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"Nous pouvons annoncer que nous avons acquis l’ensemble des droits de Clark Ashton Smith pour publier de nouveau en France les textes mythiques de Zothique, Averoigne, Poseidonis et Hyperborée. Nous préparons un projet monumental d’une intégrale, en édition prestige, de ces quatre cycles fondateurs de la fantasy. Si Dame Fortune est avec nous, nous pourrons en proposer une nouvelle traduction, complètement renouvelée effectuée par des experts et des amoureux de Clark Ashton Smith, comme nous l’avons fait avec H. P. Lovecraft et les superbes traductions de David Camus." Chez Mnémos. Source : http://www.actusf.com/spip/Interview...thalie-et.html Perso, je n'ai jamais lu C.A. Smith. Ca sera l'occasion rêvée pour y jeter un œil.
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"Ca ne résout pas vraiment l'énigme, ça y rajoute simplement un élément délirant qui ne colle pas avec le reste. On commence dans la confusion pour finir dans le mystère." Denis Johnson - Arbre de fumée |
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Merci beaucoup,
Ma petite marotte perso, c'est les nouvelles d'horreur de cette époque. Je suis grand fan d'Howard bien sur grâce à Conan mais en son temps Fleuve noir avait traduit et publié beaucoup de choses (Solomon Kane, El Borak, Kull, Bran Mac Morn etc..) qui n'ont fait que grandir ma passion pour cet écrivain. J'ai réussi à trouver UN volume de Smith et j'aime bien. C'est vrai que cette nouvelle me ravit donc... Dans un genre un peu différent (mais pas tant). je lis pour la première fois de ma vie les Chroniques Martiennes de Ray Bradbury et je suis assez interloqué par le ton de la narration qui oscille entre comédie et parabole. C'est interessant mais je suis sur qu'un lecteur moderne trouverait ça concon... le feeling Quatrième dimension est très présent dans ce livre |
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Merci Zen pour l'info. Quand je pense que je ne connais pas cet auteur et que j'ai jamais lu un lovecraft
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King, Springsteen, Guardiola, Brubaker et tous les autres |
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Zen, comment tu arrives à lire autant?
Sinon, autre question: as-tu lu d'autres livres de Matsumoto? J'avais beaucoup aimé lors de ma première lecture (quand j'étais au Lycée) et également ma relecture quelques années plus tard. Je me sentais vraiment immergé dans ce Japon et dans l'ambiance de ce détective du train.
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In Doop we trust. |
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Je lis dans les transports en commun et souvent aussi un peu le soir.
En fait, je n'ai pas énormément de temps libre pour moi tout seul (pas plus que la moyenne, je pense) mais je l'utilise presque exclusivement à lire des livres.
Je trouve ça agréable mais assez quelconque. Je les avais reçu en cadeau donc je les ai lus.
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"Ca ne résout pas vraiment l'énigme, ça y rajoute simplement un élément délirant qui ne colle pas avec le reste. On commence dans la confusion pour finir dans le mystère." Denis Johnson - Arbre de fumée |
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J'ai lu vos discussion depuis le début ça compte sinon?
Sérieux, j'étais en manque de références, je suis épaté de voir que les livres passent à peu près dans les mêmes mains, Cormac Mc Carthy avec la route, la vérité sur l'affaire Henry Québert et j'en passe (moi qui pensait être un des rares à apprécier Bolano j'ai vu que certains l'ont lu et de même pour Boualem Sansal qui me tente je vois de bons échos) et effectivement, je suis sidéré par vos lectures Mr Zen Arcade ainsi que John Constantine, allez avouez les mecs, les livres en fait vous les manger non? Sinon pour revenir sur le sujet je me fais en ce moment Franny and Zooey de J.D. Salinger, je sais pas trop quoi en penser. J'avais adoré the catcher in the rye, Franny and Zooey me donne l'impression de partir dans tous les sens à la fois et pourtant l'écriture reste toujours aussi poétique en même temps que "facile d'accès", on verra à la fin du livre si mon opinion change, d'autres l'ont lu? des échos? Je fais aussi l'intégrale Lovecraft chez Bouquins, toujours aussi passionnant ce monsieur qui affine son univers au rythme de ses nouvelles, le petit bémol pour une fois revient à la qualité de l'intégrale où les pages sont assez minces pour une couverture souple plus un poids assez conséquent, je pense que le livre n'est pas fait pour survivre au temps (en plus je suis du genre bordélique à laisser traîner mes bouquins n'importe où ce qui n'arrange rien). Par contre les divers dossiers à l'intérieur sont plutôt intéressants en annexe. Et pour finir sur une belle note je viens de me faire le temps scellé de Andreï Tarkovski, le célèbre réalisateur russe de Solaris et Stalker, entre autres, qui nous livre humblement diverses pensées sur sa vision d'un film, du cinéma, du spectateur... c'est très intéressant ce genre d'analyse, à conseiller pour les cinéphiles, mais pas que !
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l'ultimatron "Batman n'a pas un physique de jouet Musclor!" Béhès. Voir Bendis sur Mon Petit Poney et puis mourir.Psycho Pirate. |
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Et récemment, j'ai lu “I am Spartacus“ de Kirk Douglas. Et c'est vachement bien, outre les péripéties autour de la fabrication du film, ce que ça raconte sur le maccarthysme, avec Trumbo blacklisté depuis des années, qui écrit des scénarios au noir sous de faux noms et remporte même des oscars anonymement !, et Douglas qui s'engage à écrire son vrai nom au générique de son film d'esclave affranchi. Passionnant. |
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va falloir que je me le fasse le Hitchbook, j'avais fait aussi le livre décalé sur Hollywood par Ed Wood dans un genre... hors du commun (je n'arrive vraiment pas à trouver une catégorie pour le définir celui-là). le I am Spartacus je note pour plus tard, le prochain sur ma liste sera Audiard par Audiard (mais entre temps va falloir que je me refasse quelques films pour être à jour).
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l'ultimatron "Batman n'a pas un physique de jouet Musclor!" Béhès. Voir Bendis sur Mon Petit Poney et puis mourir.Psycho Pirate. |
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Ah, de Audiard, je te conseille aussi son récit, lu récemment, "La nuit, le jour et toutes les autres nuits". Un aller-retour entre des moments de la Libération et surtout de l'Épuration et des moments contemporains de la rédaction de ces textes, trente ans plus tard, derrière lesquels se devine en filigrane un décès, celui de son fils de 30 ans (frère de Jacques). Mais c'est moins un bouquin sur le cinéma pour le coup.
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Le Hitchcock-Truffaut, c'est une merveille d'intelligence.
Le genre de trucs qui te fait voir le cinéma différemment, bien au-delà des films d'Hitchcock uniquement. Indispensable pour tout cinéphile qui se respecte.
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"Ca ne résout pas vraiment l'énigme, ça y rajoute simplement un élément délirant qui ne colle pas avec le reste. On commence dans la confusion pour finir dans le mystère." Denis Johnson - Arbre de fumée |
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tu me mets encore plus l'eau à la bouche
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l'ultimatron "Batman n'a pas un physique de jouet Musclor!" Béhès. Voir Bendis sur Mon Petit Poney et puis mourir.Psycho Pirate. |
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Sinon, sur les conseils de (encore) Zen Arcade, et parce que l'actualité s'y prêtait, j'ai lu un peu de littérature arabe contemporaine."Le rouge du tarbouche" d'Abdellah Taïa. Une suite de textes très beaux, toujours en suspens, et assez éclairants sur une certaine jeunesse arabe moderne. Après, j'ai deux Mohamed Choukri qui m'attendent.
Pour l'instant, et là aussi motivé par l'actualité, j'ai voulu lire sur "14-18" et j'ai pris "Au revoir là haut" de Pierre Lemaître (Et il a été adapté en BD d'ailleurs). Et c'est une vraie merveille. Ca te happe dès les premières pages et ne te lâche plus. Le genre de bouquins à t'écarteler la conscience. D'un côté, une vache d'envie de le lire, de savoir ce qui va se passer. De l'autre, une retenue parce qu'aucune envie que le bouquin se termine et encore moins de quitter ces persos. Là, j'en suis à la moitié, je reviendrai pour donner mon sentiment final, mais ça risque par conséquent de prendre un peu de temps... |
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Moi, pour l'instant, je me Gallmeisterise. Avec en cours, "Les arpenteurs" de Kim Zupan. Ecole du Montana. Très bien. Je découvre plein de nouveaux auteurs et en même temps j'ai l'impression de refermer une boucle que j'avais ouverte il y a de cela bien longtemps quand je commençais à faire des infidélités à la littérature de genre pour me lancer dans la blanche avec Jim Harrison, les nouvelles de Richard Ford, Thomas McGuane,... et le formidable pont entre polar et littgén que représenta pour moi James Crumley. (d'ailleurs, et ce n'est certainement pas un hasard, l'ensemble des romans de Crumley va être retraduite et ressortir dès avril chez Gallmeister). En parallèle, je relis les magnifiques nouvelles western de Dorothy Johnson. Deux recueils étaient sortis chez 10/18 il y a belle lurette et ils se retrouvent à présent au catalogue de Gallmeister augmentés de quelques textes que 10/18 n'avait pas cru bon de faire traduire à l'époque (bravo, les gars). Les cinéphiles amateurs de westerns classiques retrouveront ici le matériau de base de "L'homme qui tua Liberty Valance", "La colline des potences" ou encore "Un homme nommé Cheval" mais l'intérêt de ces deux recueils est loin de se limiter à cette exploration généalogique. Ce qui frappe avant tout, c'est le style. J'ai rarement lu des textes aussi secs, aussi dénué de toute excroissance inutile (à côté, Dashiell Hammett, c'est du baroque). Mais avec cette économie de moyens tout à fait spartiate, Dorothy Johnson fait naître avec beaucoup de force (et sans le moindre soupçon de pathos) un florilège d'émotions. Une vraie leçon stylistique. Et en plus, la plupart des courtes histoires (une vingtaine de pages en moyenne, excepté La colline des potences qui est beaucoup plus longue) tabassent méchamment. Lecture donc très très recommandée, à condition évidemment de ne pas être allergique au western. Les deux recueils sont intitulés "Contrée indienne" et "La colline des potences".
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"Ca ne résout pas vraiment l'énigme, ça y rajoute simplement un élément délirant qui ne colle pas avec le reste. On commence dans la confusion pour finir dans le mystère." Denis Johnson - Arbre de fumée Dernière modification par Zen arcade ; 03/03/2016 à 13h23. |
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Une étude en rouge - Sir Arthur Conan Doyle J'ai enfin lu ce livre que j'avais acheté lorsque je devais avoir 12 ans, et dont j'avais été incapable d'aller plus loin que le premier chapitre à l'époque. Presque 20 ans plus tard, je me décide à le prendre de l'étagère et relaisser une chance à ce cher Doyle, après m'être farci l'ensemble de ses Challenger. C'est un livre très très étrange. Déjà parce que c'est le premier Sherlock Holmes et que c'est difficile de faire abstraction du fait qu'on connaisse le personnage. Donc quand il nous est présenté, cela fait ironiquement redite. Ensuite parce que l'intrigue en elle même n'est pas si bouleversante que cela mais SURTOUT parce que Conan Doyle décide au milieu du livre de complétement changer d'environnement, et de nous raconter pendant la dernière moitié de la lecture le mobile du meurtrier, qui s'étale sur une période d'une vingtaine d'année, à l'autre bout du monde. Une partie extrêmement ennuyeuse, loin de l'ambiance d'investigation à laquelle on pourrait s'attendre, qui casse complétement le rythme de lecture, et qui a l'effet d'un "tout ça pour ça", une fois l'explication (d'ailleurs ce n'est pas une explication du modus operandi, mais plus une explication de comment lui l'a trouvé, ce qui est beaucoup moins intéressant) de Holmes expédié en quelques pages. Certaines déductions sont très approximatives, et le personnage de Sherlock semble beaucoup moins froid que les différentes adaptations ultérieurs (je ne sais pas ce qu'il en est des autres livres...). En parlant d'adaptation, ce livre à également eu l'effet de me gâcher la série de Moffat, dans le sens ou j'avais été épaté de l'imagination de mon cher Steven dans cette adaptation, pour me rendre compte que le premier épisode est tout simplement un copié collé de ce livre, le mobile en moins (en effet il aurait été difficile de le caser à notre époque...). Une sorte de double déception pour le coup. Cela dit cette édition pour jeunes est accompagnée d'illustrations très sympathiques, et ça m'a un peu replongé en enfance d'avoir ce genre de page qui rythmaient ma lecture. |
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