Les inédits MARVEL : FOOLKILLER vol 1 (Gerber/Birch/De zuniga-Giarranno)

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FOOLKILLER

Un peu d’histoire.
Avant d’attaquer cette mini série de dix épisodes, nous allons voir qu’il y a eu d’autres FOLLKILLERS avant celui-ci.
Le premier FOOLKILLER, ROSS G. EVERBEST est un évangéliste réactionnaire apparu en 1974 dans MAN THING #3 crée par le scénariste STEVE GERBER. Absolument contre toutes les protestations contre la guerre du Vietnam et la contre culture, il se croit envoyer par DIEU pour éliminer tous ces fous pacifistes. Il envoie une carte sur laquelle est écrit : « e pluribus unum » et leur donne 24 heures pour changer avant de les désintégrer avec un pistolet laser. Il meurt empalé lors de sa première bataille contre le MAN THING (il voulait éliminer le disc jockey RICHARD RORY).

Le deuxième FOLLKILLER, GREG SALINGER est un détenu qui va entendre cette histoire de la bouche de RICHARD RORY, alors emprisonné. A sa sorite de prison, il va récupérer le costume de EVERBEST et son « pistolet purificateur » et va commencer à éliminer des gens à NEW YORK. Contrairement à EVERBEST, SALINGER décrète comme « fous » tous ceux qui sont matérialistes, médiocres et qui n’ont pas de poésie en eux !
Après une bataille contre les DEFENSEURS ? il se lie d’amitié avec l’étudiant PETER PARKER, ce qui l’amènera à combattre SPIDER MAN. Lorsqu’il entend la réflexion d’un passant lui disant que seul un fou peut se battre contre SPIDER MAN, il essaye de mettre fin à ses jours, mais ne réussit pas.
Il est alors enfermé dans un asile.

C’est ici que commence notre mini-série, qui date de 1990.

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FOOLKILLER #1 (Octobre 1990)

Scénario : STEVE GERBER
Dessins : J.J. BIRCH
Encrage : TONY DE ZUNIGA
Lettrage : PHIL FELIX
Couleurs : GREG WRIGHT

Dans son asile, GREG SALINGER, le deuxième FOOLKILLEr fait d’horribles cauchemars. Il revoit toutes les morts qu’il a pu causer.

Il en parle alors à son psychiatre et dit qu’il aimerait bien communiquer ce qu’il ressent sur sa période en tant que FOOLKILLER. Il demande l’autorisation de tenir un journal intime ou écrire des lettres à un journal.

A NEW YORK, dans le BRONX, KURT GERHARDT enterre son père.

Il est avec sa femme ELEANOR, mais précise à cette dernière qu’il doit absolument rejoindre son bureau, car son patron ne veut pas lui donner sa journée. ELEANOR lui demande de quitter ce patron exigeant, mais KURT ne peut pas.
Dans le bus qui l’emmène vers son bureau, KURT repense à la mort de son père, à la manière dont il a été battu à mort pour quelques dollars.

A son retour, il se fait engueuler par son patron, MR WYNDHAM.

Retour à l’institution mentale quelques temps plus tard ; SALINGER est assez excédé ; en effet aucun des journaux auxquels il a écrit ne veut le publier. Il a une nouvelle idée ; puisque la presse le considère comme un détraqué, il va écrire aux émissions de télévision !

A NEW YORK, ça va de mal en pis pour KURT, qui vient de se faire virer de son emploi. Lorsque ELEANOR demande si c’est bien pour raison économique et pas parce qu’il est complètement déprimé depuis la mort de son père, KURT s’énerve et fait du mal à sa femme avant de le regretter. Sa vie commence à se briser en mille morceaux !

Alors que SALINGER apprend à se servir d’un ordinateur et envoie ses pages à tous les talks shows possibles et imaginables ; KURT galère. Cela fait des mois qu’il n’arrive pas à trouver un emploi. Tout le monde refuse de l’embaucher.
Alors que l’argent vient singulièrement à manquer et que les huissiers sont à al porte, ELEANOR annonce à KURT qu’elle n’en peut plus et qu’elle le quitte. Elle demande la divorce et lui envoie son avocat.
SALINGER, lui, reçoit une offre d’un producteur/présentateur de télévision RUNYAN MOODY qui lui propose une interview.
KURT lui trouve du travail au BURGER CLOWN, un service de restauration rapide.

Le directeur de l’institution refuse que SALINGER passe à al télé, mais se rétracte très vite lorsque MOODY lui balance le premier amendement et la possibilité pour tout le monde de s’exprimer librement.

KURT passe sa journée à apprendre comment tenir une caisse et faire la cuisine par des gamins qui ont quinze ans de moins que lui ( même si ces derniers sont très gentils, en particulier BOBBY le manager et LINDA la serveuse. ) . Il est complètement déprimé et alors qu’il se trouve dans la réserve, il entend un coup de feu. Le BURGER est en train de se faire braquer. KURT commence à avoir des flashs de la mort de son père, tué pour 6 dollars et se jette comme une furie sur l’agresseur armé !

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Il se fait malheureusement assommer et se retrouve à l’hôpital, le visage en sang !
Accompagné par la jolie LINDA , il se demande bien pourquoi de tels êtres humains existent et ce qu’il font sur cette planète ! Il tient toujours le même genre de discours à LINDA lorsqu’elle vient le voir chez lui dans son minable appartement loué quelques jours plus tard.

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Il est toujours en colère lorsqu’il allume la télévision et tombe sur une émission de RUNYAN MOODY en direct de l’asile de SALINGER !

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Mon avis : L’histoire se met doucement en place. STEVE GERBER va mettre en parallèle les histoires de l’ancien FOOLKILLER, qui commence à être célèbre dans son asile, et de KURT GERHARDT, personnage pathétique et révolté, qui commence à être de plus en plus consumé par la colère et la frustration. Cela ressemble beaucoup au film CHUTE LIBRE avec MICHAEL DOUGLAS ( FOOLKILLER est antérieur au film) et on sent très bien que KURT est déjà capable de disjoncter au moindre moment. Même si GERBER caricature un peu le trait et y va fort, mais cela semble normal, il faut des circonstances assez exceptionnelles pour arriver à changer la personnalité de quelqu’un à ce point. On reconnaît bien aussi son ironie et sa vision de la société lorsque SALINGER est rejeté par les journaux mais accepté par les talks shows de bas étage de la télévision .
La relation entre DIANA et KURT est bien menée, et on s’attend à un festival par la suite.
Notons le splendide travail du dessinateur J.J. BIRCH , que je ne connaissais absolument pas qui livre un travail très sobre et très efficace. Il n’a pas grand chose à dessiner, mais on va voir par la suite que son coup de crayon est extrêmement intéressant.
Un bon début, qui reprend bien les thèmes chers au scénariste !

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FOOLKILLER #2 (Novembre 1990)


Scénario : STEVE GERBER
Dessins : J.J. BIRCH
Encrage : TONY DE ZUNIGA
Lettrage : PHIL FELIX
Couleurs : GREG WRIGHT

Le show de RUNYAN MOODY commence, il raconte les origines du FOOLKILLER et s’attarde sur la vie de ROSS EVERBEST, le tout premier a avoir porté le costume.

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	Citation:
	ROSS EVERBEST était un prédicateur persuadé d’avoir des dons de guérisseur. Enfant, il était lui-même paralysé lorsque le REVEREND MIKE PIKE le guérit par imposition des mains. Il deviendra alors son mentor. Sa mère (qui était infirmière dans l’armée) ayant été tuée en COREE lorsqu’il avait neuf ans, EVERBEST a toujours eu un respect total pour le militaires et l’ordre. Il se voit alors comme un SOLDAT DE DIEU et sa cible est toute trouvée : les manifestants pacifistes et les hippies, qu’il considère comme un cancer moral ! Il devient alors le FOOLKILLER et se trouve très contrarié lorsqu’il trouve PIKE (à qui il voulait parler de son projet) dans les bras d’une prostituée. Il comprend que ce dernier est aussi corrompu que les autres et PÏKE devient sa première victime. Il va conserver son corps dans du formol et éliminer tous les « fous » en hommage à ce qu’il avait été autrefois. Il mourra après une bataille dans les marais soit disant contre le monstre qui hante les lieux.

MOODY interroge alors SALINGER qui lui avoue que l’idée du FOOLKILLER l’a beaucoup inspiré. Il considère que le monde va très mal, qu’il est sur le déclin et que tout le monde s’est réfugié dans des détails trop matérialistes. SALINGER voulait en tant que FOOLKILLER remettre la poésie au centre du monde , éliminer tous ces « fous » qui ne pensent qu’à consommer. Après avoir combattu les défenseurs et SPIDER MAN, il a atterri dans cet asile.
Il pense toujours que les « fous » dominent le monde, qu’il n’y a aucune poésie dans les guerres de gang, dans les vols ou les massacres.

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MOODY , lui, ne comprend absolument pas ce qu’essaye de dire SALINGER, il pense plutôt à tourner ce dernier en ridicule, ce qui énerve beaucoup KURT GERHARDT devant son téléviseur.

KURT est interrompu par PATRICK, le concierge de l’immeuble dans lequel il habite. Ce dernier vient lui demander le loyer pour le compte du propriétaire, et KURT l’envoie balader.
KURT, que le discours de SALINGER a convaincu, téléphone au talk show de MOODY en direct pour savoir si il peut écrire à SALINGER. Ce dernier répond que oui, et KURT s’exécute.

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Quelques jours plus tard, SALINGER reçoit la lettre de GERHARDT qui lui raconte sa vie et ses sentiments vis à vis du déclin du pays. SALINGER montre la lettre de KURT à son psy. Il ne sait pas si il va lui répondre. Le psy lui dit que peut être il pourrait l’aider car la personne à l’air très troublée dans son courrier.
Quelques jours plus tard, KURT reçoit une réponse de SALINGER : « TELL ME MORE ! »
(Dis m’en plus ! ).

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SALINGER reçoit alors une lettre beaucoup plus réfléchie et moins passionnée de la part de KURT, et il est content. Apparemment, KURT a tout compris des idées de SALINGER, qui va mentir à son psy en lui disant qu’il refuse de continuer la correspondance.

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SALINGER va alors téléphoner à KURT (qui avait laissé son numéro dans la lettre) pour lui dire que désormais, il vaut mieux communiquer par e-mails (SALINGER a accès à l’ordinateur de la prison dans le cadre de sa reconversion).
KURT est tellement excité qu’il en oublie l’heure et arrive en retard à son travail (DIANA est venue le chercher. )

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SALINGER communique à GERHARDT l’adresse d’un dépôt/vente à laquelle il doit se rendre dés le lendemain.
Il rencontre là bas une jeune femme dont le visage est marqué par une énorme cicatrice ; MERLE SINGER , une ancienne acolyte de SALINGER qui lui donne le costume et le pistolet purificateur ! Elle lui dit qu’il peut la contacter à tout moment s’il a besoin d’aide.

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Lorsqu’il retourne chez lui, KURT voit alors deux voyous s’en prendre violemment à une jeune femme pour lui dérober son porte-monnaie. Il leur demande d’arrêter mais les deux bandits le poursuivent avec un couteau jusque dans une allée sombre et sans issue.
GERHARDT utilise alors son pistolet pour la première fois pour réduire les deux bandits en poussière !

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Mon avis : GERBER nous offre toujours une mise en place assez lente, cet épisode est constitué dans sa majorité de têtes qui parlent dans un écran de télévision. C’est pour mieux nous expliquer ce qui se passe dans la tête de SALINGER et comment ses idées touchent KURT. GERBER nous introduit aussi le personnage de MERLE qui sera importante par la suite. Le fait que GERHARDT utilise pour la première fois le pistolet pacificateur sur des bandits qui détroussent une jeune femme n’est évidemment pas innocent, puisque c’est le même incident qui a coûté la vie à son père. Néanmoins, on peut remarquer qu’il n’a aucune appréhension d’utiliser le pistolet sur les deux agresseurs : il le fait de manière extrêmement consciente et pas du tout en tant que légitime défense. Les dessins de J.J. BIRCH servent toujours aussi bien l’histoire.

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Vous l'avez demandé (je l'ai préparé ce matin ):

FOOLKILLER #3 (Décembre1990)


Scénario : STEVE GERBER
Dessins : J.J. BIRCH
Encrage : TONY DE ZUNIGA
Lettrage : PHIL FELIX
Couleurs : GREG WRIGHT

Après avoir assassiné ses deux premiers criminels, KURT est pris d’un haut le cœur. Il va vomir derrière une poubelle, mais a la satisfaction du devoir accompli.

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Il rentre chez lui pour s’apercevoir qu’un avis d’expulsion est accroché sur sa porte. Le concierge de l’immeuble, PATRICK vient le voir et lui dit qu’au prochain retard, des verrous seront mis sur la porte.

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A peine le temps de rentrer et de se mettre devant la TV qu’il faut repartir travailler au BURGER.
La paye arrive, mais ce ne sera pas suffisant pour payer l’électricité. La gentille LINDA lui dit qu’il peut venir taper dans son frigo si nécessité s’en fait sentir.
Il retourne donc chez lui, et croise au coin d’une rue un dealer de drogue (BACKHAND) et son homme de main qui s’en prennent à QUINT, un de leurs revendeurs qu’ils accusent de se fournir chez un autre client. Comme le revendeur ne veut pas donner le nom de son fournisseur, l’un des hommes de main du dealer le passe à tabac pour avoir un l’information. Ils sont surpris par KURT, mais ce dernier s’enfuit, mort de peur.
Il rentre alors chez lui, et met son costume de FOOLKILLER.

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Il va trouver le premier dealer de sa rue et lui demande qui le fournit. Comme ce dernier ne veut pas répondre, il le réduit en poussière en laissant une petite carte de visite.
Kurt s’en prend alors à deux voyous qui agressent un homme dans le métro. Ils veulent lui voler sa mallette, l’un des deux sera atomisé !

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Deux nuits plus tard, KURT va occire un voyou qui attaque une jeune femme.
Il rentre chez lui, heureux, mais ne peut quand même pas s’empêcher de se sentir sale et malade.

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Ses nausées disparaissent lorsqu’on voit la jeune fille raconter son histoire à la télévision , juste avant que l’électricité soit coupée!
Apprenant que son collègue n’a plus de courant, LINDA invite KURT à dîner après le travail, KURT accepte.

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A l’asile, le psychiatre de SALINGER sent bien que son patient a quelque chose à voir avec ce nouveau FOOLKILLER, mais celui ci nie tout en bloc et détourne les soupçons.
Alors que LINDA et KURT s’apprêtent à aller au restaurant, ils voient QUINT le revendeur s’écraser au sol. Il a été projeté du toit par l’homme de main que KURT avait rencontré quelques jours plus tôt.
C’en est trop pour KURT qui se rend chez BACKHAND dés le lendemain. Il commence à faire la morale au criminel, mais les hommes de main de celui-ci se jettent sur KURT et le balancent par le fenêtre.

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Sa chute est amortie, mais le voilà dans la rue, à terre , avec des bandits armés de mitraillettes devant lui !

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Mon avis : Encore un très bon épisode. GERBER arrive vraiment à nous faire ressentir tout ce qui se passe dans l’esprit de KURT , qui sombre petit à petit dans la folie. Seule lumière dans ce monde glauque : la gentille LINDA. On sent bien qu’elle est sous le charme de notre héros, mais lui ne semble absolument pas réactif, enfermé dans sa quête de vengeance. Toujours d’excellents dessins. Le cliffhanger est très réussi, on s’aperçoit qu’on est dans le monde réel, GERHARDT se faisant rétamer comme un bleu dés sa première confrontation.

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FOOLKILLER #4 (Janvier 1991)


Scénario : STEVE GERBER
Dessins : J.J. BIRCH
Encrage : TONY DE ZUNIGA
Lettrage : PHIL FELIX
Couleurs : GREG WRIGHT

GERHARDT échappe de justesse aux balles des bandits en utilisant son fusil. Il faut se rendre à l’évidence, il a tout foiré et s’enfuit sous les yeux médusés de quelques passants. Il a tellement peur d’être reconnu qu’il laisse ses bottes dans une ruelle pour passer incognito.

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Il va les échanger avec un sans-abri. Il est quand même bien amoché et ne veut pas rentrer chez lui . Il va appeler MERLE SINGER d’une cabine téléphonique pour lui demander de l’aide.
Il essaye d’engager la conversation, histoire d’en savoir plus sur la jeune femme, mais n’apprend pas grand chose. Simplement qu’elle est tout à fait d’accord avec les idées de SALINGER et que c’est son ancien petit ami qui lui a brûlé le visage à l’acide ! SALINGER l’a alors recueillie.

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Au petit matin, lorsqu’il rentre chez lui, il trouve LINDA sur le pas de sa porte, cette dernière lui offre un chèque : elle lui dit qu’il faut absolument qu’il mange et qu’il s’achète des vêtements.

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Les voilà tous les deux au restaurant. KURT discute et apprend que LINDA est étudiante en éducation. Elle veut en effet changer le monde à sa manière, en s’occupant des jeunes. KURT lui dit qu’elle est bien idéaliste, que c’est toujours agréable de voir quelqu’un avec cet état d’esprit mais que la vie est dure et qu’elle ne s’en est peut être pas encore rendu compte.

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A l’asile SALINGER s’inquiète un peu, il n’a plus de nouvelles de GERHARDT via l’ordinateur et demande à son psy quand il sera possible de sortir de l’asile. Ce dernier lui répond qu’il n’est pas encore prêt.
Au BURGER CLOWN, LINDA se fait embêter par deux gars un peu trop entreprenants. Elle les maîtrise très facilement avec des prises de judo. Impressionné, KURT lui demande si elle peut lui apprendre à se défendre. Elle accepte bien évidemment.

SALINGER reçoit un e-mail où GERHARDT lui dit ce qu’il s’est passé, qu’il est blessé et qu’il ne se sent peut être pas capable d’assumer le job de FOOLKILLER ; il lui dit de faire profil bas pendant quelques temps, de ne s’occuper que de petites cibles avant de s’attaquer aux gros poissons.

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A la télévision, le journal enchaîne mauvaises nouvelles sur mauvaises nouvelles. La société est malade, et cela va inciter KURT à se reprendre en main, physiquement et mentalement.
Il s’entraîne semaine après semaine, se rachète des vêtements et a même quelques entretiens d’embauche. Le voici qui fait des pompes tout nu dans des tas d’ordures, juste pour l’endurcir. Il continue à apprendre des méthodes d’auto défense par le biais de LINDA.
Il apprend à résister au froid, au chaud, s’endurcit en marchant tout nu dans la rue, puis dans les égouts.

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Alors qu’il s’entraîne dans un parc avec LINDA , il entend des cris : une jeune femme s’est faite attaquer par une bande. Alors que LINDA reste à côté de la victime, attendant les secours ; KURT les suit et repère l’endroit où ils habitent.
Il retourne alors chez lui pour endosser un nouveau costume, qui reflète mieux sa personnalité. Le nouveau FOOLKILLER est prêt.

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Mon avis : un épisode centré sur la reconstruction de KURT GERHARDT. Les passages sont , avouons le un petit peu facile, les scènes d’entraînement nus dans la rue, etc… C’est un peu beaucoup, mais cela sert à montrer la folie du personnage. Un épisode un petit peu de transition qui nous montre les différences entre SALINGER et GERHARDT.
La pauvre LINDA, quant à elle, ne comprend pas qu’elle est en train d’entraîner un monstre.

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FOOLKILLER #5 (Février 1991)


Scénario : STEVE GERBER
Dessins : J.J. BIRCH
Encrage : TONY DE ZUNIGA
Lettrage : PHIL FELIX
Couleurs : GREG WRIGHT

KURT a bien étudié les mouvements des agresseurs de la jeune fille dans le parc. Il se sent maintenant prêt et attaque l’immeuble (en fait un hôtel délabré) dans lequel ils se trouvent, pulvérisant les voyous un par un.

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C’est un carnage, FOOLKILLER tue méthodiquement les membres du gans les uns après les autres. Il s’arrête lorsque certains d’entre eux se cachent derrière des habitants, juste pour se faire agresser par derrière. Il s’agit de la mère d’un des membres du gang, qui pense que FOOLKILLER fait partie de la police.

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Comprenant que la mère sait tout des activités de son fils et qu’elle cherche à la protéger, le FOOLKILLER la réduit en cendres. Le fils s’enfuit mais le FOOLKILLER le rattrape et l’occit.

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Il va ensuite finir son travail et laisser sa petite carte de visite.
Le sujet fait évidemment la une de toutes les télévisions, les réactions étant toutes assez variées (de la jeune fille agressée qui le remercie, au policier qui dit qu’il ne doit pas faire tout seul sa loi, en passant par MOODY qui assure que son show n’y est pour rien. )
Le même jour, KURT trouve un travail ; il va compiler des données dans une entreprise. Cela n’est pas grand chose, mais c’est déjà mieux que le BURGER CLOWN. Il va donner son prévis à son employeur du BURGER, qui est ravi. Avec LINDA, ils vont fêter cela !

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En allant au restaurant, KURt reconnaît dans la rue BANKHAND qui parle avec un dealer. Leurs regards se croisent et BACKHAND se dit qu’il connaît ses yeux…Mais cela ne va pas plus loin.
BACKHAND va rendre des comptes à son grand chef, EMILIO MENDOSA et lui apprend que les ventes ont chuté. En effet, les dealers n’osent plus trop prendre de risque depuis l’apparition du FOOLKILLER.
MENDOSA dit que si cela continue, il s’en occupera personnellement.

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Le FOOLKILLER continue d’abattre des gens dans la rue, cette fois ci il s’en prend à une prostituée séropositive qui contamine sciemment des gens. Sans chercher à comprendre, il la réduit en cendres.

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BACKHAND va trouver un dealer, FLOOD pour lui demander d’aller transporter un paquet pour lui dans une maison désaffectée. Il a peur du FOOLKILLEr et préfère laisser faire les autres. Et il a bien raison, car ce dernier a assisté à la scène et suit de loin FLOOD. Après que la livraison ait été effectuée, FOOLKILLER attrape FLOOD mais ne le tue pas, il lui demander juste d’aller dire à BACKHAND d’aller faire ses transactions lui même.
FOOLKILLER prend quand même l’argent et le distribue à une ouvre de charité, laissant le sac et sa petite carte de visite à la porte.

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Au petit matin, KURT rentre chez lui et voit une scène qu’il juge abominable : une voiture jette un petit chien par la portière avant de s’enfuir. Il repère évidemment la plaque et se présente avec le chien au domicile du conducteur.

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Lorsqu’il voit dans le pavillon la femme et l’enfant du conducteur qui semblent être battus, il pulvérise celui-ci, sous les remerciements de son épouse !

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GERHARDT rentre chez lui : il éprouve de plus en plus de satisfaction à tuer.

Mon avis : un excellent épisode, qui commence à faire évoluer doucement la moralité de GERHARDT. Si ses premières victimes sont des bandits et des criminels, on peut s’apercevoir que maintenant, il est prêt à pulvériser la première personne qu’il considère comme un fou. C’est très intéressant, et le dessin de J.J. BIRCH évolue lui aussi, devenant un peu moins lisse, beaucoup plus sombre et tordu, cela s’adapte parfaitement au ton de l’épisode.
Où GERBER va t’il bien pouvoir nous emmener ? On sent bien qu’il a un message à passer derrière cette morale pour le moins douteuse qui dévie page après page.

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FOOLKILLER #6 (Mars 1991)


Scénario : STEVE GERBER
Dessins : J.J. BIRCH
Encrage : VINCE GIARRANO
Lettrage : PHIL FELIX
Couleurs : GREG WRIGHT

C’est le dernier jour de KURT au BURGER CLOWN. Ses mais fêtent son départ. Il en profite pour rendre à LINDA l’argent qu’elle lui avait prêté (il s’agit d’un peu de l’argent de FLOOD qu’il n’a pas complètement reversé aux bonnes œuvres. )

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A l’issue de la petite fête, LINDA demande à KURT de monter chez elle pour finir la soirée. Celui-ci accepte et les voilà qui passeront la nuit ensemble.

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Lorsque KURT s’interroge sur l’avenir de leur relation, LINDA lui dit que cela pourrait devenir sérieux entre eux.

A l’asile, SALINGER est fou de joie à l’idée de voir que KURT a reversé de l’argent aux œuvres de charité.
A NEW YORK, KURT manque de se faire écraser par un chauffard ivre; il sort le conducteur de sa voiture et commence à lui cogner inlassablement la tête sur le capot !
Il est arrêté par ses mais de la rue qui lui disent de vite aller se planquer chez lui avant que la police ne débarque.

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De retour chez lui, il reçoit un e-mail de SALINGER qui le félicite.
KURT continue de surveiller la maison où les échanges de drogue se font ; il remarque un soir une jeune femme monter à l’arrière de la voiture de BACKHAND , laissant son gamin tout seul dans la rue.

Le lendemain, le voici sur son futur lieu de travail, dans une société qui recense tous les crédits. Il a droit à un petit coin dans un immense bureau et fait connaissance de son voisin de travail , BUDDY BRICKER. Ce dernier est un sale bonhomme, qui utilise ses petits privilèges (pouvoir accéder aux comptes de ses clients, aux mensualités des crédits) pour ennuyer les gens qu’il n’apprécie pas en modifiant leurs comptes et passer ainsi son temps.

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De retour chez lui, il reçoit un coup de fil de LINDA qui lui demande comment s’est passé son premier jour de travail. Il l’envoie balader car il ne veut pas repenser à sa journée pourrie!
Pas un jour ne se passe sans que GERHARDT soit confronté à la méchanceté des gens : le caissier qui ne le regarde même pas, le jeune homme qui bouscule une petite vieille dans le métro, un banquier peu scrupuleux ; un taxi qui manque de l’écraser, son « ami » BUDDY qui efface le compte en banque de son voisin car il avait mis la musique trop fort la nuit précédente, c’en est trop !

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La goutte d’eau qui fait déborder le vase, c’est lorsqu’il croise LINDA avec un autre homme, HARRY alors qu’ils avaient rendez vous : ce n’est que son maître de conférence, mais il est jaloux comme un pou !
Le soir, il se voit en train d’éliminer tous les gens qui l’ont énervé dans la semaine ; en particulier HARRY. Il se demande s’il n’est pas en train de devenir fou. Il décide alors d’attaquer le squat où a lieu le trafic de drogue.
Il pulvérise la porte et voit une jeune femme avec un bébé en train de se droguer ! Il la réduit en cendres.
Mais les squatters répondent : ils tirent sur KURT

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Il fait un véritable carnage dans la maison. Il retombe même sur la jeune femme qu’il avait vu le soir précédent partir avec BACKHAND. Il la réduira en cendres elle aussi.
Il tombe ensuite sur son fils qui est en train de fumer ! Le fils lui lance un poignard et FOOLKILLER , dont le bras est blessé ; le rate avec son rayon : en effet, il le coup en deux, mais ce dernier est toujours vivant.

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Il lui faudra administrer le coup de grâce pour qu’il ne souffre plus.
Ecœuré, il rentre chez lui.

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Mon avis : Un épisode qui est en gros la suite du précédent : GERHARDT continue de plonger de plus en plus dans une sorte de complexe divin, s’adjugeant le droit de vie et de mort non plus uniquement sur les criminels, mais sur tous les gens qui l’énervent. Evidemment, l’épisode du jeune homme coupé en deux, particulièrement atroce, va devenir très important par la suite. Cela ne va pas arranger son état mental !
A l’encrage, c’est VINCE GIARRANO qui remplace TONY DE ZUNIGA, et son style un peu plus « scratchy » convient parfaitement à l’ambiance .

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FOOLKILLER #7 (Avril 1991)


Scénario : STEVE GERBER
Dessins : J.J. BIRCH
Encrage : VINCE GIARRANO
Lettrage : PHIL FELIX
Couleurs : GREG WRIGHT

GERHARDT est complètement miné par ses derniers exploits, où il a dû achever un gamin.
Il se voit en train de se suicider dans un triptyque assez violent (dont voici seulemùent deux images...) .

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Déprimé et au trente-sixième dessous, il sort de chez lui ; où une vieille ivrogne l’accuse d’être un meurtrier. Un agent de police lui dit qu’elle est coutumière du fait et insulte tous les passants qu’elle croise.
Il va ensuite aller au burger, pour parler à LINDA ? mais rebrousse chemin en la voyant par la vitrine du restaurant.
Finalement, il fonce sur une statue , se la prend de plein fouet, et s’évanouit sous la pluie !

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Le lendemain matin, le voici au travail où son « collègue » se moque de lui et de l’état pitoyable dans lequel il se trouve.
La nuit, il fait des cauchemars et hurle, à tel point qu’un voisin vient frapper à sa porte pour lui demander ce qui lui arrive. Comprenant qu’il ne dormira pas, il sort et revoit la vieille dame. Cette fois ci, ; il lui fait carrément peur en jouant le fou et celle ci part en courant !

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Le voici qui pleure à genoux dans la rue.
Il est maintenant dans un bar, en train de déprimer et se fait aborder par une femme, qui s’appelle MAVIS. Il lui dit qu’il est certainement en train de devenir fou , un idiot , et elle lui demande de la suivre dehors. Elle lui montre une enseigne de garage où il y a une faute d’orthographe et dit à KURT que seul un idiot oserait confier sa voiture à un garagiste qui fait une faute sur son enseigne. Il lui répond que non, et que c’est juste que le garagiste n’a pas voulu faire d’efforts pour arranger son enseigne. C’est là qu’il comprend que si on dévalue l’effort, l’envie de faire des choses et qu’on tombe dans la facilité, on peut faire effondrer toute la société.

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MAVIS est partie. Dans la rue, il croise un couple en train de se disputer. L’homme est en train de frapper violemment sa compagne. KURT intervient et met une raclée à l’homme, le frappant contre un parcmètre.
La jeune femme intervient pour défendre son compagnon et lui dit qu’il va se venger.

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Elle demande à l’homme qui il est , il répond que c’est le FOOLKILLER, sort son pistolet et réduit en poussière le couple.

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Il comprend alors que la jeune femme était énervée non pas parce qu’il s’en rpenait à son compagnon, mais parce que son compagnon se faisait battre. KURT en arrive à al conclusion que les gens ne vous respecteront que si vous les dominez et part acheter différents équipements pour mener sa quête à bien.

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S’en suit une scène où KURT va voir LINDA pour s’excuser de son comportement et pour lui dire qu’elle ne le reverra plus.

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Quelques temps plus tard, WALTER HASSLETT, un éditorialiste politique du DAILY BUGLE reçoit une lettre bien étrange. Cette dernière dit qu’à partir de ce moment, la peine encourue pour de la violence gratuite, de l’avarice ou de la destruction de bien à des fins personnelles entraînera la mort. C’est bien évidemment signé FOOLKILLER.

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Mon avis : il ne se passe pas grand chose dans cet épisode, au niveau de l’action tout du moins, car dans l’esprit de KURT, il se passe des tonnes de choses. Ce dernier sombre de plus en plus dans la folie, et commence à tuer pour n’importe quoi. Sa logique devient complètement biaisée au fur et à mesure qu’il décide de se couper des gens qui l’aiment.
Un bon scénario, mis en page de manière très intéressante. Pourtant JJ BIRCH semble assez irrégulier ; Les deux premières pages sont totalement terrifiantes (premier scan), mais certaines autres sont un peu plus médiocres. Je continue quand même à préférer l’encrage de VONCE GIARRANNO, plus sale que celui de ZUNIGA.

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FOOLKILLER #8 (Mai 1991)


Scénario : STEVE GERBER
Dessins : J.J. BIRCH
Encrage : VINCE GIARRANO
Lettrage : PHIL FELIX
Couleurs : GREG WRIGHT

La guerre en IRAK a éclaté. Dans la rue, les pro guerre se battent contre les manifestants pour la paix. Ca dégénère très vite.

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Un photographe assise médusé à la bataille rangée : il s’agit de PETER PARKER, alias notre ami l’homme araignée. Voyant l’ampleur des combats, il décide d’aller passer son costume.

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Parmi la foule, un homme bizarre, sa coupe de cheveux semble fausse, ainsi que sa moustache. Au plus fort de l’émeute, il sort son pistolet et réduit en poussière deux des manifestants : il accuse le pacifiste d’utiliser la violence pour se faire entendre et le pro-guerre de ne pas s’être engagé dans l’armée…Vous l’aurez compris, cette personne c’est KURT GERHARDT qui s’est déguisé !

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La foule est prise de panique et SPIDER MAN a juste le temps de sauver un petit garçon qui menaçait de se faire écraser. Il espère bien que son appareil photo a pu avoir des images de ce qui s’est passé, pour comprendre pourquoi il y a eu un mouvement de panique.
GERHARDT rentre chez lui et regarde la télévision.
On parle de lui. En effet, un photographe du DAILY BUGLE, PETER PARKER l’a pris en, photo « en pleine action » lors de la manifestation. Dans les nouvelles, on parle aussi de DARREN WAITE, un homme d’affaire véreux et dont l’hôtel UTOPIA est au bord de la faillite , qui vient de racheter un immeuble et d’expulser tous les locataires qui se retrouvent à la rue. Il répond aux reporters que ce sont les affaires !

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Arrivé à son bureau de crédit, KURT va faire quelques recherches sur WHITE !
A l’aile, SALINGER manque de se faire prendre en flagrant délit de conversation avec GERHARDT par une secrétaire un peu trop curieuse.

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Une semaine plus tard, KURT va encore faire parler de lui. Il va « punir » en public le président de l’association AMERICANS FOR THRUTH IN MEDIA qui accuse la presse d’être pro SADDAM !

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La guerre continue, les mouvements de protestation aussi et FOOLKILLER va en profiter pour éliminer toutes sortes de leaders d’opinion, comme par exemple ce pacifiste qui proteste contre les jouets violents qui incitent nos enfants à se battre ou ce vendeur de drapeaux américains à 5$ l’unité pour soi-disant « aider les troupes Américaines » .

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Finalement, la guerre en IRAK est terminée. L’attention de GERHARDT va pouvoir se reporter sur sa mission principale. Il est prêt maintenant à passer au gros gibier, comme il le fait remarquer à SALINGER via INTERNET !

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Mon avis : GERBER fait une pause dans son récit ! En effet, il va profiter de l’occasion pour se lancer dans un numéro uniquement centré sur la guerre en IRAK et les « fous » qui profitent de l’aubaine. Encore une fois, GERBER va taper sur tout le monde, les médias, les profiteurs, laissant FOLLKILLER faire un massacre au sein des communautés pacifistes ou pro BUSH .
C’est quand même franchement osé pour un comics MARVEL et sans aucune barrière morale. GERHARDT fait ce qu’il veut et réduit en poussière les gens qui ne lui plaisent pas. GERBER n’est jamais aussi bon que quand il mélange satire sociale, politique et super héros : c’est le cas avec ce numéro.

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FOOLKILLER #9 (Juin 1991)


Scénario : STEVE GERBER
Dessins : J.J. BIRCH
Encrage : VINCE GIARRANO
Lettrage : PHIL FELIX
Couleurs : GREG WRIGHT

KURT s’est lancé dans une recherche sur DARREN WAITE.
Il est le copropriétaire d’une douzaine de sociétés diverses et variées IL a trouvé aussi un lien avec une entreprise qui manufacture de la viande de bœuf importée du BRESIL qui fournit ses hôtels et une chaîne de restaurant appelée CHEZ EMILIO, dirigée par EMILIO MENDOSA, qui est située dans le building de WAITE ! (On a vu EMILIO dans l’épisode #5, c’est à lui que le dealer BLACKHAND vient de référer…)
Il va donc en repérage dans la tour de WAITE, et remarque BACKHAND qui sort d’une porte à l’arrière du bâtiment.

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Il met son masque et attaque BACKHAND et son garde du corps, qui lui tirent dessus. FOLLKILLER est à terre, mais son gilet pare balle l’a protégé. Il doit maintenant éviter la voiture qui lui fonce dessus.

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Avec son pistolet, il provoque une collision mais au moment où il s’apprête à éliminer le dealer pour de bon, la voiture explose ! Les gens commencent à affluer dans la ruelle et il doit s’enfuir. BACKHAND lui aussi s’est échappé.

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BACKHAND va s’empresser de téléphoner à EMILIO pour que ce dernier explique à WAITE que le FOOLKILLER rode autour de ses affaires.
Ce dernier s’empresse alors de faire une conférence de presse pendant laquelle il promet de donner 250 000 $ a celui qui arrêtera la FOOTKILLER (il n’arrive pas à prononcer son nom correctement).

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CERHARDT ne sait pas qui en penser, il se dit en effet que la prochaine fois qu’il fera une exécution devant la foule, des gens désespérés vont tenter de l’arrêter pour de l’argent ! Il va se recueillir sur la tombe de son père. Il a une décision à prendre….
Dés le lendemain, il démissionne de son poste et va voir MONRO, le petit arnaqueur qu’il a sauvé d’un chauffard quelques numéros auparavant. Il lui demande si l’escroc peut lui fournir des faux papiers.

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A la télévision, RUNYAN MOODY reçoit WAITE. GERHARDT téléphone pour expliquer que cet entrepreneur est véreux, qu’il est responsable de la déforestation Amazonienne et d’avoir mis des gens à la rue. MOODY envoie GERHARDT balader, disant que ce n’est qu’un pauvre gauchiste écolo. Autre nouveauté, MOODY, qui considère que le FOOLKILLER est une aberration, décide à chaque émission de présenter une scène où il tue le FOOLKILLER !

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GERHARDT continue à observer les habitudes de WAITE, la manière dont il va de chez lui jusqu’à sa tour en hélicoptère le soir.
Quelques jours plus tard, SALINGER reçoit un mot de GERHARDT qui lui dit qu’il vient de prendre conscience de ses actions, et que la suite logique est son propre suicide une fois que s amission sera terminée.

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Afin de s’approcher de WAITE, GERHARDT vole un uniforme dans un camion.
Il peut ainsi franchir la sécurité de l’immeuble et le voilà devant WAITE au moment où ce dernier décide de prendre son hélico. Il veut l’éliminer devant toute l’assistance.

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WAITE saute dans son hélico qui s’envole, mais le FOOLKILLER le suit et grimpe dans l’appareil ! Les deux hommes se battent à l’intérieur de l’hélicoptère en vol !
L’hélico explose en vol, mais le FOOLKILLER survit, il a atterri sur un toit avant l’explosion fatale. WAITE n’a pas survécu !

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A la télévision, MOODY se déchaîne, il fait scander à son auditoire le gimmick suivant : « KILL THE FOOLKILLER » en invitant EMILIO à son émission !

Mon avis : on se dirige doucement vers la fin de cette mini série, qui est vraiment très bizarre. Alors qu’on s’attend à une montée en puissance de la tension, GERHARDT réussit à éliminer WAITE en quelques pages. Avant le dernier épisode, on ne sait absolument pas comment l’intrigue va pouvoir se résoudre, même si on sent bien que MOODY va être la prochaine victime et que GERHARDT va peut être se suicider à la fin de sa mission sacrée ; mais alors, pourquoi les faux papiers ?
Niveau dessin, ce n’est pas cette fois ci une grande réussite, BIRCH ayant énormément de mal avec la scène d’action de l’hélicoptère, méchamment loupée…..

[doop]

FOOLKILLER #10 (Juillet 1991)


Scénario : STEVE GERBER
Dessins : J.J. BIRCH
Encrage : VINCE GIARRANO
Lettrage : PHIL FELIX
Couleurs : GREG WRIGHT

MOODY continue son show habituel, à chaque émission il tue pour de faux un comédien déguisé en FOOLKILLER. Sauf que cette fois ci, le comédien reste debout, et le tue. Vous l’avez compris, il s’agissait du vrai FOOLKILLER. Devant sa télé, SALINGER est mort de rire !

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Lorsque les infirmiers essayent de le ramener dans sa cellule, SALINGER pète les plombs et se débat. Il se prend alors une raclée par les infirmiers qui y vont gaiement…Une des secrétaire du bureau, en voyant la scène, annonce au psychiatre en chef que c’est dommage, car il était sensé lui montrer comment utiliser un modem. Le psy comprend alors que SALINGER avait un lien avec l’extérieur.

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Alors que KURT continue sa mission en atomisant le président d’une université qui avait décidé de renvoyer un étudiant pour une remarque politiquement incorrecte, il remarque LINDA dans la foule ! Elle semble avoir reconnu sa voix mais ne dit rien à son petit ami !

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Un soir, alors qu’il décide de rendre sa justice en éliminant un prêtre qu’il considère comme un idiot ; il se fait poursuivre par la police, qui lui tire dessus. Acculé, il n’a pas d’autres solutions que de réduire les officiers en poussière ! Bon, il faut dire qu’ils avaient fait des remarques racistes sur le prêtre noir que GERHARDT venait juste d’abattre !

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Les médias entrent alors en action, le chef de la police donne une conférence de presse, MENDOSA et d’autres gentils industriels se proposent de maintenir la prime de 250 000$ offerte par WAITE. Les chanteurs de Californie font même un disque dont les bénéfices seront reversés aux victimes du FOOLKILLER !

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Alors que GERHARDT en suivant BACKHAND comprend qu’il y a une connexion entre le dealer et MENDOSA; le psychiatre retrouve les numéros de téléphone utilisés pour la connexion MODEM et donne l’info à la police qui trouve un nom : KURT GERHARDT.

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Il reconnaît immédiatement le nom du gars qui avait envoyé des lettres à SALINGER !

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Le psychiatre essaye d’en parler à SALINGER, qui ne répond rien, il dit juste que lorsqu’il y a trop d’idiots sur Terre, la nature s’empresse de créer un FOOLKILLER !

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Alors que LINDA va voir GERHARDT chez lui, pour lui avouer qu’elle a compris qui il était vraiment, elle se fait arrêter par la police qui lui demande des renseignements sur le propriétaire des lieux qui ne répond pas à la porte. Il n’est apparemment pas là. Elle ne leur dit rien sur ses soupçons. Ils la laissent partir et elle tombe sur KURT dans le rue ; elle lui dit qu’elle a compris, et lui demande si le fait d’avoir caché ses soupçons à la police fait d’elle une idiote !

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Le nom de GERHARDT est lâché à la télévision. Les policiers sont entrés dans son appartement et ont trouvé des tas de preuves à charge : les cartes de visite, les infos sur WAITE, etc….
C’est le déchaînement médiatique ! Les gens qui connaissaient KURT tombent des nues, son ex-femme vient même faire une apparition à al télé pour lui dire de se rendre !

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GERHARDT, lui, se rend chez MERLE SINGER , à qui il demande asile pendant quelques temps. Il est toujours persuadé qu’il va bientôt mourir.

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GERHARDT fait acheter du maquillage et des postiches afin que personne ne le reconnaisse ; il faut dire que sa tête est imprimée à la une de tous les journaux.
Il lui reste une dernière chose à faire, tuer BACKHAND !
Il l’attend patiemment et grimpe dans son taxi : il le prend alors en otage et lui demande de l’emmener chez MENDOSA. Les voici tous réunis chez MENDOSA où le FOOLKILLER explique aux actionnaires présents tous les méfaits qu’a commis le propriétaire de la chaîne de restaurant avec son associé WAITE !

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Mais un garde réagit et le FOOLKILLER est blessé. Il réussit quand même à atomiser la jambe de BACKHAND , mais MENDOSA s’est enfui et a appelé la police !

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MENDOSA prend un ascenseur, mais FOLLKILLER un trou dans la porte et sous la barbe des policiers plonge dans la cage pour se pendre aux fils et descendre ! Il retrouve MENDOSA et s’enferme avec lui dans une pièce blindée !

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A travers les vitres, les tireurs d’élite de la police remarquent la silhouette du FOOLKILLER : ils tirent et descendent l’homme costumé.

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C’est bien évidemment MENDOSA dans le costume; GERHARDT s’est échappé par un trou dans le sol. Le voici qui retourne voir MERLE SINGER ? mais il y a un problème : tout le monde connaît aussi son nouveau visage, puisque BACKHAND est toujours vivant. Il va donc demander à MERKLE de le défigurer avec de l’acide, afin que personne ne le reconnaisse !

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Trois semaines plus tard, un homme est admis à un hôpital à ALBUQUERQUE, au nouveau Mexique. Il s’appelle GREG ROSS CURTIS et raconte aux docteurs qu’il a été gravement défiguré pendant un accident au travail avec des produits chimiques. Il raconte aussi qu’il a voulu fuir ses proches qui avaient peur de lui. Le docteur le rassure et lui dit qu’ils feront de leur mieux pour lui redonner son apparence originale, comme sur la photo de ses papiers d’identité!

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Mon avis : Une fin un peu décevante. STEVE GERBER qui avait livré jusque là des numéros d’une qualité impressionnante et d’un jusqu’au-boutisme assumé tombe un peu dans la facilité en ne résolvant finalement pas grand chose et en livrant une happy end un peu trop rapide et un peu mal fichue ! On ne sait pas si la police est toujours à la recherche du FOOLKILLER par exemple, si elle le croit mort et c’est un peu dommage.
Reste quand même que cette série est un véritable OVNI dans la production MARVEL. Violent , sans concessions, très politique et pas du tout aseptisé. Evidemment, STEVE GERBER y est pour beaucoup, mais les dessins de J.J. BIRCH sont assez sombres et torturés pour nous restituer parfaitement l’ambiance pesante et la longue descente vers la folie du personnage principal. Le fait que VINCE GIARRANNO remplace TONY DE ZUNIGA en cours de route apporte aussi pas mal dans la qualité des dessins.
Finalement, une mini série largement au dessus du panier pour ce qu’elle montre et dénonce ! Comme à son habitude, STEVE GERBER tape sur tout le monde et tape très fort