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  #136  
Vieux 02/07/2014, 18h51
Fletcher Arrowsmith Fletcher Arrowsmith est déconnecté
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Boom Studios Deathmatch tp3 : From alpha to omega

DEATHMATCH TP3 : FROM ALPHA TO OMEGA (BOOM)


Paul JENKINS/Carlos MAGNO
Deathmatch #9 à #12

Le pitch :
C’est la bataille finale et seuls 5 héros sont encore en lice. Qui va gagner ce tournoi à mort ? Et surtout qui est derrière tout cela et pourquoi ?

Ce que j’en pense :
Bien même très bien. J’appréhendais un peu la fin de cette série car si jusqu’alors le scénariste Paul JENKINS s’en était bien sorti dans la narration de son huit clos, revisite d’une guerre secrète entre les personnages emblématiques des big two il fallait penser à conclure. Et souvent c’est un exercice ardu et sur un tel sujet si la fin est ratée alors la série l’est tout autant.

Et donc Paul Jenkins ne se loupe pas. Il s’attache à bien nous expliquer les tenant et les aboutissant du pourquoi du comment (j’aime bien ce que je viens d’écrire) de ces jeux du cirque futuriste. Le scénariste n’élude aucun mystère et encore une fois le truc en plus dans sa narration c’est de faire référence à des flashbacks ou à des situations comme si le lecteur connaissaient les personnages depuis des lustres. Ce procédé d’identification fonctionne car depuis le début on comprend rapidement qui sont les pendants chez Marvel ou DC des protagonistes de Deathwatch. On comprend également que le scénariste avait véritablement encore des choses à dire sur le personnage de VOID (le pendant négatif de Sentry-Superman) quand on voit le traitement qu’il applique à L’anti Meridian. Il offre en tout cas un destin nettement plus ambitieux à ce dernier que Marvel a pu en offrir à Void/Sentry.

Jenkins s’appuie également sur un autre pilier pour appuyer sa démonstration final : la connaissance des codes du genre par le lecteur. Entre les Secret Wars, Crisis On Infinite Earth et autre lignée Summers le lecteur en a vu d’autres sur les paradoxes et autre boucles spatio temporel. Les explications semblent donc couler de source et permettent en plus à Jenkins de jeter un nouveau regard sur la série (des références au épisodes précédents) et à son univers : on sort de l’arène et de la prison pour se balader en extérieur permettant au passage d’étoffer un peu plus le passé de l’univers de Deathmatch le rendant toujours plus crédible en 12 numéros seulement. Je n’ai pas trouvé les explications alambiquées bien au contraire. Cela se tient avec une sorte de logique implacable qui me montre bien que Jenkins ne se moque pas de son lecteur avec un quelconque Deus Ex Machina à la noix comme souvent employé par certains scénaristes actuellement. La mise en scène des affrontements reste également original avec une volonté de se ré inventer à chaque fois. On est loin de tourner en rond dans Deathmatch et les rebondissements sont légions sans pour autant être ennuyeux ou lassant. La fin surprend car elle clos à la fois l’histoire en cours tout en restant assez ouverte pour une suite éventuelle mais pas forcément nécessaire.

L’empathie avec les personnages de Sable et Benny Boatright (Dragonfly soit Spiderman ici) reste de mise. D’ailleurs je comprends mieux la mise en avant de ce dernier et le fait que sur le tableau cela soit le seul qui garde son identité. L’aspect humain du personnage est essentiel pour la résolution de l’intrigue principale et une relecture du premier numéro s’impose également. Jenkins continue de jouer avec le concept du temps et boucle la boucle à sa façon. Le fait d’avoir fait de Sable la narratrice est bien joué car le procédé d’identification fonctionne à plein et charge d’émotions les scènes finales.

Graphiquement je vous renvoie à ce que j’ai pu écrire sur les tomes précédents avec un Carlos MAGNO qui continue de faire sans faute. Il est à l’aise dans toutes les situations (combats, introspections, sur Terre, à l’intérieur, dans un environnement simulé). Ses dessins fourmillent de détails rendant l’ensemble bien vivant.

Le plus :
- une cover Gallery moins fournie que les deux précédents tomes
- le tableau des combats

Niveau de langue :
Les textes et les dialogues de Paul Jenkins sont très accessibles. Il utilise un très bon niveau d’Anglais avec peu d’argot. Cela se lit comme on boit du petit lait.

Bilan :
Les 12 épisodes de DEATHMATCH forment un véritable récit complet que je suis fier de posséder dans ma bibliothèque. Oui on peut encore écrire et surprendre sur les super héros sans pour autant faire du gore ou du sexe et en prenant le lecteur pour quelqu’un d’intelligent.

Ma note : 4/5
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  #137  
Vieux 03/07/2014, 10h17
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Jorus C'Baoth Jorus C'Baoth est déconnecté
Jedi du coté obsc... DOH!
 
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Jorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec Dracula
Pinaise, j'ai hésité un moment à le suivre et tu m'as convaincu... y a pas un gros relié qui regroupe la maxi-série?
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Ne cliquez pas, c'est une pub!
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  #138  
Vieux 03/07/2014, 10h35
Fletcher Arrowsmith Fletcher Arrowsmith est déconnecté
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Salut Jorus,

à priori pas de recueil prévu regroupant les 12 numéros (ou 3 TP). Le tout doit quand même se trouver à bon prix à mon avis.

Je pense que tu apprécieras cette série qui tient très bien la route en 12 numéros.
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  #139  
Vieux 03/07/2014, 10h45
VascoVince VascoVince est déconnecté
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VascoVince change la caisse du Fauve
Citation:
DEATHMATCH TP3 : FROM ALPHA TO OMEGA (BOOM)
Si tout va bien je reçois les TPB 2 et 3 aujourd’hui, et très certainement que je les aurai lu ce soir ^^ (bon je vais peut être faire durer le plaisir quand même).
Je me suis fait choppé par cette série je l'ai déjà dit, et je suis vraiment curieux d'en voir le développement et la résolution.
J'ai envie d'être très exigeant avec l'équipe créative, tant le niveau du 1er tpb m'a bluffé.
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  #140  
Vieux 25/07/2014, 16h39
VascoVince VascoVince est déconnecté
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VascoVince change la caisse du Fauve
Ces dernières semaines, j'ai donc reçus et lus les deux derniers TPB.

Je suis moins enthousiaste que arrowsmith.
Notamment parce que j'ai le sentiment amer que ça passe de peu à côté du chef d'oeuvre.
La mise en place était réellement brillante. L'intérêt pour l'intrigue était brûlant.

Et puis de combats (réussis mais un peu brefs) en interminables discussions/explications, je me suis un peu perdu et je ne dirai pas que les explications sont confuses, au contraire c'est très argumentés, et sans doute trop à mon goût.
La narration est très progressive, ce qui fait qu'elle m'est apparue lente.

Au final, je trouve que c'est qualitativement très au dessus de beaucoup de production actuelles de plus grande notoriété et que ce DEATHMATCH est une oeuvre aboutie, extrêmement soignée (dessins et scénario) mais qui pour manque un peu d'émotion.
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  #141  
Vieux 25/08/2014, 19h00
Fletcher Arrowsmith Fletcher Arrowsmith est déconnecté
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Archer&Armstrong TP4, CLONE TP1 à 3, FIVE GHOSTS TP2

C'est la rentrée. Du VALIANT et du IMAGE pour commencer. Enjoy

ARCHER & ARMSTRONG TP4 : CIVIL SECT WAR (VALIANT)


Fred VAN LENTE / Khari EVANS et CHRISCROSS
Archer & Armstrong #14 à #17

Le pitch :
C’est la guerre civile sur Terre entre les différentes sectes ancestrales qui se sont partagé le monde. Forcément Armstrong n’est pas innocent à tous cela et son passé fait encore une fois surface. Il devra en plus regagner l’amitié de Archer mis à mal après les évènements de Farewell dans le tome précédent. Ce dernier, pas épargné et fortement ébranlé, va remettre sa vie en question pour le meilleur ou le pire ?

Ce que j’en pense :
Le côté sympa c'est que l'on en apprend beaucoup sur les bières du monde à travers les âges. Le côté moins sympa c'est l'aspect un peu grotesque et pas très passionnant de ce Sect civil War.
Fred Van Lente m'ennuie un peu sur ce coup là. La trame de son récit est faible et au final son histoire ne repose sur pas grand chose. Deux épisodes sur quatre sont assez éloigné de la quête (retrouvaille entre A et A et la découverte des bières du monde). D’ailleurs Fred Van Lente s’intéresse moins aux conséquences eu au déroulement de cette guerre civile (titre trompeur) qu’à son origine et aux protagonistes de son récit (Archer, Armstrong, Maria, le Projet Rising Spirit). De plus on aimerait voir autre chose qu’une histoire encore centré sur le passé d’immortelle d’Armstrong (ennemi de toutes les sectes) et un artefact mystique. L’histoire sert plus les personnages par contre, Archer en premier lieu car il est celui qui va réellement évoluer dans ce quatrième tome.

L’humour si particulier est toujours aussi présent. Il y a toujours ce décalage qui sied parfaitement à la série. Il faut suivre les jeux de mots ou les situations toujours plus ubuesques. Et avec les sectes Fred Ven Lente s’en donne à cœur joie.

Par contre il y a toujours une réelle volonté de continuité et c'est très appréciable. C’est clairement le gros plus de ce volume. Fred Van Lente continue de façonner le monde de Archer et Armstrong en consolidant également la passé de l’univers Valiant. On est clairement dans la suite directe des numéros précédents et pas dans un arc narratif de plus. Enfin le scénariste continue de faire des ponts avec les autres séries comme Harbinger et Bloodshot (Harada, Project Rising Spirit et même X-O Manowar avec une référence aux Vines). D’ailleurs la suite verra nos héros croiser le fer avec Bloodshot.

Kharis EVANS est meilleur que sur Harbinger mais il souffre trop de la comparaison avec ces illustres prédécesseurs. Tout seul sur le #14 on voit clairement une amélioration avec l’appui de CHRISCROSS dès le #15. Rien de rédhibitoire. Mais les poses des personnages restent assez figées. Le dessinateur a du mal à dynamiser ces planches (souvent brouillonne avec des détails inutiles qui surchargent l’ensemble) et à différencier les expressions sur les personnages. Mais dans l’ensemble j’ai apprécié.

Niveau de langue :
J’ai toujours un peu de mal avec un peu d’argots ou quelque tournures de phrases sur cette série mais dans l’ensemble rien de compliqué

Les plus :
Cover Gallery

Bilan :
Au final j’ai passé un bon moment grâce à des passages assez hilarants (ceux mettant en évidence nos deux compères) au contraire de l'intrigue sur les sectes qui peine à décoller. Un ton en dessous des 3 tomes précédents qui, il est vrai, avaient mis la barre haute.

Ma note : 3/5


CLONE TP1 : FIRST GENERATON (IMAGE)


David SCHULNER/ Juan Jose RYP
Clone #1 à #5

Le pitch :
La vie tranquille du Luke Taylor américain modèle va être chamboulé le jour ou il va découvrir un tas de clone de lui même. Et si son avenir et celui de sa famille, sur le point de s’agrandir, se jouait également à la maison blanche ?

Ce que j’en pense :
Le premier tome fait dans le classique. Le pitch est classique, les rebondissements sont presque téléphonés, les politiciens sont véreux, le chantage est banalisé, des gros sous sont en jeu, la structure familiale est au centre et les scènes d’actions semblent invraisemblables. Donc on se dit rapidement, rien d’original là dedans et on a raison. Pourtant j’ai continué et j’ai acheté la suite.
Comme SJ l’a signalé sur le forum ce qui fait l’accroche est la prétendue faiblesse de la structure du récit. On a clairement l’impression de voir se dérouler devant nous une série télé comme sait si bien en faire l’Amérique. Et vu que l’on est désormais rompu avec ce type de format on en vient à ne pas être surpris d’aimer cela dans Clone.

Car en 5 épisodes le scénariste David SCHULNER ne souhaite pas perdre de temps et oriente son récit presque exclusivement sur l’action. Les temps de la psychologie et la réflexion ne sont pas encore arrivés. Pratiquement aucun personnage n’est fouillé et les différents dilemmes moraux sont à peine effleurés. Luke, le héros, passe son temps à chercher sa famille et le scénariste ne prend pas beaucoup de temps pour mieux nous le présenter. Autre exemple : à l’inverse d’un Peter David qui avait doté multiplié les doubles de Madrox dans (X-Factor) avec un à chaque un personnage bien différent de l’original, les clones comme Luke sont tout simplement des personnages secondaire présentés comme des soldats. Un seul sort du lot, Foss, et aura son importance dans la toile d’ensemble. C’est peut être légèrement mieux du côté de la maison blanche ou le dilemme moral qui se pose au Vice Président (il doit choisir entre voter ou non une loi interdisant l’utilisation de cellule souche, la possible répercussion de son vote pour sa campagne comme président et sa fille qui est éteint de la maladie de Parkinson et qui pourrait être soignée à partir d’un vaccin à base de cellules souches) intéressant et ouvre forcément plus de perceptives. De toute façon on comprend vite ce que Schulner a voulu faire avec ces cinq premiers épisodes. Il a posé les bases de son intrigue. Désormais c’est qui m’aime me suive. Il a du perdre des lecteurs en chemin mais également en conserver. Franchement, quand on voit la situation à la fin du dernier épisode on a envie de continuer et de savoir la suite tout en reconnaissant que l’on est loin de lecture d’une thèse sur le clonage. Et là je dis bravo, Mister Schulner, vous avez réussi votre pari.

Graphiquement je suis loin d’être fan de Juan JOSE RYP. Cela tourne vite à la boucherie avec lui et il y a quelques passages qui ne font pas exception (mais c’est justifié, ce n’est pas gratuit). Je trouve ses personnages un peu figés et ces scènes d’actions en manque de fluidité. Par contre il reste lisible et efficace et rassure rapidement le lecteur qui rentre rapidement dans le récit du coup. Je trouve également moyen son tic de mettre plein de petit point/trait sur les corps des personnages (spécialement le visage). C’est un peu agaçant à la fin.

Niveau de langue :
Du velours. Il n’y pas trop de texte et pas d’argot ou tournure de phrase alambiquée.

Les plus :
6 pages de Sketcbook avec des croquis de personnages

Bilan :
On a du mal à conseiller Clone tant le scénario semble convenu. Pourtant cela se lit bien et parfois cela vaut le coup de soutenir une série en devenir, car on voit le potentiel qu’elle peut renfermer sur le long terme. A prendre comme un comics apparenté à une bonne série télé qui fait le job.

Ma note : 3/5


CLONE TP2 : SECOND GENERATON (IMAGE)


David SCHULNER, Aaron GINSBURG, Wade MCINTYRE/ Juan Jose RYP
Clone #6 à #10

Le pitch :
La vraie nature de Luke Taylor a été révélée, mais sa quête pour retrouver sa femme et sa fille ne fait que commencer. Va t il pouvoir survivre face à la seconde génération de clone, plus jeune, plus fort et surtout plus impitoyables?

Ce que j’en pense :
On prend les mêmes et on recommence ou presque. David SCHULNER muscle son récit avec l’aide de deux complices au scénario en la personne d’Aaron GINSBURG et Wade MCINTYRE. Et cela se ressent tout le long de la lecture de se deuxième tome. Plus on avance dans la lecture plus le récit prend en épaisseur. Ce que l’on a aimé dans le premier tome est consolidé dans celui-là. Il y a toujours autant d’action et de rythme, on n’est pas e présence d’un cours de biologie ou d’un mémoire sur les dangers du clonage, la ressemblance avec les séries télé est toujours évidente. Mais les 3 scénaristes tendent par contre à gommer progressivement les faiblesses des cinq premiers épisodes.

Déjà il y a l’introduction de clones bien identifiés et différents et représentant chacun une possibilité d’évolution : Alpha, Beta et Gamma. Ils peuvent sembler caricaturaux mais j’aime à penser qu’ils sont dans le ton du récit : le normal, le soldat, le génie et à chaque fois il y a une caractéristique génétique précise associée.
Ensuite on rentre un peu plus dans la tête des personnages et on se surprend à comprendre leurs réactions (attention ce n’est pas du Warren Ellis ou du Neil Gaiman non plus, faut pas déconner). Ils peuvent tous sembler un peu simpliste dans leur portait respectif mais cela permet surtout aux lecteurs de bien s’attacher à eux et de suivre le récit, qui possède un rythme effréné, sans se sentir perdu (vous savez le syndrome je reviens en arrière pour savoir qui est qui).
Enfin c’est ce tome qui donne l’élan définitif à cette série. Subtilement, par des retournements de situation mis en place et par une trame conçu comme une saison 1 (l’épisode #12 a tout d’un season final de série télé) les scénaristes lance la machine. On sait désormais si on a envie de continuer ou pas. Je ne trouve pas qu’il y a tromperie sur a marchandise. On sait pourquoi on a envie de partir et pourquoi on a envie de rester. Le ton pris par le récit sur la fin de ce tome montre bien aux lecteurs que les scénaristes ont des choses encore des choses à raconter et que l’on n’est pas près de tourner en rond. Bien sur c’est cela qui guette la série, mais à priori ce n’est pas pour tout de suite.

Juan Jose RYP assure sa production mensuelle et du coup la continuité et identité graphique de la série. Du coup il s’améliore de numéro en numéro, laissant un peu plus de finesse et rondeurs dans son trait et présentant quelques passages moins gore ou chocs qu’il a pu produire. On pense souvent à Darrow d’ailleurs sur certaines planches. En clair ceux qui n’aiment pas vont surement continuer à ne pas apprécier.

Les plus :
4 pages de Sketchbook commentées

Bilan :
Un deuxième tome au dessus du premier. J’ai été entrainé dans l’histoire au point d’enchainer avec le troisième tome immédiatement, vous savez comme quand on fait des marathons d’une série télé. Le parallèle est toujours aussi fort, la fin de saison présentant un parfait cliffhanger pour la suivante

Ma note : 3/5


CLONE TP3 : THIRD GENERATON (IMAGE)


David SCHULNER, Aaron GINSBURG, Wade MCINTYRE/ Juan Jose RYP
Clone #11 à #15

Le pitch :
L’action se situe 1 an après la bombe explosive qu’a lâché le vice-président des Etats Unis à la face du monde entier. Les clones sont traqués et vivent, pour la plupart dans la clandestinité.

Ce que j’en pense :
Une nouvelle saison commence et le pool de scénaristes exploite parfaitement la bombe qu’ils ont laché dans le dernier numéro (le #12).
A nouvelle situation, nouveaux enjeux, nouvelle menace et nouveaux alliés. L’enjeu c’est survivre, la menace c’est tous ceux qui ne sont pas des clones, les nouveaux alliés sont ceux qui sont des clones (des nouvelles).
Au moins pour cet arc la donne change et les cartes sont redistribuées. On n’a nullement l’impression de lire à nouveau les tomes précédents. Cette histoire joue bien avec les peur de l’Amérique. La peur de découvertes scientifiques non maitrisées mais également avec une certaines Amérique puritaine dont l’attachement à la religion guide leur destinée. Et quand on met des clones au milieu de tout cela fait tache d’huile sur la Holy bible.

La pression politique ne se relâche pas et le groupe des clonés va devoir se serrer les coudes pour survivre. Cela ne sera pas sans mal car des dissensions vont apparaître. J’ai bien aimé tout ce travail sur la peur de l’autre et le rejet de la différence. Les scénaristes font apparaitre cela tout le long de l’arc et personne n’est épargné. Chacun en arrive à rejeter l’autre car il est différent, les clones rejetant même les non clonés qui les soutiennent. A ce sujet l’épisode #12 est très bon jouant sur les pseudos ressemblances que cela soit graphiquement (RYP s’amuse à dessiner des tas de personnages qui se ressemble) ou dans les dialogues.

Le gros plus (qui peut s’apparenter à une facilité scénaristique) c’est l’introduction d’un nouveau groupe de clone, féminin cette fois, ce qui va relancer un peu plus la série et surtout ouvrir de nouveaux horizons (sectarisme exacerbé, communautarisme, sexe, suspicion, tensions et conflits).

On continue donc de ne pas s’ennuyer avec ce troisième tome de clone et j’ai bien l’impression que cela va se dérouler ainsi pendant encore une bonne dizaine d’épisode. Le tout se lit encore une fois très bien, à la manière d’un feuilleton. Ce n’est pas toujours subtile (RYP a l’occasion de montrer qu’il sait très bien illustrer le gore-crade, bien qu’assagit, dans un lieu clos comme un abatoir…)

Les plus :
6 pages de Sketchbook commentées

Bilan :
Je reste convaincu que c’est une bonne série qui mérite sa chance. Cela fait du bien de trouver des comics comme cela où on vient chercher l’aventure et de bons moments de lecture. En TP cela passe très bien en plus. Scénaristiquement cela tient très bien la route du moment que l’on ne vient pas chercher autre chose qu’un bon divertissement. Ce troisième TP, plus statique en apparence (on souffle sans se reposer) que les deux premiers remplit complètement son office

Ma note : 3.5/5


FIVE GHOSTS TP2 : LOST COASTLINES (IMAGE)


Frank J. BARBIERE / Chris MOONEYHAM
Five Ghosts #6 à #12

Le Pitch :
La suite des aventures de Fabian Gray, aventurier d’u siècle passé, qui cherche à guérir sa sœur victime d’un malédiction, lui-même tant posséder par une pierre lui donnant accès aux capacités de 5 fantômes qui le hante.

Ce que j’en pense :

Dans ce TP imposant (7 épisodes et 184 pages) on a droit à deux histoires.

Le #6 est un king size qui sert de mise en bouche ou remise à niveau dans l’univers de five Ghosts. Fabian Gray, toujours possédé par 5 fantômes lui permettant d'accéder à des talents spéciaux, rend visite à la fille de son ancien sensei, pour se confronter à la légende de l'épée de Masamune. C’est un très beau épisode où Frank J. BARBIERE lâche des bribes sur le passé de Fabian Gray, à la manière dont été traité (en bien) celui de Logan dans les années 80. Le parallèle ne s’arrête pas là car au niveau de la caractérisation du personnage mais aussi du lieu de l’action (le Japon, pays du soleil levant, trouble et envoutant) c’est du Logan tout craché.

Le second récit court sur 6 numéros (#7 à #12). C’est long, mais beau et trépidant. L'ambiance pulp joue à fond et comme un gamin je me suis éclaté à lire les aventures de Fabian Gray qui nous entrainent sur les mers du Sud où voguent des pirates revanchards à la recherche d'artefacts cachés dans des îles qui n'ont de paradisiaque que le nom. Monstres, combat à l'épée, possession, romance sont encore une fois au rendez-vous. On grappille des éléments sur le passé de Fabian Gray ce qui nous permet de voyager encore un peu dans le monde grâce à de judicieux flashback (superbement dessiné en plus).

Les dessins de Mooneyham me semblent un ton en dessous par rapport aux 5 premiers numéros mais c'est vraiment pour chipoter. On a du mal à s’imaginer un autre artiste. Parfois un peu faible sur les combats (enchainements, postures) le dessinateur se rattrape largement sur les décors et le bestiaire. C’est magnifique et terriblement expressif. Il y a également un excellent travail sur les couleurs de la part de Lauren AFFE.

Le scénariste sait rythmer son récit en ne le surchargeant pas de texte inutiles (il y a parfois des enchainements de 2 à 3 pages sans mots) posant très bien chaque séquence, laissant plutôt le lecteur s’immerger dans le récit et s’imaginer les raccourcis lui-même. Les reproches que l’on peut faire à Five Ghosts sont les mêmes que lors du TP précédent. Cela semble léger sur la durée. Les histoires ne sont pas ambitieuses, le support cast ne brille pas par excès, les personnages ne sont pas développés (le scénariste ne revient pas sur les crises de Fabian), le scénariste sous utilise la malédiction de Fabian Gray… Mais à la fois on est pile poil dans un comics décompressé (dans tous les sens du terme) qui joue à fond avec l’esprit pulp et du plaisir à donner à ses lecteurs. On est prévenu. Personnellement j’adore. Ce type d’aventure est trop peu présente dans le panorama actuel pour faire la fine bouche (même si). De plus la lecture en TP atténue cette décompression (le temps doit sembler long en single). Et puis que cela soit graphiquement ou scénaristiquement l’ambiance est là, sans faute de gouts.
Ce qui manque également c’est les mises en page à l’ancienne (façon mag pulp) pour les pages de crédits. Présent dans le premier TP plus ici. Cela perd un peu de son charme.

Niveau de langue :
Aucun problème, l’intérêt étant ailleurs. Aucune question à se poser ici.

Bilan :
Bonnes même excellentes que ces nouvelles aventures de Fabian Gray. L'élément de surprise ne joue plus pour cette LS transformée en on going mais le voyage est toujours agréable. D’ailleurs j’en redemande des arcs de cette qualité. La lassitude ne me guette pas encore.

Ma note : 3,5 à 4/5 (car je me suis littéralement éclaté)
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Dernière modification par Fletcher Arrowsmith ; 04/11/2014 à 18h38.
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  #142  
Vieux 25/08/2014, 19h31
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C'est intéressant cette progression dans l'optimisme dans tes critiques de Clone, c'est exactement ce que j'ai vécu en singles. La suite ne te décevra pas.
Par contre c'est sur Five Ghosts que je me lasse, je continue tout de même à acheter en singles mais en toute franchise je crois que je vais accumuler les épisodes avant de les lire.
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  #143  
Vieux 25/08/2014, 20h21
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C'est marrant car je te voyais bien faire ce genre de réflexion sur Five Ghosts. Je dois dire que j'ai du mal à m'imaginer le suivre en single. En TP il est évident que cela passe bien mieux.

Pour Clone, oui enthousiasme progressif. Et puis je me suis dit que si tu continuais à lire cette série c'est qu'elle devait avoir des qualités. Aucun regret bien au contraire.
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  #144  
Vieux 04/09/2014, 00h10
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THE FUSE TP1 : The Russia Shift

THE FUSE TP1 : THE RUSSIA SHIFT


Antony JOHNSTON / Justin GREENWOOD
The Fuse #1 à #6

Le pitch :
Sitôt arrivé à Midway City l'inspecteur Ralph Dietrich va devoir enquêter sur le meurtre d'un sans abri dans un station spatiale en orbite autour de la Terre. Avec sa partenaire la chevronnée et cynique Klem Ristovych, ils iront jusqu'à la Mairie engagée dans une campagne électorale pour traquer le ou les coupables.

Ce que j’en pense :
The Fuse est une série surprenante. J’étais venu pour lire un récit de science fiction et je me retrouve avec une histoire policière particulièrement bien troussée. Oui je me suis laissé prendre dans les mailles du filet. Oh je ne doute pas un instant que pour les plus qu’amateur d’Agatha Christie et consort l’intrigue semblera bien fade mais a y réfléchir on n’en lit pas tant que cela dans le media.

Magouilles politiques, laissés pour compte, enjeux financiers, passé douloureux faisant à nouveau surface…. Antony JOHNSTON glisse assez d’élément pour donner corps à son histoire. Sa narration est assez dense et permet si on adhère à au récit, de rentrer complètement dans l’intrigue qui très habilement va nous entrainer sur des fausses pistes et apporter son lot de rebondissements bienvenus.

Le scénariste utilise pleinement l’espace à sa disposition et donne également et rapidement une profondeur intéressante à ces personnages. Le duo de détective ne m’a semblé si stéréotypé que cela et j’ai particulièrement le ton cynique qu’emploie le sergent Klem Ristovych particulièrement envers son coéquipier Ralph Dietrich (moins largué qui ne semble) qu’elle nomme Marlène tout le long de l’enquête. Chaque protagonistes révèlent leur force pour souvent cacher leurs faiblesses, et le masque à beaucoup de chance de tomber. Enfin on en apprend subtilement l’histoire de Midway City au fur et à mesure que le récit avance et cela apporte beaucoup au ressenti que l'on peut avoir. Cet apprentissage du passé est parfaitement intégré dans la résolution du meurtre et le scénariste se lance dans des parallèles intéressants (mais pas assez fouillé par contre) avec des émeutes raciales tristement contemporaines ou bien encore des politiques laissant certains de côté.

Par contre j’ai été déçu que le scénariste n’utilise pas plus le fabuleux matériaux à sa disposition : une ville en orbite dans l’espace. Il y avait de quoi faire et on ne ressent qu’épisodiquement le côté claustrophobe et isolement qu’apporte ce huit clos. Enfin même si j’ai beaucoup apprécié la densité de chaque épisode, cela pèche un peu au niveau du rythme. Un peu plus d’action n’aurait pas fait de mal.

Graphiquement Justin GREENWOOD s’en sort bien même si ce n’est pas ma tasse de thé. La copie est correcte avec des planches assez simples mais claires et lisibles. Je trouve quand même qu’il rate morphologiquement le personnage féminin de Klem. Mais comme son complice il manque surtout le petit plus lié à ce lieu si peu ordinaire. Je ferais la même remarque que pour le scénario on a parfois l’impression à la lecture que cela aurait très pu se dérouler sur Terre sans que cela n’entrave le récit ou la compréhension pour le lecteur.

Niveau de langue :
Très bon. Les dialogues s’enchainent bien et ne sont ni redondants ni inutiles.

Le plus :
- 6 épisodes, 160 pages de lectures pour 9,99$. A ce prix là c'est dommage de ne pas essayer.

Bilan :
J’ai passé un excellent moment à tenter de démêler les fils de l’intrigue. Le récit est plus intelligent que l’on ne croit et moins naïf que l’on ne pense. La série se bonifie au fur et à mesure que l’on avance et les deux derniers épisodes sont très bons avec une tension qui ne retombe pas bien au contraire. Enfin la lecture en TP passe très bien

Ma note : entre 3,5 et 4 /5
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Dernière modification par Fletcher Arrowsmith ; 04/09/2014 à 14h20.
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Vieux 12/09/2014, 19h23
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O.M.A.C. BY JOHN BYRNE, SEX TP1, THE LI’L DEPRESSED BOY TP1 et TP0

O.M.A.C. BY JOHN BYRNE #1 A #4 (DC)



John BYRNE
OMAC #1 à #4

Le pitch :
Citation:
Posté par Doop
OMAC est un soldat du futur, une machine de guerre à lui tout seul qui se régénère grâce à l'aide de son satellite Brother Eye qui lui transmet aussi toutes les informations dont il a besoin. Alors qu'il vient à peine de se débarrasser de son ennemi juré Mr Big, le voilà harponné par les membres de la GLOBAL PEACE AUTHORITY qui lui signifient qu'un problème temporel a eu lieu. Le voici donc projeté sous la forme d'un jeune garçon aux Etats Unis dans les années 40, sans avoir le souvenir de ses pouvoirs.
Ce que j’en pense :

Très grosse claque. Il n’y a rien à jeter dans cette mini série. John BYRNE maitrise tout ici.

Graphiquement, le choix du noir et blanc est opportun. Chaque planche est grandiose avec l’utilisation du duo tone comme technique (voir avec Aegnor il vous expliquera cela bien mieux que moi. C’est fin et truffé de détail avec un encrage très subtile (et par lourd comme il a pu le faire plus tard). C’est conçu pour être du noir et blanc et on se dit en permanence que la couleur n’aurait strictement rien apporté.

On retrouve une synthèse de ses thèmes et obsessions (d’ailleurs Hitler l’obsède : voir FF, WW, Namor….). Comme il l’a souvent fait le scénariste adore revenir sur les origines des personnages. Avec OMAC c’est plus subtile et il y a un véritable travail sur la continuité qui est effectué. Il crée le chainant manquant avec la série de Jack Kirby avec la manipulation d’un autre de ces thèmes favori : le temps. Et ici on est gâté. Passé et futur s’entremêlent étroitement. On commence dans le futur puis la majorité du récit se passe dans le passé pour aboutir à un présent (lequel ?). L’intelligence du récit c’est que les protagonistes grandissent et évoluent avec le temps qui passe. OMAC passe donc par plusieurs étapes de l’homme (création, enfance, adulte et fin de vie). Pour dynamiser le récit John Byrne ne s’embarrasse pas d’effet grandiloquent : en une page le récit prend 10 ans par exemple sans pavé de texte. Avec OMAC on a l’impression d’atteindre la quintessence de ce que cet artiste complet peut produire.

Le récit, de pure science fiction (donc anticipation) est intelligent (dans le sens pas linéaire, avec de la recherche), avec un ton résolument adulte, brassant des thèmes porteurs et fort bien équilibrés (la science, le fascisme, la famille, la guerre, le mercantilisme, la quête de soi, l’amour et la mort…). Il arrive à placer le tout dans des ambiances très différentes (champ de bataille dans le futur, l’Allemagne des années 40, les docks et quais de la crise de 29, le futur proche) rappelant de fort belle façon les thèmes que j’ai décrit un peu avant.

Ces personnages sont vivants. John Byrne leur a inventé une vraie vie. On les voit souffrir, se dépasser, aimer, pleurer. Le temps étant le leitmotiv de cette saga on suit donc leur évolution à travers les âges et c’est juste parfait pour le lecteur qui à l’impression de grandir avec eux à chaque page tournés. Cela permet en plus au scénariste de travailler sur l’hérédité et la famille.
Cette parfaite synthèse trouve des origines diverses dans la folie créatrice de cette époque de Byrne. On pense à Namor, aux Next Men à ses Fourth Worlds….

Les singles sont magnifiques. Leurs couvertures (avec Alex Jay ) sont rigides avec le titre stylisé sur le côté de couleurs différentes présentes également en page 2 et 3 des couvertures ? (rouge, vert, bleu et orange). OMAC y est représenté à 4 âges différents (sous forme d’OMAC, adolescent, adulte, âgé avec Molly). Les 4 chapitres sont symbolisés par autant de doigt d’un main en bas à droite. Et à chaque fois c’est plus de 40 pages de bd sans publicité.

Niveau de langue :
J’ai tellement aimé et transporté par l’histoire que je n’ai pas eu de difficulté. De toute façon pour une telle histoire si difficulté il y a on se débrouille pour la contourner.

Bilan :
Génial de bout en bout. Les singles sont d’une classe folle. Ce récit monte assurément dans le top 5 des meilleures productions de John Byrne. Le récit n’a rien perdu de sa force plus de 20 ans après et les dessins sont d’une finesse exceptionnelle. Une grande histoire assurément.

Ma note : 5/5


SEX TP1 : THE SUMMER OF HARD (IMAGE)


Joe CASEY / Piotr KOWALSKI
Sex #1 à #8

Le pitch :
Simon Cook, ersatz de Bruce Wayne, prend sa retraite super héroïque dans sa ville de Saturn City. Va t-il être plus heureux ? Va t il assouvir les fantasmes qu’il n’a jamais pu concrétiser en tant que super héros maintenant qu’il est un businessman ? Et comment la ville va telle réagir à cette absence remarquée ?

Ce que j’en pense :

On va aller vite.

J'ai du lutter pour terminer les 8 épisodes proposés dans le premier tome du SEX de Joe CASEY. Pourtant cela partait bien. On comprend vite que Simon Cook = Bruce Wayne, Armoured Saint = Batman, Saturn City=Gotham City, Keenan = Robin, Shadow Lynx =Catwoman et en cherchant bien on trouve le Joker, Double face… C’est donc encore une fois à un crépuscule des super slip que nous convie Joe Casey avec ici Batlan et son univers. Le sexe il faut le voir comme des confessions sur l’oreiller. Tout cela fonctionne très bien, groso modo sur les 4 premiers épisodes. On s’amuse à trouver les parallèles avec le héros de DC, à se dire qu’il fallait oser, que les dialogues sont intelligents surtouts pendant les scènes de sexe servant le récit. Mais au bout de 8 épisodes je n’en pouvais plus. C’est trop lent. Ce récit crépusculaire a des qualités surtout car il propose une narration différentes que ce que l’on peut lire à côté mais je trouve qu’il oublie de se renouveler : j’ai commencé à lutter sur les dialogues, à trouver les personnages agaçants et caricaturaux, que les scènes de sexes deviennent racoleuses et gratuites et qu’au final rien n’a avancé plus de 200 pages après.

Les vilains sont blasés n’ayant plus d’ennemie à combattre. Ils s’apitoient sur leur sort mais agissent peu. Keenan reste au final une énigme. Et les états d’âmes de Simon mêlé à une nouvelle vie que Cazey n’arrive pas à rendre trépidante (alors que BKV avec Ex Machina a su y faire dans les intrigues politique ou économique, voire Casey himself avec Wildcats 2.0 et 3.0)
Sur un sujet assez similaire j'ai préféré lire La vie sexuelle des super héros de Marco Mancassola (avec pourtant des défauts) dont je suis persuadé qu'il fut une inspiration pour Joe Casey.

La satisfaction de ce TP restera les dessins de Piotr Kowalski. C’est très beau et il adapte un style franco belge à la largo Winch (sur certaines planches, comme l’hélicoptère qui atterrie sur le toit du building c’est bluffant) que j'ai beaucoup apprécié. Il instaure une véritable ambiance mélancolique et sombre (le coloriste Brad Simpson n’est pas en reste). Pas de racolage quand il dessine du sexe. C’est enlevé mais soft.

Sinon on a la confirmation que Bruce Wayne est un petit kiki même pas capable de conclure avec une catwoman très très entreprenante. L'homme, le vrai, c'est Robin.

Les plus :
Le prix : 6€ en pre order pour 8 épisodes
Les covers
Les teasing

Niveau de langue :
C’est assez verbeux et cela part un peu dans tous les sens. J’ai souvent du mal à lire du Casey. Oui j’ai trouvé cela parfois un peu ardu. Bon mon intérêt déclinant je ne suis pas d’y avoir mis toute mon attention non plus.

Bilan :
SEX a des qualités évidentes. Joe Casey s’amuse à déconstruire Batman et son univers en rajoutant le côté sexuel dans son histoire. Mais j’ai trouvé cela bien trop lent pour me captiver. Clairement un comics pas fait pour moi. Je n’ai pas été réceptif au delà des 3-4 premiers numéros.

Ma note : 2/5


THE LI’L DEPRESSED BOY TP1 : SHE IS STAGGERRING ET TP0 : LONELY HEART BLUES (IMAGE)


S. Steven STRUBLE / Sina GRACE
Li’l depressed boy #1 à #4

Le pitch :
Tranches de vie de Li’L, jeune homme tendance dépressif à la recherche d’un sens à sa vie et de l’amour.

Ce que j’en pense :
Il y a beaucoup d’émotion dans ce récit. Si on accepte de rentrer dans le monde de Li’L, si on accepte les facilités scénaristiques et graphiques, si on accepte de ne pas être constamment énervé par les Hipsters et le côté c’est indépendant donc c’est in alors vous êtes fait pour cette série. Ce n’est pas Ghost World de Daniel Clowes. Cela n’a pas la même ambition et c’est tant mieux.

Les défauts que l’on pourra y trouver vont être des qualités à mes yeux. Suivre la vie de Li’L est un pur plaisir. On a envie de revenir à cet âge ingrat (université) où tout est possible, âge de découverte (il y a des tonnes de références musicale, cinématographique ou littéraire), période passionnante mais tellement ingrate tant on peut se sentir à l’écart. C’est tout cela l’histoire de Li’L. Pourtant il ne semble pas fait pour être malheureux. C’est une façon de vivre. S. Steven STRUBLE nous entraine dans une réalité. Des gens comme cela il y en a. J’ai aimé que le scénariste ne noircisse pas le tableau. Ici pas question de corde ou autre rasoirs. C’est mélancolique avec des rayons de soleil qui pointent constamment leur nez sans arriver à transpercer la carapace de Li’L. Et pourtant il y a Jazz, petit bout de femme plein de vie. Amie nécessaire ou plus que cela. Qui ne s’est pas posé la question ? Il y a Drew nécessaire pote plus âgé toujours plein de bon ou mauvais conseil que l’on a envie de suivre ou pas.

Voilà c’est un peu tout cela Li’L Depressed Boy. Le type même de récit qui est loin de révolutionner le genre mais qui une fois refermé vous a dérider le visage avec plus d’un sourire (formidable partir de bowling) et replonger en arrière, dans vos souvenirs.

Sina GRACE semble fait pour dessiner LDB. Epuré et beau. Droit à l'essentiel pour en dire beaucoup. Attention on n’est pas dans du super héros. Cela paraitra trop simple à certains. Mais pourquoi faire compliquer. C’est poétique comme le récit.

J’ai également lu le tome 0 (Lonely Heart Blues) qui est une histoire en bleu et noir composée de patchwork par différents artistes (Sina Grace, Jim Mahfood, Sam Kieth, Jim Valentino, Chris Fenoglio…..). Cela complète parfaitement le tome 1 donnant des émotions différentes avec une telle structure narrative.

Les plus :
- Le prix (10$)
- plein de sketches, pin-ups…

Niveau de langue :
Peu de textes et un anglais plus qu’accessible.

Bilan :
Cela ne plaira pas à tout le monde. On peut trouver cela trop simple, trop m’a tu vu. Mais moi j’ai été touché. Une lecture différente exactement comme j’en cherchais. J’ai aimé l’osmose antre le scénario et les dessins entrainant un rendu très poétique. Le tome 1 correspond encore à ce que j'aime lire et mes gouts. C'est parsemé de références et vérités dans une tranche de vie assez unique et pourtant si répandue. Ce n’est pas Clowes

Ma note : 4/5
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  #146  
Vieux 18/09/2014, 20h59
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DC Batman : Bruce wayne fugitive

BATMAN : BRUCE WAYNE FUGITIVE (DC)


Chuck DIXON, Ed BRUBAKER, Greg RUCKA, Kelly PUCKETT, Denis O’NEIL, Geoff JOHNS / Dave ROSS, Sean PHILIPS, Scott McDANIEL, Steve LIEBER, Damion SCOTT, Roger ROBINSON, Sergio CARIELLO, Rick BURCHETT / Andrew PEPOY, Sean PHILIPS, Andy OWENS, Mark McKENNA, Robin RIGGS, Robert CAMPANELLA, John FLOYD, James PASCOE, John NYBERG, Jim ROYAL

Birds of Prey #43 (extrait), Batman #603 à #607, Detective comics #771 à #775, Batgirl #29 et #33, Gotham Knight #30 à #32, Azrael #91 et #92 (extrait)

Le pitch :
Bruce Wayne n’est plus. En fuite après avoir été accusé avec sa garde du corps Sasha Bordeaux d’avoir tué sa petite amie Vesper Fairchild le playboy milliardaire a laissé la place au justicier. Afin de se disculper il devra se retrouver lui même, mais aussi regagner la confiance de sa famille qui tel un jeu de piste continu de chercher les indices pouvant le disculper.

Ce que j’en pense :
Ce volume est un cran au-dessous de Batman Bruce Wayne Fugitive. Oh pas de beaucoup mais après toute la tension accumulée dans le tome précédent il était temps de l’évacuer et surtout de résoudre l’énigme. C’est sur ces deux temps fort qu’est conçu le récit, ma préférence allant au second.

Avant de s’attaquer à la partie intéressante les bat scénariste décide de se consacrer à la nouvelle situation de Bruce Wayne qui a fait désormais place à son alter égo, le justicier masqué Batman, au grand dam de sa famille. Les histoires correspondantes sont intéressantes dans ce contexte mais surtout importantes pour l’univers DC. Ainsi Greg RUCKA peut introduire ses pions pour Checkmate et continuer à développer la futur reine noire, Sasha Bordeaux. On revient alors à des schémas narratifs plus classiques qui font également la part belle à la colère de Batman, face à ses alliés, Azrael, Nightwing, Oracle, Sasha, Nightwing mais aussi à des ennemis en apparence plus classiques (la Mafia, Checkmate, Deadshot).

Entrelacé à tout cela il y a l’autre temps narratif : la recherche de la vérité et à travers elle beaucoup de passage introspectif de la part de Bruce Wayne/Batman. C’est dans ces moments là que l’histoire prend son envol. La discussion finale entre Sasha Bordeaux et Bruce Wayne est un moment fort de l’histoire Batmanienne. Tout comme l’ensemble des passages avec Batgirl qui est la véritable révélation de cette longue aventure car Cassandra Cain illumine le récit et chaque scènes où elle est présente dynamisent l'ensemble.

Il y a plusieurs façons d’apprécier la résolution de l’énigme en tant que telle. Le chemin qui y mène (un sans faute de Brubaker et Rucka dans la façon de procéder) où c’est surtout la famille de Batman qui est mise en valeur, la découverte de l’investigateur, à la fois surprenante mais présentant également des épisodes moins puissants mais efficace (avec Deadshot) ou bien la remise en cause de Bruce à travers les révélations successives. Cette dernière est plus difficile à appréhender dans un premier temps. Il faut laisser le récit murir pour se rendre compte du travail qu’ont accompli les scénaristes depuis déjà de longues années. C’est un peu une sorte d’aboutissement à une phase très intéressante de Batman (dont on peut estimer qu’elle a débuté lors Knightfall, l’apogée étant No Man’s Land).

Quand on brasse le tout on pourra penser à un problème d’équilibre dans les épisodes proposés, qui indépendamment sont tous très bons (rien mais vraiment rien à jeter) et qui successivement apportent leur pierre à l’édifice sans que cela soit forcément visible. Ce tome peine à maintenir la tension tout le long, au contraire de Bruce Wayne Fugitive qui vous prend littéralement dans le tourbillon des émotions fortes et palpitantes.

Pour la partie graphique je vous renvoie aux crédits et à mon appréciation sur Murderer. C'est du très bon : Dave ROSS, Sean PHILIPS (impeccable , Scott McDANIEL (plus qu'efficace), Steve LIEBER, Damion SCOTT (énorme les épisodes de Batgirl), Roger ROBINSON (caméléon sur Azrael).

Niveau de langue :
Que des scénaristes d’un bon niveau les dialogues allant avec. On peut éventuellement avoir quelques difficultés sur la partie Checkmate (et encore).

Les plus :
- un résume de Batman : Bruce Wayne Murderer
- les covers mais sans les titres
- deux billets Afterword par Greg Rucka et Ed Brubaker
- un bon rapport qualité prix (30$ pour 430 pages)

Bilan :
Bruce Wayne Murderer s’apprécie avec la lecture au préalable de Bruce Wayne Fugitive. La lecture des deux tomes me semble incontournable pour les amateurs de bonne histoire, bien troussée et surtout pour les inconditionnels du Caped Crusader. La relative proximité de ce récit (2002) est un gros plus dans son appréciation car que cela soit graphiquement ou narrativement c’est non seulement d’un très bon niveau mais surtout proche (et souvent égaux) des meilleurs récits actuels. Une grande aventure, avec plein de rebondissements, d'émotion et d'action que cette lecture du meurtre de feu Vesper Fairchild. Paix à son âme.

Ma note : 4/5
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Vieux 18/09/2014, 21h32
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Je lorgne dessus depuis un moment, mais je me dis qu'Urban s'y attellera sans doute après No Man's Land.
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Vieux 19/09/2014, 09h26
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Comme toi Mellencamp, j'attends avec impatience qu'Urban réédite le run de Rucka sur Batman.

Je n'ai pas encore pris No Man's Land. Pourtant ce récit m'intéresse mais son ampleur me rebute un peu (au niveau financier et au niveau longueur).
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  #149  
Vieux 19/09/2014, 09h39
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Au pire prend en VO: No Man's Land est en 4 volumes souples.
Et Cataclysm, que je viens de finir en VF et qui est correct sans plus, n'est pas révélateur de la qualité de No Man's Land.
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  #150  
Vieux 17/10/2014, 14h58
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Non humans tp1, astro city vol9, peter panzerfaust tp4

NON HUMANS TP1 : RUNAWAYS AMERICAN DREAM (IMAGE)



Glen BRUNSWICH / Whilce PORTACIO
Non Humans #1 à #4

Le pitch :
En 2014 à Los Angeles, 26 ans après que la NASA est ramené sur Terre un étrange qui fait donne la vie à des nos objets. Les Non Humains sont nés étant souvent des jouets familiers. C'est un nouvel ordre mondial où les créatures mignonnes et effrayantes luttent pour leur droit d'exister dans un monde qui les craint.

Ce que j’en pense :
On me l’a offert (en provenance des States) car j’avais fait part de mon intérêt pour ce TP à cause de la présence de Whilce PORTACIO. Cet artiste n’a surement pas eu la carrière qu’il aurait méritée, ponctuée par des pépins de santé et des mauvais choix de carrière. Néanmoins j’ai souvent apprécié son trait et j’aime bien l’idée de suivre et soutenir des artistes en particuliers même si ils sont en difficultés. Rien pour que pour les planches de Portacio je ne regrette pas d’avoir lu Non Humans.

Maintenant le scénario c’est autre chose. Pourtant le pitch me semblait prometteur. En clair dans un futur proche les humains et les non humais se côtoient pour le meilleur et pour le pire suite à un virus mystérieux qui peut donner un semblant de vie à des objets. C’est une variante intéressante de Blade Runner ou bien de Alex+Ada. On se met à imaginer dès les première pages, suite à une immersion rapide et imagé de ce futur légèrement effrayant à tout ce que le scénariste va pouvoir faire avec ce type de récit : la peur d’autrui, le communautarisme, l’humanité et l’âme des objets, la perversion, l’utilisation détournée (un style intelligent), la politique, la récupération…. Et j’en pense surement des meilleurs. Et bien non, car en partant immédiatement sur une banale histoire de vengeance d’un flic à fleur de peau car il a perdu des êtres chers à cause des Non Humans, Glen BRUNSWICH s’enfonce dans la médiocrité et la méchanceté gratuite et coupe court à toutes ambitions narratives.
Aucune empathie pour le personnage principale Aimes. C’est d’une banalité entre le divorce, la violence et la pseudo haine aveugle pour les NH, un fils de 14ans bête à manger du foin qui veut se taper sa poupée gonflable évoluée, des conflits avec son acolyte forcément NH et la bluette amoureuse. Côté méchant, ils sont bien méchants. Hop on se regroupe en bande et va éradiquer les vilains humains. Le tout dans un récit très décousu qui part dans tous les sens sans que le lecteur puisse à un moment ou à un autre se poser et avoir de l’empathie pour la situation ou les personnages. Et les dialogues sont pas en reste : soit c’est trop pompeux, soit c’est trop cliché ou bien c’est du n’importe nawak. Il y avait des idées mais c’est tellement mal exploité que l’on ne peut que pester devant le gâchis.

Il reste la prestation de Whilce PORTACIO que j’ai trouvé convaincante et le Philippin est très à l’aise dans ces ambiances futuristes mélange de chair et de technologie. Il s’encre lui-même donnant un rendu particulier à certaines planches pouvant parfois donner une impression de flou ou bien gommer certains défauts. C’est plus convainquant que certains de ces récents travaux (je pense à Uncanny X-Men). Maintenant ce n’est pas Non Humans qui va convaincre les plus sceptiques sur l’art de Whilce Portacio.

Les plus :
- un sketchbook
- un work in process

Niveau de Langue
Un peu compliqué à cause des errements du scénario. Quand on lutte parfois pour comprendre où veut en venir le scénariste on butte alors sur certains phrase.

Bilan :
Les dessins de Portacio, artiste que j'apprécie, passent bien, mais le scénario de Brunswick part dans tous les sens et est très confus. Il aurait fallu partir sur une on going ou du moins une LS plus longue car seulement 4 épisodes ici et c'est trop court. Enorme déception car il y avait de l'idée. Sur un registre plus gentillet mais assez identique dans les thématiques Alex+Ada en donne plus aux lecteurs.

Ma note : 2/5


ASTRO CITY TP9 : THROUGH OPEN DOORS (VERTIGO)



Kurt BUSIEK / Brent ANDERSON et Alex ROSS
Astro City (2013) #1 à #6

Le pitch :
C'est le retour de la série phare de Kurt Busiek, Brent Anderson et Alex Ross sous le label Vertigo. 5 récits vont mettre en scène des citoyens comme vous et moi dans une ville extraordinaire où l'aventure ets à chque coin de rue. Le tome nous propose d'élargir nos horizons en nous faisant voyager en dehors d'Astro City et en explorant également son passé.


Ce que j’en pense :
Astro City, c’est pour moi l’époque des bataille avec mes parents où je leur demandais si gentiment de commander par souscription le premier volume à Semic. Promis j’aurais des bonnes notes et je serais sage. Je garde précieusement ce premier volume comme les quatre autres qui ont suivi (2 de plus chez Semic et deux chez Panini, mais là j’avais grandi et c’était trouvable en librairie). Autant le dire maintenant, honte à moi, les dessins de Brent Anderson me déplaisaient assez à l’époque (on est con quand on est jeune). Par contre si j’ai continué c’est parce que le scénario de Kurt Busiek m’avait déjà conquis, et cela dès le premier épisode. J’adore l’Histoire. J’adore les hommages (tient c’était le nom du premier label d’Astro City). Astro City c’est des récits résolument modernes empruntant et piochant avec respect au passé. C’est la marque de fabrique de Kurt Busiek appliquée à ses propres histoires (en creator owned). Astro City c’est tout ce que j’aime dans une des façons de concevoir une bande dessinée et plus particulièrement les comics.

Orphelin depuis maintenant des années d’une nouvelle publication française j’ai guetté la sortie de ce 9eme volume en VO regroupant les 6 premiers épisodes du renouveau de Astro City publié désormais chez le label Vertigo. Tout n’est pas parfait mais au-delà d’une odeur de madeleine ce tome regorge de qualités et m’a donné énormément de plaisir à la lecture.

Le premier récit voit l’arrivée d’un ambassadeur extra terrestre sur Terre et Kurt Busiek joue avec cette situation forcément extraordinaire et le quotidien d’un habitant d’Astro City qui retrouve des filles. C’est bien écrit et Busiek ne c’est pas trompé avec ce premier épisode mettant en avant des gens ordinaires dans une ville extraordinaire. Par contre je reste circonspect sur le personnage introduit (clin d’œil à Vertigo ? Busiek dit l’avoir inventé il y a des années) qui n’apporte pas beaucoup plus au récit.

Le deuxième récit est en deux parties (Astro City #2 et #3) est celui que j’ai préféré. Kurt Busiek a inventé une hot line pour la Honor guard (la justice League d’Astro City) et l’on va suivre le personnage de Marella qui va réaliser un des ces rêves en y étant embauché. Entre compétition au travail, amitié, épanouissement la jeune salarié va finir par presque perdre ses repères. On voyage dans cet épisode (il y a Paris) qui n’est pas uniquement centré sur la ville qui héberge (façon de parler) le centre d’appel. Beaucoup d’héroïsme et d’humanité dans ces deux numéros qui montre bien l’humain amené à gérer des situations ordinaires dans un environnement qui ne l’est pas.

SJ avait aimé le quatrième épisode. Je comprend aisément pourquoi à sa lecture car il pose une bonne question : est on forcément obligé de se servir de ces pouvoirs pour être une super vilain ou bien un super héros ? Et si on les employait plutôt dans le cadre d’une activité professionnelle. En tout cas à la fin de ce numéro une nouvelle équipe est né et des comme cela on n’en voit pas tout les jours.

Le numéro qui suit est celui qui m’a le moins passionné. Busiek s’amuse avec le passé de son univers et nous plonge rapidement dans une ambiance occulte hollywoodienne des années 30. Le problème c’est qui n’y reste pas et fait deux autres sauts dans le temps. Les liens entre les diverses époques sont loin d’être évident surtout que le narrateur est le drôle de personnage à la peau violette ressemblant à Sandman qu’il a introduit dans le premier numéro. Pris indépendamment chaque historiette est intéressante mais on a tellement du mal à relier l’ensemble que l’on passe à côté de la démonstration de Busiek. Dommage.

Le sixième et dernier épisode conclue le volume en revenant sur l’ambassadeur extra terrestre qui va faire affaire avec Jerome Thatch, un docker d’astro city qui sent venir les possibilités qui s’offre à lui. On se croirait dans l’antre du Watcher de chez Marvel et Jerome Thatch va apprendre que la curiosité est un bien vilain défaut. Le récit joue beaucoup sur les notions de travail, mais aussi du bonheur et de la cupidité. C’est un épisode très intéressant car il explore très bien et de manière subtile différentes facettes de l’humanité.

Voilà le voyage est déjà terminé mais la série continuant aux states il y aura d’autre visite à Astro City. J’ai grandi et je peux dire maintenant que je suis sous le charme des dessins de Brent Anderson. Avec l’aide de Alex Ross il revisite le folklore de la communauté des super slip et on sourit à y voir spider-man, daredevil, Wonder Woman, Batman ou autre superman dans les personnages super héroïque d’Astro City. Mais bien plus fort c’est les humains, les citadins qui la peuple qui eut sont comme vous et nous ou bien le voisin d’à coté.

Pour ceux qui hésite il est encore tant de prendre le train en route car même si connaitre l'univers d'Astro City apporte un confort à la lecture ce neuvième volume peut se dévorer indépendament des autres. C'est une bonne porte d'entrée.


Les plus :
- la présence des covers de Alex Ross
- un sketchbook commenté

Niveau de langue :
Quand on aime on ne compte pas. Parfois un peu verbeux mais il y a une telle atmosphère et qualité d’écriture que on ne fait pas que lire Astro city, on déguste.

Bilan :
Ce neuvième volume de Astro City, Through Open Door, montre que Busiek, Anderson et Ross n'ont pas perdu la main. Kurt Busiek a encore des choses à raconter pour notre plus grand plaisir. J’ai beau avoir trouvé la qualité de 2 épisodes un peu en déca l’ensemble a très bien fonctionné sur moi. C’est comme avoir m’impression de retrouver un vieille ami dont on était sans nouvelle depuis un trop long moment.

Ma note : 4/5


PETER PANZEFAUST TP4 : THE HUNT (IMAGE)



Kurtis J. WIEBE / Tyler JENKINS
Peter Panzerfaust #16 à #20

Le pitch :
La quête de Lily pour retrouver les assassins de son père et le venger. Parcourir la France n'aura jamais été aussi dangereux et nos amis vont devoir ruser et faire preuve de beaucoup de courage mais surtout de solidarité pour s'en sortir.

Ce que j’en pense :
Cet arc est la suite directe du précédent et des évènements qui ont vu la père de Lily mourir. La tigresse va chercher à se venger de ces 5 bourreaux et c’est à une quête pleine d’embuche et de danger que nous assistons.
Même si nous connaissons le destin de personnages, le scénariste Kurtis J. WIEBE arrive à nous tenir en haleine avec des variations scénaristiques tout le long des 5 épisodes mais surtout le lecteur ne cesse de se demander dans quels états il va retrouver les trois protagonistes, Lily, Julien et Peter. Car la guerre salit tout mais révèle également le vrai visage de chacun. La quète de vengeance de Lily ne va-t-elle pas détruire son couple naissant ? Mais c’est également le temps de faire le deuil de son père et de revenir sur l’homme qui fut. Et Julien ? Toujours amoureux. Va-t-il la soutenir éternellement. Et si au final leur amour en était que renforcé.
Les monologues de Lily sont très beau et sont des pauses agréables dans le rythme de l’histoire qui nous propose une variété de situation empêchant le lecteur de s’ennuyer : course poursuite, contre bande, traquenard, combat contre des chars dans un village en ruine, traque en pleine forêt....

J’ai également apprécié le traitement de Peter, figure héroïque et presque légendaire pour ses troupes qui traverse la guerre en s’opposant à ces hauts gradés allemandes vivant dans le passé, l’héritage et la honte de la grande guerre. L’épisode pivot, le central #18, propose à ce sujet un fascinant face à face entre un Peter emprisonné qui ne demande qu’avec malice de s’évader pour rejoindre les étoiles et son geôlier représentant des mythes et légendes des figures des soldats allemands. Sont ils différents au final. Est-ce un recommencement sans cesse d’une partie d’échec ? Peter semble trancher mais le lecteur est en proie au doute. Il y a de la noblesse dans cette confrontation. Le récit est l’occasion pour Peter de continuer à s’affirmer comme un leader hors norme comme la guerre avait besoin. Le propos pourra sembler simpliste à certains mais le tout n’est au final qu’une parabole du courage hors norme de ces héros de guerre qui ont porté l’espoir des peuples et des soldats.

La magie afférente à l’oeuvre de JM Barrie est désormais moins expressive mais présente subtilement. C’est la marque de fabrique de la série. Moi j’adhère et j’aime voir les penchants de Lily vers des coutumes indiennes ou Peter près à s’envoler poussant d’étrange cris ou bien voyant des sirènes. Les dessins de Tyler JENKINS sont encore une fpis parfait car il laisse de la place à la magie dans cet environnement hostile.

Bilan :
Ce quatrième arc est très bon. Il nous plonge dans les dédales de la seconde guerre mondiale avec toujours cette touche irréelle liée au monde de Peter Pan. La traque de Tyger Lili en toile de fond en fait un bon récit qui tient la route avec brio pendant plus de 120 pages.

Ma note : 4/5
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