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Vieux 23/04/2018, 15h07
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Ce huitième épisode nous permet d'atteindre les 2/3 de la série, mais ne comptez pas sur Tom King et Mitch Gerads pour vous livrer des clés décisives sur Mister Miracle. Des morts reviennent, le couple du héros avec Big Barda est séparé, leur fils Jacob grandit, la guerre fait rage à Apokolips... Cette BD est toujours aussi folle, imprévisible, déjouant les attentes et s'en amusant avec un humour pince-sans-rire. Et si le lecteur était aussi désorienté que Scott Free, progressant à tâtons, au bord de l'abîme ?


J'émettais l'hypothèse que la série pouvait rendre un peu fou son lecteur à mesure que son héros semblait recouvrer, lui, la raison, et cet épisode illustre cette possibilité. Tom King lui-même ne nous a-t-il pas diaboliquement roulé dans la farine en annonçant que le second acte de Mister Miracle (à partir du n°6 donc) allait être plus sombre que le premier, alors qu'il raconte ses nouvelles péripéties en semblant s'amuser à déstabiliser ses fans en entretenant une narration dont l'humour nous cueille.

Souvenez-vous de l'épisode 6 justement : Mister Miracle et Big Barda revenaient à New Genesis non pas pour se rendre à Orion qui avait condamné à mort Scott Free mais pour l'en dissuader. En franchissant une série d'obstacles, le couple discutait de façon décalée du futur réaménagement de leur appartement en prévision de l'arrivée de leur premier enfant (aveu fait par Barda dans le feu de l'action).


Ce huitième épisode fonctionne sur le même ressort narratif. L'action se concentre uniquement sur Scott Free chez lui, sur Terre, avec son fils et Mister Miracle en pleine manoeuvre militaire à Apokolips. Qu'il profite des joies (et des affres) de la paternité ou lutte pour la victoire de New Genesis, il reste en contact avec Big Barda qui le remplace sur le terrain à la tête de l'armée ou à la maison. Ils échangent non seulement leurs rôles de parents et de guerriers mais dialoguent sur leur situation parentale, les menus soucis de santé de leur fils, leurs stratégies militaires, leurs victoires et leurs défaites.

L'effet est imparable : quoi de plus savoureux que de parler de banalités alors qu'on risque sa vie ou de tactique quand on se détend ? Et tout ça avec un flegme irrésistible. Pourtant il flotte au-dessus de tout cela une angoisse diffuse, un sentiment oppressant, une inquiétude sur laquelle on n'arrive pas à mettre un nom.

Cela prend la forme d'interrogations auxquelles King se garde bien de répondre pour entretenir savamment la confusion.

La première scène montre l'assassinat "en direct" commis par Mister Miracle dans le rôle d'un sniper sur un notable d'Apokolips. Cette image détone par rapport au rôle qu'on lui connaissait jusqu'à présent et en même temps donne le ton aux scènes se déroulant sur Apokolips, baignées dans des couleurs criardes, dominées par le rouge, le mauve, le jaune, comme si toute cette planète était une fournaise.

Puis Scott Free prépare le lait du biberon de bébé Jacob en compagnie de... "Funky" Flashman ! Pourtant celui-ci avait été tué et même incinéré par les soins de Big Barda. Est-ce une hallucination de Scott (et donc le signe d'une rechute de sa condition mentale) ? Non, comme le prouvera la suite où le personnage exubérant continue d'apparaître (et d'être mentionné par Barda) dans un improbable rôle de baby-sitter, d'ailleurs très à son aise.

De retour à Apokolips où il remplace une semaine sur deux Barda, Mister Miracle est désormais nommé comme le nouveau Haut-Père, titre appartenant jusque-là à Orion. Cela signifie-t-il que l'explication que les deux néo-dieux ont eue a abouti à la mort d'Orion, tué par Miracle ? Encore un mystère. Ce qui n'en est pas un en revanche, même si Lightray, désormais aux ordres de Scott Free quoiqu'il ait l'audace de considérer son comportement de chef comme celle d'un homme de représentation privé de public et d'ovations, c'est le caractère impitoyable du nouveau leader de New Genesis, tuant sans hésiter quiconque se dresse devant lui ("No escape !", qui revient à dire "pas de quartier !" dans ce contexte) et sacrifie ses soldats pour la cause (image saisissante d'un amas de cadavres tombés au champ d'honneur).

Par ces va-et-vient, King souligne habilement le changement subtil d'attitude de son héros qui, en même temps qu'il devient père, se fait plus de souci pour sa progéniture et son aptitude à en prendre soin qu'il abandonne toute retenue dans son rôle de chef de guerre. Mais un chef qui veut continuer à suivre ce qui se passe sur Terre quand il n'y est pas, veillant sur sa femme et leur enfant, même quand il est blessé ou corrigé par un adversaire (le duel expéditif contre Kanto, pourtant initialement défié par Barda).

La paternité récente et qui évolue rapidement car Jacob (surnommé "Jack" par "Funky" Flashman, comme un rappel supplémentaire à Jack Kirby/Jacob Krutzberg) passe de bébé dormant avec un doudou en forme de Batman (ce qui déplaît à Scott, convaincu que "Batman kills babies" - il l'a lu dans un article !) à petit homme accomplissant ses premiers pas en une vingtaine de pages (manière discrète mais efficace de montrer que les faits se déroulent sur plusieurs mois sans l'indiquer visiblement), cette paternité est pourtant la raison de cette angoisse qui parcourt cet épisode. Scott confie à une amie à quel point il déteste devoir quitter son fils une semaine sur deux, puis quand il est Mister Miracle à Apokolips il se soucie constamment en parlant via une boîte-mère à Barda de leur santé, à elle et à leur fils.

L'ombre de Darkseid continue de hanter la série, avec le retour de l'inscription en caractères blancs sur fond noir de la phrase "Darkseid is". Et les images se brouillent parfois dans le découpage en "gaufrier" de Mitch Gerads, notamment quand Jacob y figure, suggérant que le petit a des pouvoirs - à moins qu'il ne s'agisse de l'influence de l'équation d'anti-vie détenue par Darkseid. Cette altération visuelle sème le doute et suscite des questions nouvelles chez le lecteur (et si tout cela était une vaste manipulation ? Jacob a-t-il les pouvoirs d'un bon ou d'un mauvais génie ?).

La série aime toujours, donc, autant souffler le chaud et le froid. En témoigne sa fidélité à sa grille graphique d'une rigueur indéfectible : Gerads y puise toujours de nouvelles idées, transformant la contrainte de ces neuf cases identiques en matière narrative stimulante. Ici, une simulation de la notion de progression, dans le temps pour figurer les mois qui s'écoulent aussi bien sur Terre en compagnie de "Funky" Flashman et du bébé que sur Apokolips contre les hordes de Para-démons (scène glaçante où Lightray désintègre un bébé d'une de ces créatures alors que Mr. Miracle ne le lui avait pas commandé), que dans l'espace où les déplacements miniatures dans l'appartement de Scott et Barda alternent avec les manoeuvres de l'armée de New Genesis, dans des territoires désolés, comme déjà consumés depuis une éternité par l'environnement hostile d'Apokolips.

Quelle production décidément singulière qui déroute, épate, impressionne, questionne, ne laisse aucun répit, sollicite le lecteur comme pour mieux l'immerger dans la psyché de son héros et de ses folles aventures.
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  #2  
Vieux 23/04/2018, 15h15
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Immortal Men #1 : ça faisait longtemps que je n'avais pas lu Divine Right, et ça ne me manquait pas. Si Jim Lee pouvait aussi laisser tomber l'écriture et laisser Tynion seul on pourra juger à ce moment.
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  #3  
Vieux 23/04/2018, 16h13
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Action Comics #1000 ou le rendez vous manqué du siècle

.... énorme déception. 7.99$ pour un fourre tout hommage où des artiste hypés racontent comme Superman est beau, gentil et porteur d'espoir pour l'humanité. Bref que des récits que l'on a déjà lu des centaines de fois sur le personnage. Rien d'innovant, rien de percutant, rien d'osé, que du consensuel dégoulinant de bons sentiments matinés de dessins léchés et de bons mots.

Il est loin le temps où un numéro évènementiel était construit à partir d'un récit qui permettait de réviser ou revisiter l'histoire du personnage à travers une situation rocambolesque ou mystérieuse complétée par des petites histoires où les mots court et bref prenaient du sens. Et puis rien en rédactionnel mais alors rien même pas la cover du AC#1 .... Bref un numéro anthologique comme on en trouve 2 à 3 par ans maintenant.

Reste le récit de Brian Bendis et Jim Lee qui devient donc l'attraction et le seul moment où je me suis senti excité de lire ce numéro dit spécial (avec la cover de Steve Rude également). dommage que Bendis ne semble pas vouloir évoluer car si on enlève les digressions stupides sur le slip de Superman ce récit est bon et punchy avec un cliffhanger intéressant annonçant la mini série The Man of Steel de belles façons (cela rend du coup le numéro indispensable pour les complétistes et ceux voulant suivre l'ére Bendis dès le début). Aucun soucis avec Jim Lee.

une note : 10/20 et encore je suis gentil sur ce coup là.
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  #4  
Vieux 24/04/2018, 15h24
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Après une longue attente due à de nombreux reports de sortie (eux-mêmes consécutifs à des retards de production - dans l'écriture, les dessins, ou les deux ?), voici enfin que parait le troisième et pénultième épisode de Batman : Creature of the Night. L'enseignement immédiat qu'on retire de cette lecture est que, non, Kurt Busiek n'égalera pas avec cette relecture de Batman ce qu'il avait produit avec Superman (dans Superman : Secret Identity, dessiné par Stuart Immonen). Mais cela ne signifie pas que les qualités font défaut à ce projet, dont le charme est indéniablement envoûtant.


Pourquoi ai-je dit en préambule que Kurt Busiek ne rééditerait pas son exploit de Superman : Secret Identity avec Batman : Creature of the Night ? Il ne s'agit pas d'une affaire de talents car le scénariste s'est montré aussi habile pour conduire son récit et nous captiver que John Paul Leon pour l'illustrer, avec une qualité égale à celle, jadis, de Immonen (chacun dans leurs styles).

Alors quoi ? Il va falloir comparer, mais si comparaison n'est pas toujours raison, cela permet de pointer l'endroit où le récit bascule et élève l'ensemble de l'intrigue vers un chef d'oeuvre ou une production moins accomplie.

Cet instant-charnière se situe précisément dans ce troisième épisode qui s'est tant fait attendre (depuis le mois de Décembre dernier quand même). On pourrait presque croire que la raison de ce retard vient justement du doute qui a pu s'emparer de Busiek au moment où il a fallu procéder à la révélation qui signerait son projet.

Depuis le début, Bruce Wainwright et le lecteur s'interrogent sur la nature de la Créature de la nuit et le lien qui les unit. On l'apprend à mi-chemin de ce chapitre quand Bruce déduit, de manière logique aux vues de ses investigations, que la Créature est l'incarnation de son frère jumeau mort-né, Tommy, dont il vient de découvrir la plaque à côtés de celles de ses parents au cimetière.

Et soudain, c'est comme si la solution proposée par Busiek révélait le piège de son dispositif narratif, condamné en quelque sorte à décevoir car levant le mystère par un effet finalement à la fois évident et facile. Ce jumeau sort de nulle part, trop providentiellement, il ne peut satisfaire la curiosité qui le précédait. Comme on dit : quelle est la différence entre un mystère et une énigme ? Une énigme a toujours une réponse. En en donnant une au mystère de son histoire, Busiek lui ôte sinon toute, en tout cas beaucoup (trop ?) de sa beauté, de sa puissance. Tout devient alors clair (un comble) : l'apparition de la Créature, sa présence protectrice, l'expression de sa violence traduisant la frustration de Bruce, etc.

Dans Superman : Secret Identity, il s'agissait d'une relecture poétique, parallèle, subtilement décalée de Superman à travers l'existence d'un jeune homme que ses parents avaient facétieusement prénommé Clark comme l'alter ego du kryptonien. Lorsqu'il se découvrait les mêmes pouvoirs (mais aussi les mêmes responsabilités, les mêmes problèmes) que le super-héros des comics, le mystère perdurait sur leurs origines. Il ne s'agissait jamais tant de raconter l'histoire d'un surhomme mais bien d'un humain pourvu de capacités extraordinaires et identiques à celles d'un personnage fictif. On le voyait grandir, vieillir, vivre en couple, avoir des enfants, sans jamais savoir pourquoi lui, comment, etc. Un mystère sans réponse, infiniment intriguant et fascinant et touchant, qui permettait, miraculeusement, de s'identifier, ou du moins comprendre l'existence de ce Superman-là.

Ici, en levant le voile du mystère, en expliquant, Busiek gâche ce qui faisait une partie du plaisir du lecteur - cette frustration de ne pas savoir associée au plaisir d'assister au spectacle de ce tandem invraisemblable. Il prive le lecteur d'autres interprétations possibles (la Créature comme un fantasme de Bruce, une apparition magique, une manifestation de ses démons intérieurs). Même si cela ne signifie pas que le quatrième et dernier Livre ne sera qu'un dénouement classique, convenu, une vengeance contre un politicien corrompu, le champ des possibles se trouve réduit par l'explicitation. Une erreur tactique. "... Publiez la légende", comme il est dit dans L'Homme qui tua Liberty Valance : autrement dit, laissez au lecteur le choix de croire ce dont il a envie si cela sert la mythologie, non pas pour tromper, abuser, mentir, mais pour servir la (bonne) cause.

John Paul Leon n'a pas à partager cette décision discutable : sa prestation reste extraordinaire et soutient la comparaison avec celle d'Immonen, tout en évoluant dans un registre différent. Maître du clair-obscur, il délivre des planches d'une puissance inouïe, si bien qu'il est impossible d'en distinguer une (ou quelques-unes) plutôt que d'autres.

Voyez comment il représente une nuée de chauve-souris quand la Créature sur le point d'être arrêtée par la police s'échappe en se décomposant ainsi : la scène a une beauté plastique fabuleuse grâce à la technique fabuleuse de l'artiste mais aussi à son intelligence dans le cadrage, une image simple qui souligne l'effet désiré.

Leon joue aussi avec la verticalité et l'horizontalité de ses cases selon les besoins de l'action. Quand il met en scène Bruce, il privilégie les vignettes horizontales qui en formant des bandes comme autant de strates sur la page suggèrent l'écrasement subi par le jeune homme. En revanche, quand il veut indiquer une élévation, annoncer une révélation dynamiser la narration, il opte pour des plans verticaux qui renvoient au point de vue aérien, surélévé de la Créature, veillant depuis les hauteurs de la ville sur son protégé. C'est aussi une manière subtile d'interpréter visuellement la prière, l'invocation, la sensation d'être observé, ou de chercher dans les cimes une réponse : Bruce comprend qu'il a conservé son lien avec la Créature en levant les yeux au ciel, quand il l'appelle il monte au sommet d'un immeuble, quand il se réconcilie avec elle et a appris qu'elle était son frère jumeau c'est parti pour une séquence de voltige vertigineuse, enfin quand il confond le détective Gordon la créature le laisse tomber dans une benne à ordures depuis le toit d'un bâtiment.

Saisissant aussi est la façon dont John Paul Leon épure son trait pour intensifier une ambiance ou une explication : il consacre une pleine page où on voit Bruce se recueillir en se lamentant sur la tombe de ses parents, juste avant qu'il ne découvre celle de Thomas (un plan vertical) ; plus tard il écoute l'exposé sur la gémellité et les symboles du professeur Nibisi et seule le visage de l'enseignante apparaît en gros plan, dans un coin de la vignette (à notre gauche) tandis que l'autre partie de l'image (à notre droite) est occupée par des symboles appuyant l'argumentaire.

Enfin, Leon est connu pour travailler sur le noir et donc les effets de contraste naissent du peu de blanc qu'il laisse à un plan parfois. Une démonstration impressionnante en est donnée lorsqu'on assiste à la fin de l'épisode à la fusion des corps de Bruce et de la Créature - cette dernière enveloppant de ses ailes/sa cape son frère à genoux, avant de se redresser, plus bête qu'homme, animé par le désir de vengeance. En arrière-plan, par des traits épais qui ne permettent de distinguer que le minimum nécessaire, on distingue alors le malaise dont est victime l'oncle Alton soutenu par Robin, devant ce spectacle terrifiant. Au propre comme au figuré, les ténèbres ont absorbé le héros.

Plus somptueux que satisfaisant, il faudra maintenant attendre (en espérant plus de ponctualité) la suite et fin de cette mini-série pour juger de la qualité de son dénouement. Souhaitons que Busiek ait gardé un atout dans sa manche en plus de la maestria de Leon.
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  #5  
Vieux 25/04/2018, 11h06
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Après un 600ème numéro très réussi, s'achevant sur une situation étonnante, Charles Soule change de partenaire (pour au moins les cinq prochains épisodes) en collaborant avec le dessinateur Mike Henderson. Daredevil emprunte une direction inédite et captivante, même si cet épisode en soi est modérément mouvementé, comme un intermède.


Le premier sentiment qu'on a en terminant la lecture de cet épisode relève de la déception : en effet, après l'action soutenu du précédent numéro, Charles Soule calme considérablement la donne et met principalement en scène des échanges verbaux. C'est une volonté clairement affichée de sa part et, à cet égard, la couverture (superbe) de Chris Sprouse, n'a rien à voir avec le contenu.

Puis la déception fait place à une forme de reconnaissance car le scénariste nous frustre moins qu'il prend le temps de resituer les événements. En effet, il convient de se poser un peu après l'enchaînement de rebondissements du #600 où les amis justiciers de Daredevil ont été piégés (tout comme les criminels que le Caïd a abusés en leur promettant des postes à responsabilités dans son administration), où Daredevil a été vaincu par le Caïd et le le Caïd lui-même a été terrassé par la Main au point d'être actuellement entre la vie et la mort.

La seule bagarre physique auquel on aura donc droit a lieu au tout début quand DD affronte deux ninjas et en profite non seulement pour les éliminer mais pour recouvrer sa liberté. C'est aussi la scène où Mike Henderson, le nouvel artiste de la série (au moins jusqu'au #605) fait preuve de plus d'inventivité : le combat se déroule d'abord dans l'espace exigu du fourgon de police où est enfermé "tête à cornes" puis, le temps d'une page découpé astucieusement en "gaufrier", l'artiste ne montre que les effets de cette empoignade - de quoi faire travailler un peu l'imagination du lecteur.

Henderson a un style curieux, à la fois expressif quand il s'agit de représenter des personnages en civil, mais un peu juste quand il s'agit de fournir des décors un peu fouillés ou de découper des séquences explicatives - le recours à une double page pour résumer l'état de New York après l'attaque de la Main est plus pratique qu'inspiré. Par ailleurs, son trait n'a pas la puissance de celui de Garney ni l'élégance de celui de Sudzuka, il évolue dans un registre à la limite du réalisme, et quelques détails sont expédiés (les plis des vêtements, l'absence d'effets d'ombre et de lumière). Il ne s'agit pas non plus de l'accabler, il prend ses marques, mais je ne parierai pas qu'il reste longtemps titulaire sur la série, Marvel serait bien inspiré de recruter un remplaçant plus solide (si seulement quelqu'un avait la bonne idée de penser à Greg Smallwood...).

Solide à défaut d'être palpitant, mais avec des pistes ouvertes sur de futures péripéties prometteuses (Fisk ne va pas mourir et ne sera pas heureux de trouver Murdock dans son siège de Maire, la Main a pour objectif de tuer Murdock, les amis de DD sont encore dans la partie), disons que c'est une continuation en douceur.
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  #6  
Vieux 25/04/2018, 11h35
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Après un 600ème numéro très réussi, s'achevant sur une situation étonnante, Charles Soule change de partenaire (pour au moins les cinq prochains épisodes) en collaborant avec le dessinateur Mike Henderson. Daredevil emprunte une direction inédite et captivante, même si cet épisode en soi est modérément mouvementé, comme un intermède.


Le premier sentiment qu'on a en terminant la lecture de cet épisode relève de la déception : en effet, après l'action soutenu du précédent numéro, Charles Soule calme considérablement la donne et met principalement en scène des échanges verbaux. C'est une volonté clairement affichée de sa part et, à cet égard, la couverture (superbe) de Chris Sprouse, n'a rien à voir avec le contenu.

Puis la déception fait place à une forme de reconnaissance car le scénariste nous frustre moins qu'il prend le temps de resituer les événements. En effet, il convient de se poser un peu après l'enchaînement de rebondissements du #600 où les amis justiciers de Daredevil ont été piégés (tout comme les criminels que le Caïd a abusés en leur promettant des postes à responsabilités dans son administration), où Daredevil a été vaincu par le Caïd et le le Caïd lui-même a été terrassé par la Main au point d'être actuellement entre la vie et la mort.

La seule bagarre physique auquel on aura donc droit a lieu au tout début quand DD affronte deux ninjas et en profite non seulement pour les éliminer mais pour recouvrer sa liberté. C'est aussi la scène où Mike Henderson, le nouvel artiste de la série (au moins jusqu'au #605) fait preuve de plus d'inventivité : le combat se déroule d'abord dans l'espace exigu du fourgon de police où est enfermé "tête à cornes" puis, le temps d'une page découpé astucieusement en "gaufrier", l'artiste ne montre que les effets de cette empoignade - de quoi faire travailler un peu l'imagination du lecteur.

Henderson a un style curieux, à la fois expressif quand il s'agit de représenter des personnages en civil, mais un peu juste quand il s'agit de fournir des décors un peu fouillés ou de découper des séquences explicatives - le recours à une double page pour résumer l'état de New York après l'attaque de la Main est plus pratique qu'inspiré. Par ailleurs, son trait n'a pas la puissance de celui de Garney ni l'élégance de celui de Sudzuka, il évolue dans un registre à la limite du réalisme, et quelques détails sont expédiés (les plis des vêtements, l'absence d'effets d'ombre et de lumière). Il ne s'agit pas non plus de l'accabler, il prend ses marques, mais je ne parierai pas qu'il reste longtemps titulaire sur la série, Marvel serait bien inspiré de recruter un remplaçant plus solide (si seulement quelqu'un avait la bonne idée de penser à Greg Smallwood...).

Solide à défaut d'être palpitant, mais avec des pistes ouvertes sur de futures péripéties prometteuses (Fisk ne va pas mourir et ne sera pas heureux de trouver Murdock dans son siège de Maire, la Main a pour objectif de tuer Murdock, les amis de DD sont encore dans la partie), disons que c'est une continuation en douceur.
Encore Fisk ? J'ai l'impression qu'il n'ont pas réussit à amener un autre ennemi à DD depuis qu'il lui a foutu sa vie en l'air dans Born Again. Et pourtant à la base c'était un ennemi de Spider-Man.
Etrange pour un personnage sans pouvoir. Même si a mes début je me rappel d'un combat contre DD ou j'avais l'impression qu'il avait le pouvoir de Blob. Me semble qu'il était indiqué que la graisse de Fisk et son entrainement (De sumo ?) lui permettait d'amortir les coups.
Mais en dehors d'Elektra, Bullseye et lui (Et peu être Mary) j'ai l'impression de tourner en rond. C'est pas le retour de la main (Qui était présent dans Shadowland) qui m'enlèvera ça.

Dommage qu'il n'y a pas eut de nouveau scénario contre Hyde par exemple. Ou trouver un nouveau moteur à notre Avocat sans peur.
Je trouve étrange aussi le peu de relation à Natasha qui pourtant fut longtemps dans son titre (Mais comme elle fricote soit avec Bucky, soit avec Clint, c'est compliqué j'imagine).

En dehors de Born Again et le Batman/DD je serais bien embêter pour conseiller quelqu'un si on me demandait autre chose.
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Vieux 25/04/2018, 11h43
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Encore Fisk ? J'ai l'impression qu'il n'ont pas réussit à amener un autre ennemi à DD depuis qu'il lui a foutu sa vie en l'air dans Born Again. Et pourtant à la base c'était un ennemi de Spider-Man.
Etrange pour un personnage sans pouvoir. Même si a mes début je me rappel d'un combat contre DD ou j'avais l'impression qu'il avait le pouvoir de Blob. Me semble qu'il était indiqué que la graisse de Fisk et son entrainement (De sumo ?) lui permettait d'amortir les coups.
Mais en dehors d'Elektra, Bullseye et lui (Et peu être Mary) j'ai l'impression de tourner en rond. C'est pas le retour de la main (Qui était présent dans Shadowland) qui m'enlèvera ça.

Dommage qu'il n'y a pas eut de nouveau scénario contre Hyde par exemple. Ou trouver un nouveau moteur à notre Avocat sans peur.
Je trouve étrange aussi le peu de relation à Natasha qui pourtant fut longtemps dans son titre (Mais comme elle fricote soit avec Bucky, soit avec Clint, c'est compliqué j'imagine).

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Tout le run Nocenti-Romita Jr par exemple... et celui de Kesel !
__________________
La blague qui tue de l'HOMME BANANE !

https://www.youtube.com/watch?v=sYc5E_7vwLA

Dernière modification par bukowski ; 25/04/2018 à 13h18. Motif: Ajout de Kesel, sans Fisk !
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Vieux 25/04/2018, 11h09
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La série Future Quest presents va s'achever au n°12, après des hauts (Birdman par Phil Hester et Steve Rude) et des bas (Mightor, par Jeff Parker et Steve Lieber). Ce mois-ci débute un arc écrit par Rob Williams et dessiné par Aaron Lopresti sur une des bandes de personnages de Hanna-Barbera inédite en France, The Herculoids. Mais tout est là pour passer un bon moment.


Les Herculoids font partie de la multitude de personnages créés et designés par Alex Toth pour les studios d'animation Hanna-Barbera dans les années 60, à l'époque où l'artiste s'était éloigné des comics. Pourtant, contrairement à beaucoup d'autres de ses inventions, celle-ci ne connaîtra pas le succès (on trouve une Intégrale de la trentaine d'épisodes de la série en 2 DVD Zone 1, mais le dessin animé n'a jamais été diffusé en France). On peut l'expliquer par le fait que ce groupe a conservé un aspect kitsch vraiment improbable.

Mais, en même temps, c'est aussi pour cela qu'on peut leur trouver un certain charme aujourd'hui : exhumés et comme vierges, on redécouvre des personnages sans préjugés et on juge leurs nouvelles aventures d'un oeil neuf.

Pour cela, DC Comics a confié l'écriture à un scénariste qu'on n'attendait pas dans ce registre puisque Rob Williams rédigeait jusqu'à présent la série Suicide Squad, avec des récits très violents et des personnages de criminels employés pour des missions secrètes. Il s'empare des Herculoids de manière très directe, sans perdre de temps à les présenter ou pour justifier leur environnement : cette approche empêche le lecteur de s'interroger sur la fantaisie du comic-book, le look improbable des protagonistes (qui a d'ailleurs subi, pour certains, des modifications notables).

Le propos est simple et le rythme est soutenu, on n'est pas là pour se prendre la tête mais pour se divertir. Il n'empêche, les protecteurs de la planète Amzot sont tout de même des êtres très puissants mais vulnérables - on apprend que l'un d'eux a péri en mission - et une certaine tension alimente leur relation - Drono est rappelé à l'ordre par Zandor, son père, qui craint de le perdre à cause de sa témérité. Puis le récit prend un tour plus intéressant et profond encore lorsque Drono fait la connaissance d'un méchant étonnant : Ani-Man.

Ce dernier est l'égal et même plus que les Herculoids. Il offre à Drono d'exaucer ses rêves alors que le garçon projette de quitter sa famille et sa planète, las d'être traité comme un enfant et avide de découvertes. Ani-Man lui démontre ses pouvoirs immenses en transformant Amzot de manière spectaculaire, créant d'un geste un parc d'attractions puis érigeant une ville. Ces mouvements ne passent évidemment pas inaperçus et les parents et amis de Drono s'interposent, sans succès. Lorsque l'adolescent cherche à calmer le jeu, il est confronté à un dilemme : décider seul de son destin ou revenir auprès des siens.

Bien entendu, cette réflexion sur la puissance et la responsabilité ne creuse pas trop profondément (il faudra lire la suite pour en avoir la confirmation) mais place le jeune héros face à lui-même : avant de rencontrer Ani-Man, il voulait couper les ponts ; ensuite, il se rend compte que sans les siens il panique. Morale : il faut se méfier de ses désirs.

Aaron Lopresti est un artiste expérimenté, fidèle à DC, mais curieusement il me semble qu'il demeure méconnu. La faute à qui, à quoi ? Sans doute parce qu'il n'a jamais eu la chance d'être associé à une série qui a connu le succès sur le long terme. C'est injuste car c'est un dessinateur d'un excellent niveau, doté d'une technique solide.

On peut l'apprécier dans sa représentation des personnages, aussi à l'aise pour les hommes, les femmes que les créatures les plus étranges, à qui il sait donner de l'expressivité avec nuance et des proportions réalistes. Idem pour les décors, fouillés, et mis en valeur par un découpage classique qui privilégie la lisibilité et la fluidité (même si Lopresti s'autorise quelques décadrages).

Tout cela aboutit à une lecture très agréable, dont le cliffhanger est suffisamment captivant pour avoir envie de connaître la suite dans un mois.
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Vieux 25/04/2018, 11h44
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Le run de Waid peut également être vivement être conseillé - au moins la première partie - et apporte son lot de vilains, autres que Fisk.
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Le run de Kevin Smith, le court story arc de DeMatteis
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Le livreur est passé à ma porte avec mon exemplaire de Action Comics #1000, et est reparti comme une balle. Donc je ne le lirai pas encore aujourd'hui.
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Vieux 26/04/2018, 13h25
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Image Descender #29

mes dernières lectures single

Descender #29 (Jeff Lemire / Dustin Nguyen)

C'est lent mais c'est beau. Mainteant que les protagonistes sont tous sortis du bois Lemire envoie enfin de la buche : action sur différents lieux, retour de personnage que l'on croyait mort, humanité proche de l'anéantissement et une big arme secrète en guise de cliffhanger. Le lecteur est enfin récompensé car tout ce qu'a construit Lemire sur les personnages, quitte à fortement ralentir le story telling, permet désormais d'avoir de l'empathie pour leur destin. Dustin Nguyen ne faiblit pas même si la colorisation est parfois bien pâle sur des esquisses plus que des traits appuyés parfois.
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crossgen Rough Riders : Ride or Die #3 (Aftershock)

Rough Riders : Ride or Die #3 (Adam Glass / Patrick Ollife

Zombies et au delà sont au programme de ce numéro, surement le meilleur de ce troisième arc. C'st Houndini et Roosevelt qui sont particulièrement mis en avant mais le reste des Riders n'est pas en reste. Par contre le côté steampunk fonctionne un peu moins mais maintenant que Adam Glass a bien en main ses personnages il peut s'aventurer sur d'autres horizon (ici le surnaturel et l'horreur) et cela fonctionne surtout que Pat Olliffe ne faiblit avec son côté pas si old school et surtout son trait solide.
Une série très agréable à lire.

le plus : la cover
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Vieux 26/04/2018, 13h40
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Dark Horse Black Hammer : Age of Doom #1

Black Hammer : Age of Doom #1 (Jeff Lemire / Dean Orston)

Le plaisir de lire un numéro de Black Hammer c'est comme le vélo cela ne s'oublie pas. Cela fait presque 6 mois que Jeff Lemire n'avait pas donné la suite de la série mère (oui car il parait que l'on parle maintenant de Black Hammer - verse) et ce retour est une réussite. Déjà on reprend exactement là où on avait quitté nos protagonistes avec Lucy qui succède à son père et clame devant un parterre médusé qu'elle se rappelle tout et qu'elle sait où nos héros se trouvent. Youpi, il ne reste plus qu'a écouter et suivre Lucy. Lemire joue parfaitement avec les attentes du lecteur et surtout sait écrire une histoire sur la durée car à partir d'une pareille situation il guide la série dans une nouvelle direction, assez inattendue at pas si facile. Se faisant il fait surtout évoluer les personnages qui vont enfin passer à l'action. Drôle de coïncidence Lemire et Glass (Rough Riders) ont eu la même idée en décrivant l'au delà. En tout cas Black Hammer n'a pas fini de nous surprendre et nous enchanter.
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Vieux 26/04/2018, 13h46
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Dark Horse Harrow County #29

Harrow County #29 (Cullen Bunn / Tyler Crook)

Dernier arc et derniers affrontements à Harrow County. On commence avec l'âme d'Emmett enfin en paix et on termine avec Hester qui fait le ménage dans sa famille et se prépare à affronter Emmy. C'est toujours aussi bien dessiné par Tyler Crook et Cullen Bunn continue à ne pas se précipiter avec un faux rythme qui caractérise bien cette série surnaturelle.
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