Auteurroriste Zeph plastique ses comics - Page 10 - Buzz Comics, le forum comics du monde d'après.

gillesC · #**136** 12/02/2011, 10h40

Ah, le problème avec Breitweiser, c'est qu'il dessine comme un dieu, mais il se définit lui-même comme "l'artiste Républicain"

, et donc on le met souvent sur des plans bien captainamrericanesquecommeMallratnelesaimepas.

Auteurroriste Zeph · #**137** 13/02/2011, 09h30

Je ne sais pas trop ce que le trip républicain vient faire là mais si Breitweiser dessine du cap, c'est surtout parce que c'est son rêve.

gillesC · #**138** 15/02/2011, 17h37

Le Breit se définit comme "the republican artist" et soutient d'ailleurs certains assez ouvertement...

Auteurroriste Zeph · #**139** 17/02/2011, 14h48

	Citation:			Posté par john_constantine
	Bon je mets le truc qui m'a le plus choqué sous balise spoiler pour Sir Gumby :

	Citation:			Posté par Mr Gumby
	T'inquiète Zeph, moi je l'aime bien le côté bordélique de ce numéro.

Bon alors je viens de lire le numéro en question.
Je suis plutôt d'accord avec vous deux, sur certains points.
Donc, le Hellblazer #275, avec le mariage de John arrive enfin.
Perso, j'ai plutôt bien aimé ce numéro. Milligan y fait converger les intrigues qu'il lance depuis un moment et en résout un partie.
Il lance son truc à coup de petites scènes qui vont mener à la fameuse cérémonie. Un petit côté haché assez sympa et surtout l'occasion de nous donner quelques scènes centrées sur les persos et leurs doutes. Un peu de calme avant le bordel.
Parce que ouais forcément, ça pète. Et là, j'aurais assez tendance à être d'accord avec John. A un moment, j'ai eu l'impression de louper des pages. Comme John, ce boxon dans l'église qui disparait par magie...Euh..WTF quand même. (par contre, le coup du pouce j'avais pas fait gaffe en vrai, mais en rematant après, effectivement).
Du coup, ouais, j'ai bien aimé ce numéro, il s'y passe pas mal de truc, Milligan lance des pistes (oula, Gemma), mais l'impression de manquer des trucs fait bizarre, laisse un arrière gout auquel Milligan ne m'avait pas habitué sur ce titre.

Bon, sinon, tant que j'y suis, et vu que pour janvier, c'était même pas une vraie pile, je tiens à redire mon amour pour le Detective Comics nouveau, qui sur les trois dernières mois s'est imposé comme mon bat-titre préféré (bon en même temps, c'est pas trop dur, entre Bat&Robin que j'y reviens juste après et Batman Inc. qui pour l'instant n'a pas franchement démarré et était même absent en janvier). Mais quand même. Entre une bonne intrigue, un Dick très bien caractérisé, et des liens avec la bat-family bien utilisés, c'est vraiment du bon. Encore une fois, Snyder fait mouche lors des scènes Dick/Barbara (on sent qu'il a envie de faire un truc avec ces deux persos). Et puis, merde, Jock qui nous fait courir Dick sur les murs, ça poutre. (et cette bat-armure, juste mortelle!!).

A côté, Cornell fait pâle figure avec son remplacement de dernière minute (sigh) sur Batman and Robin. Il y a bien quelques embryons d'idées, mais pas franchement développés. Le coup des sièges repoussables était bien mais ne sert à rien. Un peu comme cet épisode d'ailleurs, qui se finit en tout ça pour ça, quelle grosse blague. Et puis, après plusieurs mois de Dr Hurt et son "Hole in things", sa Una ne fait pas franchement dans l'originalité niveau discours.

Le numéro 17 de Sweeth Tooth concluait l'arc Animal Armies. Rien de bien vraiment surprenant. On savait en gros à quoi s'attendre. Jepperd a bien un petit moment dramatique, mais sinon, rien de surprenant. Tout ça pour en arriver là. C'est un peu léger comme conclusion.
Et ce n'est pas le 18 qui relève vraiment le niveau. Petite histoire de Noël sous forme mi Bd mi conte illustré, c'est assez sympa mais très gentillet et anecdotique. Et puis, déjà que les singles de Sweet Tooth se lisent à une vitesse folle, mais d'enlever des pages, ça n'arrange pas le truc. On frôle le record.

Pour finir, le Unwritten de ce mois ci a encore fait fort.
Cette histoire de Tom coincé dans le livre Moby Dick est vraiment bien. Mais le top est ce passage absolument génial avec le narrateur. Sur ce coup, Carey a fait très fort.
Et puis, au dessin, Gross est aidé par Vince Locke pour les pages "Moby Dick". Le résultat est assez bluffant et donne au dessin de Gross une épaisseur et une noirceur inhabituelle et très agréable.
Un excellent numéro.

Auteurroriste Zeph · #**140** 22/03/2011, 10h37

Bon, la flemme de faire la critique d'une pile de 5 comics.
Je vais parler tpb plutôt, celui ci en l'occurrence:

Avec dedans les épisodes 50 à 54 de la série.

L'histoire:
Après les tragiques événements de l'arc précédent, Matt doit faire face à sa propre culpabilité. Rongé par ses démons intérieurs, il erre dans la DMZ à la recherche d'une façon de se punir, tout en revenant sur son propre parcours ces dernières années.

Le scénario:
Le tpb s'ouvre sur le numéro 50 de la série. Celui ci est un peu particulier, étant composé de plusieurs histoires courtes et d'illustrations avec textes. C'est l'occasion pour Wood de faire un petit tour d'horizon des différents protagonistes qui ont traversé la série au cours des 49 épisodes précédents.
La caractérisation étant un des points forts de Wood, c'est vraiment sympa à lire, en même temps qu'un plaisir de retrouver certains persos disparus (c'est un peu le truc bizarre de l'épisode d'ailleurs, il est sensé se dérouler juste avant l'arc MIA, mais on y retrouve certains persos qui ne peuvent pas y être).
En tout cas, c'est vraiment plaisant et parfaitement en adéquation avec l'arc qui va suivre et composer le gros du tpb.
On retrouve donc Matt, complètement paumé, rongé par la culpabilité et n'ayant aucune idée de ce qu'il lui faut faire désormais.
Il va errer à travers Manhattan, cherchant la punition à s'infliger. Wood en profite pour faire un petit bilan de son personnage lessivé et des différentes étapes qu'il a franchi. De simple journaliste à bras droit de Parco, le chemin fut long et les erreurs nombreuses.
Encore une fois, c'est une réussite pour Wood, qui réussit à nous dépeindre son héros complètement fini, mais sans le rendre chouineur ou lourd. C'est subtil, pas de gros sabot. J'ai beaucoup aimé.
Ma seule réserve viens de la fin de l'arc. En effet, Wood doit redonner une nouvelle direction et un nouveau but au personnage, et là, la ficelle est un peu grosse. Un peu trop facile. L'auteur prend totalement à contrepied l'attente qu'il a lui même créé au cours de l'arc, mais cette fin laisse un drôle d'arrière gout. Si il fallait effectivement remettre Matt sur de nouveaux rails, ici c'est un peu trop facile et dérangeant.
Dommage de finir un arc pourtant très bon sur une mauvaise note.

Le dessin:
Le #50 est rempli à ras bord de guests. Jim Lee, Philip Bond, Risso, Ryan Kelly, Fabio Moon, Lee Bermejo, JP Leon, Gibbons et Rebekah Isaacs. Bref, du lourd, plaisir des yeux.
Le reste est assuré comme d'habitude par Burchielli, qui encore une fois, rend un travail vraiment excellent.

Au final, un très bon tpb, dans lequel Wood nous fait un peu le bilan des 5 années d'existence de Matt avant de le relancer sur de nouveaux rails pour la fin de la série. Juste dommage d'avoir utilisé une corde aussi grosse.

Auteurroriste Zeph · #**141** 04/05/2011, 11h27

Bon il faudrait vraiment que je vienne tondre la pelouse un peu plus souvent ici.
Allez, un petit coup de ciseau.

E on entame par la bat-partie de la pile.

Batman Inc. #3 et 4:

Je dois dire que les deux premiers numéros m'avaient laissé de marbre. Ça punchait magnifiquement, avec du monstre à tentacules et tout ça, mais une fois refermé restait l'impression de ne pas avoir lu d'histoire. C'est donc avec une certaine appréhension que j'ai entamé ces deux numéros. A la lecture du 3, une grosse impression de bordel m'est resté. Par contre, le 4 lance enfin réellement l'histoire. Et bordel, ça fait plaisir à lire. Morrison est toujours bon quand il semble avoir un plan, et là il ne déroge pas à la règle. Juste dommage d'avoir du attendre le numéro 4.
Au dessin, le très joli Paquette passe le relais à Chris Burnham qui s'en sort vraiment bien, s'amusant à jouer de son style selon les époques représentées. Très bon choix que ce remplaçant que s'en sort haut la main.

Batman and Robin #21:

Dick commence à comprendre le motif du nouveau fou débarqué en ville, alors que celui ci continue à faire des morts.
Tomasi s'en sort remarquablement bien sur cet arc. Le motif du tueur semble être un classique, mais le reste est vraiment bon, comme les façons de tuer, le tueur lui même aussi (il n'aurait pas dépareillé chez Morrison tiens) et puis surtout les personnages eux même, la relation Dick/Damian(/Alfred je rajouterai bien).
Gleason livre lui aussi un travail impeccable. Les mises en scènes des meurtres sont vraiment classes, ses persos très bons (les expressions notamment, Guy Gardner a été un bon entrainement pour les moues de petit con).
Un arc toujours aussi bon. Vraiment dommage de ne même pas savoir si ils reviendront sur la série alors qu'ils y font un travail excellent, qui ne démérite pas après le run de Morrison.

Detective Comics #875:

Que je crois que ça doit être l'un des meilleurs trucs qu'il m'ait été donné de lire dans l'univers de Batman. Ce numéro centré sur Gordon (la vraie star du run de Snyder), à cheval entre le passé/son fils psychopathe et le présent/un tueur récemment libéré est juste magistralement écrit. Rien de moins que ça.
De la tension et de l'émotion, une montée en puissance folle tout au long du numéro et surtout une écriture impeccable de Gordon.
Au dessin, Francavilla livre des planches magnifiques, avec des doubles pages à cheval sur deux époques mais totalement limpides, une narration fluide. Il faut saluer aussi sa palette de couleur qui participe à l'ambiance oppressante et la montée de l'histoire.
Putain, qu'on leur file une ongoing sur Gordon.

Detective Comics #876:

Snyder repart sur une enquête plus "classique", dans la lignée de son arc Black Mirror. C'est du très bon Detective Comics avec Batman, une enquête très étrange, du dialogue très bien écrit et des persos très bien cernés (Dick et encore une fois Gordon).
Retour de Jock au dessin, pour une prestation encore une fois dans la lignée de Black Mirror. Du très bon quoi.
Après un numéro de folie, Snyder prouve encore une fois qu'il est vraiment à sa place sur ce titre.
Je pleure déjà la fin de son run.

Unwritten #23:

Qui apporte la conclusion de l'arc Leviathan. Petit déception pour ma part. En effet, après quelques numéros vraiment excellents et plein de surprises, on a affaire ici à une conclusion au final assez plate. Non révélation, puisqu'on nous apprend ce que l'on savait déjà plus ou moins.
Les dessins finis par Vince Locke permettent un rend toujours aussi agréable à l'œil. Ça va manquer par la suite tiens.
Un bon comics tout de même, mais je ne peux m'empêcher d'être déçu par cette conclusion très en deçà de ce que j'en attendais.

Hellblazer #277:

Avis un peu mitigé sur ce numéro. Ça part très bien, avec une scène d'ouverture assez cool. Mais le reste n'est que de la mise en place (à une scène de pouce prés).
On a vu de la mise en place plus inspiré chez Milligan, mais ce numéro reste agréable à lire.
Par contre, Cammuncoli, je ne sais pas si c'est parce qu'il doit faire trop de trucs à côté, mais certaines pages sentent fortement le bâclé.

Et la grosse news du mois, le très attendu:

Butcher Baker, the Righteous Maker #1:

Après une campagne promo au marteau et des déclarations enflammées de Joe Casey, voici enfin sa nouvelle "pépite".
Autant être franc, ce n'est pas avec ce premier numéro qu'on pourra se faire un avis. Il ne s'y passe pas grand chose.
Une scène d'intro prise et reprise un nombre incalculable de fois sur les sites de news ( vous savez, Clinton, la poignée de porte en bite, l'orgie..), une scène de course poursuite sortie d'on ne sait où (à la fois inutile et un peu pourrie aussi, ça sent le remplissage (putain dès le premier numéro quoi!!)) et quelques pages de fin qui laissent espérer une histoire.
Au final, c'est trèèès peu. Forcément, 18 pages, ça fait trèèès court. (putain c'est quoi cette manie de raccourcir les comics!!!)
La postface de 5 pages prend plus de temps à lire que la BD. Joe Casey nous y refait son discours enflammé, mais après la trop courte lecture du numéro, ça prends moyennement.
Le point hyper positif, c'est Mike Huddleston qui se lâche et se fait plaisir. C'est beau, dynamique, et plein de jolis culs.
Visuellement, ça claque bien. Sur ce point, pas de tromperie sur la marchandise. C'est un pur plaisir.
Du coup, voilà, très difficile d'en dire vraiment quoique ce soit, une premier numéro très vide, contrairement aux paroles pleines d'ardeurs de Casey. Espérons un démarrage en douceur plutôt qu'un syndrome Millar.

La vache, comment une pile aussi courte peut me prendre autant de temps?
Allez, pour me faire pardonner, je reviens très vite avec une petite douceur du jardin.

**scarletneedle** · #**142** 04/05/2011, 11h31

18 pages? Même pas 20? Alors que ce n'était même pas annoncé (je ne l'ai pas encore lu alors que j'ai le #2)...
Heureusement les pages de pub sont toujours à la fin...

Ce post était sponsorisé par mauvaisefoi.com

Auteurroriste Zeph · #**143** 04/05/2011, 11h36

Oui, clairement, enculade phénoménale. Je te laisse imaginer ma joie.

Auteurroriste Zeph · #**144** 04/05/2011, 11h52

D'ailleurs, (puisque je me sens d'humeur à développer), ça fait doublement chier cette histoire.
D'une parce que ça m'emmerde toujours quand je paye le même prix pour moins de matos BD (ce qui techniquement rend le dit matos plus cher, non?).
Mais aussi, parce que ce premier numéro est très vide au final. Passé le délire ex-héros ployant sous le poids de culs parfaitement dessinés et des capotes, on a quasi rien. (je met quasi car les toutes dernières pages semblent vouloir vraiment lancer un truc).
On a quasi un tiers du numéro en mode remplissage.
Ajoute à ça, une postface, qui fait grosse redite de ses nombreux discours sur le web, au lieu de pages de BD.
Et d'emblée, dès le premier numéro, ça sent le remplissage.

Auteurroriste Zeph · #**145** 05/05/2011, 11h12

Et hop, fraichement cueilli du jardin:

Écrit par Joe Casey, dessiné par Jim Mahfood, sur un concept de Ziggy Marley.

Marijuanaman, tu n'es pas de notre galaxie..:
Une bande de hippies carburant à la beuh est en guerre contre une grosse corporation pharmaceutique qui vend aux gens du bonheur chimique non naturel.
Dans la bataille qui les oppose, chacun a son arme secrète, un super cyborg monté sur une moto pour les corpos, et un extraterrestre venu de la planète Yelram pour les autres.
Mais avant de combattre, Sedona, notre héros venu d'ailleurs, va devoir trouver sa voie.

Oh oh oh, Géant Vert:
Oui, il ne faudra pas vraiment aller chercher plus loin pour la trame du livre. Ce sont les gentils hippies fumeurs d'herbes contre les méchants corpos vendeurs de merde chimique et faiseurs de profit. Comme on pouvait s'y attendre,c'est un petit manifeste même pas déguisé en faveur de l'herbe. (on a même une liste sur les vertus de la plante en fin de bouquin).
Ce qui fait le sel du bouquin, c'est l'enrobage, la façon dont Casey allait s'amuser avec. Et vu le concept, il avait de quoi se lâcher.
Le bouquin commence pourtant gentillement, avec un héros qui cherche sa voie. Ça se pose doucement, Casey met en place les différents éléments de son récit, en profite pour placer des références à la culture Jah, avant de laisser son récit vraiment partir.
C'est fun, l'auteur s'amuse et nous avec. Ça délivre son quota de nawak et des punchline enfumées.
Par contre, on aurait apprécier que le récit démarre un peu plus vite. Ou même plus de folie. Même si j'ai bien apprécié le délire, j'ai l'impression que Casey aurait pu se lâcher un peu plus.

Vert, Jaune, Rouge, mais surtout vert:
Au dessin, Jim Mahfood, soit mon argument principal à l'achat. Et je dois dire que je ne suis pas déçu sur ce point. C'est du Mahfood en grande forme, avec de la fille hyper bien roulée (rah ce bain), des onomatopées qui s'amusent et des pages qui pètent. Certaines compos sont à tomber.
Le tout appuyé par une couleur à base d'applat et de trames colorées qui suivent à la fois le dessin et l'esprit de l'histoire. Très verdoyant donc.
Autant être franc, le dessin de Mahfood ne plaira pas aux obsédés du slip moulant ayant du mal avec ce qui sort de l'ordinaire.
Personnellement, je suis fan.

Mais pour 25$ le truc, t'as un 10 sacs dedans?
Bah non, même pas. D'ailleurs, autant être clair, le prix de l'album, c'est une pure arnaque. 25$ pour ça, pfiou, ça fait très mal.
Heureusement qu'il existe de sites où on peut le chopper à 13euros (et une ola pour fredgri). Soit le prix d'un francobelge, et ça tombe bien, c'est le format, ni plus ni moins. La même taille, papier glacée, 48pages.
Une édition au format KickDrum Comix (un single plus grand que la normale, 48pages, 6$) aurait été, à mon avis, largement suffisant.

Au final, un bon album, avec un bon petit délire pro-marijuana, du fun et des dessins excellents. Ça aurait pu aller un peu plus loin, se lâcher un peu plus niveau scénar, mais ce qu'on a est vraiment très sympa à lire. J'y ai passé un excellent moment en tout cas.
Reste que vu le prix, il ne faut pas l'acheter n'importe où, et savoir quand même ce que l'on achète.

Ben Wawe · #**146** 05/05/2011, 11h25

C'est terminé ?

FredGri · #**147** 05/05/2011, 11h26

Je l'ai fini hier soir et c'est vrai que c'est du Casey version très fun, pas prise de tête, mais c'est vrai aussi qu'il ne se lache pas assez. C'est très mou du genoux, d'autant qu'il y avait franchement matière à y aller davantage, en plus le concept pouvait être bien plus porteur. Ici, ça se contente principalement d'être une vague baston du naturel contre le synthétique, point barre. Aucun travail sur le background, sur les perso, à part le héros lui même, mais c'est tout, on reste dans l'ébauche pour le reste, une situation, une baston et basta.
J'ai bien aimé le dessin de Mahfood que je ne connais pas des masses en fin de compte, par contre je suis moins fan des couleurs.
Résultat, on a un album très fun qui se lit un peu rapidement, 15 mn suffisent très largement, et du coup, en effet, le prix ne se justifie pas vraiment (j'ai même cru, un temps qu'on aurait je ne sais pas, un CD avec, genre !). Une curiosité donc.

Auteurroriste Zeph · #**148** 05/05/2011, 11h36

@Ben: c'est une histoire autocontenue, mais avec une fin ouverte. D'ailleurs, dans pas mal d'ITW, les auteurs en parlaient comme d'une tome 1. Donc à voir. Je pense que le succès ou non du truc jouera forcément.
(par contre, sortir ça dans un format moins onéreux aurait surement permis de vendre plus le truc que 25$).

@Fredgri: Yep, c'est tout à fait ça. C'est un peu mou, que ce soit sur le rythme qui pâtit au démarrage (mais la deuxième parti se rattrape pas mal je trouve, et fait passer ça, j'ai fini le truc avec une meilleure impression qu'au départ) et sur le délire, où Casey avait vraiment de quoi se lâcher.

Sur le site de Ziggy Marley, ils font une offre qui vaut le coup (si t'es américain forcément), avec un pack la BD+un T-shirt+ un mini CD, pour 30$. Le bouquin en valant déjà 25 à la base, c'est pas mal.
Reste que vu le prix de base, ouais je n'aurais pas été contre du bonus.

Pour Mahfood, si son style te plait, je te conseille KickDrum Comix. Ça fait deux numéros, c'est centré sur la musique (une des grandes passions de Mafhood, qui tiens d'ailleurs un podcast musical assez sympa) et c'est une colo garanti sans trame pop.

FredGri · #**149** 05/05/2011, 11h40

Ben écoute, je vais en effet aller fouiller de ce côté alors

Merci pour l'info !

Auteurroriste Zeph · #**150** 05/05/2011, 11h46

Et évidemment, son blog , que ne peux pas m'empêcher de citer.
Tu y trouveras des tas de dessins, ses news et les liens pour les beat bee session, son podcast.
En plus, il le met très souvent à jour (quasi tous les jours en semaine).