Critiques critiquables

[Jack_Knight]

Oui faut que je vois ça plus en détail avant de me prononcer.

Sinon Mile High c'est super leur nouveau service : "on te facture une backissue à 17$ sans te la mettre dans le colis".
Ca va être bien la réclamation, je vais pas passer pour un ptit profiteur moi (oh ben comme par hasard il lui manque celle là...).

[Niglo]

	Citation:			Posté par Jack_Knight
	Sinon Mile High c'est super leur nouveau service : on te facture une backissue à 17$ sans te la mettre dans le colis. Ca va être bien la réclamation, je vais pas passer pour un ptit profiteur moi(oh ben comme par hasard il lui manque celle là...).

Moi c'est carrément un DC Archive qu'ils m'avaient facturé mais oublié de m'envoyer

Ca a mis un peu de temps et plusieurs mails mais ils ont fini par me rembourser

[Jack_Knight]

SON OF M #1-6

Writer : David Hine
Penciler : Roy Allan Martinez


Dépressif depuis la perte de ses pouvoirs des suites du M-day (House of M), Quicksilver se réfugie chez les inhumains d’Attilan pour faire le point. Et là surprise, c’est un enculé…


Arnold et Willy avaient raison
Autant le dire tout de suite, sur un plan tout à fait subjectif j’ai détesté ce truc, mais bon commençons par le commencement…

Petit nouveau chez Marvel, Roy Allan Martinez est très sympathique. Espèce de remix d’un Quitely avec des traits plus trashs, son style surprend et colle au récit, c’est pas merveilleux mais y’a de la qualité.
De son côté Hine nous refile un plot solide, la construction est réussie, les bonnes idées sont bel et bien là et objectivement le résultat est tout à fait honnête. Je n’irais pour autant pas jusqu’à crier au génie, c’est tout au plus du bon X-Men, rien d’extraordinaire quand on voit le marasme dans lequel la ligne se complait depuis bien longtemps. Un bon comics qui ne se contente pas de s’appuyer sur la fanbase de la franchise, c’est bien, mais c’est pas l’illumination pour autant.

Voilà, rapide parce que oui c’est bien, mais perso je peux pas.

Question de goût et d’attente
Déjà si dans l’absolu je reconnait que c'est bien dessiné, que rien ne fait mal aux yeux (excepté Black Bolt, profession athlète russe), le style de Martinez m’a vraiment gavé au bout de deux épisodes, je peux pas l'expliquer mais je me suis très vite lassé de son style.

De plus et ce malgrès quelques bonnes idées (le nouveau pouvoir de Quicksilver, la guerre froide), le tout est quand même ultra convenu avec psychologie de bazard inside, c'est gratuitement glauque (on dirait que Hine s’est posé en se demandant ‘comment je pourrais faire pour rendre Quicksilver encore plus antipathique), mais on est en plein overkill, une vision du perso où il boufferait sa fille pour retrouver ses super-pouvoirs... Hine a tellement joué la carte de la surenchère psychologique que le perso en devient complètement caricatural.
Enfin c'est chiant. On est indéniablement dans un comics d’ambiance, mais tout le monde n’est pas un génie de l’exercice, et pour moi c’est ici plutôt raté. Plus mou que contemplatif, plus 36 tonnes que subtil.

Je sais pas c’est très biaisé mais j’ai du mal à considérer positivement un bouquin où un sous-plot comme la guerre froide (issue #6) m’a plus passionné que l’alternance chouinement/comportement de taré dont la mini nous abreuve.

En bref de bonnes scènes, mais inintéressant dans la globalité et aussi fin qu'une discussion de comptoir.

- 4/10 -
Ahahaha.
Sinon ajoutez deux points et passez par la case prison.

[Jack_Knight]

Sinon j'attaque Madrox et dans l'absolu un épisode de la mini explose Son of M mais alors finger in the nose.
Jouissif.

[Tommy]

Alors là... Première fois que je suis pas d'accord avec toi...

[Jack_Knight]

C'est l'exception, on va recommencer à être d'accord.
Oui enfin j'espère hein

C'est clair que c'est pas une critique dont je suis fier (pas bien écrite, construite etc...) et je dis clairement que pour MOI c'est pas passé, mais bon j'allais pas ne pas écrire ça sous pretexte que je suis pas d'accord avec le buzz.
Quel intérêt aurait un thread uniquement de louanges ?

[Tommy]

c'est exact, tout à fait d'accord (ben c'est bon apparemment ça remarche )

[Jack_Knight]

Madrox #1-2

Writer : Peter David
Penciler : Pablo Raimondi


Jamie Madrox est un mec rigolo. Entre deux bitures et une interrogation existentielle, il trouve le temps d’ouvrir une agence de détective, d’apprendre l’art de shaolin, de se faire tuer et d’enquêter sur son propre meurtre. Faut dire Jamie Madrox est un homme multiple, ça aide.


Eh eh, j'aime bien Peter David. Je l'aime bien parce qu'au final, il peut sortir 2-3 merdes, tu peux le perdre de vue, et là paf il te sort LE truc de nulle part, la leçon de comics. Je l'aime parce que il m'apporte plus que de la qualité, il me surprend, et j'aime ça les bonnes surprises.
J'ajouterais bien que j'ai l'impression d'un auteur qui bosse vraiment, qui ne se repose pas tranquille sur ses lauriers, mais là je friserais l'hagiographie, basta.
Enfin bref...

Déjà niveau graph, Raimondi c'est pas exceptionnel dans l'absolu, mais dans ce cas précis son style colle parfaitement au ton du bouquin. C'est pas sublime, c'est adapté, et c'est une vraie force. Donc bonnes expressions faciales, découpage sans problème, c'est du bon boulot quoi.

Et là on attaque l'écriture et autant dire que c'est du tout bon. David reprend tranquillos les codes généraux du spandex et du film noir, il dépoussière un peu tout ça, et force est de constater la qualité du résultat.
D'abord la caractérisation est au top, et ce sans rogner sur l'action (sans verser dans la psychanalyse de bordel texan). On ne s'ennuie jamais et oh joie, en fermant le bouquin on en sait plus sur les personnages et leur façon de voir les choses, que demander de plus à ce niveau, franchement.

La galerie de personnage est elle aussi réussie et attachante, même pour les persos très secondaires (le journaliste télépathe par exemple).

Quoi d'autre ?
Ben un plot classicos d'amuuur impossible avec une femme fatale se dessine dans les deux premiers numéros et c'est pas rébarbatif. Mais ça s'appelle le talent.

Enfin la grosse surprise que je gardais pour la fin, ce truc est doté d'un humour ravageur auquel je ne m'attendais pas le moins du monde. Fun, vannes tous azimuts, commentaires décalés que fait Madrox sur son existence, le bwahaha est présent quasi à chaque page, mais sans dénaturer le récit. David joue avec brio un numéro d'équilibriste entre les différents degrés de lecture, y'a un plot sérieux, qui n'est pas ridiculisé par l'humour, mais y'a aussi énormément de délire, l'alchimie est presque parfaite.

Oui donc les problèmes ?
Disons un Raimondi très bon mais peut mieux faire et un poil trop d'humour. Comme je le disais l'alchimie est vraiment réussie mais le lecteur peut avoir parfois une impression de too much, de quota de délire un peu forcé. Mais c'est tellement agréable qu'il faut un vieux con comme moi pour le mentionner.

- 9/10 -
Ah ouais, quand il est inspiré et ne brasse pas du vent sur son blog, c'est pas n'importe qui le père David.
C'est quand même un petit peu le papa de Salomon aussi, pas un ptit joueur.

[gillesC]

Bon, esperons que personne n'écoutera Knighty sur le coup, sinon vous passeriez à coté d'une (petite) merveille. En plus, il l'a dit, son avis était très subjectif.

Son of M: 7,5/10

[Jack_Knight]

Dans 15 minutes, le retour des critiques critiquables, joie et amour.

Sinon cette absence parce qu'une-deux critiques par jour ça finit par peser et que je fais ça par plaisir, donc MAJ au ptit bonheur l'envie. Et si vous aussi vous en avez envie à ce moment là, joie et amour. On f'ra des ptits.

Plus sérieusement j'ai jamais fait de bilan à part une question à la réponse téléguidée (ben quoi ça fait toujours plaisir de lire 'oui continue' ^o^) et je voulais remercier tous les lecteurs de ce thread. Enfin j'ai pas gagné de prix donc pour le chèque continuez à attendre.

[Jack_Knight]

X-Factor #1-4

Writer : Peter David
Penciler : Ryan Sook / Dennis Calero


C’est le dawa chez X-Factor investigations, Madrox a manifestement fait du mal à Jésus dans une autre vie et il paye, big time. Horaires de ouf, une collègue qui se prend pour Paris Hilton, et une morveuse qui sait des trucs, la sale place quoi.
En vrac et en oubliant surement certains subplots, l’équipe gère. Elle gère l’après M-day au niveau contrôle des foules, elle gère la rivalité avec une boîte de costumes trois pièces qui a complètement basculé dans le dark side, elle accueille en son sein Lyla Miller, la gamine au centre de House of M, et en plus les membres ont des états d’âmes.
Pas glop la vie de super-héro quand c’est PAD qui écrit.


Sook est un cochon d’Inde

Est-ce que Ryan Sook peut faire 10 numéros de suite ? Est-ce que Calero son remplaçant s’annonce du même niveau ? Est-ce que c’est un délice visuel de tous les instants ?
En gros non.

Au risque de passer pour un rabat joie, Sook n’est pas un mec qui me fera acheter un bouquin sur son nom uniquement, j’en rêve pas la nuit (alors que mes rêves érotiques avec Peter Snejbjerg…). Mais c’est quand même de l’excellent, et son taf sur la série est vraiment classe, pas grand-chose à redire si ce n’est deux trois visages un peu foirés, c’est du lourd. Décors, personnages, expressions faciales, on est toujours au minimum dans le très bon et la parte graphique de X-factor fait quand même office de joli truc dans la production comics. Là où on ah du ‘mouais’, ici on a du ‘ah ouais’ (quelle puissance de rédaction, notez le hein)…

Raison de plus pour être un peu irrité de voir le dessinateur se barrer très tôt dans la série, et si personne dans la creative-team n’a jamais juré sa maman que le gars resterait, ça fait quand même un peu… je sais même pas ce que ça fait, con non, amateur non plus, euh ça fait… ben vraiment peu (puissant je vous dit).
La marque de Sook toute excellente qu’elle soit sur la série, fait un peu… ah je le tiens, accouplement de cochon d’Inde. C’est surement très bon pour eux mais qu’est-ce que c’est bref, oui Sook aussi.
Reste au moins dix numéros la prochaine fois Ryan, le temps que j’allume une clope l’air hagard.

Sinon perso ça s’annonce mal pour son successeur, mais j’attends quand même de le voir sur 22 pages en solo, la cohabitation avec Sook ne lui rend pas service à mon humble avis.
M’enfin à première vue c’est joli mais pas dans la même cour.


Et David a oublié de mettre de l’huile dans son moteur flambant neuf

Est-ce que l'auteur pouvait transformer l’essai après sa mini sur Madrox, est-ce qu’il pouvait apporter si ce n’est de la nouveauté, un angle intéressant et peu fréquent ? Est-ce que c’est bien ?
En gros oui.

Peter David, continue sur sa lancée avec du ‘noir’, de l’humour, et ajoute un demi milliard de subplots et de caractérisation dans le mix, énorme… ou presque.

D’abord l’humour, 'grande classe' (en français dans mon texte, je vous traduit). A l’image de Madrox-la-mini, y’a des moments de un gag par page, ça fuse dans tous les sens et c’est réussi. Rien à dire là-dessus à part que mine de rien c’est limite si le gars ne parvient pas à détrôner la JLI dans mon cœur, car il parvient d’une façon magistrale à mêler les différents degrés de lectures, c’est drôle ET y’a un scénar. C’est pas ‘Bwhahaha marrante la vanne’, c’est ‘Ahaha… mais que va-t-il se passer ensuite’. Respect quoi.

On notera aussi un gros boulot de caractérisation, les personnages ont une vraie épaisseur psychologique, ce qui participe au coté à part du titre dans une shipping list.
Attachement au titre renforcé par un slogan pour une fois tout à fait exact, et pas hypé de mes… : ‘X-pect the Un-Xpected’.
Eh ben jure c’est vrai oh, le lecteur consentant se fait balader par le scénar de David sans jamais vraiment anticiper où le bougre va le mener. Bigre !

Des défauts ? oui le plot. Attention pas les à-côtés, pas l’écriture proprement dite, top-notch comme je l’ai déjà mentionné, mais le plot lui-même.
C’est pas décompressé, il se passe plein de trucs dans un épisode, mais jamais de trucs vraiment importants pour la trame.
La trame, mais quelle trame ? sérieux Peter moi aussi j’ai vu Angel, moi aussi j’aime bien l’idée des méchants en costume trois pièces, mais là ça se voit Peter !
Bon j’exagère carrément la caricature mais il est vrai que je ne trouve pas mon compte d’originalité ni d’intérêt pur dans cette trame. C’est du bon hein et on lâche pas un épisode en cours de lecture, mais j’attends encore un peu plus d’un gars qui se tape des A+ dans tout les autres domaines sur son carnet de notes.

X-Factor est une voiture racée, mais David a oublié de mettre de l’huile dans le moteur. Pas grave il va a BP (Bon Plot, mais ne riez pas si fort) vendredi.


- 9/10 –
Manque plus qu’un vrai plot et c’est immanquable. La grande classe quand même.

[Jack_Knight]

Young Avengers #1-6

Writer : Allan Heinberg
Penciler : Jim Cheung


Un groupe de super-héros adolescents vient de faire son entrée dans les gros titres des journaux. Qui sont-ils ? Quels est leur lien avec Kang le conquérant ? Comment va réagir Captain America devant cette équipe de jeune gens qui met sa vie en danger au service d’autrui ?
Que de questions existentielles c’en est émouvant, mais en même temps c’est du super-héro hein, Bourdieu c’est la porte à coté.


Un des titres surprise de 2005, Young Avengers fit jaser avant même sa sortie. La faute à un concept un peu proche de la distinguée concurrence, et à des internautes qui aiment bien ça tout comptes faits, jaser. Puis plus rien, ou enfin si, de bonnes critiques, un bon petit buzz, Young Avengers, une réussite ?

Hmm ma foi oui, mais alors loin d’être stellaire la réussite quand même.

D’abord Cheung assure, mais bon il montrait du potentiel sur ses Iron Man post-Trahison il y a déjà de nombreuses années, il brillait chez Crossgen il n’y a pas si longtemps, c’est donc pas une surprise en soit : Jim Cheung est un très bon dessinateur, une valeur sûr complètement sous-exposée jusqu’à maintenant. Si ce n’est des visages d’adultes un poil trop ado et quelques traits malheureux au détour d’une case, la réussite serait complète, bravo donc.

Et le scénar ?
Ben Heinberg brille tellement gravement sur certains points qu’on ne peu qu’être déçu sur les petits défauts.
D’abord le gars dialogue comme un chef et sait rendre crédible et vivant le monde Marvel sans en passer par les cases sur-réalisme, grim & gritty et vulgarité-qui-fait-crédible. Sans passer par quatre chemins et en oubliant toute subtilité (qui a dit comme d’hab’), Heinberg te retourne un Bendis à chaque petit déj’.

Vraiment un futur grand s’il oublie de trébucher (sans gravité) sur quelques détails.

D’abord 6 numéros c’est long, et évidement c’est un récit décompressé, ce qui donne bah un bel essoufflement de la trame à mi-chemin. Une fois le plot dévoilé, les enjeux peinent à passionner autant que quand ils étaient baignés de mystère.
Sans oublier un épisode all-action étrangement peu intéressant, d’habitude je suis client du bon vieux fight old-school mais là… mouais. La faute peut-être à un roster d’un intérêt tout relatif, avec les archétypes classiques au sein d’un groupe, le gros, l’autoritaire etc… mention spéciale aux deux personnages dont l’homosexualité est suggérée avec tact, bon point, mais au final un gros tas vert ressemblant forcément à un autre gros tas vert, un soldat ressemblant blablabla, va falloir characteriser un peu plus avant de me passionner Allan. Tout ceci est pour l’instant bien trop effleuré pour que ça reste dans les annales.
Sans compter les moments où la logique et la psychologie décrochent : les jeunes sont tout ce qu’il y a de plus matures mais quand ça arrange le scénar ils deviennent un peu cons sur les bords et autour. Rien de méchant mais bon.

Enfin le dernier problème : est-ce qu’on pourrait avoir une aventure des Young Avengers ? Non parce que tout ça est très classe mais c’est un peu beaucoup centré sur les Vengeurs. Bon l’effet se résorbe avec les deux derniers épisodes beaucoup plus centrés sur l’équipe-titre, mais tant mieux quoi, parce que ça allait finir par se voir que Cap avait une nouvelle ongoing.

Alors toutes ces piques un peu tatillonnent n’enlèvent en rien à la réussite d’une série qui sentait pas spécialement bon sur le papier, et c’est une très belle réussite d’un Marvel qui me surprend décidément fréquemment ces temps-ci. Mais c’est pas à proprement parler un must-read, juste de l’excellent, ce qui est déjà pas mal.


- 8/10 –
Un arc qui s’essouffle pas mal sur la fin, de l’excellent travail cependant.

[Jack_Knight]

House of M: Incredible Hulk TPB

Writer : Peter David
Penciler : Jorge Lucas, Adam Kubert


Dans le monde pro-mutant de House of M, l’Australie est dirigée par Exodus, un gouverneur qui n’hésite pas à aller plus loin que les autres gouvernements dans la xénophobie avec la création de camps de concentrations pour les humains. Pas cool.
Pour renverser ce gouvernement, Bruce Banner s’allie à l’AIM, une organisation terroriste qui prétend défendre l’homo sapiens, et pendant ce temps Hulk devient hippy et se peint des trucs sur le bide pour signifier sa haine de la société.
…
En gros.


On va faire bref hein !

A peu près à chier mais c'est quand même une façon de parler vraiment pas sympa pour le caca.

Exploitation éhontée d'un event sans la moindre valeur ajoutée.
Y’avait aucun intérêt à la base et la team échoue lamentablement à en créer un, le lecteur tourne les pages poliment en se demandant ce qu’il est venu foutre là.
En plus le scénar et la caractérisation sont... non mais drôles quoi, ah ce niveau là de n'importe quoi on se pose et on observe.

Jorge Lucas oscille gaiement entre le 'ouah joli' et le 'ah ouais du fanart'.
Y’a franchement des cases out of this world dans ce truc, mais bon après est-ce que ça vient de l’encrage de la couleur, je laisse cette précision aux gens qui s’y connaissent plus que moi.

David cachetonne comme un guedin.
Sérieux, c’est le gars qui fait X-Factor ? Sa jumelle chauve maléfique ? Pitié quoi…

Ce bouquin est un crime contre la forêt.

Au moins le dernier épisode par Kubert se regarde et, surprise, est en plus plutôt rigolo, mais bon pareil, zero scénar, ça se voit.

La série est en chute libre depuis des lustres, ça ne fait que marquer un nouveau degré de profondeur dans le rien.


- 3/10 –
C'est pas un arc c'est une solution pour les gens qui ont trop d'argent.

[Jack_Knight]

Incredible Hulk: Prelude to Planet Hulk TPB

Writer : Daniel Way
Penciler : Keu Cha


Euh ben…
Hulk va à la pêche, Hulk va en boîte redneck, Hulk dans l’espace, ouais dingue.
Plus sérieusement, après avoir été retrouvé par le shield, Banner se voit proposé par Nick Fury d’aller exploser un satellite terroriste au potentiel apocalyptique énorme.


On va re-faire bref !

Une idée, un arc : poussif ? si peu.
Enfin bref on va pas aller cracher dans la soupe par rapport au trade précédent non plus… Non non, on va y courir tiens !!!

L'idée qui sert de fondement pour le prochain ‘Planet Hulk’ a beau être sympathique, sérieux, faites vous la spoilez vous économiserez 14 dollars.

Le premier épisode commence déjà par entrer finger in the nose dans le concours de la plus grosse bouse publiée cette année, y'a rien à sauver dans ce truc des plus convenu et pointless.
Ensuite ça enchaîne sur une trame on ne peut plus classique et pépère, sans surprise, sans génie ni talent, le super-héro dans tout ce qu’il a de plus caricatural aux yeux des néophytes. Et on comprend tout de suite mieux la mauvaise presse des comics à une époque si les juge du bien-lire sont tombés sur des épisodes comme ça.

Alors bien sûr ça se laisse lire sans le déplaisir qu’on ressent an lisant l’arc House of M mais ça ne fait pas une bonne lecture non plus.
Disons que Way a eut une bonne idée (enfin tout est relatif) où Hulk est à un point B, ben tout l’arc est un grand ameublement pour l’y amener, et ça s’arrête là.
En soit c’est donc bien un prélude, mais carrément surdimensionné pour pomper un peu de fric frais, c’tout.

Sinon un dessin intéressant mais laid (oui c'est pas dessiné avec les pieds, c'est juste pas beau). Keu Cha a une vision de la créature et des visages des principaux protagonistes très… personnelles. Donc pas ratée. Mais putain de pas belle.


- 4/10 –
Un arc à lire absolument… pour, quoi, deux pages ? Le reste est aux comics ce qu’Ikea est à l’ameublement bourgeois du 19e siècle.

[Ben Wawe]

Ca fait combien de temps que la série Hulk n'a pas été vraiment bien ? Le run de Jenkins, non ?