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Un must have. fonce tu ne le regretteras pas. Surement une de plus belles lectures depuis 10 ans.
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C'est juste é-nor-me! Attends-toi à de belles et grandes émotions.
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Moi j'ai trouvé ça sympa.
DAYTRIPPER Je suis le travail des jumeaux Brésiliens de loin, surtout grâce à CASANOVA et à UMBRELLA ACADEMY. Ce TPB relatant une histoire complète, scénarisée par MOON et dessinée par MOON et BA avait piqué ma curiosité. C'est toujours intéressant de voir ce qu'un dessinateur peut donner en tant que scénariste. (Fàbio Moon / Gabriel Bà) Alors pour ce DAYTRIPPER, les frères ont choisi la facilité , en livrant un récit quasiment autobiographique. EN effet, ils nous racontent l'histoire de BRAS DE OLIVEIRA DOMINGOS, un apprenti journaliste qui ne s'occupe que de la chronique mortuaire de son journal et qui rêve en silence de devenir un écrivain célèbre, comme son père. ON suit la vie de BRAS, non pas chronologiquement, mais petit à petit, les auteurs passant de l'adolescence à l'âge adulte, puis à l'enfance pour raconter des petits moments, des tranches de vie qui sont en réalité tous les évènements importants de la vie du personnage. C'est l'histoire si on la lit au premier degré, mais la seconde lecture et la morale de l'histoire ne pourra pas vous échapper, à cause (ou grâce) au petit gimmick à chaque fin d'épisode, qui m'avait complètement surpris à la fin du premier, puis assez intrigué jusqu'à ce que je comprenne où les deux artistes voulaient en venir. DAYTRIPPER est un comics sur la vie, sur ces petits moments de silence qui font parfois tout basculer ; sur ces instants de joie et de peine qu'on a tous ressentis et qu'on ressentira tous un jour, bref, c'est un comics sur la vie ! Tout bien réfléchi, DAYTRIPPER est un cousin un peu éloigné de ASTERIOS POLYP, un récit simple qui raconte une tranche de vie; l'expérimentation en moins. Au niveau dessins, je pense que c'est FABIO MOON qui réalise la plus grande partie des pages , et ca me gêne un peu car je préfère nettement le trait un peu plus arrondi de son frère, qu'on reconnaît parfois. C'est très sobre, avec de très jolies planches parfois, et surtout, un storytelling assez impressionnant vu que certaines pages sont privées totalement de dialogues. Non , ce personnage est véritablement attachant et on sent bien que MOON et BA y ont mis toutes leurs tripes, c'est toujours très plaisant. Alors oui, certains pourront peut être trouver le message un peu gentillet, une morale exposée et réexposée dans d'autres œuvres, mais l'accroche est plutôt originale. Une excellente lecture et c'est toujours un plaisir de se plonger dans la vie de quelqu'un ! Voici le cousin brésilien d'ASTERIOS POLYP, l'expérimentation narrative en moins, mais c'est bien réalisé. La fin du premier épisode est assez démente ! |
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Quand Kindt arrive, la cassure est nette dans le ton et légitime l'erreur de parcours de la série qui ne devait surement pas trop vendre (pure spéculation de ma part). Et l'autre canadien dure à peine plus longtemps. Aucun des deux n'a eu le temps d'installer ses intrigues mais les concepts (la miniaturisation, l'équipe de Freaks, les relations sentimentales, les missions) m'ont plus plu chez Lemire. Matt Kindt a pour lui de partir de suite sur d'autres horizons nettement plus "crades" et "barrées". Mais comme j'ai du mal avec son écriture chez les big two (et souvent également ses séries chez Valiant) la transition fut rude et le plaisir n'a fait que décroitre. Et comme en plus on lui a refourgué la guerre Rot-Green son arc est interminable et la conclusion pas au niveau je te l'accorde. Sur Ponticelli je te rejoins tout à fait sur l'encrage. Donc là aussi Kindt n'est pas bien servi (la baisse graphique ne commence que sur les derniers épisodes de Lemire, mieux loti sur l'ensemble). En fait tout les deux on n'est pas venu avec la même approche et envie, je pense que cela doit expliquer nos appréciations différentes. |
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Ce qui m'a vraiment déçu, c'est que tu as l'environnement parfait pour faire un truc franchement weird et que tu te retrouves avec un truc vaguement simili (j'ai d'ailleurs très peur de me retrouver avec la même impression quand je lirai du Young Animal).
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"Ca ne résout pas vraiment l'énigme, ça y rajoute simplement un élément délirant qui ne colle pas avec le reste. On commence dans la confusion pour finir dans le mystère." Denis Johnson - Arbre de fumée |
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Immanquable.
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"Ca ne résout pas vraiment l'énigme, ça y rajoute simplement un élément délirant qui ne colle pas avec le reste. On commence dans la confusion pour finir dans le mystère." Denis Johnson - Arbre de fumée |
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Merci les copains. Je vais le prendre dans la version anniversaire chez Urban.
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King, Springsteen, Guardiola, Brubaker et tous les autres |
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Donc dans son ambition New 52 c'est correct. |
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Daytripper, mon coup de cœur des 20 dernières années, acheté et offert 10 fois!
Incontournable pour tout les novices en matière de BD qui se sont arrêtés aux "p'tits Mickeys". Une grande BD d'adulte! |
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Et Trillium de Jeff Lemire ? C'est dans la même catégorie que Daytripper ?
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King, Springsteen, Guardiola, Brubaker et tous les autres |
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Non du tout, Trillium c'est de la sf romantique, Lemire en profite pour jouer avec les codes de la narration, un de ses trucs les plus réussi à mon avis.
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Je voulais dire catégorie dans le sens "immanquable"
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King, Springsteen, Guardiola, Brubaker et tous les autres |
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Pas mieux. Different dans l'ambition et dans le niveau de lecture. Daytripper est au dessus dans les sentiments et la relation aux lecteurs.
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Immanquable serait un peu fort, par contre si tu aimes le style d'écriture de Lemire tu seras y être sensible.
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C'est sympa, pas de problème. Mais je n'ai pas trouvé que le jeu sur la forme apportait tant que ça et puis le final est vraiment dégoulinant de pathos et ça m'a gâché le plaisir.
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"Ca ne résout pas vraiment l'énigme, ça y rajoute simplement un élément délirant qui ne colle pas avec le reste. On commence dans la confusion pour finir dans le mystère." Denis Johnson - Arbre de fumée |
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