CFTDP: Life during Wartime

[Jack_Knight]

Critique from the divin pieu
'presents'
Books of Magic : Life during Wartime #1-11




(quelle putain de belle couv', sniff )

DC Comics
Writer: Si Spencer
Penciler: Dean Ormston
(remplacé sur 2 épisodes par Duncan Fegredo, excusez du peu)



Ben alors euh, en gros pour pas spoiler et parce que c'est un gros boxon à la base...

Dans un monde à caractère médiéval bourré de magie, où les humains et les démons doivent cohabiter, la reine de Faerie domine d'une main de fer et écrase toute opposition. Cette opposition justement, consiste en un bastion assiégé depuis 15 mois et dirigé par John Constantine, et par une armée de coalition humains-démons en piètre état.

Sur ce, tout ce petit monde croit dur comme fer en l'arrivée d'un sauveur, le Hunter. (Tim) Hunter, le personnage principal, qui réside dans une dimension où la magie n'existe pas, où la science fait loi... et il n'a pas la moindre connaissance ni souvenir de tout ce bordel qui se passe à son sujet (pourtant il devrait avoir les oreilles qui tombent à force de siffler le gars).

Ouff, voilà une bonne chose de faite, argh quoi ce background à résumer.



Bon ben comment dire, cette série me fait penser à l'expression 'spiralling downward' (partir en sucette en version librement traduite)...
J'ai vraiment apprécié les deux premiers épisodes mais ça s'est franchement gâté par la suite, pour ne devenir plus qu'une corvée à lire parce qu'achetée (ça casse là, appelez-moi impitoyablor).


D'abord les bons points : les dessineux et l'univers
Je ne connaissais pas Ormston mais il colle parfaitement à l'univers medievalo-dark dépeint, c'est impressionnant. Son trait rend superbe chaque personnages démoniaque, les décor sont bien travaillés, plus important encore l'ambiance est là, et c'est de son fait. Vraiment une révélation pour moi ce gars, faut aimer son style mais là on pouvait pas trouver mieux pour la série.
Et pour ne rien gâcher quand monsieur est fatigué on nous colle Duncan Fegredo, qui est juste un putain de grand dessinateur donc miam.


Et puis les mauvais points...
D'abord le rythme, digne d'un escargot crevé, il faut sept numéros, sept p.... de numéros pour que le héros et sa bande arrive sur les lieux de l'intrigue... SEPT !!!!!!!! Et si dans les deux premiers le rythme n'est pas un problème pour cause de plantage de décor, ça finit par lasser.
Parce que les scènes dans l'univers médiéval sont vraiment bien avec tous ces persos et ses intrigues, mais dans l'univers scientifique on se fait chier, ni plus ni moins !
Vous allez voir pendant sept numéros une bande de jeunes inintéressants au possible se droguer et se bourrer la tronche (facilement deux fois par numéros en moyenne). C'tout.
Ah non il se passe des trucs qu'allez-vous imaginer, le héros pique des crises mémorielles lassantes, sa copine ne pense qu'à passer à l'horizontal, ses potes ne font rien, et tout ce petit monde finit par prendre un van et voyager... soyons honnête ajoutons-y deux attaques sur la vie de Tim et un personnage trouble dont on ne sait s'il est du côté du héro ou pas. Ca parait pas comme ça mais c'est très chiant tout ça.

Pour ne rien arranger la (?) scénariste se laisse aller au mécanisme narratif bien feignasse en racontant plusieurs scènes sous deux perception différentes (en gros les cases narratives changent, pas les dialogues)... et hop 2 numéros pour l'effort d'un, c'est y pas pratique.
Mécanisme qui n'est pas du tout scandaleux quand on touche sa bille dans le domaine de l'écriture, mais et voilà le vrai point faible de la série, j'ai vraiment l'impression que Spencer a les yeux plus gros que le ventre. Ses idées, son univers, ses personnages, tout est ambitieux mais elle n'arrive pratiquement jamais à transformer l'essai. Au lieu de ça on a juste des tonnes de psychologie à la va-vite, des situations sans saveur... et au final des personnages qui en deviennent antipathique tant il sont inintéressants.
Vraiment une psychologie à la ramasse donc, un rythme mou du genoux et des situations convenues.
Rajoutez à celà un Constantine dont l'auteur n'a manifestement gardé que le côté traître, en en faisant même un accro à ce genre de pratique, pffff...

Voilà, j'en suis au #11, on est dans les derniers épisodes de la première grosse intrigue, et j'arrête les frais. Ce qui devrait me porter au #13 (décidément j'adore le systême de préco ), et je ne suis même pas convaincu que Spencer boucle le tout dans les temps... je trouverais le sommeil quand même je pense.

- 5/10 -
Trop de faiblesse scénaristique, snooze-fest

[John Keats]

J'avais déjà fait un sujet cette même série, mais pour dire exactement l'inverse, ce truc c'est la meilleure chose que j'ai lu depuis un moment. J'ai pris un pied pas permis à chaque numéro, chacun balançant son quota d'idées, ses petites perles.
C'est le boxon? Et alors! Ce boxon est d'une virtuosité pas croyable, et je trouve humblement qu'à rechercher de l'action tu as raté le principal, toute l'exaltation des concepts développés.
Première chose, si Duncan Fegredo fait deux numéros ce n'est pas parceque Ormston est fatigué, mais bien parceque les deux numéros en question sont un dyptique sur le duo Dog/Cat, frère et soeur. Parceque tu ne parles à aucun moment, ou presque, dans ton résumé de ces personnages qui entourent Hunter. C'est bien dommage parcequ'ils sont tout l'intérêt de la série. En effet cet univers a été créé par le Hunter, on le sait somme toute assez vite, on le subodore en tout cas avant la révélation. Lors du premier numéro de Fegredo sur Dog on ne le sait pas encore, mais quelle tristesse! Quelle mélancolie s'échappe de ce personnage, non comptant d'être magnifique, ce numéro est doté d'une caractérisation de feu, où on en apprends énormément sur les psychées de ces personnages, ils en deviennent fascinants de réalité.
Et c'est là que ça devient fantastique, avec le numéro sur cat, une méga claque dans la gueule. On croyait dog triste et désespéré, ce n'est comparé à ce qui nous attends avec la frangine, et oui ce sont les mêmes situations, mais putain quel éclairage nous est apporté ici! Nous connaissons désormais la nature du monde en question, que Hunter en est le créateur, y compris de ses camarades, et ça change tout, l'angle de vue n'est plus le même. L'atmosphère donne la chair de poule, comme je le disais ils sont vrais, authentiques, et pourtant ils n'ont que quelques mois, ils n'existent que par la volonté de Tim. Et je ne parle même pas de la sensibilité exprimée par Cat, perso ça m'a bouleversé, ce numéro est un chef d'oeuvre.
Rien que pour ça cette série est une putain de réussite, graphique et scénaristique.
Ensuite, après la lecture du #12 hier, je peux dire que oui putain oui LE scénariste retombe sur ses pattes, que tout est bouclé et de belle manière, et en plus il m'offre un Constantine comme je l'espérais depuis plus de deux ans. Le bastard est de retour, plus manipulateur que jamais! C'est ce scénariste là qui devrait écrire la série Hellblazer.
Ajoute à ça des couvertures de malade, que ce soit de Quitely ou Fegredo, et tu as la meilleure série Vertigo depuis bien longtemps. Quel dommage de ne la lire que parceque tu l'as acheté, elle mérite tellement plus que ça.

[Jack_Knight]

Perso je suis d'accord pour le nombre d'idées, pas sur leur execution, y'en a pas mal que je trouve mal exploitée.
Par contre non, je dis qu'il ne se passe que peu de choses en action ET développement (à mon sens hein, on est pas d'accord). Jamais je ne limiterais mon attente à de l'action.

Au sujet d'Ormston fatigué c'était une ptite vanne hein ^_^

J'ai fait l'impasse sur Dog et Cat dans le résumé pour pas le surcharger.
Maintenant il est vrai qu'ils sont importants mais bon je me suis mis à la place du gars qui connait pas la série, c'était déjà pas mal à avaler tout ça.
Ces personnages sont bien et la relation du frère avec sa soeur est bien pensée, mais au rythme où va la série j'ai peur que ça ne soit vraiment développé que dans pas mal de n°
Par contre c'est marrant ça, c'est pas Hunter qui me semble le plus développé dans la série, plus les persos secondaires. Genre justement Dog qui l'est super bien dans son épisode.

Au sujet de Constantine alors là non, je me lêve et je dis qu'à travers des mecs comme Delano et Ennis (j'en suis au #89 ^_^) est vachement plus qu'un simple manipulateur, ça me semble rester trop dans le superficiel du perso de s'en tenir à ce trait de caractère.

Je suis le premier attristé d'avoir cette opinion, après ma 1e impression super positive je voulais l'aimer cette série.

Joli enthousiasme en tout cas

[John Keats]

Pour avoir lu presque tous les hellblazer je formule ce que j'aime chez lui, ce coté manipulateur en premier lieu, c'est l'ultimate bastard! Et je le retrouve bien dans cette série, et je précise que je ne connaissais presque à rien à Hunter avant elle.
Moi ce qui me branche ce sont ces persos secondaires, leurs interactions, et le rapport créatures créateur, et ça c'est magnifiquement fait.

[gillesC]

Arfh, mais qui croire?????

Comment savoir à qui faire confiance?????


Hum, Jack, quel est ton genre de filles?

[Ben Wawe]

j'ai eu le premier épisode grace à GillesC qui me l'avait offert pour mon anniversaire je crois. ça avait l'air pas mal mais j'ai pas trouvé la suite.

[Jack_Knight]

Gilles, pour les filles comme pour les comics, je suis bon publique

[John Keats]

Quant à moi tu as ta ptite idée j'imagine...

[gillesC]

Il y a visiblement un jeu de mot sur publique, mais je vois paaas...

[XXL]

Ben mi je trouve ça aussi bien que John Keats le dit mais c'est un peu trop étalé malheureusement. J'ai mis un scaré paquet d'épisodes pour comprendre qu'on était pas dans la rélaité, et je suis incapbale après 13 épisodes exacetment en quoi consiste ce conflit et qui a fait quoi excatement ou est dans quel camp.
Donc c'est génial mais assez hermétique, faut quand même bien l'avouer (et pourtant je suis un grand lecteur de Books of Magic puis Hunter). un peu plus de clarification me permettrait perso d eplus rentrer dans l'histoire plutot que de me dire "euh, lui il veut quoi au juste, il est avec qui, qui est contre qui? Pourquoi il lui dit ça?)
A ce titre, les numéros de Fegredo sont bcp plus compréhensibles en eux mêmes

[Jack_Knight]

Nan y'a pas de jeux de mot, j'ai toujours confondu publique et public... et je vous emmerde...

[vortiris]

Jack d'un coté, John de l'autre et XXL au milieu, hum... pas évident.

Tu comptes les revendre Jack knight ?

[Ben Wawe]

	Citation:			Posté par gillesC
	Il y a visiblement un jeu de mot sur publique, mais je vois paaas...

parce que tout est publique ?

[John Keats]

Moi je suis infecté par le paulisme aigue, plus c'est déjanté et plus je suis tout fou, et là je dois avoué que ça part en vrille et ça me comble. Aller comprendre, et dire que je ne jurais que par le moule burne il y a un an ...

[christophe]

	Citation:			Posté par XXL
	A ce titre, les numéros de Fegredo sont bcp plus compréhensibles en eux mêmes

# 6 et 10, c' est ça ? Ou y en a-t-il d' autres ?