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Vieux 07/09/2009, 00h09
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Bon on en était où avant de finir à la mandarine impériale?

Hellblazer #164 - 174 parus dans le TPB Highwater par Brian Azzarello & Marcelo Frusin, Cameron Stewart et Giuseppe Camuncoli



Final plot : John arrive enfin à Highwater pour y rencontrer la femme de Lucky. Il découvre une ville sous l'emprise d'un mouvement raciste et fasciste dont le mentor, Ellison Gage, a embringué Marjorie, la femme de Lucky. Le fantôme de ce dernier demande à John de l'aider à se sortir de cet environnement particulièrement extrême. John y parvient magiquement et Lucky finit par lui avouer la vraie raison de son suicide, ce qui rends fou de rage Constantine qui part, tournant le dos à sa femme.
Dans le même temps, le richissime et puissant S.W. Manor, qui semble être derrière le suicide de Lucky, débarque à Highwater et s'en prends à Gage en représailles de la mort de son dealer d'armes!

Après avoir repris contact avec Turro lors d'un échange tendu autour d'une prostituée, il tue le temps avec une vieille connaissance avant de se rendre à San Francisco. Sur place il est retrouvé carbonisé dans un sex club. L'agent Turro aidé de l'agent Havlik mène l'enquête. Ils remontent les événements, enregistrant toutes les dépositions qui font état d'un Constantine extraordinairement attractif et actif, drainant toute l'attention et l'énergie du club avant de mourir d'une combustion spontanée!
La vérité éclate petit à petit, Manor a cherché à se venger de John pour une arnaque que ce dernier lui avait fait il y a longtemps, concernant l'horloge de Rasputin. Il utilisa Lucky que John connaissait ainsi que ces frères lors d'affaires précédentes, et le paya pour qu'il se suicide devant John et que ce dernier aille mourir en prison. Manor pensait John mort pendant la révolte des prisonniers mais Turro le tira de là, justement pour atteindre Manor. Ce dernier avait été si obsédé par lui durant 20 ans que sa mort l'avait laissé vide.. aussi lorsqu'il le rencontra au club, des sentiments nouveaux et contradictoires apparurent, amour et haine mélangé. Ils fréquentèrent le club, John lui offrit de la poussière ramassée en Enfer même et Manor lui avoua vouloir par dessus tout, revoir ses parents morts lorsqu'il était enfant. Constantine lui affirma pouvoir accéder à sa demande, Manor accepta et se fit violemment fouetter par John. La situation, amour, haine, violence et sang donna la vision de ses parents à Manor mais ces derniers le rejetèrent et Constantine se moqua de lui, disparaissant juste après.
Malgré ses nouveaux sentiments, Manor en appela au dernier frère en vie Ritchie pour détruire complètement John, son obsession le rendant fou et Ritchie utilisa la poussière pour brûler Constantine... mais il réapparu à Manor peu après... ce dernier, pris de panique, raconta toute son histoire à son apaiseur de conscience, le père Sean. Turro finit par remonter la piste jusqu'à Manor et son intervention chez lui tourna au massacre. Dans un dernier élan de folie, regrettant ses gestes, perdu sans John, Manor se suicida et Turro mourru de ses blessures...


Dernier TPB du run d’Azzarello sur Hellblazer, un bon gros volume qui regroupe 2 arcs avec un petit interlude entre…
Donc John continue son enquête sur la mort de son camarade Lucky. Le premier arc nous narre donc sa rencontre avec la femme de ce dernier. 4 numéros assez semblables à ce qu’Azzarello nous a déjà donné, notamment dans Good Intentions, ce qui donne une impression de relecture assez désagréable. Le système a déjà été vu donc, John arrive dans une situation inconnue et s’en mêle, et forcément il y a des conséquences.. vu et revu, que cela soit dans le rythme, les enchainements, le screenplay…Azzarello manque cruellement d’originalité ce coup ci dans son exercice de « nouvelle situation à découvrir par le héros et dans laquelle il doit évoluer », c’est très basique. Cela serait sans doute passé sans « Good Intentions »… De plus, cette sensation de redite ajouté au rythme un peu mou du récit ne le met pas en valeur du tout. Azzarello ne fait jamais vraiment décoller l’interêt de son récit, ses petites touches pour faire avancer son plot fil rouge ne sont pas suffisant. D’ailleurs, la fin approche et après un départ en trombe avec les premiers arcs, ce dernier qui est donc l’avant dernier est donc bien trop peu exitant, la montée scénaristique que l’on doit avoir avant le pinacle, avant la fin de l’histoire et ici peu voir pas présente. Une sensation assez déstabilisante, celle de savoir que la fin approche tout en voyant qui ne se passe pas grand chose sous nos yeux.. (Secret Invasion ? ^^).

Dommage car le récit ne manque pas d’interêt, un bon background, des perso comme d’hab intéressants, réalistes et crédibles. Le fond c’est du solide, du bon taff mais la forme n’y est pas. Une histoire intéressante mais mal placée peut être, mal utilisée en tout cas…
S’ensuit deux petits one shot interludes avant la fin.. Le premier est très agréable… plus dans le style Azzarello qu’on sentirait presque plus à l’aise, plus libre. Une petite histoire savoureuse entre John et l’agent fédéral qui l’encadre avec une jeune prostituée au centre. Même si on peut regretter parfois la lourdeur du dialogue entre John et cet agent, voire sa difficulté à comprendre, l’originalité est là cette fois ci. Un bon numéro qui sert le plot général tout en racontant son histoire. Cette dernière étant centrée sur les personnages, peut être est ce la raison pour laquelle elle fonctionne si bien, Azzarello démontrant depuis le début du run son habileté avec les personnages. Il parvient ainsi à rendre la jeune fille parfaitement secondaire très crédible, tout comme le face à face entre John et cet agent fédéral.. on y ajoute quelques moments pimentés, fun.. et ça donne un truc cool !

Le deuxième one-shot est une véritable introduction à l’arc final Ashes & Dust in the city of Angels qui est, ne nous cachons pas, LE meilleur boulot d’Azzarrelo sur Hellblazer ! C’est dark, trashy, osé, scénariquement tout l’arc est en contrepied total, partant de la fin vers le début. Le rythme y est excellent, tout se dévoile efficacement petit à petit avec une maîtrise de maestro.
Comme précédemment, les personnages même secondaires, ou encore plus loin, sont parfaits. Avec cette fois ci un plot bien trouvé et bien tourné, ils enrichissent pleinement le récit ! Ce dernier d’ailleurs fourmillent d’idées savoureuses, celles qu’on avait pas eu forcément auparavant, la mort de John, sa relation avec le bad guy, le cadre du club de XXXX, l’agent fédéral et sa collègue…un arc très riche, très dense, avec une ambiance glauque et sombre constamment.. un vrai plaisir !
On peut regretter parfois un peu de lourdeur dans la loooongue plaidoirie du méchant, cela dit il y a quelques excellents moments et cela permet de couper le plot principal. Une habileté qui ne transparaissait pas forcément dans les travaux précédents de l’auteur. Deux autres petits détails viennent gâcher la fête.. le premier vient surement de moi mais j’ai trouvé que le déroulement général des scènes était un peu obscur, je m’y suis perdu au début, il manque peut être un ou deux points d’ancrage…

Le deuxième est que maintenant que nous avons une idée précise du plot en fil rouge, nous nous apercevons qu’il est hélas assez léger. Pourtant le potentiel était là, les bases aussi, une excellente idée de départ, un bon début, une fin enooorme mais un peu de gâchis au milieu.. pas mal de longueur, de lourdeurs pour au final une banale histoire de vengeance, simpliste, loin du machiavélisme, de l’ingéniosité qu’elle aurait du avoir alors que le potentiel était là…pourtant le bad guy était bon ! En voyant le début et la fin, on aurait tendance à pense qu’Azzarello s’est forcé à faire autant de numéros, à moins que cela ne soit une contrainte éditoriale.. vraiment vraiment dommage car tout cela était plutôt différent de Constantine habituel, loin des démons, de la magie.. un aspect du comics peu utilisé jusqu’à présent qu’Azzarello a eu le courage d’explorer, reconnaissons lui ça !

Le dessin pour finir, du Marcello Frusin sur la majeure partie du TPB, toujours aussi bon, très à l’aise dans cette ambiance sombre et glauque. En étant tatillon, on peut regretter parfois des répétitions dans les visages, notamment chez Constantine et un encrage trop appuyé sur certaines expressions ou certains passages, faisant perdre un peu de crédibilité à la scène en y ajoutant du mélodramatique inutile. Cela dit les cases font souvent mouches, que cela soit le découpage ou la répartition des éléments, c’est très efficace !
Le choix des couleurs est notamment excellente sur le derniers arcs. Une par « scène » enrichit visuellement le récit en ajoutant de la différence visible selon le moment, le lieu.. un bon travail.
Giuseppe Camuncoli sur les 2 one-shots fait un travail honnête, qui rappelle celui de Frusin d’ailleurs, dans les expressions, les positions, mais avec un trait plus dur et plus droit. L’alternance des deux est d’ailleurs plutôt agréable à lire…
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Vieux 22/09/2009, 11h24
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Enchainage

Scalped #19 - 24 parus dans le TPB The gravel in your guts par Jason Aaron & R.M. Guera, Davide Furno



Plot : Dashiell s'investit de plus en plus dans sa vie à la réserve plutôt que dans sa mission auprès du FBI et lui et Carol se rapproche grâce à leurs souffrances mutuelles au delà de la simple xxxxx! Il déprime depuis la mort de sa mère et du petit a qui il a apprit à tirer, Carol elle se remémore son ex petit ami de qui elle était enceinte et qui avait volé de la came à Red Crow. Ce dernier a ordonné de fusiller sa voiture mais elle était dedans, lui est mort et elle a perdu le bébé ce qui la amené dans la spirale de la drogue et du sexe! Malgré ceci, Dashiell et Carol ne parviennent à communiquer réellement et pire que cela, Dashiell commence à se droguer avec elle.
De son coté, pendant que Dino accepte des boulots de livreur illégal pour gagner de l'argent pour sa fille et lui, Red Crow tente de freiner les actions sanglantes de l'insultant Mr Brass qui bosse pour les Hmong, des alliés de Red Crow qui l'ont soutenu financièrement pour qu'il devienne chef de la reserve. Brass continue de tuer et de mutiler pour que cessent les trafics non contrôlés par eux mais les méthodes et le comportement acculent de plus en plus Red Crow. Il finit par coincer Brass et le bastonner avant de le foutre en prison pour ses crimes. Sur ce, Red Crow rendit les cendres de Gina à la grand mère Poor Bear, pensant qu'il ne pouvait pas les accompagner d'une vie harmonieuse et que ces actes passés et son poste le forçait à commettre des actes négatifs.


Gourvy colis avec ce 4ème volume de la ‘achement bien série Scalped… qui continue à nous proposer une lecture enivrante ! Cela dit on distingue ici une première partie un ton en dessous d’habitude. Très centré sur le perso principal et sa petite amie du moment, cela reste 2 numéros très intenses où l’on découvre réellement Carol, la fille de Red Crow, ses tourments passés, sa douleur, ce qui approfondit grandement ce personnage un peu superficiel jusqu’à présent le faisant pleinement entré dans l’univers.
Pourquoi un ton en dessous, car si le fait d’en apprendre plus sur Carol est un plus indéniable, le reste du message que veut faire passer Aaron marche moins bien, notamment sur Dashiell. On sent qu’il veut nous faire comprendre que ce dernier glisse tout doucement vers la vie dans la réserve, délaissant son boulot underground pour le FBI, mais il manque quelques scènes clefs ou un peu de puissance dans le récit pour bien appuyer ce point. On a l’impression de survoler un peu la situation des deux tourtereaux. Pour chacun la situation a très vite évolué, trop vite sans doute, là où il y a si peu Dashiell maudissait la réserve, là où Carol semblait se foutre de tout et voulait juste s’amuser avec sex & drugs, on découvre deux personnages plus sombres, plus graves, minés et hantés par le passé et les regrets. Si l’idée est excellente, le rythme est un peu trop rapide pour être très crédible, du coup les choses sont un peu survolés et manque d’impact.

La deuxième partie est grandiose !! Un must ! Aaron parvient à porter le personnage de Red Crow, chef de la réserve, à un niveau dramaturgique intense. On vit avec lui, on souffre avec lui, tiraillé entre son devoir, son amour perdu Gina, ses « alliées » trop présents,… un homme dont les devoirs ont prit le pas sur les valeurs. C’est diablement bien maitrisé, bien monté, d’un réalisme effroyable et efficace. Aaron fait mouche durant tout l’arc, sans trop en dire, sans dévoiler mais avec suffisamment de subtilité pour que le lecteur s’immerge sans problème dans la vie si complexe et douloureuse de Red Crow. Un personnage comme le cinéma aime, torturé, capable du pire mais voulant le meilleur.. vraiment un grand grand moment de lecture !
Que dire de plus ? Aaron se permet également de continuer à faire avancer le récit, mêlant le pauvre Dino Poor Bear au drame, encore un personnage qui prends de l’ampleur. Tout évolue mais inéluctablement vers le malheur, ce qui rends le perso de Red Crow si attachant malgré ses actes, nous continuons à voir défiler devant nos yeux le combat (désespéré ?) de tous les protagonistes qui malgré leurs efforts et leur volonté, se retournent irrémédiablement vers le sombre, sans pouvoir atteindre la lumière à laquelle ils aspirent tant…et Aaron continue de nous depeindre le tableau avec subtilité, émotion et génie ! (bon vous ne l’avez toujours pas acheté ???! ^^).

Coté dessineux, Davide Furno se charge de la première partie, un trait bien sombre et glauque toujours aussi adapté. Peut être un moins bien sur les visages et les expressions hélas, qui parfois sont soient absentes, soient caricaturés. Ensuite R.M. Guera reprends les crayons pour son travail habituel, c’est à dire exceptionnel ! Détaillés, précis, une mise en page dynamique et efficace, ajouté au plot et hop ça se lit d’une traite et plein les yeux !
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  #168  
Vieux 22/09/2009, 11h30
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La deuxième partie est grandiose !! Un must ! Aaron parvient à porter le personnage de Red Crow, chef de la réserve, à un niveau dramaturgique intense. On vit avec lui, on souffre avec lui, tiraillé entre son devoir, son amour perdu Gina, ses « alliées » trop présents,… un homme dont les devoirs ont prit le pas sur les valeurs. C’est diablement bien maitrisé, bien monté, d’un réalisme effroyable et efficace. Aaron fait mouche durant tout l’arc, sans trop en dire, sans dévoiler mais avec suffisamment de subtilité pour que le lecteur s’immerge sans problème dans la vie si complexe et douloureuse de Red Crow. Un personnage comme le cinéma aime, torturé, capable du pire mais voulant le meilleur.. vraiment un grand grand moment de lecture !
Tout à fait d'accord, j'aime beaucoup sa façon de se persuader mentalement qu'il œuvre pour le bien de sa communauté.
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  #169  
Vieux 22/09/2009, 11h44
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The Boudoir Stomp (Scalped #19) contient une de mes scènes préférées, qui en dit peu, mais suffisamment pour comprendre la solitude et les névroses des deux amants: Dash et Carol partagent un lit, baisent passionnément, se donnent l'un à l'autre de la façon la plus intime. Puis on les voit reposer, en silence, perdus, seuls, recherchant désespérément une compagnie. J'ai trouvé formidable la façon dont le lecteur est témoin de ce qu'ils ressentent au fond d'eux, ce qu'ils aimeraient dire à l'autre, mais ils ne le peuvent pas, coincés chacun dans leurs rôles respectifs, et leurs mots, leurs pensées se décomposent. C'est une séquence déchirante, qui résume avec brio la situation bloquée des amants aux cœurs en pièces, et ne manque, pour moi, ni d'impact ni de crédibilité.
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  #170  
Vieux 22/09/2009, 11h53
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Effectivement, cette scène sort du lot, vraiment intéressante qui dépeint bien la situation de Dash et de Carol, mais c'est justement le court laps de temps entre les numéros précédents et cette scène qui, pour moi, lui fait perdre un peu de puissance. Peut être il aurait fallu déjà un peu avant montrer quelques pistes, quelques détails pour amener et introduire cette scène qui est vraiment LE moment de The Boudoir Stomp
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  #171  
Vieux 04/10/2009, 12h06
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Dernièrement, on m'a fait un chouette cadeau! pour moi, c'était Noël!!
D'ailleurs... c'était Noel ^^

Bref :

Unknown Soldier #1 - 6 parus dans le TPB Haunted House par Joshua Dysart & Alberto Ponticelli




Plot : De retour en Ouganda avec sa femme Sera après y être parti à l'age de 7 ans, le docteur Lwanga Moses n'avait que des bonnes intentions dans son hôpital au milieu d'un pays pauvre, miséreux, perpétuellement en guerre avec des enfants comme soldats. Un jour, il décida d'aider une fille victime de viols dans la brousse. Menacé par un enfant armé, membre des rebelles, Lwanga disjoncta, une puissante voix dans sa tête lui dicta quoi faire pour survivre, et surtout quoi faire pour tuer! Hors de contrôle il s'exécuta, tua un enfant pendant que la voix lui expliqua que c'était la meilleure chose à faire pour ce pays, que lui seul peut accomplir ces actes, les tuer tous pour ramener la paix! Paniqué et choqué par ce qu'il venait de faire, Lwanga se tailla da le visage avec une pierre, complètement défiguré et se laissa mourrir!
Il fut sauvé et amené dans une établissement pour jeunes filles tenus par des sœurs qui lui sauvèrent la vie, et couvrirent son visage de bandage, mais les rebelles attaquèrent très vite, à la recherche d'esclaves et de jeunes filles pour leur troupes! Au bords de la folie, se remémorant des scènes étranges de foetus et de séance de torture, poussé par cette voix il se laissa emporter à une tuerie barbare. Il parvint ensuite à reprendre le contrôle et à retourner vers sa femme.
Hélas les rebelles parviennent a retrouver le camp et lance l'attaque. Lwanga, perdu entre ses acquis de docteurs, ses valeurs, et cette voix qui lui dit qu'il fait le bien en tuant les salauds, finit par attraper leur chef et disparait avec lui devant sa femme.
Une semaine plus tard, le journaliste Momolu le retrouve torturant le chef du groupe de rebelles. Il finit par le buter et déclare se lancer sur les traces de Jospeh Kony, chef des rebelles, alors que les histoires d'un homme au visage bandé menant sa propre guerre commencent à se répandre dans la région.


Sincèrement, à la lecture des premiers plots sur la série, je n'avais pas été trés emballé. Cela m'avait paru, à tort visiblement, le genre d'œuvre descriptive de faits réels, politiques, du real comics en gros que je trouve ennuyeux souvent, pas trop mon genre. Mais bon j'ai eu l'occaz de me faire une idée par moi même grâce à Da comics fournisseur Gourvy, grâce lui soit rendu car donc.. j'avais tort.
Certes le cadre est dramatiquement historique, guerre de clans, de pouvoirs imprégnée de toute l'horreur que l'on peut voir aux JT : enfants soldats, massacres ethniques, viols, trafic en tout genre,...
Cet aspect là est plutôt efficace, je ne dirai pas bien dépeint car je n'ai, heureusement, aucune idée d'à quel point c'est réaliste. Disons que l'ambiance et le contenu correspondent à l'image que l'on pourrait avoir de ces guerres civiles d'Afrique. Donc l'ambiance est là, mort, souffrance, pauvreté... peut être trop présente en fait, j'y reviens plus bas.
L'intérêt principal du récit est le personnage central et surtout son évolution au sein de l'histoire avec notamment une idée géniale : visiblement ce bon docteur droit, honnête, consciencieux, bon et courageux a une facette cachée, sombre, violente, mortelle!! Une excellente surprise que cet espèce d'état de schizophrénie qui ajoute énormément à la lecture du comics. Ainsi, se démarquant du "simple" real comics, l'auteur ajoute une dose supplémentaire de violence et de mystère, qui plus est, complètement dans le ton, rendant ainsi l'œuvre plus personnelle.
Du coup le lecteur est accroché, pourquoi ces pulsions violentes? quel rapport avec les visions de nouveaux nés et de laboratoires?
Et heureusement que ce point ci nous scotche à la lecture car à mon sens, le comics n'est pas sans faiblesses. Comme je le précisais plus haut, l'ambiance de mort est peut être trop présente. L'un des pivot du comics semble être la dualité entre le bon docteur civilisé et ce tueur assoiffée de sang né dans la brousse. Mais la comparaison entre ces deux mondes n'ai pas forcément bien mis en valeur, l'aspect mort et violence étant beaucoup plus présent. Peut être accentuer le parallèle entre le monde "civilisé", fait de réunions et de buildings à celui de guerre, de savane et de survie aurait permit d'ajouter un aspect plus dramatique aux événements. Du coup, sous nos yeux ce sont constamment des scènes de violence qui défilent, nous faisant presque oublier que cela existe vraiment.
De même, Dysart passe assez peu de temps sur les perso secondaires, on a un peu de mal à s'y intéresser et à s'y investir, ce qui fait perdre aussi le récit en puissance car du coup, les drames sont moins percutants. Dommage car lorsqu'il le fait, comme avec l'une des enfants, c'est diablement efficace!

Néanmoins l'intérêt est là, déjà découvrir le pourquoi du comment, et puis l'auteur expose avec ce personnage une réflexion intéressante. Certes ses pulsions lui font tuer des enfants, mais la voix lui dit clairement qu'il fait le bien, que c'est le meilleur moyen de ramener la paix dans le pays.
Chacun pourra prendre parti là dedans, mais quoi qu'il arrive, le principe n'est pas simpliste, basique, il a une portée qui fait réfléchir ce qui rajoute beaucoup de profondeur au comics là ou de "simples" pulsions meurtrières auraient eu un rendu très plat. Dysart mêle le real comics avec des touches plus personnelles, d'introspection et quelques réflexions qui font de ce comics un bon moment de lecture même si on peut regretter peut être une trop grande immersion dans la violence de la guerre.
La suite va être intéressante à lire, jusqu'où la descente aux enfers du perso principal va t'il le mener? Et la question est surtout vers où l'auteur va t'il s'orienter, on serait parti pour une quête violente et sanglante mais dans ce cas l'intérêt va vite s'estomper, il va falloir trouver des ficelles pour garder le lecteur, comme Vaughan a si brillamment fait pour Y. En tout cas à suivre...

Coté dessins, Alberto Ponticelli un style proche d'Igor Kordey très adapté aux comics. Assez carré, péchu, de lésinant pas sur les détails de murs fissurés, de blessures, de vêtements déchirés, les expressions des visages il nous permet de rentrer de suite dans le sujet.
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Enchainage :

House of Mystery #13 The thirteenth hour par Matthew Sturges, Bill Willigham, Chris Roberson & Ralph Reese, Neal Adams, Josh Adams, Eric Powell




Doom plot : Aprés 12h, il y a une 13eme heure supplémentaire où des monstres détruisent le monde, seul un homme le vit tous les jours. Il décide de tenter de sauver sa copine.

Un mari apprends l'existence d'un contrat spécial pour faire dispaître sa femme après 13 ans de mariage, mais cela ne tourne pas comme il le voulait.

Un homme et une femme de l'âge de Pierre touche une météorite qui les rends immortels, mais il leur faut 13 rencontres au cours des âges pour se lier.


Comics spécial que ce #13 complètement hors continuité, sous la forme d’une petite anthologie autour du numéro maudit 13 !
On peut saluer l’initiative déjà avant de s’y plonger, l’œil inquiet et le frisson descendant le long du dos. Trois petites histoires donc avec la première de Sturges lui même, le scénariste habituel. Son opus est sympa, sans être extraordinaire, le plot de base bien trouvé et bien tourné en quelques pages, l’exercise doit être difficile. Hélas la tragédie est gâché par un trait qui n’a vraiment rien à voir. Je m’attendais à de l’horreur alors que Ralph Reese me dessine des godzilla un peu partout. Cet espèce de décalage entre l’horreur du plot et le design presque comique des monstres est plutôt paradoxal est.. ben ça laisse un sentiment mitigé, mais un poil déçu !
La deuxième est de Dieu Willingham lui même, un vrai petit bijou d’humour macabre et noir autour du couple. Là aussi l’exercice de rédaction en quelques pages est plutôt réussi même si on a la sensation que le « 13 » est parfois un peu forcé, et d’une manière générale pas très bien inclus dans le récit. Ainsi cette histoire pourrait presque s’en passer.. mais bon, cela serait bouder une petite histoire bien savoureuse, mis en image avec brio par Eric Powell qui lui apporte un ton brumeux et mystérieux qui fait merveille.
La dernière de Chris Robertson serait pas mal.. si la déception de lire quelque chose au final qui manque de mystères, d’horreur et de malédiction ne gâchait pas la fête. En effet, certes le « 13 » est le point central, mais juste le « 13 » pas le « 13 » maléfique, poisseux, qui vous fait hésiter à ouvrir la porte d’hotel sur laquelle il est inscrit. Ici une « simple » histoire d’immortels pourtant superbement mis en image par Neal Adams…

Bonne petite idée que cette anthologie, le genre qui fait plaisir mais l’intérieur est au final un peu décevant si comme moi vous attendiez du mystères et de l’horreur ^^
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Vieux 19/10/2009, 12h54
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Ze Bastard is back!

Hellblazer #175 - 180 parus dans le TPB Red Sepulchre par Mike Carey & Steve Dillon, Marcelo Frusin




plot du retour : John revient discrètement en Angleterre alors que tout le monde le croit mort, désireux de garder un profil bas. Il retrouve sa soeur Cheryl choqué de le voir vivant. Elle lui avoue que Gemma a été traumatisé aussi et qu'elle est partie en France pour travailler, du coup Cheryl a du déménager dans un immeuble sordide. Constantine se rends compte que l'immeuble où vit sa sœur est mystiquement emplis de haine et de désespoir, les suicides et les accidents s'y multiplient anormalement. Il tente de comprendre pourquoi et est aidé par une serveuse rencontré un peu au hasard, Angie Spatchcock qui verse dans la magie. Ils se rendent compte que l'une des nouvelles arrivantes de l'immeuble en même temps que Cheryl est une vieille dame, Ms Gladys, en ait la cause. Il finit par vaincre magiquement cette collectionneuse de fantôme qui lâche en mourant les mots ''Trade, Domine, Scratch'' et a même appelé John par don vrai nom alors qu'elle n'est pas censé le connaître. Ceci plus les cartes postales étranges de Gemma font penser à John que quelque chose ne tourne pas rond.
A Londres, il remonte la piste doucement... Un magus du nom de Domine Fredericks tente de mettre la main sur un artefact trés puissant, la sépulture rouge. Vu son lien avec la famille Constantine, et vu que John est censé être mort, il jette son dévolue sur ce qui reste de sa famille, sa nièce Gemma. John joue sous tous les tableaux entre ses alliés magus, Gemma et Domine jusqu'au moment où il peut sauver Gemma et tuer Domine. Néanmoins, ses objectifs avec ce puissant artefact restaient obscurs ce qui inquiète Constantine.


Arrivée de Mike « Lucifer » Carey aux commandes du bastard pour quelques TPB dont voici le premier. Le passage se fait en douceur, Carey enchainant directement avec la fin du run d’Azzarello avec le retour discret de John en Angleterre, toujours appréciable ce genre d’attention vis à vis du lecteur, et ça rends le tout plus crédible.
Bref un gros volume d’introduction à tout le reste avec un Carey de temps en temps un peu maladroit dans ses transitions. Le plot est solide, c’est carré (jeu de mot), d’entrée de jeu, il sort la sœur à John, lui crée un nouvel allié.. visiblement il connaît l’univers et il n’y a pas de fausses notes dans son intro. Au cours de l’arc principal, même remarque, on retrouve des visages connus mais dans d’autres situations, là dessus c’est du tout bon. Carey intègre complètement son récit dans l’univers, le lecteur fan de continuité que je suis est aux anges ^^ L’histoire est très riche avec donc du connus et du nouveau, le tout emballé dans un rythme mystérieux, se dévoilant petit à petit, quelques excellentes idées viennent enrichir la lecture, comme le rôle de la nièce à John ou la guerre entre magus.
Quelques points négatifs tout de même, comme dit précédemment, les transitions sont parfois un peu trop maladroites, dans le sens trop évidente, peu subtile. John doit remonter des indices vers ce qui se passe vraiment et on sent que Carey ne s’embète pas trop avec les détails et fournit à son héros des informations parfois un peu tombés du ciel. Dommage, ce sont autant de points faibles d’un récit très riche et qui aurait mérité mieux. Les autres points faibles découlent des points forts, le plot se dévoilant petit à petit est parfois réellement obscur, il faut un réel effort du lecteur pour y rentrer, parfois feuilleter les quelques pages précédentes. Enfin, on a l’impression qu’une ou deux de ces « bonnes » idées auraient pu être mieux employées, ou mieux utilisée.
Néanmoins il reste un bon rythme dans ce TPB, il va crescendo vers son paroxysme, quelques bons cliff mais hélas il y manque parfois une ou deux scènes chocs, le genre qui fait bondir le récit en avant ou quelques points d’encrage qui aurait permit d’éviter cette lecture souvent brumeuse… récit très riche, trop riche ? Justement dans Lucifer, dans ce cas là, Carey avait toujours quelques intrigues secondaires plus simples qui permettaient d’ajouter plus de clarté à la lecture. Cela dit, il faut dire qu’il commence très fort. A coté de cela, pour avoir lu Lucifer, j’ai bien reconnu les quelques pistes naissantes qu’il a intégré à son histoire, préparant la suite, toujours aussi habile la dessus ^^
Au final, du Hellblazer correct, on ne peut s’empécher de penser que Carey a raté 2 ou 3 points dans son récit qui aurait pu être bien meilleur et remarquable, mais c’est un bon début !

Au dessin, c’est tout bon, Dillon pour la première partie qui restera LE dessinateur de la période très personnelle de Hellblazer, avec Kit, ses anciens amis…du coup revoir John sous le crayon de Dillon refait forcément ressurgir de bons sentiments, comme revoir un bon pote.. ça le fait toujours. Marcelo Frusin pour la suite qui est parvenu a gommer son défaut qui lui faisait parfois dessiner des personnages avec une expression un peu cartoonesque ou des poses un peu trop théâtrale pour rendre un boulot sérieux, sombre, bon encrage, carrément bieng !
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Vieux 29/10/2009, 21h41
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Enchainement!!

Hellblazer #181 - 186 parus dans le TPB Black Flowers par Mike Carey & Jock, Lee Bermejo, Marcello Frusin



plot : La tension monte autour de John. Ce dernier échappe à un tentative de meurtre fomenté par des alliés de Domine Fredericks qui lui envoient des Lukhavim. Alerté par Gary Leister dont il a pourtant causé la mort il y a longtemps, il parvient à se débarrasser de ces derniers alors qu'ils lui affirment avant de disparaitre que ''Le chien est devant la première porte''.

Peu après, il est alerté par un envoyé du roi démon Arawn Pen Annuvin qu'il y a un désordre à la frontière entre les mondes des vivants et des morts. Quelqu'un à ouvert la porte et les propres sujets du roi reviennent sur Terre pour hanter et posséder les vivants. Il finit par trouver l'origine du désordre, un hôpital psychiatrique en Ecosse où il rejoint Angie Spatchcock. A eux deux ils repoussent les possédés et parviennent à fermer la brèche mais ceci rappelle à John les paroles sur Fredericks et son désir d'ouvrir trois portes, la première étant celle entre les vivants et les morts!

Il part alors en quête d'information, sentant que quelque chose d'énorme se prépare. Au Vatican, puis en Amérique du sud où il prends contact avec Swampthing qu'il parvient à convaincre de surveiller l'autre monde le ''dry land''. Ensuite il prends contact avec un ancien ami qui en échange d'artefacts lui déclare qu'il connait le Chien de l'ombre, il en a rêvé, il viendrai de l'Eden!



L’introduction passée, voici le début de la montée de l’arc de Carey. Au programme de ce TPB, les pistes se précisent, se développent et on s’approche petit à petit des révélations. Un TPB très dense aussi, à l’image du précédent, on s'y retrouve sur les défauts et les qualités mais.. en mieux…
Effectivement, Carey continue de maitriser son univers, il passe la seconde en terme de fantastique, de magique, de contenu… On commence avec un one-shot qui met tout de suite dans l’ambiance. Course poursuite, démons, pièges, visiblement l’histoire précédente n’est pas terminé comme on le croyait. Résultat on enchaîne direct sans pause avec l’arc précédent et la tension monte de suite, efficace !!
Puis l’arc éponyme Black Flowers en à peine 2# qui est tout bonnement excellent, une histoire de fantômes dans une vieil asile perdu dans les highlands britanniques.. cadre pas forcément original mais là encore c’est bien foutu. Ambiance glauque à souhait, fourmillant de détails succulents et de scènes savoureuses … tout y est, fantôme, contre-fantôme, possession, violence, désespoir, et la fin, acculé par le mal, s’en sortant à la dernière seconde…un grand classique mais mené comme il faut. Cela dit, le défaut précédent, véritable leitmotiv du run de Carey est toujours présent : il ne faut pas rater une case ou une ligne voir un mot de ces deux épisodes pour bien comprendre le plot, et pouvoir y entrer avec plaisir, c’est très dense, rapide et donc un peu lourd à la lecture, pour un peu qu’on ai oublié un moment clef, le genre à lire en TPB d’une traite !
S’ensuit 3 épisodes reliés parle même fil rouge mais presque indépendant…Suite à Black Flowers, John à un mauvais pressentiment (I have a bad feeling about this, phrase culte de quels films ? ^^) et l’enquête commence… au cours de ces 3 numéros, nous allons donc découvrir qui est l’enemi.. mais que c’est maladroit.. Carey a les idées mais les transitions entre chaque parties de l’enquêtes sont particulièrement peu subtiles, voir inexistantes, se résumant à une phrase, une case…Ainsi, si le contenu est là, on a vraiment l’impression d’un récit haché surtout que les 3 numéros se passent dans 3 pays différents.. bref l’aspect « enquête et découverte d’indices petit à petit » n’est visiblement pas le fort de Carey. D’autant plus que les informations commencent à arriver à bon débit, un peu noyé au milieu des plot de chaque numéro. La montée en tension qui aurait du avoir lieu est du coup plutôt foireuse, et c’est bien dommage. Il en reste une lecture agréable, quelques bonnes idées, les révélations qu’on attendait mais pas grand chose de plus hélas.
Coté dessins, Jock des Losers sur le premier # fait du bon taff, bien dans l’ambiance malgré un dessin de monstres un peu étranges et désarçonnant. Lee Bermejo sur Black Flowers est en grande partie la cause de l’excellence de l’arc. Très détaillés, de magnifiques cases clefs tirant le récit vers le haut, servant l’horreur et l’action.. ce qui manque un peu à Frusin ! Ce dernier continue son travail honnête sur les 3 derniers numéros, améliorant ostensiblement son travail sur les visages, et nous servant enfin quelques belles cases dont on se souvient.. c’est cool !
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Vieux 30/10/2009, 10h21
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La deuxième partie du tp est quand même un sacré foirage en plus d'être très chiant.
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  #176  
Vieux 30/10/2009, 21h40
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Encore un tpb sur ce dépravé bisexuel alcoolique fumeur invétéré,et pire que tout ANGLAIS!
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Vieux 31/10/2009, 12h09
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C'est vrai que le reste on pourrait lui pardonner...
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  #178  
Vieux 02/11/2009, 09h37
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Perso, c'est après ce tp que j'ai arrêté le run de Carey. Je n'étais déjà pas convaincu mais en plus en parallèle, panini a sorti les excellents épisodes de Delano.
Là, il n'y avait plus photos.
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  #179  
Vieux 02/11/2009, 18h32
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Effectivement, dans le run de Carey on sent bien quelques faiblesses qu'il passait mieux sur Lucifer, qui étaient plus atténués ou maitrisés, genre une surenchère dans le récit ou des transitions foireuses.
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  #180  
Vieux 02/11/2009, 18h59
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bouzouk force !!!!
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tout pareil que zeph !
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