ?

Ce que j’en pense :
Deathmatch joue avec nos fantasmes : qui est le plus fort entre Superman et Batman ? Et si un héros mourrait réellement dans un combat ?
Ce type de questions trouve une partie des réponses dans le Deathmatch de Paul JENKINS et Carlos MAGNO.

Le premier atout de Deathmatch c’est de captiver très rapidement le lecteur pour un univers totalement inconnu et inventé pour l’occasion. Là ou certains scénaristes rame pendant des mois avec un background connu, Paul Jenkins arrive à tout mettre en place en un seul numéro. En 22 pages seulement (le #1) on comprend non seulement les enjeux de Deathmatch mais on se passionne également pour le mystère principal (pourquoi les super héros et vilains sont ils rassemblé et doivent se battre entre eux) et on se prend à déjà apprécier certains personnages (Dragonfly, Sable). Jenkins en vieux routard sait parfaitement tenir le lecteur en haleine en utilisant à bon escient des flashback et en dynamisant aux bons moments son récit (cliffhanger, combats accélérés et focus sur d’autres, scènes intimistes et d’introspection et dialogues percutants).

Le second atout de Deathmatch est la comparaison et les hommages (ou les critiques ?) à l’univers des comics en général. On pense bien sur aux Guerres Secrètes de Marvel mais aussi à Avengers Arena (même si là c’est plutôt Battle Royale ou Hunger Games qui sont les références). De même on se met à chercher la ressemblance avec des personnages de comics plus connu (Superman, Thor, Captain America, Batman, le Joker mais aussi Rorschach…). Jenkins exploite tout cela à merveille à travers des dialogues et des situations percutantes et inédites où plutôt comme nous les souhaiterions dans nos comic books habituel.

Troisième atout de Deathwatch : des réflexions sur la mort, la violence, la manipulation ou la lutte des classes. A travers un pitch assez simple le talent de Jenkins fait merveille et on se dit rapidement à la lecture du premier numéro que le scénariste à autre chose à nous raconter qu’un banal jeu de massacre. Les caractères de chaque protagoniste sont exacerbés et on peut lire une analyse de la folie, de la lâcheté, de la peur, de l’inconscience… De même à travers les combats qui peuvent sembler inégaux (balance des pouvoirs) on peut assister à la lutte des classes où les plus riches (les pouvoirs les plus puissants) ont plus de chances de gagner mais les inégalités peuvent être réduites avec de l’intelligence et du courage (classes inférieurs). Le jeu de massacre auquel nous assistons dans et en dehors de l’arène nous interpelle sur la violence employé par certains protagoniste comme ultime solution d’être se croyant au dessus de tous et finalement mis dans une position d‘échec. A travers une des trames du récit (qui tire les ficelles, qui est derrière tout cela) Jenkins nous invite dans le monde de la paranoïa et de la manipulation. Enfin comme ici il n’y a pas de Jean Grey, de Superman, ou de Robin les morts le restent, comme dans les autres comics book des big two et comme dans le vie de tous les jours.

Dernier atout de Deathmatch : Carlos MAGNO. J'ai apprécié ses dessins qui m’ont parfois fait penser à du très bon Joe Bennett (Brass). Ces planches sont dynamiques (très bonne maitrise des scènes de combats) mais aussi très fouillés. Elles regorgent de petits détails (tout comme les personnages). On le sent particulièrement à l’aise pour décrire les aspects technologiques mais aussi les bas fonds (ambiance plus sombre et glauque). Il c’est parfaitement approprié l’univers conçu par Jenkins. Les couleurs sont assez sombres mais rendent bien l’ambiance pesante (pas de lumière naturel mais uniquement artificiel). On est là encore loin des couleurs flashy et punchy faites pour attirer le chaland des comics plus populaires.

Les plus :
le tableau récapitulatif de l’avancé du tournoi et les fiches des personnages ainsi que les couvertures variantes de Frazer Irving, Whilce Portacio, Trevor Hairsine, Dan Panosion, V Ken Marion, Tom Derenick, Jung-Geun Yoon.

Des images :



Bilan :
une excellente surprise. Jenkins délivre une scénario captivant qui laisse assez de subplot pour ne pas s’ennuyer (qui sont les light guard ? qu’est ce que le Rift ? pourquoi cette battle ? Qui va s’en sortir ? Pourquoi cette impression que certains cachent bien leur jeu ?). Associé à cela aux très bons dessins de Carlos Magno vous obtenez un comic book d’un très bon niveau qui saura pleinement vous surprendre et vous distraire.

Ma note : 4/5


MIND MGMT HC1 : THE MANAGER (DARK HORSE)

Matt KINDT
Mind MGMT #1 à #6 et le #0 (Secret files -3 à -1)

Le pitch :
Une histoire de complot et d’agence gouvernementale secrète où l'on suit Méru, une jeune journaliste, qui enquête sur le mystère d'un vol commercial où tout le monde à bord (passagers et équipage) a perdu leurs souvenirs.

Ce que j’en pense :
Je suis de plus en plus attiré par des lectures en dehors des big two et aimant également la BD franco Belge et les romans graphiques je me suis donc acheté le premier hardcover de MIND MGMT qui regroupe les numéros #0 à #6 de la série régulière.

Je me suis donc lancé dans Mind MGMT (MGMT pour ManaGeMenT) en espérant lire quelque chose de neuf, d’innovant et de spécial. L’entrée en matière n’est pas facile. Le #1 est assez obscure. Matt KINDT lance bien son intrigue (le mystère du vol et la présentation de Méru) mais mis à part cela on a du mal à comprendre comment cela s’emboite avec le reste de l’épisode (des gens qui se suicident dans un pays étranger, agent secrets, course poursuite). Et la suite est du même acabit jusqu’à la dernière page. Et là on se rend compte que l’on vient de lire une sacré bonne histoire, très complexe qui sort des sentiers battus.

J'ai été transporté (à travers le monde) par l’intrigue de Matt Kindt. On y rencontre des agents secrets aux pouvoirs paranormaux, des immortels, des révélations sur l'histoire du monde dans une ambiance à la X-Files ou bien The Bourne Identity. La quête journalistique est bien exploitée par Matt Kindt à travers un véritable thriller d'espionnage. La narration semble linéaire mais il y a peu de dialogue et les textes à lire sont mystérieux à souhait. Tout comme dans X Files rien n’est ce qui paraît. Meru est autant un mystère que tout le reste. Enfin Matt Kindt glisse sournoisement son récit dans la paranoïa dont le point d’orgue est une agence gouvernemental secrète qui pourrait manipuler les esprits : une CIA mentale.

Côté dessin il ne faut, là non plus, pas être rebuté par le graphisme de Matt Kindt qui se rapproche de l'école Franco Belge. Mais les dessins sous forme d'aquarelle aux crayons sont magnifiques et vous transporte littéralement dans le récit. C’est simple, clair et pourtant déroutant.
Parmis les trouvailles graphiques vous pouvez lire sur les lisérés de côté (les bordures) les conseils du parfait employé de Mind MGMT. Tout est fait pour vous déconcerter dans Mind MGMT. Matt Kindt est logique avec son récit et tout comme dans X Files il s’amuse avec ses lecteurs avec des compositions graphiques simples mais déroutantes comme pour nous embrouiller à chaque page. C’est une véritable expérience graphique déroutantes à laquelle nous sommes conviés.

Les plus :
Le Hardcover est splendide présentant les 6 premiers numéros de la série (qui est une on going) mais qui peuvent se lire comme une histoire complète. Le tout est complété par une préface de Damon Lindelof (un des papas de Lost) et par 3 courtes histoires tirées du #0 (Secret files -3 à -1) se déroulant avant l'action principale.

Des images :



Bilan :
Un fort beau libre pour une grande histoire et de magnifiques dessins. Ce fut ma meilleure lecture de cet été. Dérangeant, intrigant et ambitieux tel est Mind MGMT. Il est également clair (comme le signal Damon Lindelof dans sa préface) que si on aime la série télévisée LOST alors MIND MGMT devrait passer comme une lettre à la poste.

Ma note : 5/5


ESSEX COUNTY (FUTUROPOLIS)

Jeff LEMIRE
Tales From the Farm,/Ghost Stories/The Country Nurse

Le pitch :
Chronique quotidienne d’hommes et de femmes vivant dans le conté d’Essex, au Canada, sur un demi-siècle.

Ce que j’en pense :
Attiré par Jeff LEMIRE avec ses the Justice League Dark, le fait qu'il prend de l'importance dans l'univers DC et qu'il est un auteur complet (scénario et dessin) faisant de l'indé je suis tombé sur ESSEX COUNTY :
En haut de ma liste de comics à lire j'ai attaqué le pavé en début de soirée et j’ai lu jusqu'à 1h de matin pour le terminer tellement c'était bien.

Jeff LEMIRE écrit et dessine une belle histoire sous forme de roman graphique (480p en noir et blanc) se déroulant dans son pays, le Canada. Pas de super héros ici (même si Lester est amateur et aime bien se déguiser, cosplay un jour cosplay toujours ?) mais une saga familiale (près d’un demi siècle) dans une région agricole du Canada. Secret de famille sur plusieurs générations, flashback et hockey sur glace sont au rendez vous à travers un récit au ton mélancolique (avec des thèmes comme l’amour, l‘amitié mais aussi la trahison, la maladie, la différence, le travail) mais toujours juste. On sent l’amour de son pays et la région du Conté d’Essex dont il nous fait découvrir la vie quotidienne, dans la narration de Jeff LEMIRE. Il se dégage une certaine nostalgie à la lecture de ce roman graphique assez lent dans le rythme comme pour mieux nous imprégner de l’atmosphère et mieux nous laisser admirer les paysages du conté d’Essex.
Les personnages sont attachants et LEMIRE n’en fait pas des sur hommes mais les montre telle qui sont avec leurs qualités mais aussi leurs défauts et faiblesses. Ces derniers sont tour à tour exposés aux travers des différents chapitres du roman graphique. L'édition française chez Futuropolis comportent 3 récits Tales From the Farm, Ghost Stories et The Country Nurse qui s'emboitent parfaitement à la fin. Jeff LEMIRE nous invite à partager leur quotidien et à faire un bout de chemin avec eux. Il nous invite à faire partie de la famille.
Côté dessin il faut aimer mais Jeff LEMIRE prouve qu'il est un auteur complet. Pas de fioritures dans son trait mais une maitrise de l'espace et de l'histoire qu'il narre. Quelques compositions sont assez audacieuses ce qui dynamise parfois l'histoire. Et puis le noir et blanc n'est pas sombre et ce marrie parfaitement avec son récit.

Des images :



Bilan :
Si vous ne connaissiez pas Jeff LEMIRE autrement que pour ces histoires récentes chez DC je ne peux que vous conseillez de vous jeter sur cet Essex County.

Ma note : 3/5

Dernière modification par Fletcher Arrowsmith ; 26/08/2015 à 22h16.
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  #64  
Vieux 29/08/2013, 10h46
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J'en connais un qui a passé un très bon été avec de pareilles lectures!
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  #65  
Vieux 29/08/2013, 13h46
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Ah, je suis d'accord avec ta différence de notation, car je préfère Kindt à Lemire.

Cela dit, d'un point de vue mathématicocritique, faudrait que je note des trucs 6/5.
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  #66  
Vieux 29/08/2013, 21h31
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Mind MGMT, ça existe en VF ou st ce prévu?
belle critique au passage... tu donnes envie
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  #67  
Vieux 30/08/2013, 11h15
Fletcher Arrowsmith Fletcher Arrowsmith est déconnecté
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Posté par zenita
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Mind MGMT, ça existe en VF ou st ce prévu?
belle critique au passage... tu donnes envie
J'ai bien cherché avant de me le prendre et à priori pas prévu dans notre contrée (peut être un jour chez FUTUROPOLIS qui a déjà édité 2 autres oeuvre de l'auteur) . C'est bien dommage. Mais le HC est superbe et l'anglais est très accessible. Le deuxième HC (#7 à #12 + bonus) est annoncé pour fin Octobre.
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Dernière modification par Fletcher Arrowsmith ; 30/08/2013 à 13h57.
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  #68  
Vieux 13/09/2013, 15h50
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Peter PANZERFAUST TPB2 ; MORNING GLORIES TPB3 ; HAWKEYE TPB1 ; ED BRUBAKER présente C

PETER PANZERFAUST TPB2 : HOOKED (IMAGE)

Kurtis Wiebe / Tyler Jenkins / Heather Breckel aux couleurs / Ed Brisson pour le lettrage
Peter Panzerfaust #6 à #10

Le pitch :
La suite des aventures de Peter et des ses amis, les garçons perdues, qui souhaitent rentrer dans la résistance. Leurs aventures les amènera à être confronté à la réalité de la guerre mais aussi à à la recherche de l'un de leur compagnon prisonnier. La mort mais aussi l'amour et l'amitié les attendent cette fois ci.

Ce que j’en pense :
Après la claque du premier tome (clairement mon coup de cœur de l’année) je n’ai pas mis longtemps pour me prendre la suite des aventures de Peter et de ses garçons perdus entrainée dans la folie de la seconde guerre mondiale.

Conçu au départ comme une LS, le scénariste Kurtis J. WIEBE a désormais plus de temps pour développer son histoire sur le format on going. Du coup il y a moins de références à l'oeuvre de J.M. Barrie que dans le premier TPB (références sur lesquelles il a mis le paquet dans le premier volume voir ici ) mais des surprises féminines nous attendent quand même ainsi que la métamorphose totale, main comprise, du personnage qui donne le nom à ce second tome (Hook). A contrario il est plus fidèle au ton du roman de Peter Pan.
L’action est plus présente et on rentre de plein pied dans le climat de la guerre. L'immersion dans la seconde guerre mondiale et la résistance se fait bien sentir et l'affrontement entre Peter et le Capitan Haiken monte en intensité avec des répercussions pour la suite.
Dans ce second tome le personnage de Peter est donc plus en retrait car le scénariste, libéré de la contrainte de la LS n’a plus besoin de le mettre si avant que cela. Il peut désormais développer les autres personnages. Mais ne nous y trompons pas l’affrontement, à la fois physique mais surtout psychologique, entre Peter et le Capitan Haiken est bel et bien le pivot du récit. De plus le scénariste se permet de revenir sur le personnage de Haiken en lui donnant un passé mais aussi une explication à son comportement (tradition tradition quand tu nous tiens)
Ce récit nous plonge dans les horreurs de la guerre et les atrocités perpétrées par l’envahisseur allemand. Mais cela est également contrebalancé par des histoires d’amours et d’amitiés parfaitement portées par la bande des garçons perdues, fer de lance d’une jeunesse qui ce lance à corps perdu dans la résistance. Le scénariste a réussi à trouver le juste équilibre : le dynamisme de l' histoire (avec un grand H) avec des scènes d’actions et d’émotions parfaitement dosés.
Ce second arc aborde un point de vue différent et il semble qu'à chaque arc le scénariste ait décidé que le narrateur (un survivant) soit différent. Après Gilbert (PP 1 à 5) c'est au tour du romantique Julien de s'y coller. La suite se fera avec Felix. Cela permet à Kurtis WIEBE d’effectuer des variations sur son style narratif. Enfin les fins d’arc sont surprenantes car non seulement elle ouvre le récit sur le présent (représentant l’espoir d’une guerre terminée avec des survivants car il y a des narrateurs témoins de cette époque) mais nous donne également des indices sur le destins de certains personnages. C’est comme si le scénariste voulait à la fois conclure par des notes d’espoirs mais envoie un message à ses lecteurs qu’il ne souhaite pas aller dans la simplicité consistant à décompresser son récit à outrance (ici on apprend la romance de certains personnages et ce que sont devenus certains couples).

Au niveau dessin je suis toujours autant sous le charme du graphisme de Tyler JENKINS au style si particulier. Il y a un côté caricature (surtout pour les visages) dans son trait mais qui porte admirablement l’univers dynamique et plein de folie de Peter Pan et la frontière entre espoir et réalité du scénario. Au niveau de la couleur il y a du changement avec Heather BRECKEL qui a remplacé Alex Sollazzo. Le résultat se trouve dans un effet délavé et pastel (style sépia) tirant vers des couleurs plus sombres, beaucoup de marron et jaune mais également de très belles planches en noir et gris pour relater l’affrontement verbale et psychologique entre Peter et sa némesis. Les couleurs sont donc du plus bel effet et parfaitement adaptées à la période narrée.

Les plus :
Le TPB est agrémenté (comme le premier d'ailleurs) de bonus : layout et étapes de construction graphique de plusieurs planches et les spécial editions cover du #10 avec commentaires.

Bilan :
Une excellente série qui passe le cap de la Limited Serie pour devenir une très bonne on-going. Par un procédé narratif ingénieux (changement de narrateur pour chaque arc) le scénariste arrive à se renouveler et on sent que chaque arc aura quelque chose de différent à nous narrer dans la continuité. Une réussite tout simplement.

Ma note : 5/5


MORNING GLORIES TPB 3 : P.E. (IMAGE)

Nick Spencer / Joe Eisma
Morning Glories #13 à #19
Le pitch :
Encore et toujours les aventures des édudiant ci spéciaux dans la si spéciale MORNING GLORY ACADEMY. Oubliez tout ce que vous croyez savoir sur une école digne de ce nom. Preparez vous à voyager dans à différentes époques et à particper à un jeu de piste (ou de drapeau) pas sympatique du tout. Au fait si votre école a disparu c'est normal, vous ètes à la MORNING GLORY ACADEMY.

Ce que j’en pense :
Une série que je ne lis qu’en TPB et c’est tant mieux tant le récit est dense. Nick SPENCER continue à nous balader dans ce troisième tome. Il nous ouvres de nouvelles portes et en referme d’autre.
Contrairement au deux précédents tomes Spencer découpe cette fois ci son histoire en arc narratif (bon je simplifie quand même).
On s’intéresse tout d’abord à Casez (passé et famille). Spencer nous fait le coup de retour vers le futur et lance des pistes pour le futur en osant mettre le personnage (qui semble le principal) dans une situation finale surprenante au vu de son importance. C’est très bien joué de la part du scénariste qui envoie là un message à ses lecteurs : tout peut arrive à la Morning Glories Academy.

Le second arc (qui trouve ses racines dans le premier, ce qui me fait quand même dire que rien n’est simple chez Spencer) voit l’école disparaître et la formations de plusieurs groupes/clan. Nick Spencer lorgne sur la série Lost avec les naufragés et les autres mais aussi sur le projet Blair Witch (sympa la balade dans les bois). Cela lui permet d’orienter sa série dans de nouvelles directions, d’introduire de nouveaux personnages et surtout de continuer à assembler son puzzle via de nouvelles pièces symbolisées par l’étude du passé des principaux étudiants. L'aspect fantastiques (la caverne) et science fiction est renforcé dans ce troisième tome et Spencer nous monttre qu'il sait jouer avec tout les codes afférents à ces différents styles.
C’est encore une fois assez complexe surtout que dans ce tome 3 Spencer nous fait revivre certaines scènes sous différents point de vu.

Les 2 défauts que j’ai trouvés à ce troisième TPB sont les dessins de Joe EISMA et l’omniprésence de certains dialogues.
Le premier point est connu des amateurs de la série. Le bon point c’est la continuité graphique d’un style assez simple et très lisible. Mais on a vraiment du mal à faire la différence entre les personnages et cela gâche la lecture car on est obligé de relire certains passages antérieurs pour voir de qui on parle (où on croit parler).
Le second point c’est les dialogues. Spencer est un bon dialoguiste mais parfois ces derniers sont interminables. De plus j’ai l’impression qu’il y a un mauvais dosage dans leurs utilisations avec les scènes d’actions. Le récit perd en fluidité. La scène (pourtant intéressante) qui m’a marquée c’est celle dans la caverne entre Jade et Ike. Interminable.
A noter que dans ce tome le corps enseignant est peu mis en avant laissant la place aux étudiantS.

Le plus :
7 épisodes de 30pages dans un recueil que l'on peut trouver pour pas cher. Un excellent rapport quelité/prix

Bilan :
un comic book surprenant. Ce n’est pas une lecture facile mais cela change. Je suis pris dans l’histoire et il me tarde de lire la suite.

Ma note : 4/5


HAWKEYE TPB 1 : MY LIFE AS A WEAPON (MARVEL)

Matt Fraction / David Aja, Javier Pulido et Alan Davis (avec Mark Farmer)
Hawkeye #1 à #5 et Young Avengers Presents #6

Le pitch :
Vous connaissez Hawkeye le Avengers apprenez à découvrir Clint Barton, l’homme sous le masque.

Ce que j’en pense :
Série largement discutée sur le forum je vais me fendre d’un petit billet dessus également.

Je suis resté sur ma faim sur ces premiers épisodes du Hawkeye de Matt FRACTION. Il y a un je ne sais quoi qui manque pour en faire une grande série. Le scénariste se cherche dans le ton et la direction qu’il souhaite donner à cette série sur ces premiers épisodes : on passe d’un numéro consacré à l’exploration de la vie de Clint Barton dans son quartier (le #1) à une épisode centré sur les HawkeyeS (épisode #2 que l’on aurait très bien pu voir dans les New Avengers de BM Bendis).Puis dans la pure tradition des films de séries B des années 70 on est embarqué dans une course poursuite à travers la grosse pomme et ses bas quartiers (#3) pour finir par un récit (#4 et #5) assez humoristique se déroulant à l’étranger où les copains de Clint sont de la partie (Shield et Captain America). Peu de liant à tout cela. Chaque épisode est assez agréable à lire indépendamment mais le tout manque de cohésion.
Un exemple : Kate est trop présente. Et devient rapidement le deus ex machina de Fraction vis à vis de Clint Barton. Je pense que Fraction a voulu faire une série sur Clint Barton et d'ailleurs c'est bien lui que l'on voit évoluer dans son quotidien. Lui adjoindre Kate est une bonne idée est j'ai trouvé que le duo fonctionnait très bien. Mais elle est présente et essentielle sur 4 épisodes sur 5 (dans ce TPB). Pour moi on n’est pas dans une série du style Batman&Robin. D'ailleurs la vie de Kate est peu (voir pas) abordée ce qui, pour moi, prouve que Fraction n'a pas voulu au départ faire une série sur les HawkeyeS.
Reste que Fraction déroule bien chaque histoire et le côté tête brulé (j’aurais bien vu Steve Mc Queen en Client Barton sur le grand écran) mais aussi loser sympatique de Clint Barton est bien représenté. On se surprend à sourire un certains nombre de fois devant le comique des situations et des dialogues (un sans faute) qui sont, eux par contre, la grande force de cette version de Hawkeye.

David AJA est très bon mais au final je préfère largement Mazuchelli et comme la comparaison est facile…. J’ai plus apprécié sa prestation sur Iron Fist. Il y a un côté forcé à sa façon de faire. Mais cela reste néanmoins intéressant de la part d’un artiste de tenter de varier son style. Il se cherche sur les compositions de pages à adopter, souvent très réussi mais sans logique (j’entends par là qu’il n’a pas encore décidé entièrement des codes graphiques symboliques de la série et que du coup, comme pour Fraction ,cela nuit un peu à la cohérence du récit). J’ai également eu du mal avec la mise en couleur de Matt HOLLINGSWORTH que j’ai trouvé assez inégales et parfois assez froides. Cela m’a empêché de ressentir de l’empathie pour les personnages. Et puis quel dommage d'avoir déjà une coupure graphique (par le très bon Javier PULIDO) dés le quatrième épisode même si c'est très bien dessiné. Cela nuit au TPB (j'ai fais la VO) et cela doit être de même avec le 100%. On commence à s’habituer aux codes graphiques de Aja et voilà que Pulido nous propose autre chose. Un faux pas car l’immersion dans une série se fait également par un appréciation durable sur la durée et une confiance dans l’équipe créatrice. On nous attire avec un jouet que l’on reprend assez rapidement.

Au final c'est le premier épisode que j'ai le plus apprécié. Je pense que c'est une série qui doit s'apprécier sur la durée et que la dose/lecture mensuelle doit lui faire du bien. Je l'aurais bien vu dans Marvel Knight à la place de Thunderbolt.

Je passe sur l’épisode dessiné par Alan Davis, ce dernier étant meilleur que dans mon souvenir (lu en VF), très agréable à lire et regarder. Je trouve que c’est intelligent de le placer dans ce TPB car il pose déjà les bases des futures relations entre Kate et Clint (par le même scénariste de plus).

Bilan :
Une série dont j’ai apprécié la lecture car elle nous propose enfin quelque chose de différent chez du mainstream mais qui, à mon avis, n’a pas encore pris son envol. Je prendrais la suite car il semble qu’elle soit meilleure et qu’une telle série mérite que je lui laisse sa chance sur la durée.

Ma note : 3/5. (laissons le temps faire son effet)


Et pour ceux qui ne l'aurait pas lu :

ED BRUBAKER présente CATWOMAN TOME 4 : L'EQUIPEE SAUVAGE (URBAN)

par Ed Brubaker/Cameron Stewart/couleur de Matt Hollingsworth
Catwoman secret Files #1 et Catwoman #20 à #24

Le pitch :
Quatrième et dernier tome publié par URBAN sur la série CATWOMAN scénarisé par Ed BRUBAKER. Après les évènements tragiques du tome précédent (qui est un must et le meilleur des 4 tomes), la scénariste nous propose une balade à travers l'Amérique de l'univers DC, un road movie à la Thelma et Louise. Il est accompagné par Cameron STEWART à cette occasion.

Ce que j'en pense :
Ce quatrième tome commence par le Catwoman secret Files #1 dessiné par Cameron Stewart. Court stand alone centré sur Sam Bradley, ce récit nous prouve qu'il ne faut pas beaucoup de page pour écrire une histoire émouvante. La carapace de Sam Bradley se lézarde dans cette histoire de fêtes des pères très touchante. Une très belle entrée la matière de la part du duo Brubaker/Stewart.

On attaque ensuite l'EQUIPEE SAUVAGE, arc en 5 épisodes (du #20 au #24), qui nous convie à suivre les aventures de Sélina et Holly à travers des villes emblématiques de l'univers DC (seul Metropolis manque à l'appel à mon avis).

Catwoman #20 (Ed Brubaker/Cameron Stewart)
Brubaker nous met immédiatement dans l'ambiance avec un vol de voiture (à les jolies courbes de Sélina) et nous convie donc on the road avec Thelma et Louise..;euh non Sélina et Holly.
Ce premier chapitre est raconté avec des pavés d'ou sont tirés des propos d'une lettre qu'écrit Holly à son amoureuse Karon.
Nous sommes immédiatement dans l'ambiance : du road movie, une étude des personnages (Holly-Karon, Holly-Sélina, Sélina-Sam, Sélina...), des guest star (avec Monsieur Ted Grant dit WILDCAT), une quête (Sélina est à la recherche de quelque chose ou quelqu'un) et une nouvelle menace en fond (une secte égyptienne lié à une étrange statuette de chat).
Cela bouge (combat avec la secte), il y a des émotions et de l'humour (l'initiation de Holly à la boxe) et Brubaker continue de tisser un jolie portrait de son héroïne à travers des dialogues avec Sam Bradley ou Ted Grant.

Catwoman #21 (Ed Brubaker/Cameron Stewart)
On continue l'aventure dans la patrie de Flash : KEYSTONE CITY. Brubaker continue donc de nous faire découvrir l'univers DC à sa façon. Les allusions à Flash et à la ville sont nombreuses et traitées avec un certain humour qui n'est pas pour me déplaire (le casque de Jay Garrick, les allusions à la ville de Keystone City à travers les dialogues, les lascars..).
Nous assistons à un jolie numéro de Haute Voltige où CATWOMAN décide de s'accoquiner à CAPTAIN COLD. Ce dernier est un magnifique loser sous la plume de Ed Brubaker (et son acolyte METEO MAGE n'est pas en reste). Bien sur au delà d'associer j'aurais pu écrire amadouer car Sélina joue de ses atouts charmes (et elle est très belle sous les crayons de Cameron Stewart).
Un numéro dans la ligné du précédent où Brubaker accélère subitement son récit avec une sacré scène d'évasion/fuite dans les sous sol de Keystone City. C'est fin et dynamique et définitivement tourné vers une écriture cinématographique (que l'on entrevoyait donc dans la première partie).

Catwoman #22 (Ed Brubaker/Cameron Stewart sur des découpages de Nick Derington)
Petite pose sandwich-lait dans cette équipée sauvage (et cela tombe bien c'est l'épisode central) puisque nos 2 minettes préférés vont poser leurs pattes dans un snack en pleine nuit à mi chemin entre Keytone City et Opal City (leur prochaine destination). Et bien sur les losers sont des brauqeurs à 10 cents et la mafia n'est pas loin. Sélina, toujours aussi agile, va bien sur retomber sur ces pattes et déjouer ce cet horrible prise d'otage et braquage. Mais Brubaker connait bien sélina et la fin de l'épisode doit se lire comme une morale bien adapté au ton du récit (et j'ai bien aimé).
Mais Ed est un malin et il profite de cette apparente pause pour nous narree une seconde histoire en parallèle : la confrontation pas piqué des vers , sur les toits, entre Sam Bradley à ma gauche et Batman himself à ma droite. Rien que pour ce combat homérique (ou Sélina est bien sur l'enjeux) la lecture de cet épisode vaut le coup.

Catwoman #23 (Ed Brubaker/Cameron Stewart sur des découpages de Guy Davis)
Nous sommes désormais à OPAL CITY, la ville de Ted Knight (STARMAN). Brubaker s'amuse avec le passé de la ville et ce qui représente (clin d'œil appuyé au musée de la ville, aux costumes un peu ringards mais rétro, à la société de justice). Au passage, bien aidé par un Cameron Stewart encore une fois bien inspiré, il se livre à une petite comparaison architecturale entre Gotham (tous les bords sont pointus) et Opal City (bords incurvés, chromés, artistiques). Ce numéro voit le retour de la secte mystérieuse apparu dans le #20.
Brubaker en profite pour approfondir le personnage de Sélina en appuyant sur son passé de criminel via bobo Bennetti, un ex mafieux reconverti au grand cœur (lui aussi en pince pour Sélina)
Un numéro plus calme que les précédent mais qui vaut pour les dialogues entre Holly (qui revient sur le devant de la scène) et Sélina, le tout traité avec charme (l'essayage des robes de soirées, le théâtre, le numéro de charme entre Bobo et Sélina).

Catwoman #24 (Ed Brubaker/Cameron Stewart sur des découpages de Guy Davis)
Dernier numéro et dernière étape à ST ROCH où nous allons rencontrer à nouveau TED GRANT et ses amis si spéciaux : HAWKMAN (Carter Hall) et HAWKGIRL (Kendra Saunders). Ce dernier numéro est construit comme un rappel du premier (le #20) avec le retour des pavés narratifs issus de la lettre de Holly, la présence de Ted Grant, le vol de la voiture (je vous laisse découvrir ce que les demoiselles lui réserve) ainsi que la levée d'une part du mystère de la statuette et de la secte Egyptienne.
Brubaker continue sa narration inspiré du cinéma : on pense à Casablanca ou Indiana Jones pour l'ambiance mais aussi à la Nouvelle Orléans et on a également droit à une scène de combat sur un train. C'est un très beau épisode où Brubaker nous montre son amour pour ses personnages dans le traitement de la relation de Sélina vis à vis de Holly. La quête de Sélina touche à sa fin et Holly en sortira transformé. Il y a de jolis dialogues entre les deux beautés que sont Kendra et Sélina mais aussi une belle touche d'humour avec le personnage assez austère de Carter Hall en opposition à la frivolité de Sélina.
Tout cela se termine avec un retour vers Gotham mais pas seul à priori car la secte Egyptienne n'est pas loin.

Malheureusement nous n'aurons pas la suite car DC n'a pas ré édité les épisodes suivants. Néanmoins cet arc (mis à part la frustration de ne pas savoir comment le mystère de la secte égyptienne va se terminer) est auto contenue et est très fun à lire.

Je n'ai pratiquement pas parlé des dessins qui sont assurés par CAMERON STEWART (aidé par Guy Davis et Nick Derington sur 3 épisodes). Ils sont très bon et d'une grande cohérence graphique avec ses prédécesseurs sur le run de Ed Brubaker. Je suis tombé sous le charme de Sélina et Stewart avec un trait très fin restitue très bien les ambiances souhaitées par Brubaker. De même les compositions de pages sont assez varies, avec une préférence pour le gaufrier cher à Darwyn Cooke.

Bilan :
Une très bonne lecture qui tranche avec l'excellent tome précédent qui était noir à souhait. ED BRUBAKER nous montre qu'il peut varier les styles et je trouve que sa CATWOMAN (qu'il écrit depuis le début de cette nouvelle série, ce n'est donc pas un perso qu'il reprend à la suite d'un autre, au regard d'une discussion actuelle dans un autre topic) est très bien caractérisé, à un charme fou et nous entraine dans de superbes aventures très variés dans leur traitement (on passe du drame à la comédie).

ma note : 4/5 (le 5/5 pour le tome 3)
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Dernière modification par Fletcher Arrowsmith ; 29/07/2015 à 10h46. Motif: erreur de tome sur Catwoman. Merci JB
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  #69  
Vieux 13/09/2013, 16h47
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Crisax change la caisse du Fauve
Merci pour toutes ces critiques

Je te rejoins totalement sur Peter Panzerfaust et Mind MGMT (bon par contre pour celle ci faudra que je me relise le premier tome avant d'entamer le second).

Par contre j'ai beaucoup moins de réserve que toi sur Hawkeye. Si effectivement dans les numéros suivant ce premier TP on s'oriente vers des arcs un peu plus long ou en tout cas un fil rouge un peu plus présent, à la lecture des premiers numéros de Fraction je n'attendais pas du tout que la série prenne son envol. Je trouvais que ce format, ce genre d'histoire, certes peu commun en comics mainstream, se suffisait à lui-même. Des intrigues sympa, de bonnes interactions entre les persos, des situations amusantes et des dialogues aux petits oignons, je n'en demandais pas plus
Pour Aja je ne trouve pas son dessin "forcé", à la limite un peu expérimentale, mais je crois surtout que Fraction et Aja s'éclatent à tous les niveaux avec ce comics, dans la construction des intrigues, des dialogues comme des planches.
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  #70  
Vieux 13/09/2013, 17h11
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Je crois que j'attendais trop de ce Hawkeye. C'est un album que je compte me re-lire plus au calme et sans la deferlante de commentaires. Je crois que je l'apprécierai plus.

Sur le style de AJA, peut être que le mot "forcé" est un peu fort mais je ne suis pas arrivé à rentrer dans son approche graphique. Le monsieur est doué (j'adore sa prestation sur Iron Fist) mais là j'ai plutôt ressenti qu'il a essayé des choses plutôt qu'avoir une véritable orientation graphique (aussi loufouque et travaillée soit elle). Le premier épisode me semble celui qui est le plus cohérent de l'album par rapport à ce que je m'attendais à lire.

Mais il faut que je me prenne le 2 (comme d'hab VO ou VF j'hésite) et me lire à nouveau celui là qui mérite clairement de ma part une seconde chance.

J'ai préco le second HC de MIND MGMT (fin Octobre) tellement j'ai aimé le premier.
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Dernière modification par Fletcher Arrowsmith ; 29/07/2015 à 10h42.
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  #71  
Vieux 13/09/2013, 22h37
Avatar de Carmelo
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Carmelo change la caisse du Fauve
Merci pour ces critiques ! J'ai découvert certains titres tel que Deathmatch ou Peter Panzerfaust grâce à toi. Je les commanderais pour sûr.
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  #72  
Vieux 13/09/2013, 23h03
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Burlock change la caisse du Fauve
Ah le retour des critiques de notre Dillon's Panther favoris!
Toujours un plaisir de te lire amigo!Et hop! Deathmatch dans le panier! Le reste ce sont mes lectures actuelles! Du top niveau!
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  #73  
Vieux 09/10/2013, 22h24
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Valiant DU VALIANT : Bloodshot, Harbinger et Shadowman

BLOODSHOT VOL 1 : SETTING THE WORLD ON FIRE (VALIANT)


Duane Swierczynski / Manuel Garcia et Arturo Lozzi / Stefano Gaudiano, Matt Ryan
Bloodshot # 1-4

Le pitch :
Mais qui est Bloodshot : un soldat à la solde du gouvernement, un père de famille aimant ? Ou tout simplement une machine de guerre programmée pour de sales missions détenant des secrets à l’intérieur même de sa tête ? Et si c’était tout cela ou bien rien du tout ? Et si votre vie n’était qu’un mensonge ? Que feriez-vous ? Bloodshot a choisi : comprendre et se venger.

Ce que j’en pense :
Bienvenu dans l’univers de Bloodshot. C’est l’histoire d’un mercenaire qui essaye juste de comprendre qui il est. On peut le voir comme le Punisher de Marvel mais à la sauce Philip K Dick. La force de la narration de Blooshot c’est de mélanger habilement l’action et l’anticipation. On est à mi chemin entre Total Recall (manipulation de la mémoire) et le Punisher (car Bloodshot ne fait pas dans la dentelle). Si j’insiste bien c’est uniquement car on peut au premier abord se dire que l’on a trouvé le bourrin de l’univers Valiant et pourtant plus on avance dans la lecture plus c’est le thème de la manipulation et des faux semblant qui semble prendre le pas. Bloodshot est une série qui a clairement plusieurs niveaux de lecture. Duane Swiercyzski nous propose de suivre un personnage en perpétuel re-construction. Cette dernière s’exprime sur 2 niveaux : psychique en nous faisans navigué dans la mémoire fuyante de son héros et physique en construisant et déconstruisant la machine de guerre qu’est Bloodshot. En effet preparez vous à quelque scènes sanglantes. Duane Swiercyzski introduit les éléments fantastiques à travers le corps de Bloodshot qui est truffé de nano machine qui lui permette de survivre à de multiples blessures et qui agissent comme un facteur auto guérisseur. Et qui dit nano machine dit industriel. Il y a clairement un complot militaro industriel derrière la création de ce super soldat.

En quatre épisodes assez denses on comprend assez vite les enjeux. Le support cast est étonnement étoffé est mis en valeur en seulement 4 épisodes. Afin de contrebalancer la puissance militaire masculine incarnée par Bloodshot Duane Swiercyzski lui adjoint la présence de 2 éléments féminins. Une est le contre poids parfait car elle est urgentiste la seconde est très intéressante car elle est également un soldat avec des capacités exceptionnelles mais également un enfant.

Graphiquement c’est propre. On est en présence de 2 dessinateurs. Manuel GARCIA s’occupe de la trame principale et Arturo LIZZI dessine les passages flashback ou bien les rêves de Bloodshot. L’alternance entre les deux n’est pas dérangeant pour la lecture bien au contraire. Dans les 2 cas on en présence de planches très lisibles et rien de vient déranger la narration. Manuel GARCIA n’en fait pas trop avec les scènes sanguinolentes qui même si elles ont un côté spectaculaires et légèrement gratuit ne sont pas repoussantes et viennent au contraire nous rappeler dans quel univers on évolue. Les scènes d’actions sont dynamiques et surtout très lisibles. Enfin il y a également de beau passage graphique sur le thème des nanos processeurs avec la reconstitution du corps de Bloodshot. A signaler qu’à l’encrage Stefano Gaudiano et Matt Ryan font du très bon travail et même bien en valeur (un côté légèrement sombre) les traits de Garcia et Lizzi.

Les plus :
- la présence des couvertures et des variantes. Des planches non coloriés par Manuel GARCIA
- le lien avec Harbinger autre série Valiant

Bilan :
J’ai aimé lire Bloodshot car sur un thème déjà traité et bien connu l’univers est tout neuf. Pas besoin de continuité écrasante. De plus on rentre rapidement dans le sujet et le côté paranoïa permet d’apporter le petit plus à une lecture supplémentaire sur un quelconque mercenaire. C’est fun, bien dessiné et bien raconté.

Ma note : 3,5/5


HARBINGER VOL 1 : OMEGA RISING (VALIANT)


Joshua Dysart / Khari Evans, Lewis Larosa, Matthew Clark / Kharis Evans, Matt Ryan, Sean Parsons
Harbinger # 1-5

Le pitch :
Peter Stenchek est un jeune homme sans argent et sans travail. Ce qu'il a de plus que les autres ? (et qui ne le rend pas forcément fou de joie) : des pouvoirs psioniques incommensurables qui pourraient changer l'avenir de l'humanité. Il va rencontrer le puissant milliardaire Toyo Harada qui possède les mêmes pouvoirs et qui va le prendre sous son aile. Mais cherche-t-il à libérer sa puissance, à la contrôler ou à l'exploiter ?

Ce que j’en pense :
Je me suis lancé dans la lecture de HARGINGER en ne sachant pas du tout ce que j’allais lire. L’inconnu total. Tout le contraire des autres séries de l’univers Valiant dont je connaissais soit le pitch soit les personnages (au détour d’articles).
Et mis à part pour le #1 de Archer&Armstrong je dois bien avouer que je suis resté septique un bon moment. Le déclic c’est fait à la moitié du TP quand Peter Stenchek (le héros de la série Harbinger) intègre la fondation Harbinger de Toyo Harada. A ce moment là j’ai compris le potentiel de la série.
Harbinger est clairement traité par Joshua Dysart comme le pendant de l’école Xavier chez Marvel. Mais l’intelligence du scénariste c’est de ne pas trop appuyer sur ce parallèle. Les différences évidentes se comprennent au fur et à mesure et là où l’un (Xavier) se bat pour un monde d’intégration sans discrimination l’autre (Harada) intrigue grâce à la conspiration et la subversion. Le plus, à mes yeux, est la motivation et le but (bien qu’encore mystérieux) de Harada. Le scénariste lie son histoire à une intrigue spirituelle qui lui permet de sortir des sentiers battus incarnés par le rêve de cohabitation de Xavier. Vous l’aurez compris Harbinger est un peu la version sombre des X Men sans être pour autant son contraire opposé.
Néanmoins j’ai trouvé à redire sur le scénario de Joshua Dysart. Déjà la motivation de Harada semble encore assez floue. C’est très intelligent de jouer sur la spiritualité (idem pour les origines des pouvoirs d’ailleurs) mais du coup les buts semblent plus abstraits. Ensuite on ne pourra pas reprocher au scénariste de perdre du temps. En 5 épisodes on a le droit à la présentation du héros, aux enjeux, à un support cast assez large et à un retournement de situation. C’est beaucoup, voir trop. Du coup parfois on ne prend pas le temps de s’attacher. Il manque clairement 1 ou 2 épisodes pour voir Peter évoluer au sein de la fondation Harada. C’est dommage car j’ai bien aimé les 3 premiers épisodes dans le dosage scénaristique. Les 2 derniers sont trop précipités (mais très intéressants). Les personnages sont soit à la limite de la caricature soit pas assez fouillés. Comme je l’ai déjà signalé les motivations de Harada sont floues. Cela n’aide pas à clairement l’identifier et à savoir de quels bords il est. Il est certes manipulateur mais en tant que lecteur j’en attendais un peu plus. Au contraire de Peter qui d’entré de jeu est arrogant, tête brulé et qui laisse peu de surprise sur la suite de son destin. Les autres étudiants auraient eux par contre mérités un peu plus d’exposition mais la constitution potentielle des rebelles de l’équipe de Peter est par contre assez logique dans le cheminement du récit de Dysart.

Enfin il y a les dessins de Khari Evans qui n’aident pas à s’immerger dans le récit. C’est assez brouillon avec certains visages complètement ratés. Certaines planches sont surchargés et leurs compositions trop brouillonnes n’aidant pas à la fluidité de la lecture. Par contre les flashbacks sont de bonnes factures gràce aux couleurs de Ian Hannins. Cela s’améliore par la suite grâce au concours de Lewis Larosa et Matthew Clark.

Mais malgré tout cela j’ai aimé Harbinger car sur les 5 séries de la première année de Valiant que j’ai lu j’ai trouvé (à égalité avec A&A mais ce n’est pas non plus le même registre) que c’était celle qui était la plus ambitieuse au niveau du scénario. Les défauts que j’ai pu énumérer sont également ce qui constitue les qualités de Harbinger. A la fin de ce tome on a clairement envie de lire la suite. Le personnage de Peter est à la limite de la caricature : OK mais c’est également cela qui fait que l’on peut rapidement l’identifier et avoir de l’empathie pour lui. Le parcours de Peter dans la fondation est trop rapide : on est d’accord mais cela permet de créer rapidement une nouvelle situation inédite et à la série de rebondir immédiatement. La spiritualité et les motivations de Harada passent au second plan : tant mieux car cela permettra d’en faire de véritables intrigues pour plus tard et à ne pas dévoiler trop vite ses cartouches.

Bilan :
Mis à part les dessins Harbinger est une série intrigante qui mérite que l’on s’y intéresse car on devine un véritable potentiel derrière. De plus le ressort dramatique principal (la fondation Harada et les aptitudes extraordinaires) me semble un des piliers de l’univers Valiant et passer à côté cela serait risquer de manquer un pan entier de ce nouvel univers.

Ma note : 3.5/5 (pas 4 à cause des dessins qui m’ont gâché légèrement la lecture)


SHADOWMAN VOL 1 : BIRTH RITES (VALIANT)


Justin Jordan / Patrick Zircher / Brian Reber pour les couleurs
Shadowman #1 à 4

Le pitch :
Les aventures de Jack Boniface héritier malgré lui de la malédiction de Shadowman pour être le dernier rempart contre les forces de l’ombre.

Ce que j’en pense :
Shadowman c’est tout simplement une histoire surnaturelle et fantastique très bien racontée. Voilà. J’ai presque envie de m’arrêter là dans ma critique car la force du récit Justin Jordan c’est d’effectuer un sans faute. La faiblesse vient que l’on à cette impression pendant tout le récit d’avoir lu cela des dizaines de fois. Au contraire de Bloodshot ou Harbinger qui se démarquent des histoires similaires dont on peut faire la comparaison Shadowman n’innove pas. Jack Boniface est poursuivi pour avoir mis les pieds là où il ne fallait pas. Sa vie est sauvée grâce à la malédiction de Shadowman (symbolisé par un médaillon). Il cherche à comprendre. Il finit par accepter (avec réticence et passage initiatique) son destin maudit et sauve le monde d’une première invasion. J’ai légèrement caricaturé mais au travers des 4 premiers épisodes cela se passe comme cela. Justin Jordan loupe le coche et ne ré-invente pas le thème de la malédiction et des forces obscures.
Maintenant que j’ai bien exprimé ma grosse réserve sur ce TP je vais également vous expliquer pourquoi j’ai bien aimé. On est certes dans un récit ultra classique néanmoins Justin Jordan maitrise son récit. Tout les codes du genre sont présent (le médaillon, la Nouvelle Orléans, la fille, l’héritage et les liens familiaux, le maitre et l’apprenti, le méchant mystérieux dans un autre monde qui l’est tout autant, la touche d’humour, le bestiaire…). Au moins il sait écrire et on est comme en face d’un série b : on ne s’ennuie pas. Pas de problème pour comprendre qui est qui et le personnage de Jack Boniface est très sympathique. Le fait qu’une partie de l’action se passe à la Nouvelle Orléans renforce cette rapide immersion dans le récit, de même que les motivations de tous les protagonistes.
Et puis il y a les dessins de Patrick ZIRCHER. C’est beau. Il maitrise son art comme jamais. L’ambiance de la Nouvelle Orléans est parfaitement capturée. Il y a un côté dandy dans sa représentation de Jack Boniface. De même il est très à l’aise sur tout le côté surnaturel (les monstres et l’autre monde). Enfin le travail à la couleur de Brian Reber y est pour beaucoup.

Le plus :
- la présence des couvertures et des variantes.

Bilan :
Magnifié par les dessins de ZIRCHER on passe un très bon moment de lecture sur Shadowman. On est en face d’un bonne série et non d’une excellente série car le scénario de Justin Jordan manque d’ambition et est trop académique. Néanmoins de le l’académisme pareil et si bien dessiné j’en redemande.

Ma note : 3/5
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Dernière modification par Fletcher Arrowsmith ; 10/10/2013 à 01h16.
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  #74  
Vieux 10/10/2013, 01h33
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chocoman change la caisse du Fauve
Si un jour je devais me lancer dans Valiant, je pense que je chosirai Harbinger pour faire le premier pas !

Ta critique semble en raconter beaucoup, et je ne suis pas sur que cela puisse m'étonner en lisant ce type de scénario, mais bon, effectivement, je ressens qu'un truc sympa puisse émerger de ce genre de série ! J'aimerai bien voir des previews de cette série par contre, car, dans les séries Valiant, les dessins ne semblent pas être l'atout principal de cet univers...
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  #75  
Vieux 11/10/2013, 09h21
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Si tu veux te lancer dans l'univers Valiant il y a 3 titres d'après moi :

XO MANOWAR et HARBINGER : des récit d'aventure science fiction très accessible car l'univers est tout neuf

Ensuite il y a sur un autre registre Archer&Armstrong car c'est très bien dessiné, fun et la qualité ne va qu'en s'améliorant en partant de très haut.
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