Justice League Of America & Justice Society Of America post-Infinite Crisis

[evilgreen]

Dommage qu'il y est pas l'episode 7 post crisis. Sinon travail de fou, comme d'hab.

[scarletneedle]

je l'avais oublié, quel *** par moments

bon c'est édité

[evilgreen]

ca c'est chouette.

[scarletneedle]

Justice League Of America 11



Walls
Writer : Brad Meltzer
Penciller : Gena Ha
Inker : Gene Ha
Colorist : Art Lyon

A l’instar de Justice Society Of America qui a repris les affaires courantes par l’intermédiaire d’un stand-alone suite au cross-over Lightning Saga avec le retour de « vous-savez-qui », Justice League Of America reprend la ligne directrice de Brad Meltzer elle aussi par un stand-alone sauf que ce qui va faire toute la différence est qu’elle est entre les mains expertes de Gene Ha et non de Ed Benes qui s’en va recharger les accumulateurs.
Aussi, Brad Meltzer va aller dans le sens de Geoff Johns pour la caractérisation des personnages car il va se pencher sur ses 2 personnages fétiches depuis le début du relaunch : Vixen et Red Arrow !

En étant enterrés vivants comme l’indique la couverture, pardi !
C’est le Dr Polaris qui envoie un immeuble su la tête de 2 Leaguers : Red Arrow et Vixen.

Aie !

Si Roy commence à paniquer (on ne le serait à moins), il se remémore son entraînement avec Ollie pour savoir si certains de ses coéquipiers sont présents : il entend la voix de Mari.
Et pour cause…

Si près, si loin…

Ils ne peuvent appeler leurs collègues car leurs communicateurs ne passent pas et il est impossible que Superman les trouve car le bâtiment est truffé de plomb : ils ont piégés et ne peuvent compter que sur eux-mêmes.
Enfin entre un Red Arrow avec une main trouée et incapable d’atteindre ses flèches et une Vixen commençant à développer une claustrophobie digne de Storm, ils sont mal barrés.
Etant très proches, Vixen attrape les flèches de Red Arrow pour commencer à percer le plafond mais ce la ne passe pas comme prévu. Etant dans un immeuble longeant le fleuve Potomac, Roy conseille à Mari de se synchroniser sur un poisson au cas où un effondrement de galerie viendrait à noyer leur position mais celle-ci ne peut pas.

Quelle cachottière !

Depuis la fin du run Tornado’s Path, Mari ne peut plus puiser dans les capacités animalières mais dans celles des hommes !!! Tel le Mime, elle chope les capacités des méta humains : ceci explique comment elle a pu suivre Jay Garrick alors quelle a fait croire qu’elle allait courir comme une panthère…
Brad Meltzer avait planté cela depuis 4 numéros, le coquin !

Elle pompe, quoi…

Comme Roy n’a aucun pouvoir à refiler, Mari n’a en stock que celui de Black Lightning mais du courant près d’un fleuve avec des armatures métalliques un peu partout, je comprends qu’elle n’essaie pas.

Alors pour risquer le tout pour le tout, Mari malgré son appréhension décide d’aller nager mais revient aussitôt car elle ne trouve pas la surface.
Petit problème l’eau commence à arriver du plafond et à inonder la pièce…

J’en suis tout retourné.

Raté ! En fait, ils avaient la tête en bas depuis le début !!! Ils ne creusaient pas le plafond mais le sol ! Il fallait vraiment que les obstacles les bloquent bien et que la panique leur fasse oublier la gravité.
Avec cette nouvelle information, Roy comprend la situation et réoriente la démarche pour ‘en sortir.

De l’ombre à la lumière.

Ils s'en sont sortis!

Indispensable pour plusieurs raisons!
Comme chez son compère Geoff Johns, le stand-alone est trompeur : si la lecture peut effectivement s’adresser au lecteur lambda qui ne lit pas la série, elle recèle une information que Brad Meltzer développait au fur et à mesure de son run concernant Vixen : c’est bien amené et ajoute une touche dramatique à l’épisode.
Etant avec Red Arrow le personnage le plus développé depuis le début dans une équipe comportant quelques gros bras, Vixen apparaît d’une fragilité à fleur de peau durant l’épisode. Il est d’ailleurs amusant de constater que ces 2 personnages font partie des moins puissants comme si Brad Meltzer voulait compenser cela par une plus grande exposition et une meilleure caractérisation.
Pourtant, ces 2 personnages ont déjà un large vécu des Teen Titans à Checkmate en passant par les Outsiders pour Red Arrow et de le Justice League version Détroit au Suicide Squad en passant par les Ultramarines pour Vixen. D’ailleurs, ces 2 personnages sont un passé commun lors de leur passage dans les agences gouvernementales lors du cross-over (à lire !) The Janus Directive.
Là, il n’est pas question de leur passé en collants : Brad Meltzer s’attaque à leur côté humain en explorant leurs peurs soulevées par ce qu’il leur tombe dessus et ce qu’ils ont pour garder leurs pieds sur terre (enfin là…). Evidemment, Brad Meltzer gère le côté Lian pour Roy ce qui lui donne les meilleures raisons du monde pour ne pas abandonner.
Du côté Vixen, elle en sort "grandie" de par ses interrogations quant à sa place parmi les Big Guns : le cheminement de l’épisode est un grand moment où la plus adulte des 2 est prise en main par un personnage qui en a vu des vertes et des pas mûres tout au long de sa jeunesse. Ce passage montre à quel point, il est devenu mature avec toutes ces expériences.
C’est là un des grands intérêts du numéro. Pas besoin de mise en situation aux proportions dantesques (alors que la série est prévue pour) pour restituer une bonne histoire, c’est l’impact de Brad Meltzer qui, sur ses épisodes, aura largement plus fait causer ses personnages que taper sur le vilain de base.
Il a pu s’en donner à cœur joie ici avec l’immobilisme ambiant où tout passe par les émotions et les bulles de pensée.

L’autre grand intérêt est la prestation de Gene Ha en rupture de planche à dessin sur Authority, relaunch lamentablement raté. Il faut se demander pourquoi DC ne l’a pas recasé plus tôt sur un autre projet car le voir débarquer, même en stand-alone, sur un titre comme Justice League Of America est assez déroutant.
Si Shane Davis a remplacé Ed Benes sur un chapitre de Lightning Chain, c’était parce que son trait pouvait se substituer à celui de Ed Benes. Or il n’échappera à personne que Gene Ha et Ed Benes ont des styles différents.
Par contre, son trait colle à l’ambiance toute poussiéreuse de l’histoire et il retranscrit les émotions des protagonistes avec une précision impressionnante. Il n’y a pas à dire, c’est un grand, un très grand qui complète à merveille l’histoire de Brad Meltzer. Il alterne les pages à plusieurs cases pour montrer l’évolution des sentiments des personnages pour finir par claquer une page entière montrant alors l’avancement de la situation inextricable. Du grand art !
Il arrive à raconter une histoire en vase clos dans une atmosphère sombre, la seule case lumineuse étant une des dernières.
Vivement le festival de Lille.
Pour la couverture habituelle de Michael Turner, son avantage est d’être minimaliste pour coller à la situation : il a déjà fait pire mais sincèrement voir la couverture puis l’intérieur, la claque est méchante.

Avant-dernier épisode du run de Brad Meltzer avant un épisode sensé se terminer sur un clifhanger (sympathique pour McDuffie ?), la série aura bien vécu entre une histoire présentant la draft et le nouveau QG, un cross-over prenant à contre-pied et voilà qu’arrive cet ovni se penchant sur les chouchous de l’auteur : du beau boulot !
Gene Ha risque d’être la raison de la venue de bien des gens : si cela incite à rester sur le titre, tant mieux. Sinon, il faut prendre cet épisode comme ce qu’il est : du plaisir en barre.

Bilan :

[Paulie Walnuts]

oui, Gene Ha m'a fait acheter ce numéro, justement. Et naivement, je me suis dit "eh, j'ai acheté un illustré, ce serait un comportement logique de genre le lire".
Quelle erreur fatale, quelle souffrance, ce truc m'a mis dans une rage telle par rapport au fait que ce mec touche de l'argent pour écrire, que des gens l'encourage en l'éditant, en le lisant et même je me rend compte en l'encensant que le ridicule total de chaque élement de ce comic, (de chaque caption pathétique au formidable twist qui dépasse en terme de "what the fuck?" honteux la pire scène du pire épisode Heroes, absolument tout dans ce comic est ridicule) n'arrivait même pas à me faire rire.

Non, franchement, hein?

[vortiris]

Le pire c'est pour les gens qui lisent ses romans, meme pas les images pour sauver le reste...

[John Keats]

non et puis bon même Gene Ha, quelle horreur!allez on va se débarasser de ce titre vite fait bien fait.

[scarletneedle]

Justice League Of America 12



Monitor Duty
Writer : Brad Meltzer
Penciller : Ed Benes & Eric Wight
Inker : Sandra Hope
Colorist : Pete Pantazis

Après une pause marquée par la présence de Gene Ha au dessin se concentrant sur Vixen et Red Arrow, voici venir le dernier épisode du run de Brad Meltzer avant le passage de relais à Dwayne McDuffie.
Sur ce run de 13 numéros (le 0 étant inclus), Brad Meltzer s’est d’abord évertué à recréer un groupe qu’il avait fracassé avec Identity Crisis avec un run un poil longuet (mais le mal TPB touche tout me monde) puis a remis au goût du jour avec Geoff Johns les rencontres (annuelles à nouveau ?) entre Leaguers et Societers ayant permis de ramener Wally parmi nous.
Seulement si 12 numéros déjà ont été réalisés, a t’il pu poser sa patte sur le groupe ou les événements ont guidé sa vison des choses ?
Un peu des 2 mais il s’est surtout penché sur quelques membres comme Vixen, Red Arrow et Red Tornado tout en remettant un tant soit peu la Trinité à sa place. Ne lisant pas ses romans, je ne connais sa façon de faire en dehors des comics DC, je peux dire qu’il n’a pas dévié de sa façon de faire : cela se passe beaucoup plus dans les relations entre personnages que dans les batailles homériques que la composition du groupe était en droit d’offrir, ce que Grant Morrison avait su faire !
Aussi, voilà ce dernier épisode où Brad Meltzer, qui retrouve Ed Benes, met un terme (définitif ?) à sa relation avec les Leaguers en développant encore les relations entre Leaguers mais ce qui motive la lecture est ce la preview promet :

	Citation:
	Brad's Meltzer's fantastic run on the JLA concludes with a shocking cliffhanger! "Monitor Duty" is an amazing day in the lives of the world's greatest heroes, as only the League's artist Ed Benes could envision!

Alors ?

L’épisode débute sur un flashback comme le 0 sur les rencontres des Leaguers mais cette fois-ci sur les amitiés naissantes hors Trinité qui survivraient tout au long de la longue histoire de l’équipe :

C’est de l’amitié virile!

Le but de l’épisode est de montrer la progression des relations entre Leaguers ou l’évolution de leur attitude.
Cela commence par Red Tornado qui a maintenant un visage aux traits humains sur son corps d’androïde : pour pallier la perte de son corps d’humain ? Il n’a pas le temps de continuer la discussion avec Kathi sa compagne car le devoir de surveillance au QG l’appelle où il prend le relais de Vixen.
C’est alors que Brad Meltzer révèle que des personnes surveillent carrément ces Leaguers !?!
Sans rebondir de suite dessus car cela va l’énigme de l’épisode, Brad Meltzer prolonge le passage de relais des Leaguers à la surveillance : Hawkgirl qui va faire des recherches sur Red Arrow pour découvrir que Roy est papa de la petite Lian. Evidemment, le Leaguer suivant à arriver est Roy… qui amène Lian pour la présenter à Kendra car, depuis le début de son run, Brad Meltzer instille une certaine tension entre les 2 héros.

Pendant ce temps-là :

Il s’est bien remis depuis le mois dernier !

Est-ce la Trinité qui recommence ? Pas de suite…
Maintenant, on assiste à un échange Kendra – Dinah qui s’inquiète de l’influence que la belle Kendra peut avoir sur son « pupille »… Moi qui pensais au début que Dinah fricoterait avec Roy, j’ai été eu !
Place à Black Lightning qui continue son travail d’espionnage au sein des petites frappes en se faisant passer pour un sbire de Luthor. Là, je me suis dit que Black Lightning allait être révélé comme traître alors que cela ne collerait pas avec le personnage. Ce sont les mystérieux observateurs qui me rassurent mais ils suggèrent que Luthor pourrait être au courant de cela et qu’il risquait de se venger de Jefferson !! Un lien avec la future histoire Injustice League ? Surtout quand le Silver Ghost contacte après un homme de main de Lex à Metropolis après qui ne semble pas le connaître pour dénoncer Jefferson…

C’est le tour de Vixen dans sa volonté de retrouver l’usage 1er de ses pouvoirs : le mois dernier avait révélé que Mari « pompait » les pouvoirs des surhommes et non plus des animaux suite au vol de son totem lors de Tornado’s Path.

Un des personnage qui aura le plus évolué !

Elle engage la discussion avec Geo-Force qui s’inquiète toujours pour ses pouvoirs : elle lui révèle que c’est elle qui a sauvé Roy lors de Justice League Of America 8 en utilisant ses pouvoirs.
Suite à ceci, Red Tornado revient, il cherche Roy et ouvre la porte de la chambre de Roy :

Le pire est qu’il peut filmer tout cela…

Voilà, Brad Meltzer est allé au bout de son raisonnement en faisant conclure Kendra et Roy : à voir jusqu’où cela ira. Est-ce que le futur titre lié à Hawkgirl et Hawkman en fera l’écho ? Est-ce que la supposée relation entre Power Girl et Hawkman va aussi de se concrétiser ?
Déjà, Ollie peut être fier de Roy : Cheshire, Donna, Kendra. Quel tableau de chasse !

Si des Leaguers décident de batifoler, un d’entre eux décide d’avoir un rendez-vous secret…

Il a eu la sœur, aura-t-il le frère ?

Brion, un traître ?????? Evidemment que non, il joue double-jeu car il a mis la Trinité au courant qui écoute la discussion : il sait que cela a coûté la vie à sa sœur !
Alors, est-ce la Trinité qui joue les mystérieux observateurs ? Les secrets vont-ils recommencer au sein de l’équipe ?

Perdu !!!!!!!!!!

Quelqu’un observe donc les Leaguers !!!
Si l’épisode se conclut par une discussion entre Wally et Hal dans la lignée de l’amitié liant Barry à Hal, un signal d’alerte retentit pour cause de Felix Faust qui fait des siennes : toute l’équipe est appelée et au milieu de la page sont révélées les identités des observateurs :

Ah oui, tout de même…

Martian Manhunter et Aquaman ???? Les futurs Outsiders de Batman surveillent les Leaguers : sur ordre de Batman ? Tony Bedard devrait en reparler certainement.
Par contre, les échanges entre les 2 héros me fait penser que J’Onn parle à Arthur « Canada Dry » Curry comme si c’était son ami Aquaman 1er du nom ???? Lorsqu’il dit « Until we come back », il ne peut pas parler de l’ersatz de héros que je supporte (plus pour longtemps) dans sa série : il n’a jamais fait partie de l’équipe !!!! Alors est-ce que la fin de la série Aquaman réserve quelque chose ou bien le one-shot Outsiders Five Of Kind – Week 4 : Metamorpho / Aquaman va révéler son destin ?

Voilà, ce qu’il y a de surprenant dans l’épisode…

Pour finir : les héros partent à la poursuite de Felix Faust… Quand est-ce que DC va révéler ce qu’il lui est arrivé dans la tour du Dr Fate suite à 52 Week 42 ? Il était vivant lors de Justice League Of America 1 !!!!

Mouais… Shocking Cliffhanger… Même en étant très gentil, je n’en vois pas si ce n’est le coup de l’arroseur arrosé avec celui qui observe au final.
Cela interpelle certes mais ce n’est pas choquant mais juste surprenant et ce n’est certainement pas un cliffhanger. Ayant eu vent de la rumeur, je m’étais dit que Dwayne McDuffie devrait gérer la situation mais si quelqu’un doit s’en occuper dans un futur proche, cela risque plus d’être Tony Bedard notamment pour 1 des protagonistes qui m’horripile.
Après, je m’attendais à un twist avec un traître dans l’équipe car, lors des prémices de la série, des suppositions sur l’implication de Lex Luthor pesaient : j’y étais presque mais là encore Brad Meltzer règle la question.
Sincèrement, cet épisode sent la fin des soldes : si, effectivement, Brad Meltzer va au bout des choses pour Vixen sur sa gestion des pouvoirs, pour Red Tornado quant à son mal-être (mais c’est loin d’être une nouveauté par contre), pour Red Arrow avec la conclusion d’un jeu amoureux du chat et de la souris, il faut vraiment le voir comme la conclusion de la remise sur pieds de l’équipe mise à mal depuis 2 ans avec Identity Crisis.
D’ailleurs, l’impression générale, qui commence dès le début avec la scène flashback d’Eric Wright, est qu’on efface tout et qu’on recommence comme si rien des crises passées n’avait existé ou eu d’effet sur l’équipe. En effet, il n’a quasiment jamais été fait mention sur les événements qui avaient amené le délabrement des relations des membres : au contraire, la fin de l’épisode montre les membres contents d’aller au front ensemble. Si le contenu suggère quelques tensions, cela ne devrait pas soulever des montagnes.

Ainsi, s’il a « réparé » ce qu’il avait cassé, Brad Meltzer n’a peut-être pas apporté tout ce qu’il pouvait à l’équipe et maintenant je comprends mieux pourquoi il annonce qu’il reviendrait bien un de ces jours afin d’approfondir certaines choses. Par contre, sa mission de relaunch est réussie dans sa globalité mais il aurait pu réaliser cela en beaucoup moins d’épisodes : l’équipe est composée de la majorité des icônes DC, surtout que Flash en fait partie.
Enfin, je ne sais pas, je ressens un manque : peut-être de l’action ? Plus d’interactivité avec le DC Universe si j’excepte les retombées de Lightning Chain ?

Par contre, Ed Benes n’a pas à rougir de sa prestation et je suis bien content qu’il reste comme artiste régulier. S’il n’a pas le trait de Gene Ha (et je ne lui demande pas), il aura imprimé sa marque à la série et aura rendu honneur aux Leaguers tant en faisant des pin-ups assez somptueuses qu’en rendant les hommes assez (trop ?) bodybuildés. Alors que son style aurait été plus propice à l’action, il s’est révélé à mes yeux dans les scènes intimistes en restituant les émotions des protagonistes.
S’il a été aidé pour tenir les cadences par Fernando Pasarin et Gene Ha pour maintenir une cadence quasi-mensuelle à la série, je l’attends de pied ferme pour la suite !

Pour finir, un petit grief : au niveau de la couverture d’Alex Ross, DC aura « réussi » à caser 3 doubles couvertures sur 12 mois et je ne suis vraiment pas fan de la chose de devoir faire dépenser plus que de raison le lecteur (mais je ne le fais…) si celui-ci veut avoir la couverture complète : il y a pourtant moyen de faire des couvertures dépliantes, nan ?
Le pire est que le prochain numéro va recommencer…

Maintenant place à Dwayne McDuffie qui a un mariage sur les bras et l’Injustice League qui devrait offrir ces empoignades qui ont parfois fait défaut à la série ! Bon, s’il va falloir se farcir Joe Benitez sur le numéro 13, Mike McKone devrait faire passer la pilule avec JLA Wedding Special !

Peut-être pas la conclusion attendue, peut-être pas le meilleur épisode du run mais le fan des Leaguers que je suis est bien content de la série !

Bilan :

[Shok Nar]

Question : a-t-on une chance de voir ces nouvelles aventures de la Ligue débarqué en VF?

[evilgreen]

oui. dans le mag dc.

[Darkseid]

Ca commence en octobre d'ailleurs en même temps que JSA.

[John Keats]

ouf je me suis enfin décidé à retirer JLA de ma fiche, il était temps, rarement vu un truc aussi nul.

[Shok Nar]

Merci pour l'info

[scarletneedle]

Justice League Of America Wedding Special 1



Injustice League Unlimited – Chapter 1
Writer : Dwayne McDuffie
Penciller : Mike McKone
Inker : Andy Lanning
Colorist : Pete Pantazis

Justice League Of America 2ème acte : après le run de Brad Meltzer remettant l’équipe sur les rails du succès, voilà que débarque Dwayne McDuffie qui a déjà eu en charge le destin des glorieux Leaguers mais à la télévision dans le fantastique Justice League Unlimited.
Son dernier boulot en date chez DC Firestorm fut inachevé pour cause d’arrêt de la série sans que son travail ne puisse être remis en cause tant l’orientation prise était alléchante (après il est vrai un 1er numéro souffreteux) : c’était du Countdown avant l’heure car Darkseid montrait sa bouille grise avant le déclenchement des hostilités du Great Disaster à venir.
Parti « se ressourcer » chez Marvel avec notamment Fantastic Four (que j’attends en VF), il revient avec des idées plein la tête dont notamment de prendre à contre-pied la vision de Brad Meltzer qui s’était focalisé sur la draft des héros.
Seulement pour arriver ainsi, il faut marquer les esprits sur le fond et la forme ! La forme consiste à surfer sur le mariage du mois entre Black Canary et Green Arrow qui connaîtra son point d’orgue la semaine prochaine dans Green Arrow / Black Canary Wedding Special par Judd Winick et Amanda Conner : le tout est saupoudré par le retour de Mike McKone sur un épisode entier chez DC !!!!
Le fond ? C’est maintenant !!!

Tout démarre dans le Hall de l’Injustice en écho à celui de la Justice de nos héros où un trio qui n’a rien de la Trinité discute d’une énième draft, le gimmick version 2007 très en vogue chez DC : Justice League Of America, Justice Society Of America, Batman & The Outsiders, etc…
Seulement voilà, ce sont Cheetah, le Joker et Lex Luthor qui discutent de la formation d’une nouvelle coalition de vilains pire que la Society car le sinistre duo est de la partie en comparaison de la Society d’Alex !!!
Est-ce cette présence de Lex Luthor qui était sous-entendue il y a 1 an ? Pas d’information mais déjà le trio est d’accord pour recruter de la bonne vermine !

Eclipso ? C’est Mary qui va être déçue…

Bien sûr que ce violeur de Doctor Light en est…
Par contre, pourquoi cet aspect d Eclipso ?

De leur côté, les héros sont en pleine préparation de l’enterrement de vie de garçon de Ollie et c’est Hal qui s’en charge en compagnie de Guy Gardner : visiblement ce sont des « pros » car ils organisent cela aux yeux des badauds qui accourent voir leurs héros. Heureusement que Batman est là pour les remettre sur de bons rails alors qu’il avait jugé bon de ne pas s’en « occuper ». Enfin, c’est toujours ce bon vieux Bruce qui gère en déplaçant tout ce petit monde au fameux Hall de la Justice !

Côté garçons, on s’amuse comme des fous…

L’ambiance est ahurissante…

Dommage que Ollie ne veuille pas de filles, il y avait du beau monde :

Roxy , Rogue, Jean entre autres…

Coquin de Mike McKone !!!!

Alors que la « fête » bat son plein (ils boivent quoi ?), Hal et John Stewart ont une petite discussion : Hal veut prendre du recul dans l’équipe pour mieux remplir ses fonctions de Green Lantern du secteur ! Déjà un membre de Brad Meltzer qui se barre…
Plus sérieusement, DC la joue fine : si Hal n’est pas sur les couvertures suivantes et remplacé par John, ce n’est pas parce qu’il va y passer ou subir les foudres (éditoriales). Geoff Johns peut donc garder toute la primeur du destin de Hal dans sa propre série. D’ailleurs, Green Lantern 23 est sorti et il est au même niveau que les derniers, dantesque, quoi !
Mais est-ce que ce switch a lieu avant ou après le cross-over entre les verts et les jaunes ? Sinon, c'est un peu dommage de se passer de Hal qui devait être le 4ème mousquetaire dans l'équipe.
Enfin, Wally aura peut-être plus d'exposition.

L’action se déroule ailleurs où Firestorm est toujours à la recherche du Professeur Stein enlevé par Darkseid dans sa quête de l’équation d’anti-vie : une piste l’amène à Manhattan en dépit des protestations de Gehenna qui flaire le piège.
Gehenna ? C’est la copine de Jason, le Firestorm actuel avec qui il fusionne actuellement (il a besoin d’un partenaire pour cela) : elle est dotée de pouvoirs de téléportation hérités lors de sa « conception ».
Sur les lieux, Firestorm rencontre Killer Frost : c’est bien un piège ! Néanmoins, Firestorm n’est plus un débutant et la vainc notamment en créant de l’antigel !
Pas de bol pour lui pourtant, le sinistre trio venu recruter « Häagen Dasz » débarque et lui fait la peau le laissant pour mort...

Il rit jaune depuis l’annulation de sa série !

Il est venu le temps de découvrir le QG des Bad Guys qui est le Hall Of Doom ! C’est le QG de la Secret Society Of The Super-Villains pré-Crisis On Infinite Earths et qui avait été « aperçu » lors de Lightning Saga (mais c’était une illusion) !
Dwayne McDuffie récupère encore une idée déjà exploitée dans le dessin animé et il y a du beau monde comme poison Ivy et Deathstroke : un petit lien à Countdown en passant !
Le nom de l’équipe est Injustice League Unlimited en écho encore une fois au dessin animé !

Si Killer Frost accepte d’en être, elle n’oublie de rappeler le fiasco de la Society (donc c’est clair elle n’existe plus) qu’Alex avait créée. A priori, elle ne sait toujours pas que c’était un autre Luthor : est-elle la seule dans l’ignorance ou cela reste un secret bien gardé du trio voire uniquement du Joker et de Lex Luthor ?

Allez, on retourne à la fête :

Côté filles, c’est plus funkie : tiens XXL, du torse glabre !

Là, s’il y a de l’ambiance, un des go go dancers interpelle Kendra et Diana pour leur signaler que Firestorm s’est fait amocher et se trouve à l’hôpital !
De son côté, Batman est aussi prévenu et emmène Roy mais sur la scène de crime pour parfaire l’apprentissage du newbie !
Donc il y a 2 duos de Leaguers sur 2 fronts mais ils se font alors attaquer par l’Injustice League Unlimited car l’objectif de Lex Luthor est de détruire l’équipe !
Il envoie le Joker, Fatality et Shadow Thief latter les hommes : en plus , ils se sont déjà faits la main sur Geo-Force…
Le trio de héros est à terre ! Pourquoi le Joker ne démasque t’il pas Batman ?

Geo-Force, il est fort…

Du côté de l’hôpital, si Firestorm se remet difficilement, les 2 héroïnes sont assaillies par Cheetah, Doctor Light et Killer Frost qui leur font passer un sale ¼ d’heure surtout Diana qui somma Kendra d’aller chercher de l’aide au Hall de la Justice, ce que voulaient exactement les vilains…

Ca va barder !!!!

Oh que oui, vivement la 2ème partie!!!!!!!!!!
Au fait, John Stewart tenant Kendra ne fait-il pas penser au dessin animé encore une fois ?

Ha, ha! Evidemment, les comparaisons entre les débuts de runs sont inévitables car là où Brad Meltzer commençait (pour ne pas finir de suite) par la draft de l’équipe, Dwayne McDuffie fait la même chose avec les vilains. C’est fait exprès bien sûr.
Cela se fait à la fois avec la même construction à la fois pour montrer l’antithèse de l’équipe qui se forme mais surtout avec la volonté de se démarquer de ce qui a été fait il y a un an en bouclant cela illico presto : la même chose mais avec un rythme plus soutenu !
C’était l’un des défauts de l’année écoulée : trop lent. Là où il a fallu 8 épisodes (du 0 au 7) pour former l’équipe et montrer le nouveau QG, Dwayne McDuffie expédie les affaires courantes mais sans oublier quoi que ce soit d’important.
Ce côté speed me réjouit car c’est un bon indicateur de la direction que la série peut prendre sous sa direction. En plus, il corrige l’autre défaut que j’ai déploré : l’absence de baston !!
Avec cet épisode, je vois ce que la Society aurait pu être ou faire à part au début de Infinite Crisis 7 pour le combat de Metropolis ou la conclusion de Villains United : une force implacable.
D’ailleurs, autant sous le règne de Brad Meltzer, la Justice League Of America paraissait souveraine (enfin 1 seul réel combat, il est vrai mené parfaitement face à Amazo), autant là, je ressens la même ambiance que dans Green Lantern – Sinestro Corps Special où les héros sont mal barrés et c’est un euphémisme quand je vois qui se fait latter dans les grandes largeurs.
Au fait, encore bien joué de la part de DC et de Dwayne McDuffie sur le flingué de service, enfin il n’est pas le seul : il faut se méfier des couvertures qui veulent orienter le lecteur vers une direction même si cela fait partie du buzz. Je vois bien que l’auteur maîtrise les effets d’annonce surtout quand je repense au pitoyable Shocking Cliffhanger du mois dernier… Enfin, entre ce qu’a fait Dwayne McDuffie et les annonces faites à Chicago, j’eus dû avoir la puce à l’oreille mais j’étais trop obnubilé par ce qui se passe de l’autre côté de l’univers.
Pour en revenir au côté speed, il faut bien voir que l’arc ne fait que 4 épisodes donc il n’y aura pas de temps mort avec déjà le 2ème acte en fin de mois. Cependant, l’auteur n’oublie pas la caractérisation d’un newbie de l’équipe de Brad Meltzer que j’apprécie fortement (la caractérisation, pas le newbie) : ce n’est pas que l’action non-stop.
En effet, il y a un mariage pour bientôt mais pour ce prologue, ce n’est que prétexte à réunir plusieurs héros au même endroit et justifier certaines situations : il ne faudrait pas vider l’événement de sa substantifique moelle ailleurs !

En fait, j’ai eu l’impression d’assister à un épisode du dessin animé dans la construction et le rythme : c’est un compliment en comparaison du programme mais c’est aussi (et heureusement) un sacré bon comic
Un bon boulot introductif qui donne envie de revenir : différent du travail précédent mais toujours aussi bon !

En plus, sans mésestimer le boulot abattu par Ed Benes depuis le début, le travail offert par Mike McKone me confirme qu’il est fait pour dessiner chez DC notamment les équipes de groupe !!!! Si certains dessins peuvent paraître assez plats ou vides, c’est trompeur de l’ambiance générale principalement au niveau des personnages et des scènes d’action : quand il se décide à approfondir la situation, il m’en met plein les mirettes surtout devant le défilé de héros et de vilains car il y en a un paquet.
Sincèrement, c’est un régal que tout cela et je l’apprécie doublement en perspective d’avoir Joe Benitez (certes sur un seul numéro) la prochaine fois avant le grand retour de Ed Benes qui se signale tout de même en claquant la couverture : j’aimerai bien être à la place de Superman voire être Superman tout court.

Un 1er run qui promet beaucoup de plaisir si cela continue sur cette lancée ! Parties scénaristique et graphique vont de concert : la série continue d’être gâtée !

Bilan :

[evilgreen]

aah madré, se numéro est geniale. Autant j'avais adoré le identity crisis de Meltzer autant je trouvais que, meme avec de trés bonnes idées, il manquais du gros fun (l'idée de scarlett avec une society of amerika completement changé a cause de la derniere crise avait ouvert mes vannes de plaisir et s'etait trouvé fort decut meme si le New Amazo reste simpa). Enfin bref, sans plus dans les 12 premiers, mais loin d'etre une bouze (il suffit de se souvenir des episodes de johns juste avant) se numéro special est une vrai bombe, parodiant le nméro 0, proche de l'equipe du dessin animé, on a hate de voir ou ca va nous mener.