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  #421  
Vieux 27/08/2007, 23h04
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Niglo change la caisse du Fauve


Batman : Master of the Future
(DC/Elseworlds, 64 p., 1991)

Scénario : Brian Augystin.
Dessin & encrage : Eduardo Barreto.

Non traduit.


Deux ans après Gotham by Gaslight, Brian Augustyn retourne en cette fin de XIXème siècle pour raconter la suite des aventures de cet autre Bruce Wayne.

L’action se situe un an et demi après les crimes de Jack l’Eventreur à Gotham City, à une époque où Bruce Wayne a décidé de raccrocher son costume de justicier. Le responsable de la mort de ses parents puni, Wayne réalise que sa quête vengeresse est achevée. Une poignée de personnes pourtant, à commencer par le commissaire Gordon, regrette la disparition de l’homme masqué.


Alors que la fin du siècle approche, le maire de Gotham City a décidé de mettre en chantier une grande exposition, dont l’objectif est de présenter ce que sera le monde de demain, ses révolutions technologiques et ses progrès à venir. Une décision qui n’est pas du goût de tous au sein du conseil municipal. Mais la principale menace pour l’exposition va venir de l’extérieur, d’un dénommé Alexandre LeRoi, persuadé que les progrès annoncés seront néfastes pour l’humanité, et prêt à tout pour faire de l’exposition un désastre.

Le personnage de LeRoi est intéressant. Son discours stigmatisant les effets potentiellement néfastes de la révolution industrielle le rend plutôt sympathique, mais dans le même temps les méthodes qu’il utilise en font un impitoyable meurtrier. Et à la fin du récit, les révélations sur les dessous de cette histoire achèveront d’en faire une parfaite ordure.


La Gotham que l’on découvre ici est très différente de celle illustrée dans Gotham by Gaslight. Outre bien évidemment que le style de Mignola se situe aux antipodes de celui d’Ed Barreto, ce dernier délaisse les quartiers insalubres de la ville au profit de ses immeubles cossus et de ses hôtels particuliers. Et toute la seconde moitié du récit se situe au cœur de l’exposition universelle.

Plus généralement, c’est le monde qui est en train de changer. Les lampes à gaz sont sur le point d’être remplacées par des éclairages électriques, et l’Amérique se prépare à entrer dans un siècle nouveau. La différence est perceptible jusque dans les vilains mis en scène. Là où Jack tuait dans l’ombre, Alexandre LeRoi frappe en pleine lumière, et fait usage de ce qu’il faut bien appeler une arme de destruction massive. Bienvenue au XXème siècle…


Le personnage de Bruce Wayne a lui aussi changé. Il a mûri (de ce point de vue également, le choix de Barreto pour lui donner un air plus mature est impeccable) et s’interroge sur le rôle qu’il a à jouer dans le nouveau monde qui s’annonce. La réponse lui sera fournie de manière brutale, et s’imposera à lui comme une évidence.

Ceux qui ont apprécié Gotham by Gaslight pour son ambiance gothique et victorienne seront peut-être déroutés par Master of the Future. Pourtant, Brian Augustyn signe ici un récit d’excellente facture, plus fouillé que le précédant. Et Eduardo Barreto réalise l’une de ses toutes meilleures prestations.

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  #422  
Vieux 27/08/2007, 23h07
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Et hop, Dakota en sous-vêtements
Ah oui ! Je ne m'en souvenais plus de celle-ci. Tu l'as trouvée dans quel mag ?
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  #423  
Vieux 27/08/2007, 23h11
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c est pas du marvel age la pin up a habiller de Dakota ????


pour le master of the future ... jen e suis pas objectif ..j Adore BARRETO !!!
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  #424  
Vieux 27/08/2007, 23h17
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Ah oui ! Je ne m'en souvenais plus de celle-ci. Tu l'as trouvée dans quel mag ?
Ollieno a raison.
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  #425  
Vieux 29/08/2007, 23h46
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je me souviens d une autre pin up dans marvel age... millie the model il me semble .... va fallori que je regarde ca ....
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  #426  
Vieux 02/09/2007, 21h41
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The Destructor




Quatre numéros parus, février à août 1975.

Scénario : Archie Goodwin (#1 à 3), Gerry Conway (#4).
Dessin : Steve Ditko.
Encrage : Wallace Wood (#1-2), Steve Ditko (#3), Al Milgrom (#4).

Traduction : in Titans n°1 à 4, mars à septembre 1976.


On en a eu un aperçu dans les articles précédents, les comics Atlas, durant leur courte existence, ont abordé des genres nombreux et variés. Ce n’est pas pour autant que la maison Goodman a délaissé le genre le plus populaire : les super-héros. De ce point de vue, The Destructor est l’une des séries les plus traditionnelles publiées par cet éditeur. Elle n’en est pas moins intéressante pour autant, d’autant qu’elle offre une variation assez singulière pour l’époque du genre.

Les origines de the Destructor entretiennent quelques similitudes avec celles de Spider-Man. La plus flagrante est bien évidemment le dessinateur à l’origine des deux personnages : Steve Ditko. Ce n’est pas la seule. Comme Peter Parker, c’est un sentiment de culpabilité qui pousse Jay Hunter, le héros de cette série, à devenir un super-héros. Mais dans son cas, la culpabilité est plus forte encore.

Jay est le fils d’un scientifique de génie, Simon Hunter, travaillant depuis des années sur un sérum devant développer tous les sens d’un être humain. Une expérience jusqu’à présent infructueuse, et qui ne lui vaut que mépris, en particulier de la part de son fils. Celui-ci compte bien réussir dans la vie, mais pour ce faire est prêt à tout, y compris à s’acoquiner avec la pègre. Il gagne ainsi sa vie en servant de coursier à Max Raven, un truand notoire. Mais ce dernier commence à se méfier de Jay et de sa sale manie à mettre son nez partout, et décide de le faire éliminer. Son homme de main se rend au laboratoire de Simon Hunter, où il abat père et fils. Avant de mourir, Simon réussit à se saisir du sérum qu’il a mis au point et à le faire boire à Jay. Bien que criblé de balles, ce dernier va survivre et découvrir ce que ses mauvaises fréquentations ont eu pour conséquence.


Le sérum du professeur Hunter n’a pas eu pour seul effet de permettre à Jay de guérir presque instantanément. Il l’a également doté de sens extraordinairement aiguisés. Des pouvoirs qui font du personnage une sorte de Wolverine avant l’heure.

Jay Hunter va également découvrir un costume créé par son père et va le revêtir. Sous l’identité du Destructor, il va lancer une guerre sans pitié contre Max Raven, démantelant petit à petit son réseau criminel. Pour régler ce problème, Raven va faire appel à un spécialiste, Slaymaster, un tueur impitoyable. Le dernier tiers du premier épisode met en scène le combat opposant Slaymaster au Destructor, qui découvre petit à petit les nouvelles facultés que lui a octroyé le sérum de son père. L’épisode s’achève sur le face à face entre Jay Hunter et Max Raven, et l’élimination de ce dernier, abattu par ses collègues.


Au terme de ce premier épisode, le Destructor a vengé le meurtre de son père. Il ne va pas s’arrêter là pour autant. Ce sont ses liens avec le crime organisé qui sont à l’origine de ce drame, et la culpabilité de Jay va le pousser à s’attaquer directement à la racine du mal. Contrairement aux habituels super-héros, il ira jusqu’à abandonner sa propre vie personnelle, sa lutte contre le crime organisé prenant le pas sur tout le reste.

C’est ainsi que, dans le deuxième épisode, Jay va infiltrer la pègre et, sous son identité civile, se faire admettre dans l’entourage de Big Mike Brand, l’un des grands pontes de la côte est. Rapidement cependant, Jay réalisera que les choses ne sont pas aussi simples qu’il l’imaginait. D’une part, il tombe sous le charme d’Angela, la fille de Big Mike, qui n’est absolument pas au courant des affaires de son père. D’autre part, il découvre qu’il a été manipulé par d’autres mafieux qui souhaitent faire tomber Big Mike Brand pour prendre sa place.


Que le Destrucor s’attaque à la pègre ne l’empêche pas pour autant de se battre principalement contre des super-vilains. Après Slaymaster, il doit affronter Deathgrip, un tueur doté d’une main métallique très efficace lorsqu’il s’agit de briser une nuque ou de brûler ses victimes. Et l’épisode suivant l’oppose à deux adversaires : the Huntress, une dompteuse d’animaux sauvages armée d’un fouet-laser, et Lobo, mi-homme, mi-loup. Ce troisième numéro est le plus classique dans sa forme, essentiellement axé sur l’action.


L’ultime numéro de la série marque un changement de direction. Archie Goodwin s’est éclipsé pour être remplacé par Gerry Conway. Le Destructor y rencontre par hasard, dans une grotte où il s’était réfugié, d’étranges humains qui se sont baptisés les Outcasts. Près de la moitié de l’épisode est consacrée à leurs origines et à celles de leur cité souterraine (ils sont les descendants de scientifiques ayant tenté de bâtir une société utopique sous terre, expérience qui au final échoua misérablement).


Il ne se passe donc pas grand chose dans ce dernier épisode, servant d’introduction à une histoire que l’on ne connaîtra jamais. Gerry Conway a néanmoins le temps de modifier quelque peu les pouvoirs du Destructor, lorsqu’un test nucléaire souterrain a lieu non loin de la cité des Outcasts. Frappé par les radiations, Jay sent les particules radioactives agir sur le sérum qui coule dans ses veines, et se découvre la capacité de tirer des rafales d’énergie.

Les Outcasts quant à eux restent énigmatiques jusqu’au bout. Victimes du monde modernes ou monstres ivres de conquête ? Quoiqu’il en soit, sous le crayon de Steve Ditko, on ne peut pas vraiment dire que les personnages inspirent confiance…


Ditko est le seul à être resté sur la série jusqu’à sa fin prématurée. Sa prestation y est tout à fait intéressante, en particulier ses deux premiers épisodes, encrés avec une grande finesse par Wally Wood. Ditko s’encre lui-même sur le suivant, puis cède la place à Al Milgrom, pour un résultat assez étonnant, très sombre, et accentuant l’aspect caricatural des Outcasts. Seuls les épisodes encrés par Wood renouent vraiment avec l’élégance du Ditko des sixties, mais les deux autres sont tout de même plutôt réussis.
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  #427  
Vieux 03/09/2007, 20h01
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Supergirl : Wings
(DC/Elseworlds, 2001)

Scénario : J.M. DeMatteis.
Dessin : Jamie Tolagson.

Le concept des Elseworlds donne aux auteurs à peu près toute liberté pour traiter le personnage de leur choix comme ils le souhaitent. A tel point que, parfois, le résultat final n’a strictement plus rien à voir avec le modèle d’origine, hormis un patronyme commun ou quelques détails vestimentaires.

C’est le cas de Supergirl : Wings, de J.M. DeMatteis et Jamie Tolagson. Ce récit met en scène deux personnages principaux : Linda Danvers, une jeune femme un peu paumée, et Matrix, son ange-gardien, chargée de veiller sur elle et de tenter de la remettre dans le droit chemin, avant que son âme ne soit perdue à tout jamais.

On le voit, les liens avec la Supergirl traditionnelle sont on ne peut plus ténus. Parmi les autres personnages DC que l’on croise au cours du récit, certains sont plus proches de leur modèle (le Spectre, le Phantom Stranger), d’autres pas du tout (Superman en ange déchu menant une petite vie sans histoire dans une petite ferme du Kansas, Aquaman en divinité primitive).


A vrai dire, tout ceci n’est qu’un détail et ce n’est pas ça qui fait de Supergirl : Wings une lecture pénible. C’est bien davantage le manichéisme dont fait preuve DeMatteis tout au long du récit et l’accumulation de bondieuseries qu’il faut se farcir.

Matrix est un ange dans la grande tradition du genre, ailes et robe immaculée comprises. Elle éprouve un sentiment de fascination et de répulsion tout à la fois pour le genre humain, et en particulier pour Linda Danvers, dont le mode de vie va à l’encontre des enseignements bibliques, et qu’elle ne sait comment sauver.

Même en passant outre le parti pris religieux du scénariste, le récit ne fonctionne pas du tout. Principalement parce que le personnage de Linda Danvers n’est absolument pas développé. On nous dit qu’elle vit dans le péché. On découvre même que le Spectre veut la punir. Mais qu’a-t-elle fait pour mériter pareil châtiment ? Ce n’est jamais dit clairement. Simplement, selon les propres mots du Spectre, « Elle a commis des atrocités ! Elle a mené une vie qui bafoue les enseignements divins ! » Tout le récit repose donc sur une vision on ne peut plus manichéenne de la religion. Dieu (!) merci, la jeune femme finira par connaître une révélation divine et retrouver le droit chemin. Alléluia !


Pour couronner le tout, J.M. DeMatteis est d’humeur particulièrement verbeuse, alignant des lignes et des lignes de dialogues où tous les poncifs et lieus communs du genre sont répétés ad nauseam.

Bref, Supergirl : Wings constitue le genre de lecture que l’on devrait raisonnablement conseiller de fuir à toutes jambes. Sauf que…

Ce one-shot a tout de même un gros point positif en sa faveur : Jamie Tolagson. Voilà un artiste rare, que l’on a croisé occasionnellement dans les années 90 sur quelques titres Vertigo, le plus souvent avec bonheur. Il s’est fait encore plus rare depuis, et je crois que sa dernière apparition remonte à 2005 et à la série mort-née Tomb of Dracula chez Marvel.

Tolagson a un style assez magnifique, quelque part entre P. Craig Russell et Peter Snejbjerg. Un trait fin et élégant, parfait pour mettre en scène les créatures célestes de ce récit (c'est bien son seul point positif !), d’autant plus que les couleurs lumineuses de Sherilyn van Valkenburgh renforcent davantage encore la beauté de ses planches.


Supergirl : Wings aurait pu être une réussite. En matière d’histoire d’anges déchus, il suffit de penser au Fallen Angel de Peter David (d’autant plus que, à l’époque de sa publication chez DC, certains bruits laissaient penser que le personnage pouvait être Supergirl). Hélas, J.M. DeMatteis a cette fois laissé sa subtilité au vestiaire pour signer une œuvre pontifiante au possible. Jamie Tolagson méritait mieux que ça, nous aussi.
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  #428  
Vieux 04/09/2007, 19h08
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Mouse Guard : Winter 1152 #1
(Archaia Studios Press, août 2007, 24p., 3.50$)

Scénario et dessin : David Petersen.

Après le succès de la première mini-série l’an dernier, David Petersen revient dans l’univers de Mouse Guard et de son petit peuple de souris.

Mouse Guard : Winter 1152 se situe peu de temps les évènements narrés dans le premier récit (qui se déroulait durant l’automne de la même année) et en constitue la suite logique. L’attaque de Lockhaven, la capitale de ce petit royaume, a eu de lourdes conséquences sur l’ensemble de la population, et ne leur a pas permis de préparer convenablement la venue de l’hiver. Une poignée de Mouse Guards se voient donc confiés la tâche de faire le tour du royaume et de demander aux cités et villages voisins de leur fournir les produits de première nécessité dont ils ont désespérément besoin. L’hiver est une période particulièrement difficile pour les souris, les déplacements sont rares et les dangers nombreux, ce dont le lecteur va très vite se rendre compte.


David Petersen met à nouveau en scène les principaux héros de l’épisode précédent, à savoir les trois Mouse Guards qui ont empêché la chute de Lockhaven, et le vieux Celanawe, qui a repris du service actif. Ce premier épisode permet de réintroduire les personnages, de présenter la situation à laquelle ils sont confrontés, et de les mettre dans quelques situations périlleuses.

Sous le crayon de Petersen, ses héros apparaissent toujours aussi fragiles, en proie aux éléments et à des prédateurs démesurés. Mais le peu d’expressivité de leurs visages (yeux et bouche minuscules) leur donne un côté déterminé et intrépide qui leur va décidément bien. Ce sont de petites créatures peu démonstratives, habituées à lutter pour survivre. L’auteur a su faire de ce qui aurait pu être l’une des faiblesses de la série (des personnages inexpressifs et se ressemblant tous) l’un de ses points forts.

Visuellement, l’ambiance de Mouse Guard a quelque peu changé. Aux couleurs vives de l’automne ont succédé les gris bleutés de l’hiver. Le résultat me paraît pourtant encore meilleur que précédemment. David Petersen a peaufiné son style, ses cadrages sont plus variés, et sa narration a elle aussi progressé.

La première mini-série, malgré quelques menus défauts, fut sans doute l’une des plus attachantes de 2006. Celle-ci s’annonce tout aussi prometteuse.




The Mice Templar #1
(Image Comics, août 2007, 52p., 3.99$)

Scénario : Bryan J.L. Glass & Michael Avon Oeming.
Dessin : Michael Avon Oeming.

Les souris semblent être actuellement à la mode, puisque paraît au même moment le premier numéro de The Mice Templar. Une postface prend néanmoins soin de préciser qu’il s’agit là d’un projet de Michael Avon Oeming né il y a près de dix ans.

Ceci dit, The Mice Templar et Mouse Guard sont deux œuvres extrêmement différentes. Certes, toutes deux relèvent de la fantasy animalière, mais là où Mouse Guard se situe dans un cadre médiéval traditionnel (hormis bien sûr qu’il met en scène des souris parlantes et pensantes), The Mice Templar joue davantage sur les stéréotypes de la fantasy. Il y est question de magie, de vieilles légendes, et d’une quête que devra mener à bien son jeune héros.

Les templiers du titre ont disparu depuis longtemps lorsque débute ce récit, et ils ne subsistent qu’à travers les histoires racontées aux enfants. La petite communauté de souris que l’on découvre ici semble mener une existence paisible, existence qui sera remise en question lors d’une attaque de leurs ennemis jurés : les rats.

On suit différents protagonistes au fil de cette histoire, et seules les dernières pages nous permettront de découvrir quel est le véritable personnage central de The Mice Templar. Un souriceau qui va vivre quelques expériences étonnantes avant de se découvrir un rôle à jouer qu’il n’imaginait pas. Glass et Oeming ont opté pour une intrigue typique de la fantasy, sans originalité mais permettant aisément de faire avancer l’histoire.


Visuellement, The Mice Templar est également très différent de Mouse Guard. Aux austères héros de Petersen succèdent les personnages très expressifs d’Oeming. Le dessinateur signe certainement ici l’un de ses meilleurs boulots, là où son travail sur Powers semblait quelque peu paresseux depuis un moment. On le sent à l’aise dans cet univers, et ses planches sont particulièrement dynamiques.

Bref, inutile de chercher à opposer Mouse Guard à The Mice Templar, les deux titres ont leurs qualités propres et offrent chacuns une forme différente de fantasy animalière. Les deux méritent d’être découverts.
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  #429  
Vieux 04/09/2007, 19h13
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superbe, ca me donne envie de les lires. c'es ttout ce que je demande d'une critique.
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Supergirl wings, j'en aurai jamais soupconné l'existence!
Sinon, je te hais, tu as la nouvelle série Mouse guard...
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Vieux 04/09/2007, 22h58
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J'ai bien aime Mice Templar #1 aussi (meme si ca aurait facilement pu s'appeler "Return of the Redwall Jedi"). Rien de bien original, c'est meme risible par moment, mais un truc visuellement solide avec de bonnes ambiances et du dessin mignolesque.
C'est vrai que l'influence de Mignola se fait sentir sur les planches d'Oeming. Pourquoi ça ne m'a pas frappé avant que tu n'en parles ?
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Vieux 04/09/2007, 23h00
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