Que lisez-vous en ce moment ? (part III)

[Fletcher Arrowsmith]

Très bon Jimmy Corrigan. Il faut savoir le déguster, un peu chaque jour.

[BouZouK]

Après avoir galeré pour le trouver, je me délecte de la première intégrale d'HAGAR DUNOR chez URBAN. Je me revois 30 ans dans le passé à dévorer le journal de Mickey chez ma nounou. Quel talent ce Browne ! Il me laisse toujours ce smile après ma lecture quotidienne d'une vingtaine de strips.
Superbe édition de la part d'URBAN, assez luxieuse, et avec un travail éditorial certain. J'espère sincèrement que le tome 2 verra bien le jour.

Et sinon, je me refais Punk Rock Jesus, mais cette fois en VF, et toujours chez URBAN.

[FredGri]

Je viens de ressortir mon vieux volume de "Nick Fury, agent du S.E.R.V.O." publié en 79 par les Humano, et j'ai comparé avec le récent second volume de l'Intégrale chez Panini !
Il faut dire que ça a longtemps été la seule référence que j'avais du run de Steranko !!!

Et c'est vrai que ça ne tient pas trop la comparaison, ne serait-ce que par la qualité de l'impression. Les planches de la version des Humano sont certes en noir et blanc, mais le trait est soit épaissi, noyant souvent les traits fins dans un truc plus grossier, sans oublier les trames souvent réduites à des masses noires ! Soit carrément trop saturé, voyant des zones disparaitre tout simplement !

C'est d'autant plus dommage que montrer une version noir et blanc aurait pu justement être une bonne occasion pour mettre en avant la finesse du style de Steranko qui était très bien encré pendant cette période !

Conclusion, gardez le Panini, et rangez l'autre bien au fond de vos étagères...

[Slobo]

Convergence Superman 1 & 2
Scénariste & Dessinateur (n°2) : Dan Jurgens
Artist : Lee Weeks (n°1)
Encreur : Norm Rapmun (n°2)



Pitch :
Depuis 1 ans Métropolis est sous un dôme qui a couper les pouvoirs de superman. Néanmoins, cela ne l'empêche pas d'agir (Un peu à la Batman). Et heureusement le Dôme disparait alors que les choses tourné mal pour notre homme de fer.
Mais voilà que celui derrière tout cela menace Metropolis si Superman n'entre pas en conflit avec les héros d'une autre terre (Celle de Flashpoint).

Avis :
Je voulais lire ces numéros qui amènent à la naissance de Jonathan. Le début est pas mal même si superman récupéré super rapidement toutes ses capacités (Et alors qu'il est recouvert par deux costumes ^^.
Après on a un cours combat entre Superman et les Cyborg/GreenLantern/Shazam de Flashpoint. Pendant ce temps le superman Flashpoint lui enlève Lois (Ayant perdu la sienne).
Dans le second numéro superman se débarrasse rapidement de ses trois agresseurs pour rejoindre lois. Et rapidement, il se lie avec le Batman Flashpoint mais celui-ci dit qu'il est impossible pour lui d'aider Lois a accoucher. Superman s'en occupe donc.
Coté dessins Lee week fait du très bon superman (A part le superman Flashpoint un peu chelou). Avoir Rapmund juste derrière fait bizarre même si c'est proche du style de Byrne.
Il n'y a rien qui relie ces numéros à la présence de Sup et sa famille dans le titre Convergence et de la fin où il décide de ne pas repartir avec les autres.

[Fletcher Arrowsmith]

C'est pas Jurgens aux dessins pour le #2 ?

[Fletcher Arrowsmith]

Lu et apprécié le SOLO #5 qui donnait carte blanche à Darwyn Cooke. Impressionnant comme numéro par la qualité des dessins, la variété des histoires proposées et leur différents niveaux d'analyse et profondeur. Pour la petite histoire je me le suis procuré le jour où cet immense artiste est décédé.

[Fletcher Arrowsmith]

Mes lectures de vacances (j'essaierais de faire un retour plus détaillé si j'ai le temps) :

MONSTRESS TP 1 (Marjori Liu et Sana Takeda)
Assez joli, très bon rapport qualité prix (le #1 avoisine les 60 pages) mais finalement j'ai eu du mal à me passionner pour cette histoire tourné vers la fantasy au graphisme inégal tendance manga. La scénariste dilue trop son récit et à du mal à lui donner un souffle épique. De même le monde qu'elle crée n'est pas assez mis en valeur alors qu'il a du potentiel. Les sub plot sont mal employés comme les rares personnages secondaires. Le premier numéro est surement le meilleur des 6 présentés.

DARK CORRIDOR (Rich Tommaso)
Découpage étrange pour l'adaptation en TP de cette série influencée par Tarantino et arrêtée brusquement pour cause de mévente. Scénario malin, prenant et histoires à tiroir, ce récit est une réussite. Après je comprends très bien que cela n'est pas marché car même si c'est publié sous le label Image on est loin des standards attendus par le lecteur moyen. Cela devrait parler au amateur de FB, et à ceux qui aime les comics underground. Tommaso arrive quand même à nous proposer une fin cohérente même si on sent bien qu'il avait de quoi continuer. Plus qu'une excellente surprise.

FAITH TP1 HOLLYWOOD AND VINE (Jody Houser / Francis Portela et Marguerite Sauvage)
Ce TP présente la LS précédent la on going qui a débuté ce mois ci. De l'excellent Valiant avec une héroine hors du commun. C'est toujours culotté de mettre en valeur un personnage qui sort des canons standards (Faith a comme qui dirait des formes). Jody Houser s'en sort très bien donnant beaucoup de tyhme à son récit montrant comme Faith essaye de vivre sa vie de super héroine avec une identité secrète. Changement de cadre de vie, de décors (Los Angeles), de connaissances 'excellent suport cast) et d'ennemi. Surprenant de lire cela chez Valiant. Peut être le récit le plus mainstream de l'éditeur. Francis Portela est à la hauteur proposant justement un graphisme typé super héros qui convient parfaitement à l'écriture de Houser. J'ai été moins emballé par les planches proposées par Marguerite Sauvage se situant dans le monde des rêves de Faith.

Je termine le TP3 de Justice League 3000 (et 3001) où le lien avec la JLI devient plus qu'évident. En fait ce titre est désormais celui de la JLI du futur? DeMatteis et Giffen arrivent en plus à relier l'ensemble aux minis récemment publiées en VF par Urban. Un véritable tour de force tant la continuité est respectée en plein New 52. J'adore.
Enfin le premier recueil de Star Brand (New Universe) par Jim Shooter et John Romita Jr est plus laborieux à terminer. Récit surprenant où Shooter écrit très peu de moment super héroique pour se consacrer plutôt sur le quotidien de Ken (et il y a Barbie ), homme ordinaire investi d'un pouvoir dont il se sait pas forcément quoi faire. C'est assez déroutant. Romita Jr est essentiellement encré par Al Williamson. Leur association préfigure leur run mythique sur Daredevil.

[FredGri]

De mon côté je rattrape quelques petits retards de lecture, avec du vieux et du plus récent !

A commencer par le Superman, The Earth Stealers par Byrne/Swan et Ordway. Ca date quand même de 88, au début du run de Byrne. J'ai longtemps confondu ce Prestige avec Superman For Earth, du coup je me suis rendu récemment compte qu'il s'agissait de deux comics bien différents.
Le scénario ne brille pas par son originalité, c'est même plutôt assez banal, mais par contre, c'est le graphisme qui vaut à lui seul l'achat. Swan superbement encré par Ordway, j'avoue que c'est joli. Swan gagne en fraîcheur et en finesse, et Ordway se réapproprie le dessin sans pour autant gommer Swan, loin de là !
Une belle acquisition !

J'ai continué avec le GN Avengers Emperor Doom de Michelinie et Hall !
Une super idée qui est à mes yeux assez mal exploitée, ou en tout pas poussée assez à fond. Ce qui donne un GN qui se lit bien mais vite, et au final on n'en garde pas grand chose, c'est dommage !

SInon, je reprend enfin ma lecture des Invincible Ultimate Collection avec le neuvième volume (j'attaque la suite dans la foulée !)
Et autant c'est agréable à lire en gros volume comme ça, d'une traite, autant je me dis que ça m'aurait fait chier de lire ça en single, clairement.
A mes yeux, c'est le cas typique des séries qui gagne à être lu dans la foulée, sans trop attendre entre les numéros !
En attendant, je retrouve tout ce que j'aime dans cette série, action, caractérisation et univers passionnant. Le seul hic c'est ce sempiternel complexe de la responsabilisation propre aux ricains... Les héros sont responsables de tout le malheur du monde etc. Et à la longue c'est pénible tellement c'est redondant, encore et encore ! L’autoflagellation c'est rarement pour moi !

Pour finir, je me suis récupéré le Batman Universe Hors Série 2 pour les planches de Blevins et... ben rien à dire de plus, c'est globalement vide et juste fun. Donc passé un moment sympa, mais à part quelques cases de Blevins je n'ai gardé pratiquement aucun souvenir de ce que ça pouvait bien raconter ce truc !

[FredGri]

Relecture de The Death of Captain Marvel de Starlin
Je crois que depuis la sortie en VF je ne l'avais plus relu, c'est dire ! En tout cas, même après toutes ces années, cette histoire reste toujours aussi émouvante et particulièrement bien écrite. Starlin reste grandiloquent et théâtral, mais pour l'occasion c'est juste parfait !
En plus, bon dieu, mais graphiquement c'est une pure tuerie, d'un bout à l'autre, avec des pages d'anthologie !!!
J'ai eu la chance de me récupérer le GN 1st printing, c'est cool, car même si je ne suis pas du genre à chercher ce genre de truc, il s'avère que pour quelques occasions comme ce GN ça me fait plaisir

[Hilarion]

GLENAT, me voilà!

HARROW COUNTY TOME 1

Conseillé par mon libraire, l'été étant fait de vaches maigres en lecture, j'ai pris ce tome 1.

Le dessin de Tyler Crook, une sorte de Jeff Lemire qui aurait appris à dessiner, donne la juste atmosphère à ce récit de sorcellerie et de vengeance.

L'histoire est assez linéaire et se lit sans déplaisir mais des "récitatifs" très verbeux dans lesquels Cullen Bunn semble se regarder écrire de belle phrases pleine d'emphase poétique lugubre alourdissent l'ensemble. Des dénouements scénaristiques simplistes et parfois peu crédibles comme le retour de la fille dans la maison de son père finissent de laisser une impression mitigée de l'oeuvre.

Globalement déçu donc, sans compter que je lis dans le même registre de vengeance de sorcière le "Rachel Rising" de Terry Moore qui me semble lui être bien supérieur.

5/10


Par contre, je donne facilement un 8/10 à RAGNAROK de Simonson et un 9/10 aux 4 premiers tomes de LAZARUS de Rucka et Lark!

A l'heure ou Urban et Panini me lassent, Glénat marque des points dans ma bibliothèque après le faux départ de Infinite Loop!

Je tenterais bien Letter 44, du coup...

[FredGri]

Je viens de finir le premier tpb des James Bond d'Ellis et franchement j'ai trouvé ça sympa, même si en tant que fan hardcore de Bond je n'ai pas arrêté de me dire que ça manquait globalement d'ampleur, de tension, qu'il s'agissait avant tout d'un premier arc de positionnement !
Toutefois, j'aime bien cette version moins poseuse, moins enfermée dans les codes de l'univers Bond.
Pas la série du siècle, les fans risquent de trouver l'ensemble plutôt mou, et c'est vrai que le récit peine à vraiment se lancer et le méchant de l'histoire manque de charisme...
Mais bon, on verra par la suite

[JB]

Near Death (Jay Faerber / Simone Guglielmini) : un tueur à gage, mortellement blessé, a une Near Death Experience et voit toutes ses victimes. Effrayé par cette vision, notre héros sociopathe tente désormais de venir au secours des innocents tout en évitant de tuer à nouveau, sans pour autant se sentir la fibre héroïque.
Blackacre (Duffy Boudreau / Wendell Cavalcanti / Sergio Abad) : les personnes fortunées ont anticipé l'effondrement de la civilisation et créé une enclave où ils pourraient vivre en autarcie. A l'extérieur, la population a régressé et une guerre de religions décime les survivants, qui sont massacrés ou réduits en esclavage. Au milieu de tout cela, un soldat est envoyé retrouver un ancien camarade pour, à son insu, le tuer.
Deux séries aux problèmes assez similaires : on dirait qu'elles sont calibrées pour une série TV : les personnages sont des stéréotypes (pour Near Death, le tueur qui passe du côté des anges, Blackacre qui est plus ou moins Apocalypse Now en mode post apoc), il y a peu de changement de décors ou de personnage et les histoires utilisent peu les possibilité du medium.

A l'inverse, lecture de 3 Warren Ellis :
Tokyo Storm Warning (Warren Ellis / James Raiz / Andrew Currie) : En bref, 3 méchas à la Evangelions combattent des kaijus de contrebandes (un mécha King Gidorah, puis le trio Godzilla / Gamera / Rodan). Même si le visuel est intéressant bien que dérivatif, les scènes d'actions sont illisibles. Enfin, l'explication des évènements est non seulement assez condescendante envers les œuvres qui ont inspiré cette histoire, mais également complètement spoilée par la couverture du 3e numéro. Déception

Mek (Warren Ellis / Steve Rolston / Al Gordon) : L'utilisation d'implants cybernétiques est devenu une véritable contre-culture. Lorsqu'un ancien amant meurt dans des circonstances mystérieuses, celle qui a lancé ledit mouvement parcourt les lieux de son passé à la recherche des coupables. Twist bien plus intéressant ici avec le cynisme propre à l'auteur.

Two-Step (Warren Ellis / Amanda Conner / Jimmy Palmiotti) : Une sorte de youtubeuse qui porte sa caméra sur ses seins filme, blasée, les rues de Londres où des femmes bleues font un numéro Bollywoodien, lorsqu'elle tombe sur un tueur à gage zen qui poursuit le membre d'un gang obsédé par le sexe masculin, l'objet de cette poursuite étant un étui à violon contenant un pénis géant jouant la Chevauchée des Valkyries. Complètement barré

[Anachronaute]

Aprés avoir lu Crossed: Badlands #93-#100, encore un très bon arc de Christos N. Gage, je suis passé à tout à fait autre chose : Astro City, pas la série actuelle, mais celle de 1995.

J'en suis au N° 5, et je dois dire que, pour l'instant, je ne vois pas le chef d'oeuvre que beaucoup décrivent.

Certes, c'est plutôt bien dessiné, mais si le ton des histoires change radicalement du super slip habituel, je les trouve plaisantes à lire mais assez anecdotiques. Bref je vais continuer cette lecture, mais je ne crois pas qu'elle marquera fortement ma mémoire.

[FredGri]

Disons que justement c'est dans l'anecdotique que la série gagne en intérêt, loin des grands enjeux révisionnistes habituels dans le super slip, des grands conflits etc. Le sujet principal c'est l'ordinaire plutôt que le super... Du coup on tombe régulièrement dans ce que tu appelles de l'anecdotique, mais personnellement c'est ce que j'aime dans Astro City !

[EsseJi]

Les histoires d'Astro City ont surtout pour but d'analyser les codes de la narration du super-héros. Une fois établi ces canons, Busiek tente des pistes avec les personnages qui pourraient très bien coller avec leurs inspirations premières.