|
|
Outils de la discussion | Modes d'affichage |
#1
|
||||
|
||||
de l'influence du contexte sociétal dans la création du genre zombie
Je me suis fait récemment, me croyant déjà ruiné par la crise économique, alors que mon petit pécule tiendra le coup encore dix à quinze jours, une frayeur. Une vision. Celle d'un monde où l'argent ne vaut plus rien, où les codes de civilisation n'ont plus cours. Où seule compte la survie jusqu'au jour prochain. Luttant contre la faim et le dénuement. Où le monde se coupe en deux catégories, ceux qui ont des stocks de nourriture et les autres. Les possédants et les va-nu-pieds. Cherchant une solution dans ce monde, j'ai trouvé comme solution le jardin de mon père. La possibilité d'une vie en autarcie. Le dernier havre de bonheur ? Que non pas... Les affamés sont prêts à tout pour l'investir. Je me suis donc monté un film en deux parties. Le voyage vers chez lui, avec une voiture qui n'a presque plus d'essence, et tant de gens qui veulent la prendre tout de même, puis la défense de la ferme , avec miradors et coups de pelle. Et puis je me suis réveillé, et je me suis aperçu que je venais de me visionner un film de zombie. Que je venais de me relire Walking dead. J'ai eu honte. Et donc, j'en arrive à mon questionnement, à froid, celui là: un contexte de crise n'a-t-il pas précédé la création du genre zombie? Le genre des zombies est-il une création du petit bourgeois jaloux de ses privilèges dans un monde en déliquescence? Où le pauvre, privé de tout, se voit transformé en privé de vie, avide de la vie des autres, c'est à dire de leur richesse? Où le possédant, le seul en vie, voit son combat justifié, celui de garder la vie, alors qu'en fait, c'est un gros jaloux de capitaliste? Est-il possible que dans le cerveau malade d'un scénariste de films ou de BD de morts vivants, ce soit dans ce genre d'idée qu'ait germé l'idée de ce concept?
Dernière modification par Bill Mitchell ; 04/10/2008 à 19h16. |
#2
|
||||
|
||||
Je crois avoir lu quelque part cette comparaison pour le fim de zombie: demuni contre nanti, oui. Maintenant, vu que c'est un genre qui est souvent utilise comme revelateur des travers humains, et qu'il prend racine dans des trucs bien plus ancien que la Nuit de Morts Vivants (entre autre la premiere adaptation filmee du I am Legend de Matheson, qui a ete plutot considere comme une parabole sur le communisme), va savoir. Je crois que c'est un peu ce que les auteurs mettent dedans, et ce que le public veut bien comprendre.
__________________
When I'm good, I'm good. When I'm bad, I'm better. |
#3
|
|||||||||||||||||||||||||||
|
|||||||||||||||||||||||||||
Par contre pour le Plan 9 From Outer Space c'est une autre histoire...
__________________
Mille bombardes ! Les trésors de la flibuste c'est fait pour les vieux matelots et pas pour les espèces de canassons à tête hippopotame gaulés comme du purin ! |
#4
|
||||
|
||||
Roméro n'a rien inventé, du zombie & assimilés, y'en avait dès 1950 dans les EC (Tales from the Crypt, Vault of Horror, etc...). A cette époque là c'était la guerre froide, la peur du communisme, et de La Bombe... Donc oui on pourrait dire que le genre zombie provient d'une crise dans un certain contexte sociétal... Mais pas vraiment une crise économique... Les Usa des années 50 se portaient plutôt pas trop mal en gros...
|
#5
|
||||
|
||||
les zombies c est d abord la déshumanisation, et ça c est malheureusement présent en tous temps, je rajouterais meme qu avec la notio de village mondial et d inégalités augmentant, c est presque une lapalissade de parler de zombie, quelque soit sa position sociale, quand c est la merde, l homme est un loup pour l homme !
__________________
blog: http://isma-scomixhouse.over-blog.com/ Page Facebook:https://www.facebook.com/IsmaelBaMixGraphixArt/?fref=ts |
#6
|
||||
|
||||
Remarquez, les photos de l'Amérique post-1929, ça fait assez cahier des charges zombiesque (de haut niveau pictural).
|
|
|