#301
|
||||
|
||||
Bin, j'en ai raté des choses aujourd'hui...
__________________
Alan Moore : "I should just keep me mouth shut, I just upset people." Ma galerie sur Comic Art Fans
|
#302
|
||||
|
||||
ouah j'ai plein de phrases acides de défense pour un putain de bonhomme, mais ça ne sert à rien vu la bétise des phrases de quelqu'un qui cause pour ne rien dire.
et puis il a besoin de personne pour se défendre.
__________________
johnkeats.space-blogs.com |
#303
|
||||
|
||||
Le leitmotiv hyper connu du "On peut lire de l'indie et du mainstream en quantité égale" est vrai à condition d'avoir quand même beaucoup de temps libre et beaucoup de pognon.
La continuité avec ou sans les event chez Marvel ou DC c'est quand même fait pour faire acheter le maximum de titres dans le mois et ça a l'air d'etre efficace comme stratégie. Ce que je trouve dommage chez le lecteur mainstream c'est de tomber dans le panneau et par consequence de n'avoir plus ni le temps ni l'argent pour regarder ce qui se fait ailleurs et surtout autrement.
__________________
Mille bombardes ! Les trésors de la flibuste c'est fait pour les vieux matelots et pas pour les espèces de canassons à tête hippopotame gaulés comme du purin ! |
#304
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
__________________
mes ventes comics et TPBs |
#305
|
||||
|
||||
D'autant qu'on peut aussi apprécier cette maudite "continuité" pour simplement ce qu'elle est aussi, le moyen de raconter une histoire dans la continuité d'un univers et éviter peut-être les multiples origines de Superman tout les 2 ans !
Perso, en avoir rien a foutre de la continuité pour certaines séries ne m'empêche pas quand l'auteur m'intéresse de me lire du Spider-man ou du X-Men (mince, je cite des titres, je devient fanboy) et de vaguement m'y retrouver. On a vraiment l'air de croire en lisant certains messages (y a Psycho, mais il y en a d'autres, je ne vais pas tous les nommer) que la continuité n'est qu'un argument commercial, une engeance à abattre à tout prix. Certes c'est commercial sur un certain plan, mais c'est oublier que ca peut être intéressant de construire des choses sur la durée. De ne pas forcément penser systématiquement qu'aux "jeunes lecteurs qui ont du mal à s'y retrouver, donc faut leur réécrire le bazard de A à Z tout les 2/3 ans" !!! Genre, "la continuité c'est juste pour le fanboy qui veut reconnaître un sub-plot semé il y a 10 ans", et qui a un porte monnaie bien rempli, bien sur... Mouais ! En ce qui me concerne, si c'était le grand n'importe quoi, si il n'y avait pas ne serait ce qu'un semblant de continuité, une bonne partie du Mainstream ne m'interesserait même pas... Il serait ou l'intéret ? Pourquoi tout ces mecs raconteraient une histoire si elle n'est pas pour marquer l'évolution d'un univers justement ? Par contre si le lecteur de base se tape tout les trucs en périphérie à un event, genre au pif, Dark reign ou Blackest Night, ben ça n'a rien a voir avec cette désolante et condamnable continuité mais bel et bien avec la connerie du dit lecteur qui se fait bien mener en bateau par les campagnes de pub et par son consumerisme à outrance... Ca n'est pas forcément la même chose... (Merde, je n'ai pas parlé de créateur ici, désolé)
__________________
Mon site (qui date ) |
#306
|
||||
|
||||
A mon sens, la continuité, ça ne doit pas être une fin en soi, mais un outil.
Un outil parmi d'autres outils pour raconter des bonnes histoires. Quand c'est bien pensé, ça peut-être un formidable outil. Mais si ça prend le pas sur la capacité à mettre en forme une bonne histoire, l'outil devient un obstacle.
__________________
"Ca ne résout pas vraiment l'énigme, ça y rajoute simplement un élément délirant qui ne colle pas avec le reste. On commence dans la confusion pour finir dans le mystère." Denis Johnson - Arbre de fumée |
#308
|
|||||||||||||||||||||||||||
|
|||||||||||||||||||||||||||
Je suis bien entendu d'accord avec vous sur l'outil. Après je juge pas les gens qui se livrent chaque mois à ces orgies consuméristes. Je trouve juste dommage le fait qu'ils n'aillent pas gratter un peu autre chose comme ça par curiosité. Je suis pas un taliban de l'indie. Là j'ai acheté le Marvel Icons. Un an que j'avais pas lu cette revue. Je me suis pris un super pied. J'ai même pas envie de connaitre la suite des série du mag. Un épisode par çi par là ça me suffit. Comme pour Derrick en fait.
__________________
Mille bombardes ! Les trésors de la flibuste c'est fait pour les vieux matelots et pas pour les espèces de canassons à tête hippopotame gaulés comme du purin ! |
#310
|
|||||||||||||||||||||||||||
|
|||||||||||||||||||||||||||
Sinon, rappelons que pour le prix de plusieurs lectures infiniment moins géniales, vous avez le premier VOLUME de Cerebus en frenchie, que ça aide quand même bien si l'on aime pas lire à haute voix en VO chez soi. Sinon, là, j'écoute du Husker Dü (gag)... |
#311
|
||||
|
||||
Je lis plus de mainstream que d'indé, soyons honnêtes. Mais si je ne lisai que du mainstream, je saturerai vite quand même. D'ailleurs, quand j'achète trop de revues par mois, que j'ai trop vu de types et de filles en spandex, etc, je ressens déjà une certaine fatigue. J'ai besoin d'aller ailleurs, de me dépayser, même si c'est pour mieux revenir à mes séries mensuelles ensuite.
Mais la "consommation" d'une bd hors-super-héros ne se "digère" pas de la même manière parce qu'elle fait appel à des muscles différents. L'exemple le plus frappant et un des plus récents (c'est-à-dire datant de cette année) est celui (j'y reviens, mais c'est presque forcé vu l'ouvrage) d'Asterios Polyp. Je l'ai lu assez vite, car bien que ce soit une bd sophistiquée, c'est une bd étonnamment facile à lire. Puis je l'ai relu, quasiment dans la foulée, à la fois pour le plaisir mais aussi pour détecter des trucs dont je savais qu'ils m'avaient échappé la première fois. Et j'ai découvert pourquoi ce bouquin était magique, presque diabolique : parce qu'il ouvrait l'appétit, parce qu'il donnait envie de l'explorer, de le disséquer, de connaître toutes les références qu'il proposait. Naturellement, j'ai commencé à prendre des notes, puis je les ai mises en forme, et j'en ai tiré un long article. Pas pour épater la galerie, juste pour garder une trace et voir tout ce que cette bd pouvait m'inspirer. Ce besoin de creuser le livre, évidemment je ne l'ai pas quand je lis une série ou une revue regroupant plusieurs séries. En tout cas, pas immédiatement. De toute façon, je ne pourrai pas décortiquer quatre séries par mois, de manière développée et construite (il faudrait que j'aime de façon égale quatre séries, que j'ai l'énergie, le temps, etc). Et surtout, il y a un effet rouleau-compresseur avec les séries mensuelles : on est happé par leur mouvement, on attend toujours la suite, et c'est pire quand ce sont des auteurs/artistes qu'on aime qui s'en chargent. Il y a ce côté addictif, toxique même - c'est presque flippant quand on y réfléchit (sauf que ce n'est pas dangereux pour la santé - jusqu'au jour où on monte sur le toit de son HLM et qu'on se jette dans le vide en croyant qu'on va voler). Néanmoins, quand on se met à étudier, même légèrement, une série (une seule) mois par mois, on découvre aussi pourquoi on la suit vraiment, ce qu'on y aime et déteste, ce qu'apporte l'arrivée d'un nouvel artiste, si le scénariste bluffe en prétendant avoir un grand plan depuis le début. C'est ainsi que j'ai procédé pour mes critiques des New Avengers. Et finalement, si je ne lisai que NA, je m'ennuierai. Mais en lisant aussi Asterios Polyp, non, car ça met les deux ouvrages en perspective, ça fait travailler différentes parties du cerveau, ça procure deux divertissements bien distincts, et c'est cette variété qui donne de la valeur aux deux. Un autre truc aussi, c'est que le mainstream a cette vertu de donner envie de découvrir des auteurs/artistes dans des projets moins cadrés, moins conventionnels. Immonen, c'est New Avengers, mais aussi Moving Pictures (un projet passionnant et complètement atypique). Vaughan, c'est par Ultimate X-Men que je le découvre et maintenant j'ai envie de lire Y The Last Man. Est-ce que j'aurai eu le courage, l'envie de me plonger dans 60 épisodes de Y sans UXM ? Est-ce que j'aurai lu Moving Pictures sans Nextwave ? Pas sûr. Donc, deux univers totalement différents peuvent se complèter, donner envie. |
|
|