Précédent   Buzz Comics, le forum comics du monde d'après. > > Critiques > Critiques VO et VF des forumers

Réponse
 
Outils de la discussion Modes d'affichage
  #391  
Vieux 03/11/2014, 19h42
Avatar de Jorus C'Baoth
Jorus C'Baoth Jorus C'Baoth est déconnecté
Jedi du coté obsc... DOH!
 
Date d'inscription: août 2003
Localisation: On a Highway to Hell....
Messages: 7 316
Jorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec Dracula
Putain, j'ai oublié de la poster, vous le croyez ça? (désolé Arrowsmith)

The Unwritten #42 - 49 parus dans le TPB Orpheus in the Underworld par Mike Carey & Peter Gross, Deam Ormston




Plot : Tom et ses alliés se jettent à la recherche de Lizzie dans les entrailles du Leviathan blessé aprés la vague d'annihilation (non y a pas les Guardians!!)

Volume 8, disons le immédiatement, dans la mouvance totale du précédent. Aprés l'apex Tommy Taylor vs la Cabale, les compères Carey et Gross déroulent tranquillou leur plot, mélant habilement les genres, les styles, les personnages, les intrigues.. marque de fabrique sur Unwritten depuis quelques temps, depuis que le comics a prit une réelle épaisseur.
Nous retrouvons ici le même procédé, un arc principal autour de Tommy qui booste le récit, accompagné d'un secondaire à base de zombie. Est-ce volontaire de caser une histoire de zombie là et maintenant*? Au moment où le genre connaît une notoriété sans précédent par ailleurs*? Impossible à dire, en tout cas, c'est diablement malin et totalement raccord avec le discours global du comics sur le pouvoir des histoires sur l'Humanité et inversement. Suivant leur logique, il DEVAIT y avoir une histoire de zombie.. ben la voilà. Encore une fois, Carey et Gross nous montre que tout est réfléchit, pensé, organisé.
A coté de cela, une accalmie donc. Certes Tommy affronte des animaux carnivores, un Dieu des Enfers à grandes oreilles et même sa nemesis pas si mort que ça, mais le ton reste dans l'ensemble plus centré sur l'Histoire que les évènements ou les personnages. Tommy part à la recherche de Sparrow, le lecteur en apprends plus sur le Leviathan, son rôle, son état actuel... C'est clairement un travail de préparation de terrain pour une montée en puissance. Le tout est particulièrement bien écrit car Carey et Gross y mèlent la bonne dose d'action qui va bien et nous ressortent des personnages déjà vu, un magnifique travail de cohésion d'univers, de construction solide de leur œuvre tout en subtilité. En dosant ainsi action, révélation, information, perso ou evènements déjà vu, les auteurs parviennent à réaliser un tour de force auquel je ne m'attendais pas*: rendre The Unwritten parfaitement lisible*!
Ma crainte a toujours été de lacher prise à un moment donner, de me perdre dans un plot plutôt complexe, mélant réalité, légendes, histoires, personnages inventés, réels, magie... mais ce n'est pas le cas. De manière très habile, il nous est de temps en temps rappelé quelques informations primordiales pour la compréhension globale, puis les auteurs rebondissent dessus pour hisser le récit à un niveau supérieur, font une pause pour bien nous faire comprendre ce nouveau niveau, puis avance à nouveau...
Un vrai travail de fond, indispensable au bon suivi de ce comics définitivement particulier et qui se révèle pleinement au cours de ce volume et du précédent.
Autre tour de force à mettre aux actifs des auteurs... nous n'avons pas la moindre idée de l'évolution que va prendre la série. Plutôt pas mal pour un comics où en général le méchant est emprisonné à la fin pour pouvoir revenir dans 6 mois (ok ok je caricature ^^). La cabale est tombée, le Leviathan est blessé et semble être le prochain objectif de Tommy et... la dernière page nous prends de court complètement, annonçant un crossover avec une autre série Vertigo ce qui nous éloigne, à priori, de la priorité du héros*! Dés le début les auteurs jouent avec le lecteur, créant une ellipse temporelle là, mettant fin aux méchants de la série très tôt, donnant soudainement de l'importance à des personnages qui semblaient insignifiants, faisant revenir des personnages morts et enterrés... Et donc nous voilà avec la promesse d'un volume 9 sans que nous ayons la moindre petite idée de comment tout ceci va se conclure*! Plutôt pas mal non*?
Mention plus aussi au méchant qui fait une réapparition courte mais très efficace, exhortant Tommy à le rejoindre vers un objectif qui au final ne paraît pas si «*méchant*» que ça, montrant la compléxité d'un personnage qui, à l'image du comics lui même, semble réserver bien des surprises.
Donc, si ce volume n'est pas le plus épique, c'est clairement une preuve que Carey et Gross s'éclatent avec The Unwritten. C'est leur bébé, leur univers et leur maîtrise en est parfaitement parfaite. Tommy Taylor continue donc sa quête aprés la défaite de la cabale et vers le Leviathan, maître blessé de toutes les histoires de l'Humanité.
Gross aux dessins c'est magique, surtout épaulé par Dean Ormston dans un style à la fois similaire en terme de glauque, mais plus inquiétant encore*! Parfait j'vous dis*!!
__________________
Bad to ze Bone!

Ne cliquez pas, c'est une pub!
Réponse avec citation
  #392  
Vieux 30/11/2014, 22h40
Avatar de Jorus C'Baoth
Jorus C'Baoth Jorus C'Baoth est déconnecté
Jedi du coté obsc... DOH!
 
Date d'inscription: août 2003
Localisation: On a Highway to Hell....
Messages: 7 316
Jorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec Dracula
Double critrucs!

The Unwritten #50 - 54 parus dans le TPB The Unwritten Fables par Mike Carey, Peter Gross, Bill Willingham & Mark Buckingham



Plot : Tommy Taylor se retrouve aspiré et jeté devant les Fables sur le point d'être détruit par M. Dark et qui ont désespérément besoin d'aide... de n'importe qui...

Je disais dans la critique précédente que Carey et Gross avait réussit le tour de force de nous perdre complètement dans la série, et dans le très bon sens du terme, en nous empêchant de prévoir la suite et la fin. Quel meilleur exemple que ce volume où un crossover improbable avec le monde des Fables de Willingham et Buckingham*!
Enfin, crossover oui et non car après tout, pour les lecteurs de Fables, on se serait souvenu de l'apparition de Tom Taylor. Du coup, les auteurs rusent un peu, et il n'ont pas à chercher bien loin. Dans un comics où les histoires ont le rôle central, quoi de plus facile que d'en inventer une quelque part dans ce fameux Leviathan.
Passer outre une introduction un peu facile qui propulse Taylor chez Bigby et compagnie, nous découvrons ainsi un monde presque-des-Fables. Ces derniers ne sont plus qu'une poignée et luttent désespérément contre M. Dark, bien plus puissant et agressif, surtout depuis qu'il a capturé Bigby et que Blanche se soit rangée de son côté. Oui oui, c'est donc bien un What if, un elseworld si cher à nos comics maintreams qui se déroule sous nos yeux ébahit. De même que l'idée d'avoir ajouté des zombies précédemment était sans doute une habile manœuvre pour appuyer leur théorie de base (histoire = pouvoir), peut être pouvons nous supposer que ce crossover est un clin d’œil aux grosses productions des Big Two qui, depuis quelques années, sont pleinement lancés dans des events annuels qui se veulent de plus en plus épiques. Cette théorie est d'autant plus crédible qu'il faut avouer que l'histoire de ce volume tombe un peu comme un cheveu dans la soupe, sans prévenir, sans intérêt majeur, et semble même assez facile. Les comparses nous ont habitué à mieux construit, mieux amené. Certes quelques scènes de fin font doucement avancer le personnage de Tom Taylor, mais rien qui n'aurait pu être fait de manière plus classique.
Bah.. concentrons nous donc sur ce What If au demeurant mené tambour battant avec une ambiance de Fort Alamo particulièrement délicieuse. Tottenkinder et Le prince Crapaud sont les leaders d'une communauté de Fables sur les dents, cachée mais promise à une mort certaine dés que le tout puissant Dark et ses armées les dénicheront. Poussés à bout, ils invoquent donc un allié providentiel, presque n'importe qui, juste un grand sorcier pour leur venir en aide.. et entre ainsi Tom Taylor (un poil facile tout ça donc...). Heureusement, tout comme les What if et autre monde parallèle, l'intérêt du récit réside dans les différences avec celui connu ainsi que les libertés que peuvent prendre les auteurs. Blanche est donc passée darkside, ses enfants aussi et les affrontements hautement plus violents font pleuvoir des morts illustres, notamment lors d'un final apocalyptique ou un plan désespéré nécessite le sacrifice ultime.
Cela dit, autant jusqu'à présent les deux auteurs étaient parvenus à nous faire garder le fil de leur histoire complexe à souhait, autant avec ce volume, il est difficile de voir autre chose qu'une «*facile*» excuse pour un crossover. Là où ils mettent presque un point d'honneur à expliquer les origines de tel ou tel événement, ou du moins de finir par en donner une raison, ici, rien de tout cela... juste une histoire parallèle.. peut être... Après autant de travail par ailleurs de cohésion de leur univers, c'est presque donc un peu décevant de les voir sombrer dans la facilité, ce qui en fait juste un bon comics, un peu plus bas que les niveaux de qualité atteint jusque là. Heureusement donc que des visages familiers, des morts glorieuses ou horribles, des faces à faces dantesque et des combats perdus d'avance, viennent remplir ce TPB sans que l'on s'ennuie une seconde. Mission à demi rempli donc, exceptionnellement sans doute, notamment par une fin intéressante, qui fait donc un peu avancer le personnage mais qui remet les compteurs à zéro, comme si tout ce TPB n'existait pas... Fables New 52 ^^. La série se termine ainsi étrangement sur ce récit, pour mieux enchainer vers une mini qui concluera le tout. Un goût d'étrange dans la bouche donc, une lancée un peu foireuse vers la fin ou tout simplement une demande éditoriale?


The Unwritten : The Ship That Sank Twice par Mike Carey, Peter Gross & leurs potes



Plot : Enfin les origines de Tom et de Tommy Taylor à Poudlard.. ou presque...ah tient j'ai écris une bêtise à Arrow pour le titre du topic, c'est "sank", bah bien fait pour moi.

Suite donc de l'étrange crossover avec Fables et.. ah... non en fait ce n'est pas une suite mais un tie in géant de la série qui va ni plus ni moins nous en apprendre plus sur la création de Tommy Taylor, rien que ça*!
Carey et Gross jouent donc un peu avec nos nerfs coup sur coup en ne faisant guère avancer leur plot principal autour du Leviathan et de la fin de Monde (presque) au risque de nous perdre à un moment donné. Nous verrons plus tard car entre nos mains fébriles, voici donc l'origine de tout*!
Au centre, outre bien sûr Tommy Taylor et son alter égo «*réel*», leur père a tous les deux pour une histoire qui va donc voir en parallèle la création de Tom Taylor Jr, l'humain fils biologique du père, et Tommy, le magicien fantastique fils artistique du même père. Beaucoup d'indices étaient déjà éparpillés dans les récits précédents, ce qui permettait d'embrasser assez globalement cette création sans en avoir les détails. Joli tour des auteurs d'ailleurs que de donner suffisament de matière aux lecteurs pour satisfaire la curiosité sans tout dire.
Fini la frustration, ici nous avons donc tout avec un récit qui flirte, plus même, avec le bien connu Harry Potter, qui flirtait déjà par mal avec Tim Hunter de Gaiman déjà chez Vertigo, la boucle est donc quelque part bouclée, l'enfant magicien est de retour à la maison.
Il est donc question de parents magiciens décédés mystérieusement, d'élu ultra puissant, d'école de magie, de professeur à la barbe longue très protecteur, d'un jeune garçon et d'une jeune fille comme alliés et bien sûr d'un ennemi implacable.. C'est bien sûr too much, l'allégorie ne peut être une simple coincidence, d'autant que Carey et Gross la cultive depuis le numéro 1. Mais c'est clairement à double trachant. Si le spectre d'Harry Potter apporte quelque part une base intéressante vu de part leur fil rouge (histoires = pouvoirs et une histoire très connue est forcément très puissante), il n'aide pas à rendre la lecture passionnante. Impression donc de déjà vu, de déjà lu, et malgré les petites pincées de l'univers de The Unwritten, le récit a du mal à se décoller de son ainé de Poudlard. Il manque peut être justement un peu plus de The Unwritten, notamment dans le cadre global de l'histoire.
Car outre la naissance et l'enfance de Tommy Taylor dans cette école de Magie sous la protection du professeur Tulkinghorn, nous trouvons donc son pendant réel, humain, en la personne de Tom Taylor jr, fils de l'écrivain. Hélas, la proportion de chaque histoire est clairement en déséquilibre, penchant vers Tommy alors que l'évolution en parallèle du «*plan*» de son créateur apporte bien plus. Le machiavélisme et l'absence de limites morales du personnage du père nous apparaît alors, lui qui n'hésite pas à utiliser son seul fils comme un outil pour en faire une entité autre. Le personnage du père, dans l'ombre du récit depuis le début, est plutôt bien construit malgré le peu de pages qui lui est consacré. Il ne voit pas ses actes comme mauvais, il pense même agir pour le mieux mais sacrifie la vie «*normale*» que pourrait avoir son fils pour fabriquer un élu aux grandes responsabilités qu'il n'a pas demandé.
C'est partie-ci de l'histoire apporte vraiment un plus au récit sur Tommy mais est trop légère pour contrebalancer l'équilibre et faire pencher la balance. Etrange TPB donc, curieusement écrit, au rythme plutôt lent et peu intéressant à lire même, sauvé par cette mise en parallèle qui aurait mérité plus, plus d'informations, plus sur la cabale, sur le pourquoi... Il y a du contenu heureusement mais encore une fois, les auteurs avaient disséminés de quoi nous faire comprendre l'origine de Tommy et Tom. Au final, ce volume était-il neccessaire*? Pour le personnage du père, oui, pour satisfaire la curiosité du lecteur (surtout si il n'a pas lu Potter), pourquoi pas, mais peut être un simple arc dans la série principale aurait pu suffire.
Côté crayons, l'équipe habituelle, Peter Gross, Deam Ormston qui continue de me manquer depuis Lucifer, Al Davison, Russ Braun et d'autres comparses qui malgré leur nombre parviennent à travailler ensemble sur le trait de Gross et ne choquent pas visuellement, apportant même une homogénéité surprenante et ce délicieux style indé, imparfait mais très à propos. Cette alternance, visible donc sans être violente, est sans doute un point très positif, apportant suffisamment de variété dans la lecture pour casser le rythme peu passionnant par ailleurs.
__________________
Bad to ze Bone!

Ne cliquez pas, c'est une pub!
Réponse avec citation
  #393  
Vieux 01/12/2014, 09h41
Fletcher Arrowsmith Fletcher Arrowsmith est déconnecté
...
-Généalogiste Sénile--Gardien du Temple-
 
Date d'inscription: avril 2005
Messages: 33 969
Fletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermind
Citation:
Posté par Jorus C'Baoth
Voir le message
ah tient j'ai écris une bêtise à Arrow pour le titre du topic, c'est "sank", bah bien fait pour moi.
C'est corrigé, Jorus .

On en a parlé à Ramonville. Il faudra que je m'y mette un jour à cette série.
__________________
“Our dreams make us large.” Jack Kirby

MES VENTES DE COMICS : ICI
Réponse avec citation
  #394  
Vieux 01/12/2014, 10h05
Avatar de Jorus C'Baoth
Jorus C'Baoth Jorus C'Baoth est déconnecté
Jedi du coté obsc... DOH!
 
Date d'inscription: août 2003
Localisation: On a Highway to Hell....
Messages: 7 316
Jorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec Dracula
T'iras au paradis avec Yoann!
__________________
Bad to ze Bone!

Ne cliquez pas, c'est une pub!
Réponse avec citation
  #395  
Vieux 18/12/2014, 12h16
Avatar de Jorus C'Baoth
Jorus C'Baoth Jorus C'Baoth est déconnecté
Jedi du coté obsc... DOH!
 
Date d'inscription: août 2003
Localisation: On a Highway to Hell....
Messages: 7 316
Jorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec Dracula
Gilles!!! arrête j'ai trop de trucs à critiquer!

Federal Bureau of Physics #8 - 13 Wish you were here par Olivier Simon & Robbi Rodriguez



Plot : L'équipe, réduite et sans moyens, se retrouve en Alaska pour démanteler un labo. Mais avant, ils vont tester une machine à créer les réalités.


2ème volume de l'intriguante série de Simon Oliver (autre source de désaccord entre sieur Arrowsmith et moi-même aprés Deadwardians mais bon ça empéche pas la bière de bienvenue à Ramonpedro hein) qui aprés un premier tome assez prometteur et qui lorgnait vers du Fringe en plein se rapproche cette fois-ci de la fameuse trilogie des frère/soeur Wachowski with Keanu inside. D'entrée, l'auteur enchaine bien avec son fil rouge précédent, le FBP à court de moyens financier vivote misérablement pendant que les surpuissantes entreprises privées fleurissent, et cette ambiance de pauvre organisation sur la fin est plutôt savoureuse et apporte une réelle empathie pour les quelques derniers «*survivants*» qui continuent leur taff sans vraiment savoir de quoi demain sera fait.
On se retrouve donc à Nankeet, Alasaka, où depuis des années la ville est connue pour ses passages de téléportation spatio temporels répandus dans quasiment toute la ville, notamment le fameux canyon aux amoureux (tu lances une balle avec le nom de l'être aimé, si elle revient, tu vas l'épouser, sinon, ben fait le quand même tu verras bien). Là aussi, ambiance fin d'une ère pour une ville sur le déclin alors que les phénomènes para-physiques sont devenus monnaie courante, petite ville qui tente de subsister aprés la perte de sa seule attraction valable (parce que l'Alaska... à part Sara Palin..voilà quoi). Le cadre est plutôt riche et encore une fois très empathique, d'autant que ces couloirs spatio temporels sont souvent utilisés dans le récit pour apporter un plus indéniable, soit du fun, soit du what the fuck, soit une révélation, mais constitue l'essence du génie potentiel de FBP*: deux experts enquétant sur des phénomènes physiques barrés mais franchement cools*!!!
Mais, y a pas que cela, c'est donc vers Matrix que la partie principale du récit nous entraîne, de part un appareil à réalité qui nous fait perdre pied entre la réalité vrai, et les autres réalités, voir même les réalités parallèles... Exercice difficile et il est d'autant plus difficile d'en faire une critique... vu que je suis pas sûr d'avoir tout suivi
Pourtant, j'ai été attentif, j'ai relu, rerelu mais j'avoue qu'une paire de pages incompréhensibles pour moi, des dialogues un poil trop théorique ou flou, ainsi que des allégories écrites relatant faits historiques ou citations hors contexte qui amène une ambiance assez... obscure et dense. Exercice difficile donc car si trop de clarté et de compréhension facile, l'effet est raté, l'ambiance s'écroule et le récit tombe à l'eau. Ici, on comprends globalement ce qu'il se passe mais les réflexions métaphysiques sont un peu touffues pour apporter du corps à l'histoire.
Autant le premier volume posait déjà un récit pas à la portée de tous, autant celui-ci confirme la règle, à réserver aux amateurs desdits Fringe, Ghost in the Shell, Matrix, Avalon, Inception et autres triturages de cerveaux.
Cela dit, ça reste néanmoinsune bonne idée que de nous prendre le chou, nous faire réfléchir sur ce qu'est la réalité, somme de nos sensations ou quelque chose de plus, si d'autres existent, si nous y existons, comment... car aprés tout, le premier volume était riche en informations sur l'existence et la variété de ces phénomènes para-physiques, ce qui alimentent forcément quelque part tout ce genre de réflexion de fond, ultra-théorique comme des psychopathes de scientifiques à la Steve Hawkins pourraient avoir, maso qu'ils sont. Du coup, Oliver apporte assez discrètement mais efficacement beaucoup de matière à sa série, ne la laissant pas être uniquement un truc funny avec des machins visuels coolos, mais quelque chose de plus important que cela, on y parle quand même réalité parallèle accessible, c'est quand même du lourd.
C'est donc dans l'ensemble peut être imparfait dans l'écriture, mais encore une fois l'empathie qu'on peut avoir pour les personnages qui se dévoilent petit à petit (dont un changement de sexe tellement wtf qu'on peut se demander si ce n'est pas là l'hommage aux Wachowski), ainsi que cet univers assez barré et cool apporte un potentiel sympathie au comics qui finalement va me faire acheter le 3*!
Robbi Rodriguez aux crayons est moins touffu et dense que sur All-New Ghost Rider et c'est tant mieux car cela aurait désservi le récit. Son trait manque parfois de précision, de puissance mais il a indéniablement un style à part qui permets à F.B.P. De de develloper son identité.
__________________
Bad to ze Bone!

Ne cliquez pas, c'est une pub!
Réponse avec citation
  #396  
Vieux 23/12/2014, 20h43
Avatar de Jorus C'Baoth
Jorus C'Baoth Jorus C'Baoth est déconnecté
Jedi du coté obsc... DOH!
 
Date d'inscription: août 2003
Localisation: On a Highway to Hell....
Messages: 7 316
Jorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec Dracula
Bonnes fêtes à tous de la part de la Vault qui n’existe pas vraiment donc qui n'a pas vraiment de raison de vous souhaitez bonnes fêtes m'enfin bon, détail détail....

Fables : Cendrillon - Bons baisers de Fableville & Les Fables sont éternels par Chris Roberson, Shawn McManus et Bill Willingham



Plot : Cendrillon dans ses aventures d'espionne chic et choc!

Big volume d'Urban pour les deux mini sur l'espionne de choc et de charme (et hop je suis sexiste) de Fableville en un seul volume ce qui est plutôt sympatoche.
Chris «*I,Zombie*» Roberson à la plume sous la supervision de Dieu Willingham pour du James Bond chez les Fables tellement assumé que cela en est plutôt réussi.
On a donc Bigby ou la Bête en M, Frau Tottenkinder en Q et des méchants, des espions, de la trahison, des morts au moment de donner une info sur l'ennemi, des passages à l'ouest, du poison, des gadgets... tout ce qu'il faut pour deux mini menées tambour battant il faut avouer.
Cindy est d'ailleurs le point fort de ces histoires, énergique, espiègle, femme d'action, de caractère et.. coquine à ses heures, souffrant sans doute du même symptôme que 007 au cinéma vis à vis du sexe opposé... Le personnage est bien montée et utilisée, Roberson n'en fait pas trop, ajoutant de la substance par des digressions peu nombreuses mais efficaces. Une simple page de flashback ici et là pour rappeler une ancienne mission, ou quelques personnages secondaires et quelques souvenirs permettant de voir tout le potentiel et le caractère de Cendrillon, espionne à plein temps. De menues trouvailles apportent un réel plus pour planter le perso, les «*règles*» de Bigby, ses alliées insolites et une capacité de s'en sortir de justesse à chaque fois.
Le ton est également un point fort : le décalage Fables/réalité a toujours été un moteur de la série mère, plus ou moins présent d'ailleurs selon les histoires. Fairests, de la même manière, reste assez «*Fables*». Cendrillon se la joue bien plus réaliste, trafic d'arme, libération de la femme, assassinat à l'ancienne, gunfight et combat de rues font de Cindy plus un émule de Daniel Craig que d'Harry Potter. Le cadre «*James Bond*» est tout simplement délicieux, notamment dans la 2ème mini «*Les Fables sont éternels*» (clin d'oeil jusqu'au bout) avec un bloc de l'est de Fables qui fleure bon l'ex KGB et une némésis implacable et mortelle toute droit sortie du Pays d'Oz. Au delà de l'allégorie avec Bond, Roberson fait le taff, incluant son récit facilement dans Fables sans en dépendre et, point non négligeable, on découvre un des Royaumes avec précision, chose plutôt paradoxalement rare par ailleurs.
Aventures, espionnage, sexe, bastons, tout pourrait être parfait si ce n'est quelques écueils déjà vu dans son I, Zombie. Si Cindy s'en sort pas mal, les autres personnages secondaires censés apporter du corps au récit sont plus faibles, voir monolithiques et sans aucun charisme ou réelles scènes marquantes. Son duo avec Aladin dans la première mini ne fonctionne pas, pas assez d'alchimie, manquant du coup de nous apporter ce petit «*plus*», quelques scènes sympathiques s'en trouvent ainsi plutôt ratées. Idem dans la 2ème avec le nouveau personnage masculin qui manque aussi d'épaisseur et qui fait pâle figure face à la tsundere Cindy. Roberson se rate également aussi lors de la première mini avec une digression heureusement peu importante sur le magasin de chaussure de Cindy, véritable couverture pour les autres Fables, avec une histoire certes fun mais sans aucun lien avec le plot principal et que l'on passe vite. Enfin, Roberson abuse parfois de descriptions écrites évidentes qui alourdissent un peu le rythme ainsi que certaines répliques ratées, en français du moins.
Shawn Mc Manus aux dessins jurent hélas forcément un peu avec Mark Buckingham. Son trait manque de détails et de puissance lors des passages forts et livre souvent un travail plutôt inégal, flirtant avec le plus appliqué lors de certaines pages mais s'en éloignant sans transition lors de la case suivante. Néanmoins, le style est assez dynamique et parvient à servir une lecture dans l'ensemble bien agréable, même si il faut avouer que sans la série mère derrière, son aura et son univers, ces 2 mini Cendrillon seules manqueraient de quelque chose.
__________________
Bad to ze Bone!

Ne cliquez pas, c'est une pub!
Réponse avec citation
  #397  
Vieux 30/12/2014, 18h21
Avatar de Jorus C'Baoth
Jorus C'Baoth Jorus C'Baoth est déconnecté
Jedi du coté obsc... DOH!
 
Date d'inscription: août 2003
Localisation: On a Highway to Hell....
Messages: 7 316
Jorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec Dracula
Dernière critique de la vault en 2014, émouvant non? non? bon ok...

Dead boy detectives #7 - 11 Ghost Snow par Toby Litt & Mark Buckingham

. . . . . .
. . Dead Boy Detectives #7 . .. . . . . Dead Boy Detectives #11

Plot : Les 2 compères retrouvent la belle soeur de l'un d'eux, enquêtent sur la mort de leur mère et partent même dans le Pays après la mort pour chercher l'amie de Crystal.. quelle journée les enfants!

Aprés un premier arc bien trop riche mais intriguant et un petit dual shots fort sympatique, on entre hélas dans le lourd avec la suite des aventures des détectives fantômes.
Hélas car cet arc est l'anti thèse du tout meugnon Halfway house précédent que la densité, la lourdeur (narrative et visuelle) et les innombrables écueils plombent sans espoir de rédemption. D'ailleurs, un récap de la série en quelques petites pages a lieu au #9 alors qu'il n'y avait pas tant d'informations que cela auparavant, un signe que c'est plus l'assimilation qui pose problème. On y trouve ainsi les mauvais côté du premier arc mais fois 10, trop de personnages et une utilisation ultra lourde des dialogues et des noms en off des perso, trop nombreux, qui fait que très vite, on ne sait plus trop qui a fait quoi. Revenir en arrière n'est jamais très bon dans la lecture d'un comics et ceux-ci rends l'exercice indispensable pour «*être sûr d'avoir tout compris*». Car au délà de la densité de dialogues et de personnages, un bon paquet de ce qui semble être d'énormes incohérences viennent achever l'intérêt de la lecture.
Des personnages apparaissent comme si tout le monde les connaissaient depuis 10 numéros, les ficelles scénaristiques sont trop faciles et évidentes, les noms ou certaines informations semblent même changer d'un épisode à l'autre (!?) ce qui apporte un climat de brouillon total qui rends l'accroche quasi-impossible.
Pire, l'ambiance tout vertigoesque que se doit d'avoir le comics (et qui était encore une fois magique dans l'arc précédent) semble ici aussi complètement source de chaos. Impossible de comprendre les pouvoirs de ces fantômes, qui peut les voir, qui ne les voit pas et ce qu'ils peuvent faire, ce qui fait foirer les scènes en lien avec notre réalité, avec le monde solide des vivants. Il n'y a donc plus ce fun, cet aspect fantastique et grisant de la «*vie après la mort*» parmi nous et la série perds ainsi un pivot important et une source d'intérêt indéniable.
Et on continue et pas en bien*: c'est un véritable ascenseur émotionnel durant tout l'arc. Les auteurs insistent parfois lourdement sur une révélation, un événement, mais passe outre un autre similaire quelques pages plus loin.
Bref, un tel constat est quand même assez étonnant au vue des quelques qualités des 2 premiers arcs mais pour le coup la sensation qui domine est vraiment une écriture à 4 mains, voire à 6 avec l'éditeur, et quasiment aucune ligne directrice commune au comics en terme d'histoire, d'ambiance ou d'émotion. Chacun semble y aller de son histoire ce qui apporte un déséquilibre dans la lecture parfaitement épouvantable.
Buckingham au dessin, c'est toujours bien (même si physiquement pas facile de savoir qui est qui parfois) mais là aussi, son style volontairement ultra découpé qui alterne avec des exercices de style apporte une lourdeur à la lecture qui frôle l’écœurement plusieurs fois.
La série râte simplement son objectif avec ce arc, on est loin le fun d'avoir deux petits fantômes qui enquêtent gentimment aux frontières de notre monde, ça ressemble plus à une belle balle dans le pied au shotgun*! Dommage*! Même si il est difficile de marcher dans les pas des grands parents de cette famille de comics, Sandman, Dreaming, House of Mystery et consort, cela faisait toujours plaisir d'avoir sa petite dose mais visiblement, la série ne survivra pas au #12.
__________________
Bad to ze Bone!

Ne cliquez pas, c'est une pub!
Réponse avec citation
  #398  
Vieux 06/01/2015, 23h03
Avatar de Jorus C'Baoth
Jorus C'Baoth Jorus C'Baoth est déconnecté
Jedi du coté obsc... DOH!
 
Date d'inscription: août 2003
Localisation: On a Highway to Hell....
Messages: 7 316
Jorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec Dracula
Première critique de la vault en 2015, émouvant non? non? toujours pas? bon ok...

Hinterkind #1 - 6 par Ian Edginton & Francesco Trifogli

. . . . . .
. . . Hinterkind #1 . .. . . . . . ........ . . . . . . Hinterkind #6

Plot : Dans un monde post-apocalyptique où la Nature a repris ses droits, une petite communauté d'êtres humains survivent dans ce que fut New York. Mais au cours d'une expédition par delà leurs proches frontières, une jeune aventurière découvre que leur ancien monde est peuplé de créatures de légendes et qu'une guerre semble en marche.

Je connais peu Edginton si ce n'est sur le projet paramilitaire Revolution de quelques séries X par Ellis il y a des années ou pour du Stormwatch badass version World 's End. Le voilà donc dans un autre registre chez Vertigo, bien plus fantasy que violent, semble t'il.
En quelques mots donc, comics post-apo où sur une Terre redevenue sauvage ré-apparaissent monstres du folklore qui ne sont pas si légendaires que cela. Orques, gobelins, elfes, cyclopes, centaures et autres peuplent les pages de ce premier arc plutôt riche. L'idée de base est bien sûr censée être le point fort du comics, le pivot sur lequel va se greffer l'histoire et les protagonistes de Hinterkind. Et elle fonctionne pas trop mal cette idée après tout, d'autant plus qu'Edginton l'épaissit vite fait en nous présentant une reine de ces créatures, leurs historiques ainsi que le début d'un tableau alléchant avec chaque «*race*» qui sort ainsi de l'ombre, reprenant des forces, affirmant ses positions pour ce qui risque de devenir assez vite une belle guerre civile.
L'auteur en rajoute encore, propose une haine farouche de ces hinterkind envers les humains bons à se reproduire et à pourrir la planète, invente les parias (des hinterkind qui se sont défigurés pour passer pour des humains) et semble promettre que la réapparition de ces races oubliées n'est qu'une étape vers plus, se faisant un background plutôt solide et prometteur.
Hélas, le reste de la narration est bien plus classique et déjà vue. Nous suivons donc Prosper Monday, jeune pleine de vie et de courage dans sa découverte de ce qu'il y a par delà son village de réfugiés même si on le lui interdit. Sa témérité va la jeter sur le chemin de l'aventure où elle va rencontrer bla bla bla.. c'est hélas excessivement le grand classique de l'enfant devenant adulte lors d'une «*quête*» où elle se fera des alliées, des ennemis, du danger. Dans la même mouvance, pas mal de personnages secondaires restent assez clichés, de la princesse guerrière qui veut du sang envers et contre tout (contre son cerveau surtout) aux ex de l'armée américaine en circuit fermé dans leurs bunkers de défense en passant par la figure paternelle protectrice. Même la manière dont l'auteur nous donne des informations indispensables pour comprendre son comics est très classique... un simple méchant qui se la joue arrogant et qui lâche tout à des proies à qui il ne devrait même pas parler.
Cela dit, le peu que j'ai lu du sieur Edginton ne faisant pas dans la dentelle, et il continue ici*! Au delà des quelques clichés, c'est donc plutôt violent, les morts pleuvent vite et même des personnages qui semblaient promis à plus de pages. C'est aussi très drôle parfois, notamment la scène où des trolls passionnés tombent sur des vieux sérials idiots à la télé mais tout ceci participe à un petit flou en terme de ton qui peut déstabiliser. Le comics a un peu de mal à se placer pour l'instant entre la violence, le ton plus léger parfois et le côté fun de voir des gobelins et des cyclopes. L'un des éléments central de ce premier arc, les ex de l'armée US, n'aide pas à trouver un équilibre étant quelque peu what the fuck (ils sont obligés de multiplier les greffes d'organes suite à une exposition difficile à avaler de l'ADN Hinterkind).
Bref, bref, le post-apo ça reste toujours sympa car c'est forcément plein de mystères et de promesses sur à la fois le pourquoi, le comment et sur ce que deviennent les survivants. Ici Edginton part pas mal avec un projet assez ambitieux et réellement prometteur pour la suite qui peut être épique à souhait. Le reste du déroulement est classique, très classique et le contenu peut paraître trop hétérogène, ce qui affaiblit sa vision. On est loin de l'intimisme de Sweet Tooth ou du «*réalisme*» de Y The Last Man et si les premiers pas semblent pas à la hauteur de ces chefs d'oeuvre, il reste un potentiel fort sympa à utiliser. Il va falloir par contre surprendre un peu plus pour éviter ce qui semble se dessiner, une bête guerre de clans pour les restes des USA.
__________________
Bad to ze Bone!

Ne cliquez pas, c'est une pub!
Réponse avec citation
  #399  
Vieux 07/01/2015, 10h44
Fletcher Arrowsmith Fletcher Arrowsmith est déconnecté
...
-Généalogiste Sénile--Gardien du Temple-
 
Date d'inscription: avril 2005
Messages: 33 969
Fletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermind
Citation:
Posté par Jorus C'Baoth
Voir le message
il reste un potentiel fort sympa à utiliser. Il va falloir par contre surprendre un peu plus pour éviter ce qui semble se dessiner, une bête guerre de clans pour les restes des USA.
Tu as tout dit avec cette phrase. Le premier arc est un peu fourre tout et l'intrusion des militaires n'est pas la meilleur idée de Edginton. Mais la suite est passionnante et l'univers est riche. Le deuxième arc voit justement cette guerre des clans se dessiner mais de façon asseza habile pour que le lecteur continue de lire. Les différents protagonistes deviennent de moins caricaturaux au fur et à mesure que le récit avance.


Merci pour tes chroniques Jorus
__________________
“Our dreams make us large.” Jack Kirby

MES VENTES DE COMICS : ICI
Réponse avec citation
  #400  
Vieux 07/01/2015, 11h19
Avatar de EsseJi
EsseJi EsseJi est déconnecté
Reader of stuff
-Généalogiste Sénile--Gardien du Temple-
 
Date d'inscription: septembre 2004
Localisation: In a bar, under the sea
Messages: 50 920
EsseJi est seul loin devant les autresEsseJi est seul loin devant les autresEsseJi est seul loin devant les autresEsseJi est seul loin devant les autresEsseJi est seul loin devant les autresEsseJi est seul loin devant les autresEsseJi est seul loin devant les autresEsseJi est seul loin devant les autresEsseJi est seul loin devant les autresEsseJi est seul loin devant les autresEsseJi est seul loin devant les autres
Dans le meilleur des mondes Hinterkind serait le nouveau Fables, avec un panel de personnages intéressants, des lignes très floues entre ceux qui sont "gentils" et les "méchants" et un mélange d'aventure et de stratégies politiques. Je dis bien dans le meilleur des mondes car dans le notre où les lecteurs sont frileux face à la nouveauté et où les chiffres de ventes font loi ce titre n'aura jamais l'occasion d'exploiter entièrement son potentiel.
Réponse avec citation
  #401  
Vieux 07/01/2015, 11h26
Avatar de Jorus C'Baoth
Jorus C'Baoth Jorus C'Baoth est déconnecté
Jedi du coté obsc... DOH!
 
Date d'inscription: août 2003
Localisation: On a Highway to Hell....
Messages: 7 316
Jorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec Dracula
C'est ce que j'ai cru comprendre hélas. Peut être les auteurs ont eu un départ un peu perturbant et ils ont perdu trop de lectorat pour se maintenir par la suite.

Merci de m'avoir lu
__________________
Bad to ze Bone!

Ne cliquez pas, c'est une pub!
Réponse avec citation
  #402  
Vieux 07/01/2015, 11h49
Avatar de Zen arcade
Zen arcade Zen arcade est déconnecté
Dieu qui déchire sa race
 
Date d'inscription: août 2005
Messages: 5 377
Zen arcade part en virée avec John ConstantineZen arcade part en virée avec John ConstantineZen arcade part en virée avec John ConstantineZen arcade part en virée avec John ConstantineZen arcade part en virée avec John ConstantineZen arcade part en virée avec John ConstantineZen arcade part en virée avec John ConstantineZen arcade part en virée avec John ConstantineZen arcade part en virée avec John ConstantineZen arcade part en virée avec John ConstantineZen arcade part en virée avec John Constantine
Citation:
Posté par SJ
Voir le message
Dans le meilleur des mondes Hinterkind serait le nouveau Fables, avec un panel de personnages intéressants, des lignes très floues entre ceux qui sont "gentils" et les "méchants" et un mélange d'aventure et de stratégies politiques. Je dis bien dans le meilleur des mondes car dans le notre où les lecteurs sont frileux face à la nouveauté et où les chiffres de ventes font loi ce titre n'aura jamais l'occasion d'exploiter entièrement son potentiel.
Dans le meilleur des mondes, Ian Edginton propose des séries au long cours plus qu'intéressantes chez 2000AD.
__________________
"Ca ne résout pas vraiment l'énigme, ça y rajoute simplement un élément délirant qui ne colle pas avec le reste. On commence dans la confusion pour finir dans le mystère."
Denis Johnson - Arbre de fumée
Réponse avec citation
  #403  
Vieux 07/01/2015, 11h51
Avatar de EsseJi
EsseJi EsseJi est déconnecté
Reader of stuff
-Généalogiste Sénile--Gardien du Temple-
 
Date d'inscription: septembre 2004
Localisation: In a bar, under the sea
Messages: 50 920
EsseJi est seul loin devant les autresEsseJi est seul loin devant les autresEsseJi est seul loin devant les autresEsseJi est seul loin devant les autresEsseJi est seul loin devant les autresEsseJi est seul loin devant les autresEsseJi est seul loin devant les autresEsseJi est seul loin devant les autresEsseJi est seul loin devant les autresEsseJi est seul loin devant les autresEsseJi est seul loin devant les autres
T'inquiètes il était bien content de voir mon tp de Leviathan quand je l'ai fait dédicacer à Lille.
Réponse avec citation
  #404  
Vieux 19/01/2015, 10h41
Avatar de Jorus C'Baoth
Jorus C'Baoth Jorus C'Baoth est déconnecté
Jedi du coté obsc... DOH!
 
Date d'inscription: août 2003
Localisation: On a Highway to Hell....
Messages: 7 316
Jorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec Dracula
Je suis moi même à la bourre du changement de titre du topic.. non mais..

Fables #130 - 140 Camelot par Bill Willingham, Mark Buckingham, Russel Braun, Barry Kitson & Steve Leiahola



Plot : Rose Red a une épiphanie, reformer la Table Ronde pour donner de l'espoir au monde. Mais lorsqu'elle parvient à sauver dans sa quête le premier mari de Blanche, qu'elle déteste profondément, Rose semble se faire la pire ennemie qu'elle puisse imaginer.

Et bien les aminches, la fin approche d'un seul coup avec cet impressionnant volume regroupant pas moins de 11 numéros du #130 au #140. La série se terminant au #150, il faut avouer que c'est appréciable si Urban sort les derniers numéros dans un relié car il y avait de la place pour en sortir au moins 3 !
Gros menu donc ici avec le démarrage du dernier arc de Fables avec un ennemi que l'on attendait pas et particulièrement bien trouvé. Aprés l'Adversaire, aprés l'effroyable M. Dark, quel encore-plus-terrible défi attends nos Fables : réponse géniale... eux même simplement car Willing et Bucking nous dirige vers une Civil War bien prometteuse, notamment en drame et en moments intenses !
Et dire que les auteurs ont préparé leur terrain est un euphémise car il semblerait que les derniers évènements importants commencent à se regrouper ici.
Mais avant d'entrevoir la guerre à venir, les pions se placent petit à petit... à petit. Le récit a en effet un peu de mal à démarrer et pendant un bon moment, l'impression qu'il ne se passe pas grand grand chose flotte dans la lecture. Certes il y a du contenu, un mignon one shot sur des perso ultra secondaire, une autopsie qui se révèlera inutile, la recherche d'une table de forme ronde ^^ et des mises au point par de longs dialogues. Les auteurs sont peut être victime de la richesse de leur propre univers en ce dense début de volume, devant jongler avec leur plot principal mais aussi avec les multiples sub plots lancés au cours des derniers numéros. Et encore, ils en oublient, comme le mariage de Geppetto, l'étrange fille de la Belle et la Bête et certains personnages autrefois primaires sont à peine effleurés comme la petite Thérèse, devenue adulte en une nuit...
Il faut ainsi passer la moitié du volume pour que les choses bougent enfin aprés donc une introduction assez longue, avec un rythme étrange, alternant les passages centrés sur un perso avec d'autres particulièrement hétérogènes. Mais, ces petits défauts sont vite gommés par l'orientation que prends le récit, une montée en puissance amenant un chaos sans précédent entre Fables et entre deux sœurs qui aiment se détester ou qui détestent s'aimer. Blanche et Rose prennent ainsi deux chemins différents qui vont obligatoirement s'entrechoquer avec fracas. Les auteurs sont passés maître dans l'art de faire monter la pression et le démontre encore, peut être trop lentement mais au final, même les longueurs du début alimentent la puissance de ce qui va suivre.
Quel génie donc de ne pas prendre un enième ennemi qui sera défait à la fin obligatoirement, mais choisir plutôt un combat bien plus intime, bien plus personnel, bien plus intense que celui de deux sœurs fusionnelles pour le pire et le meilleur (aprés tout, elels étaient déjà au centre de l'intrigue du 1er arc de la série en 2002!!). Blanche prends des alliés, Rose organise sa table ronde et ses chevaliers... les choses se corsent d'autant plus que le malicieux Geppetto n'a pas dit son dernier mot. Ajoutez à cela d'excellents moments fablesques, comme la cuite mémorable de la Fée du Lac, la rencontre entre Bigby et son fils décédé, l'incroyable nouveau rôle de la petite Winter ou la tête de Lancelot, de retour à la table ronde lorsqu'il réalise qu'il se retrouve dans le rôle de ... Guenièvre...
Cet aspect là, parallèle à la quête du roi Arthur est d'ailleurs particulièrement bien traité. Les auteurs non seulement ne s'en cachent pas mais jouent avec, redistribuant les rôles ancestraux aux nouveaux chevaliers via une fée du Lac décidémment truculente a souhait !
Ce volume flirte donc avec les défauts de certain arcs, riche, trop riche peut être avant de prendre son envol dans la 2ème partie. Aprés 130 numéros, ce n'est pas la première fois que les auteurs parviennent à redonner vigueur et intérêt à leur œuvre, nous surprenant à chaque fois par des coups de génie bien placé. C'est encore le cas ici, et il tarde, plus que cela même, de lire la fin de cet affrontement qui promets d'être dramatiquement un sommet du comics.
Hélas, des fill ins viennent terminer la lecture, pas mauvaix en soi mais maladroitement placés. Le soufflet prends un coup dans l'aile alors que l'on s'éloigne de la guerre qui couve vers un récit sans lien. Peut être mieux à faire pour garder la tension à son climax et conserver le lecteur dans un état de crispation et d'inquiétude... d'autant que le dual shots se termine plutôt bien.
Côté dessins, Bucking déroule même si il montre parfois quelques signes de faiblesse lors de cases peu inspirées ou peu détaillées. Dans l'ensemble, il reste parfait dans son rôle, de toute manière cela ne serait pas pareil sans lui. Pour l'épauler dans les fill-ins, du beau monde, Barry Kitson, Russel Braun et Steve Leialoha. Le premier est un peu raide dans son trait mais les deux autres ont un style qui passe très bien, plus rond. Certes Braun est un peu plus épuré dans les décors, Leiahola peu précis sur les visages mais la transition avec Bucking se fait en douceur et les artistes se glissent dans le volume sans effort. Mention spéciale à Leiahola avec un coup de crayons qui ajoute énergie et vitesse à une histoire sympathique même si mal placée.
__________________
Bad to ze Bone!

Ne cliquez pas, c'est une pub!
Réponse avec citation
  #405  
Vieux 19/01/2015, 10h48
Fletcher Arrowsmith Fletcher Arrowsmith est déconnecté
...
-Généalogiste Sénile--Gardien du Temple-
 
Date d'inscription: avril 2005
Messages: 33 969
Fletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermind
Je ne connais pas Fables , cela a l'air très bien, surtout quand c'est raconté par Jorus .

J'ai plus le droit de mettre de PV, mais le coeur y est.
__________________
“Our dreams make us large.” Jack Kirby

MES VENTES DE COMICS : ICI
Réponse avec citation
Réponse

Tags
dreaming, fables, hellblazer, lucifer, vertigo


Règles de messages
Vous ne pouvez pas créer de nouvelles discussions
Vous ne pouvez pas envoyer des réponses
Vous ne pouvez pas envoyer des pièces jointes
Vous ne pouvez pas modifier vos messages

Les balises BB sont activées : oui
Les smileys sont activés : oui
La balise [IMG] est activée : oui
Le code HTML peut être employé : non

Navigation rapide

Discussions similaires
Discussion Auteur Forum Réponses Dernier message
The Dreaming: Waking Hours #11 scarletneedle Singles 0 19/06/2021 00h51
The Dreaming: Waking Hours #4 scarletneedle Singles 0 31/10/2020 08h35
The Dreaming: Waking Hours #3 scarletneedle Singles 0 03/10/2020 09h12
The Dreaming: Waking Hours #2 scarletneedle Singles 1 28/08/2020 22h40
The Dreaming: Waking Hours #1 scarletneedle Singles 1 01/08/2020 08h53


Fuseau horaire GMT +2. Il est actuellement 07h20.


Powered by vBulletin® Version 3.8.3
Copyright ©2000 - 2024, Jelsoft Enterprises Ltd.
Version française #20 par l'association vBulletin francophone
Skin Design et Logos By Fredeur
Buzz Comics : le forum comics n°1 en France !