Bonnes résolutions et critiques de janvier 2019

[scarletneedle]

Toujours le (très) haut du panier.
Vu que James Tynion a enfin posé toutes les bases de son run tout en s'émancipant des autres titres de la franchise (au passage le Justice League #15 est très bon aussi, tout en simplicité) et en ayant puisé ce dont il avait besoin chez Wonder Woman, il se permet un épisode en apparence plus calme pour permettre aux nouveaux arrivants de comprendre où le titre se dirige.
C'est aussi l'occasion de brasser plusieurs thèmes du supernaturel chez DC (Hell yeah pour I, Vampire au passage, série qui m'avait fait découvrir Andrea Sorrentino) où rien n'est à l'abri.
C'est riche, c'est dense mais toujours avec la finalité de permettre au lecteur de comprendre ce qu'il se passe, un peu comme le narrateur dont la présence dans le titre est de plus en plus excitante. Il est un peu le facteur X de l'équipe tout comme l'était Clayface lors de son génial run de Detective Comics : cela permet d'avoir un autre point de vue sur l'aspect magie avec un poil de regard scientifique mais toujours avec l'impression d'une bombe à retardement.
Ce numéro partagé en plusieurs petites histoires fait bien monter la tension.
De plus, avec Alvaro Martinez, le lecteur en vraiment pour son argent. Après l'intermède moult sympathique de Daniel Sampere, l'artiste espagnol revient en grande, grande forme!
Ultra recommandé.