Marvel star wars

[Niglo]

Rhââââââ ! ce Star Wars #38 !!! Du Golden absolument somptueux. J'étais sur le cul à l'époque de sa parution dans Titans, je le suis encore un quart de siècle après.

Merci beaucoup Rhodey et bonnes vacances

[XXL]

	Citation:			Posté par Niglo
	J'étais sur le cul à l'époque de sa parution dans Titans, je le suis encore un quart de siècle après.

Sauf qu'il est un peu plus gros maintenant, non?

[christophe]

Pour l' avoir croisé récemment, ça m' étonnerait... Il est encore plus svelte que toi.

[Rhodey]

Je remonte ce topic avec 6 mois de retard. Je ne m'y suis pas remis en Septembre comme prévu pour cause d'engagements sur un autre site. Notamment afin de mettre tout le contenu de ce topic en ligne là-bas. Cependant, choses promises choses dues, pour ceux qui n'ont pas visité le dossier sur SWU, on poursuit ici les aventures Marvel dans uen galaxie très très lointaine


L’Empire Contre-Attaque
Marvel #39 à 44



Scénario : Archie Goodwin
Dessins : Al Williamson, Carlos Garzon
Encrage : Al Williamson, Carlos Garzon
Couleurs : Glynis Wein
Couverture : Al Williamson, Carlos Garzon

Synopsis :
La bataille pour la galaxie s'intensifie. Tandis que les forces impériales lancent une attaque massive contre l'Alliance Rebelle, Han Solo et la Princesse Leia fuient vers la Cité des Nuages où ils sont capturés par Dark Vador. Luke Skywalker s'envole vers la mystérieuse et marécageuse planète Dagobah, où le sage Maître Jedi Yoda enseigne au héros les secrets de la Force. Luke ne se doute pas que son entraînement Jedi lui servira très bientôt. Une révélation de taille - et un duel à mort contre Dark Vador - l'attendent.

Pas trop mal pour un vaisseau qui est généralement très impressionnant à l'écran et plutôt ridicule sur papier

La série se synchronise sur l’actualité et consacre six numéros à l’adaptation du film. Comme pour Un Nouvel Espoir, l’adaptation, est très fidèle. La narration a nécessité de pratiquer un certain nombre d’ellipses par rapport au déroulement du film, ellipses qui ne gêneront réellement que les lecteurs connaissant le film sur le bout des doigts. A contrario, il n’y a quasiment aucune scène ajoutée par rapport au film, ce qui diffère radicalement de l’adaptation d’Un Nouvel Espoir qui bénéficiait de quelques scènes inédites. Inutile de revenir sur les détails de l’histoire que tout le monde connaît, la narration est réussie sans que l’on retrouve pour autant l’atmosphère qui a fait le succès du film (et on y reviendra au sujet des dessins). Le découpage est très poussé, ce qui donne une impression de densité dans le déroulement de l’histoire. On notera également que plusieurs choix de dialogues ne sont pas toujours pertinents à l’image de la disparition du mythique « Je sais » de Han Solo répondant à la déclaration d’amour de Leia. Goodwin lui a préféré un « I’ll be back » passé à la postérité quelques années plus tard dans la bouche d’un autre héros.

L'espace selon Williamson : on multiplie les planètes comme des lampadaires et les astéroïdes comme des grains de sable. Mais c'est aussi ce qui fait son charme

Dans ce genre d’adaptation dont la narration reste fidèle au film, le rôle du dessinateur est primordial pour donner de l’intérêt à la BD. Ici, ils sont deux, dont l’un va attacher très longtemps son nom au petit monde des comics Star Wars : Al Williamson. Le premier commentaire concerne l’incapacité des dessins à rendre l’ambiance du film. Le premier tiers de l’histoire sur Hoth est quelque chose de très visuel dans le film, difficile à transposer en BD. Par la suite, le film bénéficie d’une ambiance un peu désespérée et romantique qui va crescendo et qui doit plus au jeu d’acteur et à l’atmosphère qu’il se créé qu’au visuel. Le comic ne bénéficie pas des acteurs et de l’ambiance qui se créé dans le film, mais les dessinateurs ont trouvé un compromis tout à fait acceptable en jouant la carte de la sobriété. Alors que jusqu’ici, la série avait donné dans le space opera coloré et clinquant sous le crayon d’Infantino, Williamson apporte en comparaison une touche très austère qui colle bien au scénario. La représentation des personnages est plus réaliste, on a cherché à rester proche des traits des acteurs. Ce qui est réussi pour Leia, n’a que peu d‘importance pour Luke, mais est franchement raté à mon sens pour Han tellement les traits d’Harisson Ford sont connus et les écarts moins tolérables. Cependant, même pour lui, certains panels sont réussis. Au rang des satisfactions, l’amélioration est retentissante pour Chewie et Vader qui ont été bien écorchés par le passé (bon, Vader a encore de vilains yeux rouges mais on progresse), et c’est Yoda qui trinque cette fois (encore qu’il soit possible que les dessinateurs aient manqué de références visuelles). Un petit merci à Glynis Wein qui a su faire preuve de retenue au niveau des couleurs afin de coller aux planches de Williamson, même si on est très loin de la Bespin imaginée par George Lucas. Enfin, les couvertures sont assez peu inspirées à l’image des scènes spatiales. On ne peut que se réjouir de profiter des galeries de pin-ups qui complètent certains numéros et compensent un peu le manque de stature des couvertures. Oui oui, « on » c’est vous aussi, allez voir la galerie d’images

La grande réussite graphique de cette adaptation selon moi. On est à fond dans l'ambiance

Une adaptation plaisante, beaucoup plus que celle du précédent film, même si globalement je suis toujours réticent face à cet exercice de style. Ainsi, certaines scènes d’anthologies, telle que la révélation finale de Darth Vader à Luke, n’ont pas du tout la même envergure sur le support BD. Ceci étant dit, la combinaison du scénario le plus adulte de la saga avec la présence de Williamson suffit à faire de cette adaptation une histoire à lire.


Et quelques extraits pour se faire une opinion définitive, la galerie d'images :
Avec du Byrne, du Austin, du Infantino, du Williamson (bien sûr) ou encore du Miller dedans !










Et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'on attaque fort pour un remontage de topic. Dans un style totalement différent de celui de Golden, je suis sûr que Williamson a marqué la jeunesse de plus d'un généalogistes séniles féru de SF
Féru de SF moi-même, je le connais surtout pour ses travaux sur SW. Le reste étant moins accessible à ma connaissance en France. Cependant, si certains d'entre vous ont des tuyaux, n'hésitez pas.
Quoi qu'il en soit, cette adaptation est de très loin la meilleure des trois films originaux. Williamson et Goodwin ne peuvent pas s epayer des trevlling de la mort sur l'Executor, alors ils compensent en développant une ambiance bien particulière. Un vrai plaisir à lire.
Pour finir, un point de détail : la couverture tout en haut est des frères Hildebrandt dont un est décédé il y a peu je crois. Rendez-vous sur leur site pour admirer plus en avant leurs oeuvres

[Rhodey]

Aujourd'hui, deux d'un coup (comme ça on arrivera plus vite à Simonson )
Il faut dire que ce sont les derniers numéros de Carmine Infantino et qu'on est très loin de ce qu'il a fait de mieux sur la série.
On est aussi en droit de suspecter que ces numéros ont été fait sans les détails de l'Empire Contre-Attaque tellement le comportement de Luke ne semble pas en tenir compte. Cependant, cette critique va être d'actualité pour les dizaines de numéros à venir...



#45 : Death Probe
Robot 13-K contre flotte rebelle

Scénario : Archie Goodwin
Dessins : Carmine Infantino
Encrage : Gene Day
Couleurs : Glynis Wein
Couverture : Larry Hama



Synopsis :
Un droïde espion impérial attaque un vaisseau rebelle et le réduit à l’état d’épaves. Sur les lieux, Luke mène l’enquête mais son chasseur est rapidement descendu. Son seul espoir : se réfugier à l’intérieur du vaisseau rebelle et affronter le droïde impérial qui lui donne bien du fil à retorde.

Le fameux droïde qui est beaucoup plus impressionnant sur Hoth dans les premières scènes du film (encore qu'il se fait dézinguer facilement)

Au cours de cette aventure, Goodwin part d’une menace assez basique pour mieux développer un scénario plutôt intelligent. L’auteur met en scène un élément qui a marqué dans le film précédent : le droïde espion des premières scènes sur Hoth. Celui-ci s’est vu agrémenté de nombreuses fonctionnalités nouvelles qui lui permettent de prendre d’assaut un vaisseau rebelle et mettre en place une machination impériale. Bien entendu, il croise le chemin de Luke à la recherche d’action pour tester sa nouvelle main cybernétique. Et l’apprenti Jedi va être servi au cours d’un numéro où il lui faudra déployer toutes ses ressources, autant physiques qu’intellectuelles. Finalement, on a le droit à un beau retournement de situation final pour un numéro globalement haletant.

Le court circuit pour ouvrir des portes coulissantes. Un grand standard de la SF

Graphiquement, on retrouve Carmine Infantino encré par Gene Day, et malheureusement moins bon que sur ces derniers numéros. Son trait s’est pas mal arrondi, certainement sous l’effet de l’encrage, et il y perd aussi énormément de personnalité. On ne retrouve plus les panels assez puissants auxquels on avait le droit de temps en temps, et au contraire certaines planches sont très irrégulières. Côté colorisation, je trouve que Glynis Wein assure comme un chef. Ca n’a rien à voir avec les couleurs actuelles mais c’est réellement très soigné pour l’époque. Enfin, une couverture de Larry Hama qui ne rend pas justice au sentiment flippant qui se dégageait du droïde espion dans le film.

En conclusion, le numéro part mal puis se rattrape bien grâce à Goodwin qui insuffle pas mal de rythme. Cependant, le menace sur la flotte rebelle, tout de suite après le film, n’est pas crédible un instant auprès du lecteur. De même, on sourit des petites phrases de Luke du genre « I’m Luke Skywalker, destroyer of the Death Star, the one who dueled Vader and live to tell about it ». C’est un petit peu risible, et surtout ça ne colle pas avec le personnage, qui du reste ne semble pas avoir du tout évolué sous la plume de Goodwin par rapport aux évènements qu’il a subi dans le film.

Et quelques extraits pour se faire une opinion définitive :

[Rhodey]

#46 : The Dreams of Cody Sunn-Childe
Les rêves de Cody Sunn-Childe

Scénario : Jean-Marc DeMatteis
Dessins : Carmine Infantino
Encrage : Tom Palmer
Couleurs : Glynis Wein
Couverture : Ed Hannigan



Synopsis :
Nouvel accident dans l’hyperespace pour nos héros. Cette fois les victimes en sont Lando et Chewie qui sont projetés dans une autre dimension. Poursuivi par les forces impériales, il va leur falloir convaincre un ancien héros rebelle de reprendre le combat afin de sauver son havre de paix. Même si pour cela il doit rompre tous ses vœux de non-violence.

Chewie qui cohabite si vite avec Lando... Un peu surprenant mais bon

Grosse phase de décompression avec ce numéro. Malgré les commentaires qui vont suivre, il faut savoir que DeMatteis est un grand auteur, très reconnu dans le petit monde du comic-book, et que ce numéro n’enlève rien à son talent. Cependant là, c’est vraiment chiant à mourir. Il nous sert une réflexion assez basique sur les remords d’un guerrier qui essaye de faire la paix avec lui-même et son passé de combat et de violence. Sauf que le guerrier en question a une tronche de poisson couleur saumon fumé, et que le deus ex-machina utilisé pour lui faire rencontrer Lando et Chewie est pathétique. Pire que tout, des impériaux trouvent le moyen de suivre nos héros et de se retrouver coincés tandis que le Faucon s’échappe, tout ça pour laisser le guerrier poisson et ses ex-acolytes de la mort montrer la profondeur de leur sentiment de rédemption. Finalement, ce numéro permet de mettre un peu en avant Calrissian, de voir ses opinions évoluer, même si on aurait souhaité que ce soit plus en prise avec les évènements de L’Empire Contre-Attaque.

Et voici le fameux moine-poisson-guerrier sous psychotropes. Pourquoi faire simple (la Force) quand on peut faire compliqué (et ridicule)

A la vue de ce numéro, on se demande si l’on doit parler des dessins de Infantino ou de Tom Palmer tellement ce dernier a modifié le coup de crayon du vétéran avec son encrage. Ce qui en soit n’est pas plus mal au regard des derniers numéros d’Infantino. Palmer lui donne une orientation radicalement différente, plus fine dans les expressions des personnages notamment. Et même si le style des deux hommes ne se marie pas réellement bien à mon goût, cela laisse présager de ce qu’apportera Tom Palmer dans la suite de la série.

Que dire ? Un des pires numéros de la série ? Déjà dit… DeMatteis peu inspiré ? Déjà dit… Des monstres cosmiques débiles qui cassent des Star Destroyers, ça on en avait pas parlé et ça doit vraiment être le pompon. Mais pourquoi donc un scénariste va pondre une idée de pouvoir mystique et de moine alors qu’il peut profiter de ce qu’il écrit dans l’univers Star Wars pour exploiter la Force dans son scénario… Parlant de monstre, ça permet à Frank Miller de faire une couverture sympathique… Et encore, quand on parle de Miller, on s’attend à quelque de plus rock ‘n roll.




On se demande ce qui est passé par la tête (ou par les narines) de DeMatteis lorsqu'il a écrit cet épisode Les lecteurs de comics SW n'étant pas forcément familiers des grands noms des comics en géénral, j'ai cru bon de dédouaner DeMatteis en expliquant que ce n'était pas représentatif de sa production habituelle.
Il n'en restera pas moins comme ayant participé à un des épisodes les plus chiantsde la série.

[Rhodey]

En attendant que quelques buzzukis manifestent leur intérêt pour cette saga merveilleuse (peut-être pour l'arrivée de Simonson ), on continue avec deux épisodes de transition, les derniers d'Infantino (il était temps ) :



#47 : Droid World
La planète des robots

Scénario : Archie Goodwin
Dessins : Carmine Infantino
Encrage : Gene Day
Couleurs : Glynis Wein
Couverture : Frank Miller



Synopsis :
Les Rebelles ont capturé un droïde de guerre impérial endommagé. Afin de le réparer et de l’utiliser contre l’Empire, ils doivent faire appel à Kligson, un cyborg à la tête d’une station spatiale peuplée uniquement de droïdes. Kligson ne tolérant aucun humain sur sa station spatiale, c’est une mission pour 3PO et R2 ! Le duo à la vedette, mais même chez les droïdes l’empire a des partisans.

Christopher Reeves style pour notre maître-des-robots

Après le droïde espion, Goodwin poursuit avec une histoire de droïde de guerre impérial. Mais cette fois, ce n’est qu’une excuse pour mettre en scène C3PO et R2D2, héros de cette aventure. Ils se rendent pour les besoins de l’Alliance sur un monde nommé « Droid World », dirigé par un cyborg qui, en raison de sa condition, ne tolère plus la présence d’humains et ne s’entoure que de robots. Cela donne lieu à pas mal d’action et de rebondissements, intéressants à conditions d’aimer voir 3P0 et R2 courir ! Le personnage de Kligson fait partie de cette grande galerie d’inadaptés sociaux qui ne demandent qu’à être laissés en paix. L’Empire a toute une galaxie à exploiter, et il faut encore qu’il vienne ennuyer les laissés pour compte… Finalement, c’est peut-être ça qui est regrettable : la galaxie est vaste (et les méfaits de l’Empire aussi), mais la série met toujours en scène des aventures à l’impact relativement restreint (comprendre ici : « qui se passent dans des trous paumés »).

Côté graphique, l’encrage de Gene Day influence définitivement plus le style d’Infantino que lors de leurs collaborations pré-Episode V. Sur ce numéro, ce n’est pas plus mal à mon sens, même si Infantino s’en est toujours bien sorti pour mettre en scène les droïdes. On grimacera face à quelques designs assez basiques, même si le méchant principal est inspiré de manière très pertinente (par rapport à son rôle) du look des stormtroopers (sauf pour la couleur bien sûr). Le design du vaisseau de Kligson aurait mérité d’être plus détaillé. Il y a eu un effort notable pour le rendre un peu flippant, et les auteurs auraient peut-être pu faire encore plus impressionnant.

Pour le coup c'est plus la droïd-gay-pride que la droïd-army
Y-M-C-A, It's fun to stay at the Y-M-C-A

La réflexion sur la condition de robot, de cyborg, et les relations humano-droïdes, est un thème récurrent dans la série Marvel et dans l’univers Star Wars. C’est intéressant, bien que concernant les cyborgs, on puisse regretter que le thème ne soit pas exploité via le premier concerné : Darth Vader. Ceci recoupe un peu le commentaire sur le manque d’envergure de certains scénarios de cette série Marvel. Même si, rappelons-le, il est difficile aujourd’hui de distinguer la responsabilité des auteurs des contraintes éditoriales déjà bien lourdes à l’époque.

[Rhodey]

#48 : The Third Law
La troisième loi

Scénario : Larry Hama
Dessins : Carmine Infantino
Encrage : Carlos Garzon
Couleurs : Glynis Wein
Couverture : Carmine Infantino



Synopsis :
Leia accompagne Tardi, ministre des finances et figure de la Rébellion, sur le monde bancaire d’Aargau. Leur objectif est d’obtenir un financement pour la fabrication de nouveaux X-Wing. Dans le même temps, Vader se rend lui aussi sur la planète afin de faire échec aux Rebelles. Le Seigneur Sith s’entoure d’une bande d’assassins professionnels mais les armes étant interdites sur Aargau, la situation devient particulièrement subtile. Les retournements de situation vont bon train, et le danger peut prendre des tournures inattendues.

Leia, you smartass

Un des scénario les plus brillants à ce point de la série, et il est l’œuvre de Larry Hama, un scénariste de passage. L’idée de base est assez attractive bien qu’amenée simplement, sans fioritures, ce qui est peu vu son potentiel. On retrouve l’ambiance « rencontre sur terrain neutre » qui avait permis à Goodwin d’organiser une rencontre Vader - Luke sans qu’ils ne se sautent à la gorge. Cette fois, c’est Leia, en mission pour l’Alliance, qui doit affronter les machinations du Sith. Et c’est là que Hama est brillant : tout au long des 22 pages, il multiplie les rebondissements. Les deux camps font preuve d’énormément de ressources et le lecteur n’en finit plus d’être surpris. Le rythme est excellent. Considérant que la dimension physique de l’action est quasi absente, il aurait éventuellement été possible de délayer sur deux numéros en ajoutant un peu d’action sans que l’intrigue ne perde en qualité. Finalement, aucun des deux camps n’en ressort réellement perdant, mais certains ont de la chance tandis que d’autres avaient réellement tout prévu…

On voit que l'Empire Contre-Attaque est passé par là. Maintenant (à l'époque s'entend), quand on veut faire bisquer les fans, on sort la carte Empereur Palpatine

Graphiquement, le tandem Infantino-Garzon est inédit. Il ne se répètera pas et c’est tant mieux tellement le résultat est bancal. On ne retrouve ni le style d’Infantino, ni la finesse du trait de Garzon vu sur l’Empire Contre-Attaque. Globalement, le look des personnages est très faiblard et la mise en scène n’est pas entraînante. On cherche en vain des points positifs, y compris dans la couverture peu inspirée.

Hama était à cette époque en début de carrière. On ne peut pas dire qu’il ait été un grand nom de l’industrie, mais il a eu de bons moments avec des runs sur des titres de tout premier plan (Avengers et Wolverine). La qualité du scénario pâti un peu de certains éléments qui ont mal vieilli au niveau de la forme : les références technologiques très très obsolètes, et les « gardes du corps » de Vader qui ont l’air d’avoir été ramassés n’importe où. Pourtant, l’idée de « guilde des assassins » est bien vue, elle sera reprise par la suite et donne du clinquant aux acolytes. Dommage également que le graphisme ne soit pas à la hauteur.




Raaah, un excellent épisode scénaristiquement parlant. Pour moi, Hama nous fait l'intrigue panier-de-crabes-diplomatique par excellent. On fait les coups tordus sous le manteau, on se balance des menaces voilées, et on a le droit à de jolis rebondissements jusqu'à la toute dernière page.
Comme DeMatteis, Hama n'aura travaillé que sur un unique épisode, mais il restera comme un super stand-alone, un modèle du genre .

[Patrick07]

Quel travail et quel suivi ! Merci Rhodey ! C'est tout bon !

[scarletneedle]

un rythme de fou!!!!

[Rhodey]

Après un enterrement long et douloureux de l'époque Infantino , place à Walt Simonson !
On commence avec un numéro gentillet, qui intriguera plus par son scénario que par ses dessins. "L'habit ne fait pas le moine", ou "il ne faut pas se fier aux apparences" à la sauce Star Wars, voila ce que ça donne :



#49 : The Last Jedi
Le dernier Djedaï

Scénario : Mike W. Barr
Dessins : Walt Simonson
Encrage : Tom Palmer
Couleurs : Don Warfield
Couverture : Walt Simonson




Synopsis :
Luke et Leia viennent en aide à un Prince déchu. Leur objectif : l’aider à regagner le pouvoir sur sa planète et ainsi gagner un allié de choix pour l’Alliance Rebelle. Bien évidemment, les usurpateurs n’ont pas l’intention de se laisser déposséder, et l’aventure prend une tournure très personnelle pour nos héros lorsque d’un côté Luke rencontre un prétendu Jedi déchu, et de l’autre la relation entre Leia et le Prince devient très… intime.

Le style perso de Simonson ne ressort peut-être pas, mais en tout cas il fait des merveilles sur les vaisseaux

D’entrée de jeu, le titre de cet épisode est pour le moins trompeur. Il laisse potentiellement espérer une histoire de Jedi survivant de la purge de Palpatine. Mettez vos folles espérances au placard, de Jedi il est bien question, de progression de Luke aussi, mais de manière plutôt inattendue… Au-delà de la question du Jedi, le contexte est celui d’une mission d’ordre « diplomatique » pour l’Alliance qui vient en aide à un prince en exil qui tente de reprendre le pouvoir sur sa planète. A partir de ce pitch, aucun cliché ne nous sera épargné : le Prince qui drague Leia, la Princesse qui se laisse draguer, Luke jaloux, le régent qui ne veut pas abandonner le pouvoir, les impériaux qui intriguent en compagnie du régent, et le final explosif où tout le monde tente de tirer les marrons du feu.

Bof bof le duel

Lorsque l’on connaît bien Simonson, on ne peut que constater à quel point l’encrage de Tom Palmer vient gommer le caractère plutôt personnel qu’ont les crayonnés du dessinateur normalement (voir le #16 pour Simonson). Non pas que je déteste Tom Palmer, bien au contraire, mais ici il outrepasse un peu son rôle. Un peu seulement car le résultat reste d’un très bon niveau, dès la première page (que vous pouvez voir dans la galerie), le lecteur en prend plein la vue. Cependant, le style bien personnel de Simonson qui plaît tant aux lecteurs manque un peu. Au-delà, les couleurs sont un peu fades et la qualité globale de la colorisation laisse à désirer. De la à mettre ça sur le compte du coloriste intérimaire, il n’ y a qu’un pas que nous franchirons allègrement !

En voila une pose bien connue !

Avec cette aventure, la série Marvel joue une nouvelle fois la carte de l’Alliance à la recherche d’alliés. Bien qu’il faille reconnaître que c’était une des problématiques majeures des Rebelles, en termes de scénario c’est pour le moins cousu de fil blanc, surtout au bout de la 3ème ou 4ème mission de ce type en 30 numéros. Pour apporter une touche d’originalité, Barr aurait pu mettre en scène une planète et une race réellement extraterrestre, ce qui comme souvent n’est pas le cas. Ceci est un autre défaut récurrent : on admet usuellement que les humains sont très répandus dans la galaxie Star Wars, mais la série Marvel a jusqu’ici créé très peu de personnages « aliens », et même très peu d’humanoïdes, par rapport aux humains de base.

[Rhodey]

Et comme le week-end a été calme, on enchaîne directement sur le #50. Pour ce numéro anniversaire un peu plus long que d'habitude (40 pages), rien de mois que Simonson + Williamson + Palmer. Force est de constater que comme au foot, on n'empile pas les stars comme des legos, les talents ne s'additionnant pas systématiquement. Sans être aussi bon qu'il aurait pu, ce numéro voit Williamson s'imposé et nous offre des dessins de haute volée. Et la couverture est vraiment géniale (voir en bas pour le grand format même si mes scans sont un peu vaseux ). Vaseux, c'est le terme qui voncvient pour l'intrigue également. Archie Goodwin aurait pu être plus inspiré pour faire "revenir" Han.


#50 : The Crimson Forever
La fièvre rouge

Scénario : Archie Goodwin
Dessins : Al Williamson, Walt Simonson
Encrage : Tom Palmer
Couleurs : Don Warfield
Couverture : Tom Palmer



Synopsis :
Alors que Luke tombe malade, atteint par une forte fièvre, Chewie se remémore une des ses aventures avec Han qui pourrait bien être en relation avec le mal qui afflige Luke. Leia et ses amis tentent alors le tout pour le tout pour sauver Luke et sont confrontés à une vieille connaissance qui a la vengeance dans la peau.

Tout le monde aura reconnu un pompage honteux du final de l'Empire Contre-Attaque. Nos héros ont quasiment les mêmes vêtements...

Numéro anniversaire que Marvel a célébré comme il se doit au niveau du casting : Goodwin, Simonson, Williamson, et Palmer se voient offrir 39 pages pour marquer le coup. Quasiment un numéro double. Goodwin utilise l’artifice du flashback pour réunir tous les héros au sein de l’épisode, et notamment Solo qui est prisonnier de Boba Fett à ce moment là. Pour le reste, nos héros abandonnent leurs missions respectives pour se rendre au chevet de Luke Skywalker qui a été infecté par une mystérieuse maladie alors qu’il inspectait l’épave d’un Star Destroyer abandonné. Chewie se remémore avoir connu une expérience similaire avec Han Solo, ce qui donne au groupe une piste d’enquête. Enquête qui va les mener à mettre à jour une menace pour la galaxie tout entière, et un traquenard manigancé par une famille bien connue des lecteurs de la série Marvel, et dont la rancune coutumière atteint ici des sommets. Une histoire bien menée qui alterne le flashback et les séquences dans le présent bien rythmées. En dépit de certains détails du flashback qui apparaissent redondants avec les explications données dans les séquences « au présent », les rebondissements sont nombreux, les personnages bien cernés et c’est une histoire très agréable à lire.

Wonderful

Graphiquement, on est dans la veine de L’Empire Contre-Attaque. Williamson reprend exactement le même style, Simonson (dont j’aurais bien du mal à dire à quel moment il intervient) s’adapte pour travailler dans le style du premier nommé, et Palmer vient harmoniser tout ça. C’est très fin, les personnages sont plutôt expressifs, l’ambiance est la même que dans l’adaptation du film. Bref, ça colle assez bien à du Star Wars. Dommage que Warfield ne soit pas aussi doué que Wein au niveau de la colorisation. Son travail est sobre, mais n’apporte pas autant que celui de sa collègue. Enfin, la palme revient à la couverture de Palmer qui est vraiment superbe. Une de mes préférées, bien dans l’esprit des poster des films. Et on lui pardonne aisément de mettre en scène des personnages qui n’ont rien à voir avec l’histoire.

Quand Han n'est pas là, Lando fait le beau

En conclusion, malgré les qualités de l’histoire, il faut constater que ce numéro, plus que tout autre puisqu’il célèbre un anniversaire, manque d’envergure. On est en droit à s’attendre à une liaison directe avec les évènements du film, avec la Rébellion en difficulté et pas seulement Luke, avec des impériaux et du Darth Vader au lieu d’une carcasse de Star Destroyer et la fin d’un plot propre à la série. Concernant les personnages, une petite remarque et une grosse frustration : tout d’abord, il est étonnant de trouver une astuce de narration pour faire revenir Han alors qu’on se prive de Luke dès les premières pages, ensuite le traitement de Chewie est vraiment gonflant. Il est encore moins présent que les droïdes dans la série, il fait habituellement tapisserie, et pour une fois qu’il est mis en avant comme narrateur du flashback, c’est pour mieux l’ignorer dans le reste du numéro…

[aegnor]

excellentes critiques!

Pour les non initiés de cet univers dont je fais partie (j'ai lu ces # dans les titans à l'époque et c'et à peu prêt tout!) quels sont les #, ou les minis qui valent vraiment le cout?!?

A priori j'ai cru comprendre que la nouvelle série Star Wars Legacy était vraiment bien ( et graphiquement Duursema& wilson &co font en effet un superbe taf!), mais y a-t'il d'autre chose "incontournable"?

merci d'avance!

[Jorus C'Baoth]

Le premier arc de "Dark Times" est trés bon aussi, ca se passe aprés l'episode III, superbement dessiné par Wheatley.

Knights of Old Republic reste bien fun aussi même si dernièrement les dessinateurs sont moyens. Ca se passe environ 4000 ans avant le premier film, assez orienté Jedi en pleine guerre mandalorienne.

Aprés si tu aimes Ostrander / Duursema, ils ont fait pas mal d'arcs dans l'ongoing StarWars qui est devenu "Republic", notamment "Twilight", "Darkness" et "Rite of Passage" avec leurs héros fétiches, les Jedis Quilan Vos et Aayla Secura.
Peu aprés la série prends le nom de éRepublic" et chronique la guerre des Clones et d'une manière générale c'est trés sympa!

[Rhodey]

	Citation:			Posté par aegnor
	excellentes critiques! Pour les non initiés de cet univers dont je fais partie (j'ai lu ces # dans les titans à l'époque et c'et à peu prêt tout!) quels sont les #, ou les minis qui valent vraiment le cout?!? A priori j'ai cru comprendre que la nouvelle série Star Wars Legacy était vraiment bien ( et graphiquement Duursema& wilson &co font en effet un superbe taf!), mais y a-t'il d'autre chose "incontournable"? merci d'avance!

J'ignore si tu souhaites lire en VO ou en VF. En tout cas, les éditions de Delcourt sont bien plus luxueuses que les TPB Dark Horse et la traduction s'est bien améliorée ces dernières années (encore que justement, depuis que ça s'est amélioré, je ne lis qu'en VO ).

Incontournable ?
Actuellement, c'est la série Legacy, en effet. Comme Joruus l'a dit, le 1er arc de Dark Times est extraordinaire.
Je ne recommande KOTOR (Knights of the Old Republic - Les Chevaliers de l'Ancienne République) que si tu es familier du jeu vidéo éponyme. Sinon, il peut être un peu compliqué de rentrer dans la période chronologique (4000 ans avant les films).

Dans les années précédentes, la série a suivre était Republic (83 numéros) principalement orchestrée par Ostrander et Duursema.
Encore une fois, les titres donnés par Joruus sont les meilleurs.

On trouve quelques perles crétives dans les Tales, mais avant d'acheter un album il faut consulter car c'est très hétéroclite. Ce sont des histoires courtes un peu elseworld que j'ai entièrement critiqué pour le site SWU si tu veux des détails.

Pour ces histoires comme pour le reste, tout est sur cette page :
http://www.starwars-universe.com/liv...pe=comics#null
Attention, ne pas hésiter à prendre son temps pour tout faire défiler car il y a bcp de titres.