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The Homesman de Tommy Lee Jones. Kolossale boursouflure comme on en voit peu. Ca démarre par 3 hystériques caricaturales jetées dans une lumière diaphane . Ca se poursuit avec une vieille fille revêche qui désespère de trouver chaussure à son pied et membre à son con. C'est long et chiant, ça a la prétention de composer des plans Fordiens avec un talent à peine suffisant pour un western spaghetti. Et pire que tout, ça se veut tellement féministe que ça accomplit très vite un tour complet dans son slip pour tremper finalement dans la phallocratie bien pensante la plus insupportable. Le film est scénarisé par 3 hommes, ceci explique sans aucun doute cela. La réussite de "Trois enterrements" est d'autant plus inexplicable quand on voit le néant et la prétention proposés par TML dans son 2nd flim. Ah, j'oubliais, le film comporte l'un des twists les plus cons de la décennie. Circulez, y a rien à voir.
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Ah, je me demandais pourquoi tu n'aimais pas.
Un des dix meilleurs films de l'année. Avec un twist 2/3 de l'histoire rarement tenté. |
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Ah mais non, le twist c'est juste cherry on the shitty cake, hein. Dès le début, le film est bancal et ne fonctionne pas. Le twist ne fait que confirmer ça. Amha of course.
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C'est pas folichon!! Pourtant j'en avait entendu beaucoup de bien. Long, pas facile a comprendre, mal interpreté et un fin en queue de poisson... |
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Ouais pareil, bof aussi.
Oui, j'ai des critiques assez fines et subtiles.
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mes ventes comics et TPBs |
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The Homesman m'a donné cette sensation: c'est sale, poussiéreux et "cuit dans son jus" comme il faut mais ça ne peut pas s'empêcher de faire du "beau plan", de la composition léchée (j'en veux notamment pour preuve le long plan avec la cabane et les canassons impeccablement répartis deux par deux de chaque côté de la bicoque) et franchement je déteste cette position mi-fugue mi-raison. |
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Et puis, le western spaghetti a fait exploser les figures du western classique (un peu comme l'a aussi fait Peckinpah) que ce soit au niveau formel ou au niveau thématique. Les westerns crépusculaires avec héros cyniques et négatifs, c'est pas vraiment dans la lignée de John Ford, hein... On peut pas dire que ça ait plus aux tenants d'une conception classique du western, d'autant plus que cette dernière a connu un sérieux coup de barre à l'époque. Bon, maintenant, on a du neo-western, tout comme on a du neo-noir, qui propose une espèce de syncrétisme en piochant ici ou là matière à faire revivre le genre. Perso, ça ne m'a jamais vraiment paru très convaincant. Dans le genre, pour moi, rien ne vaudra jamais les films d'Anthony Mann avec James Stewart.
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"Ca ne résout pas vraiment l'énigme, ça y rajoute simplement un élément délirant qui ne colle pas avec le reste. On commence dans la confusion pour finir dans le mystère." Denis Johnson - Arbre de fumée |
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Manquent un peu de chair, quand même....
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Ben alors, je te propose La fille du désert (Colorado Territory) de Raoul Walsh, magnifique remake en western du High Sierra du même Walsh.
Un de mes westerns préférés. Avec elle : Pas niaise, la Mayo.
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"Ca ne résout pas vraiment l'énigme, ça y rajoute simplement un élément délirant qui ne colle pas avec le reste. On commence dans la confusion pour finir dans le mystère." Denis Johnson - Arbre de fumée |
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Mais en quoi ça serait moins bien ? J'avoue qu'en dehors des Leone, je m'en fous complètement des vieux westerns, je sais même pas si j'en ai vu un.
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mes ventes comics et TPBs |
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Attention, je vais chanter la Dernière séance...
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En effet on peut conseiller le superbe Je Suis Un Aventurier qui sort des traditionnels décors de canyon, sierra et cie, ça fait très "Jeunesse de Picsou" le grand nord canadien .
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C'est même pas une question de qualité, c'est une question d'approches du genre vécues comme inconciliables. Puis, y a aussi le fait que comme on l'a déjà dit, on a très vite fait le tour des westerns spaghettis qui valent la peine d'être vus. Par rapport à la chiée de sous-merdes infâmes qui ont été produites à la chaîne et qui n'ont pas aidé à crédibiliser le genre. Moi, j'aime bien le cinéma bis et donc j'ai une affection pour le genre du spaghetti western mais bon, objectivement, je dois quand même convenir que l'amour que je porte pour certains films est plutôt de l'ordre de la perversion déviante.
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"Ca ne résout pas vraiment l'énigme, ça y rajoute simplement un élément délirant qui ne colle pas avec le reste. On commence dans la confusion pour finir dans le mystère." Denis Johnson - Arbre de fumée |
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"Je n'irai plus jamais voir de westerns. (....) Once upon a tome in the west est filmé exactement comme un film d'horreur..."
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The Game de David Fincher
Je viens de revoir le film, enfin hier soir et c'était une seconde découverte en quelque sorte vu que je ne m'en souvenais plus vraiment, à l'exception de cette fin surprenante. Le film en tout cas nous tient en haleine du début à la fin, je pensais même à certains moments que le film était un film fantastique, notamment durant la scène avec le pantin. Après oui le final est peu réaliste, peu crédible je vais dire plutôt, mais ce n'est pas dérangeant vu que c'est le voyage qui est le plus important et quel voyage. C'est vraiment intriguant de bout-en-bout, on se demande vraiment qui sont les gens de l'organisation, ce qu'ils veulent réellement et ce qu'ils veulent faire. On devient aussi paranoïaque que le personnage principal incarné avec brio par Michael Douglas. Le personnage de Nicholas Von Orton est assez particulier, plus on avance dans le film et plus on se demande quand le changement va opérer, ce qui n'arrive pas vraiment durant le film, d'aileurs le personnage n'est pas si mauvais que ça, on pourrait le penser, mais en faite non, on sent juste une lassitude chez lui et une volonté de ne pas faire les mêmes erreurs que son père. J'aime beaucoup d'ailleurs les échanges avec son frère au sujet du père quand Conrad revient le voir. D'ailleurs Sean Penn est très bon dans le rôle du frère ingrat, on le voit peu, mais à chaque fois c'est efficace et on en vient même à croire qu'il est dans le coup et qu'il lui en veut réellement. Ne me souvenant plus vraiment du film, je pensais à une secte, ce qui bien entendu n'est pas le cas comme on le devine assez vite. Les différentes situations dans le film sont plausibles, même si imbriquée les unes après les autres cela rend le tout plus bizarre. D'ailleurs Fincher se joue de nous durant le film vu que même hors proximité du personnage principal, les personnages principaux continuent de jouer, je pense notamment à la scène de fusillade sur le toit ou l'un des personnages dit qu'ils vont terminer en prison. On voit bien que la scène est pour le spectateur et non pour le personnage principal qui n'écoute plus ce qui se passe autour de lui. C'est vraiment particulier en tout cas comme film, on croit en ce qui se passe durant le film et en même temps on se dit que ce n'est pas possible, du moins la c'est de la surenchère sans en être en faite. C'est très particulier vu qu'on se dit que certaines situations ne peuvent arriver et pourtant cela arrive de façon assez réaliste. J'aime bien en tout cas le passage avec le pantin ou bien le passage avec son frère ou celui-ci pense que notre héros est en faite un agent de l'organisation. Le film en tout cas est vraiment très bon et le casting n'est pas en reste. Deborah Kara Unger n'est pas en reste, même si son rôle n'est pas aussi important que les autres. David Fincher en tout cas propose une oeuvre qui est toujours sur le fil du rasoir et cela ne nous empêche jamais de prendre du plaisir, il suffit juste d'y croire si on peut dire. En tout cas c'est bien. La mise en scène du réalisateur est moins rock'n'roll que celle des précédents films du monsieur, mais elle reste efficace. C'est un bon petit thriller en tout cas, imparfait, mais que j'apprécie. Je lui donne la note de 7/10.
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"Si tous tiraient dans la même direction, le monde basculerait." ---------- "my feminism will be intersectional, or it will be bullshit." Kelly Sue Deconnick “Conscience. Conscience is the ultimate measure of a man.” G. Willow Wilson "Magneto would be all, "Mutants shall rule all" and Sex Giraffe would be all, "One second there, broski." Gail Simone |
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