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y'a un monsieur (Gumby? Toi meme ? Keats? encore quelqu'un d'autre?) qui en avait parlé lors de la preview il me semble,sinon,Tuco
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je fais mon gougoune et je reviens uneviedestar.free.fr |
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C'était tonyleperdu.
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Une petite pile toute maigre avec même pas le Alan Moore Future Shock ou le Can't get no pour se consoler, c'est peu mais on va faire avec.
Bon, je pigne mais j'ai quand même double ration de Sam Kieth alors de quoi je me plains. Ces chroniques sont dédiées à ma rhinopharyngite. My inner Bimbo 1 sur 5 Le prolifique Zarma vous en a déjà causé mais je trouve ce truc suffisamment bon pour vous en remettre une couche. Pour le résumé je cite le post #19 (pour une fois que ça m'arrange à mort d'avoir reçu en retard un comic).
J'attendais beaucoup de Kieth en roue libre totale et je n'ai pas été déçu. Il se lâche à fond sur la narration et ça donne une explosion constante d'inventions visuelles portées par un dessin virtuose. C'est tellement tordu, bavard, audacieux et à la fois déconstruit et minutieux que ça s'approche parfois du boulot de Ware. Le jeu sur le temps est moins « virtuose» mais il y vraiment de ça dans la rythmique des flash-backs, la densité des pages, les digressions et le jeu de répétitions autour de la scène de la femme de Lo regardant la télé. Bon côté thématique, ça reste quand même du Kieth pur jus avec ses obsessions psychanalytiques et féministes et son humour mélancolique. C'est à la fois terriblement fantasmatique et hyper réaliste dans la description des rapports humains. Kieth reste un des auteurs qui parle le mieux du couple. Le dessin en noir et blanc est tout simplement époustouflant. Le nombre d'inventions à la case dépasse la décence et devrait provoquer un nombre massif de suicide d'auteurs par dépit. Et le mieux dans tout ça c'est que même si c'est dense, barzingue et narrativement atypique ça se suit hyper facilement en fait. Bon il y a quand même des histoires de truites ou de magic box pas très claires mais en fait on s'en fout. Un travail qui se rapproche beaucoup du premier Friends of Maxx avec tout de même un passage à la vitesse supérieure dans le délire et l'audace graphique. Très bon donc et j'ai réellement hâte de lire la suite. Batman secrets 4 sur 5 Tant qu'à faire enchaînons avec la version psychédelico-psychanatique du vengeur de Gotham et de son ennemi juré. L'association avec Alex Sinclair au couleur continue de produire une BD visuellement fort réjouissante. Le récit ralentit des deux pieds mais c'est le syndrome de l'avant dernier numéro qui frappe à nouveau ! Pourtant rien que pour les quatre pages de discussions Batman/Joker dans le noir, il faut posséder ce numéro. BPRD the universal machine 3 sur 5 Je pourrais juste vous dire que c'est aussi bon que d'habitude mais j'ai envie de m'attarder un peu sur une des nombreuses qualités de cette série : les personnages. En effet parallèlement aux mésaventures de Kate Korrigan face à un collectionneur malintentionné (mais ne le sont-ils pas tous ?) Mignola et Arcudi nous dévoilent habilement des pans de l'histoire d'autres personnages de la série. Le mois dernier c'était la très impressionnante mort temporaire du Capitaine Daimo ce coup- ci c'est au tour de Johann Krauss le medium qui a perdu son corps. Cette gestion progressive et subtile du passé des membres de l'équipe du BPRD apporte beaucoup à cette BD. ça donne du rythme au récit, ça resserre la tension sur l'intrigue principale et ça permet une très agréable variété de ton et d'ambiance. Ainsi autant l'histoire de Daimio était spectaculaire et gore autant la tragique histoire d'amour entre Johann et une fantôme baigne dans une ambiance romantico macabre du meilleur effet. C'est tout le talent de ces deux auteurs de réussir à mener ces différents éléments avec un brio constant. Quand en plus tout ça est dessiné par Guy Davis qu'est ce que vous voulez de plus d'une BD ? La suite très prochainement
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L'opportuniste reboot de la revue de pile : février Dark Horse, Menu des chroniques Les aventures spacialo-copocléphiliques du Captain Zenzible : Ep 7
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brpd, un des comics que je tape à mon frangin (secrets arrive aussi par lui)
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Alan Moore : "I should just keep me mouth shut, I just upset people." Ma galerie sur Comic Art Fans
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ma grosse lecture du week end fut Can't Get No de Rick Veitch, publié chez Vertigo pour 20 dollars.
grosse non seulement parceque le bouquin est assez épais (malgré un format assez inhabituel, assez compact), mais surtout parceque le bouquin est assez ambitieux, le gars Veitch a tenté un truc assez audacieux je trouve, là on tape dans la vraie bédé, par le recyclage d'idées de séries télé. l'histoire est difficile à résumer de prime abord, on peut dire que c'est le parcours d'un chef d'entreprise qui passe par la banqueroute, le nervous breakdow, la débauche, se fait peinturlurer le corps à son insu par des nymphos artistes, va de rave en rave, subi les attentats du 11 septembre comme tout new yorkais, et fini par reprendre sa petite vie pépère comme si de rien était, bouclant le tout dans une symétrie assez surprenante. ceci étant dit il faut préciser que c'est une lecture qui se mérite, outre la longueur de l'entreprise, il faut souligner la complexité du schéma narratif de l'oeuvre : pas un dialogue ici, une action qui se déroule sous nos yeux avec des encadrés poétiques qui renvoit à celle ci, la commente en prose, mais les deux peuvent tout à fait se lire séparemment. ces textes sont dans un anglais extrèmement difficile, ça demande une grande application pour comprendre parfois de quoi il s'agit, mais l'effort est nécessaire, et le lecteur persistant sort ravi de cette gageure. c'est un véritable exploit narratif, il faut le dire carrémment, visuellement Veitch s'est déchiré la rate à coup de burin, c'est magnifique à en pleurer. et son story telling est parfait malgré les difficultés évoquées. on ne perd presque jamais le fil de son histoire (et dieu sait que ça aurait pu être le cas avec un exercice aussi périlleux), et l'atmosphère de son histoire est grandiose. la fatalité qui impregne ces pages est à couper le souffle, c'est bourré d'ironie sur la société occidentale de consommation, sur nos gestions pitoyables de la vie à deux ou plusieurs, de l'amour en quelque sorte, et sur ce qui a de l'importance dans nos vies matérialistes. à ce titre la conclusion est assez dramatique et on ne peut s'empêcher de trouver tout ça extrèmement pessimiste. alors un bouquin sur le 11 septembre? oui et non, le traumatisme est évoqué, c'est un thème central, ces lumières représentant les deux tours sont comme un phare dans la nuit pour Chad notre personnage principal, mais la vie reprend ses droits tellement vite, et le ton est tellement fataliste. mon analyse n'est pas encore très poussée, je pense que ce bouquin mérite largement plusieurs relectures pour vraiment apréhender qu'elles sont les thèses et subtilités écrites par l'auteur, mais cette première approche fut énorme en ce qui me concerne. une vraie découverte et un vrai régal qui aurait suffit à lui tout seul à me rendre heureux ce week end.
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johnkeats.space-blogs.com Dernière modification par John Keats ; 19/06/2006 à 20h39. |
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Très beau boulot John.
J'avais juste hâte de lire ça et maintenant c'est une question de vie ou de mort ! Je vais encore être obligé de filer des points verts à tire-larigot pour pouvoir t'en donner mais tu le mérites. Et puis c'est tellement plus facile de t'en mettre quand tu n'en réclames pas. Jonah Hex 8 ça y est Luke, Ross c'est fini. Terminé le dessin à la fois très poseur et pourtant dynamique, la mise en couleur classieuse, le découpage rétro mais totalement dans l'ambiance. En attendant des jours meilleurs (DeZuniga au prochain et ensuite Phil Noto que ça-y-est-j'ai-vu-de-quoi-il-est-capable-et-qu'en-attendant-je- me-bave-dessus) on a droit à un épisode de transition. Dans le genre transition c'est un mètre étalon. Scénario vraiment bof (après trois pages au top la suite se délicte petit à petit jusqu'à un final que même mon fiston de 8 mois avait deviné). Côté dessin ça transitionne aussi à mort. 13 pages plutôt anodines de Dylan Teague suivies de 9 aussi peu inspirées par Val Semeiks/Dan Green). Un numéro très oubliable donc. The Exterminators 6 Le nouvel arc des tueurs de nuisibles redémarre fort. C'est toujours aussi plaisant, drôle et speed. Entre une ballade mouvementée dans un lupanar littéraire et un début de révélation des plans évidemment maléfiques de la société Ocran, on ne s'ennuie pas. Reste une question quand même : où tout cela va-t-il nous mener ? Y the last man 46 Bon finalement ces aventures orientales de Yorick se terminent plutôt bien. Malgré des signes de faiblesse sur les épisodes précédents la conclusion de l'arc est plutôt pas mal. En fait il suffit à Vaughan de nous refaire deux bonnes scènes de dialogues et un final qui pète pour que je me réconcilie avec cette série. Je n'arrive pas à me fâcher vraiment avec ce type et je suis certain de suivre les aventures de Y jusqu'au bout (je m'engage pas trop ça devrait s'arrêter aux environs du 60).
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alors là voyez vous ça m'emmerde de faire la prochaine critique, parceque je pense sincèrement que certaines personnes seraient meilleures que moi pour en causer un peu. c'est de Casanova #1 dont il est question, par Matt Fraction et Gabriel Bà, chez Image.
ouais sans blagues une secrétaire ou un walnuts serait un meilleur choix à n'en pas douter, mais j'ai peur qu'ils ne prennent pas la main, et ça serait dommage de ne pas dire un mot sur cette série à l'allure si sexy et au verbe si haut. mais comment pouvoir résumer tout ça! l'histoire est super dure à raconter, un nommé Casanova Quinn, sorte de gentleman cambrioleur, se voit mêler à une histoire d'espionnage avec bouleversements quantiques, rajoutez à cela un coté réalités parallèles, des filles canons robots et du bon drogue comme dirait l'autre, et vous aurez un vague commencement de début de compréhension de ce que c'est. mais je sens que ça ne vous aides pas! tout ce que je peux dire c'est que ça reprend le format de fell d'ellis, 16 pages de bédé pour 1.99$, même si ce premier numéro est plus long pour le même prix, histoire de donner un peu de matos à réfléchir. Gabriel Bà est excellent en tout cas, le dessin est aussi fou et barré que l'histoire, ce qui n'est pas peu dire, avec des étrangetés qui apparaissent au hasard d'une case, des essais au niveau de la narration. enfin quand on a comme référence Talbot et Jerry Cornélius on est sur de créer des envies chez certains lecteurs. gageons que la suite suivra les promesses données ici, qu'une dose mensuelle de folie alternative ravira le fan de dessin précis et scénario ambitieux. en tout cas moi je signe pour tout ça.
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Lutain, j'ai hâte de l'avoir!
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Je l'ai lu en diagonale je me suis fait ch.., faut que je le relise serieusement. Ouai je sais, la teuhon...
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il m'avait carrément tenté lui, on verra ça plus tard.
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Je l'ai relu en detail hier soir, avis un peu moins negatif apres avoir passe un peu plus de temps. Un vrai boulot formel, c'est tres dense, bien decoupe, bien dialogue, beaucoup d'imagination creative, de l'ambition a revendre, un vivier d'influences for sympathiques qui effectivement risquent de bien resonner chez pas mal ici... J'ai neanmoins du mal a rentrer dans le truc, pour l'instant je regarde ca plus comme une demo de talents indeniables et un "statement" de coolitude culturelle que comme vraiment une histoire (ce qui peut etre bien aussi). On va voir si la suite m'accroche un peu plus. C'est peut etre le fameux concept "mur du son" qui fout une bequille au starter, je sais pas, d'un cote j'ai hyper envie que ca soit genial en tous points et du coup j'attend peut etre trop tout et tout de suite... Pour moi pour l'instant c'est plus du niveau d'un Tank Girl (sympa et pertinent culturellement a l'epoque, jouissif et laboratoire, mais pas vraiment profond) que disons un Luther Arkwright, et j'avoue que je m'attendais plus a un truc dans ces eaux la... Optimistement dubitatif, quoi...
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Je viens de le lire, enfin.
Je commençais à ne plus y croire, vu que j'en attendais énormément et que Five Fists of Science m'avait laissé légèrement dubitatif. Il me faudra une seconde lecture pour être plus constructif, mais je peux quand même affirmer que je suis pas près de changer d'avatar. Je crois que c'est de la balle.
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Achète mon âme ! "Today a young man on acid realised that all matter is merely energy condensed to a slow vabration, that we are all one consciousness experiencing itself subjectively, there is no such thing as death, life is only a dream and we are the imagination of ourselves. Here's Tom with the weather!" Dernière modification par C'étaitSaSecrétaire ; 30/06/2006 à 12h29. |
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on a failli attendre!
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Bon Casanova est dans ma pile de lecture.
Je viens de finir fear agent 5, toujours une très bonne série, j'avais eu beaucoup de mal à accroché aux 2 premiers épisodes , mais la saga qui vient de débuter a su captiver mon attention, Tony Moore fait toujours des crobards superbes (même si je le préfère sur des zombies), et un comics Z, ça me manquait. Alors j'ai vu que le TPB venait de sortir, alors tu l'achètes et tu verras comme c'est cool.
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Ça resitue les merguez dans un contexte littéraire et intellectuel qui est le bienvenu. Viens découvrir la saison des animes qui fleurissent. |
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Mon titre inde dans l'esprit sinon dans l'editeur de la semaine: le Solo par Aragones. Non mais quel dieu ce mec, c'est drole, c 'est bien ecrit, chaque perso dessine est unique et d'une expressivite que peu de cartoonists (je parle meme pas des dessinateurs de comics en general) peuvent egaler, c'est instructif et cultive...Grand moment. Franchement si Aragones sortait un mensuel dans le genre je prendrai ca avec plaisir.
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