L'histoire :
Rom et ses deux compagnons retrouvés atterissent sur une planète où Scanner a perçu la trace d'un Spaceknight.
Ils tombent sur des Spectres réduits en esclavage par un Dieu impityoable & invisible, the hidden God qui les force à construire un temple.
Les spaceknights découvrent assez rapidement qu'il s'agit de
Unam the Unseen, un des Chevaliers du Spaceknight Squadron.
Il a usé de son pouvoir d'invisibilité pour faire croire au Spectres à l'existence d'un Dieu sur cette planète. Cette domination est devenue complète quand les spectres ont perdu leurs pouvoirs, Rom ayant détruit la galaxie noire. Unam pense que ses compagnons sont fiers de lui et de son stratagème mais Rom est choqué qu'il ait pu utiliser son pouvoir pour réduite en esclavage les spectres.
Unam est déçu et vexé. Ayant toujours un complexe d'infériorité par rapport aux autres Spaceknight, il pensait enfin pouvoir montrer que malgré son simple pouvoir d'invisibilité, il pouvait lui aussi faire la démonstration de son intelligence et de participer à sa manière à la guerre contre les spectres.
Quand Rom s’apprête à bannir les spectres à leur demande pour échapper à cette vie d'esclave, Unam tente de s'y s'opposer en le combattant, en vain.
Effondré, il voit ses ex-compagnons d'armes l'abandonner à sa conscience.
C'est mon avis et je le partage:
Une histoire qui n'a rien de désagréable bien que sa conclusion soit relativement prévisible. Mantlo continue de réunir les membres du Spaceknight Squadron en démontrant que tous ses chevaliers ne sont au fond que des être humains avec leur faiblesse et leurs failles comme il avait pu le faire avec Terminator (Steven Grant avait d'ailleurs suivi cette voie dans la back-up de l'annual #1 bien que les motivations de Gloriole soient différentes). Cette vision sera déclinée crescendo jusqu'au final de la série. Le numéro sent malheureusement aussi le remplissage avec des pages de combat contre des monstres extraterrestres et du verbiage inutile.
Mantlo aurait été plus inspiré d'utiliser cet espace pour développer la personnalité de Seeker ou Scanner, créer des histoires flashback ou initier certains subplots sur le statut de Galador.
Curieusement, les Spaceknights évoquent qu'ils sont le retour vers Galador tout en constatant qu'ils ne savent plus où elle se trouve. Le pouvoir de détection de Scanner aurait pu leur donner une direction sachant que le voyage pourrait durer plus ou moins un siècle.
Oh, la belle planète 
Le problème reste le style de Ditko qui, malgré quelques bons moments, peine à rendre crédible l'histoire et ses protagonistes. Quand ce n'est pas les robots, ce sont les monstres et les animaux extraterrestres qui prêtent vraiment à rire et desservent l'histoire. A noter que même les animaux terrestres ne sont pas le fort de Ditko.
L'encrage de Kim De Mulder est réussi sans pour autant aussi bon et original que celui de Craig Russel.
"Rom # 70 : " Ni vu ni connu, ch't'embrouille " 
12/08/2012, 20h34
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