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52 Week 47
Revelations Writers : Geoff Johns, Grant Morrison, Greg Rucka, Mark Waid Breakdowns : Keith Giffen Penciller : Giuseppe Camuncoli Inker : Lorenzo Ruggiero Colorist : Pete Pantazis Ils sont forts chez DC… Si, si ! Un événement est sensé chambouler tout ce petit monde : une certaine World War III à ce qu’il paraît ! Pourtant rien mais vraiment rien cette semaine ne peut y faire penser : les auteurs vont noyer le poisson en faisant rejaillir le 52 à l’ancienne (enfin du début) : plein d’intrigues pour un numéro multicartes car pas moins de 5 histoires viennent s’entremêler. Combien viendront se greffer sur World War III ? Oh certainement 3 tandis qu’une autre continue la bande-annonce de Infinity Inc et une autre fait mentir à nouveau l’adage « Une année sans Wonder Woman, Batman et Superman mais pas une année sans héros ! »… C’est encore du bon et la back-up est de nouveau à la hauteur de la série ! Voilà un épisode à qui le titre va comme un gant ! Revelations… Toutes les histoires connaissent une évolution quelle qu’elle soit : de Gotham City à Oolong Island en passant par Nanda Parbat, les protagonistes de 52 continuent leur progression. Si, en effet, World War III est dans la tête du lecteur (car il est difficile de louper la publicité comme celles pour Countdown), l’épisode délivré semble détaché de ce futur événement par rapport aux 2 dernières semaines où la tension était des plus palpables à chaque intrigue et plus spécialement Black Adam. Ce dernier étant un peu le fil rouge jusqu’à la guerre, depuis son combat contre les cavaliers et son comportement peccamineux au Bialya, les auteurs l’ont montré silencieux la semaine dernière pour nous l’offrir invisible mais bruyant cette semaine… Après l’avoir surexposé, cette absence relative risque de revenir méchamment tel un boomerang ! A part la partie Gotham City qui accélère enfin et qui devrait continuer la semaine prochaine (pour sa fin ou un clifhanger ?), c’est plus dans le relationnel que les personnages avancent et dévoilent une partie de leur destin pour la suite de 52 et pour l’après-52 !!! Ils tracent leur route, quoi. Par contre, il y a une petite déception quant à la Crime Bible : je pensais qu’elle allait livrer ses secrets dès cette semaine particulièrement avec la couverture de Jones. Raté ! C’est la seule fausse note d’un numéro qui globalement prolonge ce calme avant la tempête sur le monde après la partie Bialya (qui fut tout en finesse). Seule une scène à Gotham City est à ranger dans le sanguinolent (et pour cause). Il ne reste plus que 2 numéros avant l’apocalypse : quels protagonistes manquent-ils ? A priori, personne si ce n’est nos Lost In Space (et encore) mais surtout Skeets. Par contre, j’ai « peur » de voir débarquer la Trinité dans ce combat. Cela ferait méchamment mentir un des thèmes de la série (un de plus ou un de moins à 5 semaines de la fin aussi…) mais rajouterait de l’eau à mon moulin quant à la signification de 52 : 52 héros Trinité incluse sur le teaser de Countdown… 5 semaines pour savoir…Wait & See ! Au dessin, Camuncoli est dans le ton de la série comme pour son 1er passage. Bon, son Batman fait très Hawksmoor dans la pose dans Captain Atom – Armageddon et son Tim Drake est assez particulier (si je ne savais que c’était lui, bonne chance pour le comprendre). Pour le reste, les personnages récurrents de la série sont bien retranscrits à part le Lost In Space que j’ai pris à tort sur la 1ère case pour Starman IV avec l’angle de vue sur son costume. C’est frais et sans prise de tête particulière donc encore un bon numéro pour la série. Fera t’il encore un numéro ou bien prépare t’il autre chose ? Niveau back-up, après l’insipide Batman à l’inutilité flagrante, Waid et Kerschl content les origines des Teen Titans : 1ère équipe à avoir les honneurs dans 52 avant la JLA !?! Enfin origines, oui et non : ce n’est pas totalement cela… C’est plus un caméo des incarnations des équipes auxquelles Cyborg a appartenu : pas de signe des Teen Titans pré-Pérez ou des Teen Titans version Jurgens. Il faut plus voir cela comme une mise en bouche pour Teen Titans – Year One avec Kerschl. Le dernier truc que j’ai lu de lui est un Flash et, ma fois, son style passe super bien sur les Teen Titans : l’opération séduction fonctionne assez et je vais peut-être me laisser tenter. De la back-up comme j’aime ! Ce numéro n’est pas un coup d’arrêt : il permet d’approfondir certaines relations et remet sur le devant de la scène quelques personnages : les prochains numéros avant World War III montreront-ils les derniers protagonistes pour faire monter la sauce ? Lost In Space? Skeets et Supernova? Ralph Dibny ( ?) ? Lobo ? La Trinité va participer à la guerre ? Toutes les réponses à ces questions dans les semaines qui arrivent ! Bilan :
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Alan Moore : "I should just keep me mouth shut, I just upset people." Ma galerie sur Comic Art Fans
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Après les 2 ont fait quelques trucs bien. J'attends d'avoir ce Batman pour juger mais déjà sur les premiers je préférais Adam et son traitement de Superman
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Wonder Woman 6
Love And Murder – Part 1 Writer : Jodi Picoult Penciller : Drew Johnson Inker : Ray Snyder Colorist : Alex Sinclair Un seul être vous manque et tout est dépeuplé! Eh bien, pas ici : c'est même le contraire avec le départ de l'autre tarte Heinberg. Je précise que c'est juste sur ce titre, soyons d'accord : je ne l'incrimine pas sur le reste où il est bon. Comme, malheureusement, pour quelques relaunchs post-Infinite Crisis, il aura donc fallu débarquer au moins un des membres de l'équipe artistique pour que la série démarre : le syndrome Flash a frappé. Si j'écris cela, c'est évidemment que Picoult rend un 1er épisode bien mieux construit et plus intéressant que ceux d'Heinberg. Je mentirai en disant que tout est parfait au niveau de l'histoire mais là j'estime que c'est Matt Idelson l'éditeur du titre qu'il faut incriminer : l'identité de l'adversaire de Diana révélé en fin d'épisode me laisse penser que le titre n'est pas complètement sorti d'affaire. Je ne sais pas si c'est parce que Picoult est une femme mais, dans sa volonté de replacer Diana au centre des débats (c'est bien elle le personnage principal de la série…), j'ai senti une approche différente de Rucka et Jimenez qui en avaient fait une femme sûre d'elle et droite dans ses bottines : il y a un vent de fraîcheur comme à l'époque Pérez (qui est un homme, je sens venir l'esprit taquin de certains) où Diana cherchait sa place. S'il y a 20 ans, elle découvrait le monde par le biais de sa mission, aujourd'hui, elle le redécouvre pour tenter d'y trouver sa place en tant que personne à part entière tout en constatant que l'image qu'elle véhicule est vieillotte (les figurines et le milk-shake, c'est bien trouvé). Elle a des doutes et des interrogations comme tout le monde. Il semble oublié le temps d'Heinberg qui n'avait pour but que de faire défiler une tonne de personnages sans se soucier de la cohérence des propos (mythologie, psychologie, Donna). Cet épisode fait office de numéro 1 car rien de ce qui n'a été fait dans les 4 premiers numéros ne rejaillit si ce n'est l'appartenance de Diana à une agence qui découle plus de ses ennuis liés à Infinite Crisis. De plus, le clifhanger finit de me convaincre du manque de communication dans le trio Heinberg - Idelson- Picoult… Enfin dans 1 an, ce sera oublié et rangé au rang des anecdotes. Pour le moment, Picoult me surprend agréablement (chat échaudé craignant l'eau froide) et semble avoir potassé un minimum l'histoire de l'Amazone et son impact sur le DC Universe. Cela demande confirmation et j'attends de voir comment elle va gérer Amazons Attack qui débarquer en Mai et chambouler à nouveau la vie de Diana, sans oublier Countdown qui va secouer le DC Universe et donc Wonder Woman! Après, Picoult n'a peut-être pas les coudées franches pour affirmer ses prises de position (son idée de réduction mammaire m'ayant fait frémir au début) mais elle s'en sort honorablement. Comme Flash avec Guggenheim, je suis preneur et j'attends la confirmation. Au dessin, la famille Dodson prend un peu de repos (que je ne qualifie pas de mérité devant le rythme de fou lié à Heinberg) et c'est Drew Johnson qui revient comme à la belle époque de Rucka et il a pris son pied à redessiner Wonder Woman en costume. Sans être aussi babe que sous le coup de crayon de Dodson, Diana fait plus construite. C'est surtout l'impression de détails chez les autres personnages de l'histoire et pour les décors qui fait rejaillir la différence de styles entre Johnson et Dodson. C'est bluffant de voir comment il a évolué et j'aimerai savoir où il va atterrir lorsque Dodson reviendra offrir les décolletés pigeonnants à la belle. Après avoir craint le pire entre Heinberg et les rumeurs propagées sur Picoult, je suis agréablement surpris par ce numéro et la présence de Johnson en lieu et place de Dodson ne souffre pas de la comparaison sur l 'intérêt graphique. Aux déçus de la version d'Heinberg, je ne peux que conseiller ce numéro. Quant à ceux qui ont apprécié le run précédent (mais non terminé…), vous pouvez venir pour voir ce que Wonder Woman a vraiment dans le ventre de façon plus cohérente. Allez vivement la suite qui, j'espère, arrivera vite car, au fond, 3 épisodes de Wonder Woman avec 3 équipes différentes viennent de sortir en quasiment 1 mois et la qualité va en grandissant! Bilan :
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Tiens moi j'avais compris
J'ai bien aimer et je suis d'accord ave toi sur tous le reste ! J'ai juste été défasé par le sentiment de WW qui se sent hors le monde alors que les N° d'avant elle été sur d'elle ! Dont celui juste avant avec le centre pour femme batue ! Amazone attack ne me dit rien mpeut tu faire une critique pour voir si ça vaut le coup ! |
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En réponse modérée à Slobo, je propose ceci : Haaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaarrrrrrrrr rrrrrrrrrggggggggggggghhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh.
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Ça resitue les merguez dans un contexte littéraire et intellectuel qui est le bienvenu. Viens découvrir la saison des animes qui fleurissent. |
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Tu n'as pas lu le dernier WW, c'est ça ?
Sinon, pour répondre à Slobo, Amazon Attack n'est pas encore sorti, ça sort le 25 avril |
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Oui et pour son orthographe aussi qui me rend vraiment malade pour le coup
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ah dacor
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Niglo a déjà dit de bonnes choses sur ça ici, mais j'avais aussi envie de parler de ce numéro, quitte à ressusciter ce topic.
Firestorm The Nuclear Man #34 : The Chaos Equation. Scénariste : Dwayne McDuffie. Dessinateur : Pop Mhan. Encreurs : Ron Randall & Rob Stull. Coloriste : Guy Major. Lettreur : Ken Lopez. J'avais été assez déçu du précédent numéro, que je trouvais un peu bâclé autant du point de vue du scénario que du dessin, avec un Firestorm trop sûr de lui, trop puissant, une intrigue trop rapide et des pages qui ne m'avaient pas plues. Là, changement de dessinateur et plus de baston, et ça me plaît plus même si je préférais le travail de Stuart Moore et de Jamal Igle sur le titre. McDuffie continue son histoire avec les New Gods, et ça commence à prendre forme. L'apparition de Metron est assez bien orchestrée et ça sent le lien avec Countdown, même si je continue à penser que le titre aurait dû s'arrêter à la fin du run de Stuart Moore et de Jamal Igle, quitte à faire passer ce prologue autre part. Mais bon, ça se laisse bien lire quand même. La théorie sur l'Anti-Entropy est intéressante et bien trouvée, et ça va certainement donner quelque chose d'intéressant si c'est reprit dans le pourquoi de l'attaque de Darkseid à venir (elle est explicite maintenant, je pense). En plus, l'utilisation des New Gods est assez intéressante et sympathique, et même si je ne connais pas bien ces personnages, je trouve ça assez top pour l'instant. Les personnages de la série sont d'ailleurs mieux traités que dans le précédent épisode, même si je les trouve trop matures et trop sûrs d'eux. Gehenna est forte et puissante, Firehawk est très peu montrée mais est forte aussi, et Firestorm est pratiquemment invincible et surpuissant. C'est un peu déconcertant de voir ces personnages devenir aussi forts, aussi arrogants et aussi instoppables que ça. J'avoue que je préférais le côté Peter Parker de Firestorm et de son univers, et que je ne suis pas totalement convaincu par ce demi dieu aux pouvoirs étendus. Mais bon, ça se laisse lire quand même, et c'est même plutôt bien écrit par moments. En plus, McDuffie gère plutôt bien Orion et ses partenaires, et c'est plutôt sympa' pour moi de revoir le fils de Darkseid : je l'avais connu dans la JLA de Morrison, et je l'appréciais déjà à l'époque. Là, on le retrouve un peu fonceur mais intelligent quand même, et c'est top. Mr Miracle est lui-même assez plaisant, assez fun, même si je ne le connais pas vraiment. Au final, bah ça donne donc un numéro assez sympathique. Le dessin est classique et souffre de quelques mauvaises cases parfois, mais globalement ça se laisse assez bien voir, et les scènes de combats sont assez bien gérées. Le scénario n'est pas exceptionnel mais est lisible. Pas du comics exceptionnel, j'aurais préféré que la série se finisse avec le départ de Stuart Moore, mais c'est mieux que le numéro précédent, et je trouve ça même assez sympa'. |
#85
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Sympathique ta critique.
Faut que je recupere ce truc, j'aime bien les Female Furies.
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When I'm good, I'm good. When I'm bad, I'm better. |
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