#586
|
||||
|
||||
Loveless n'a vraiment pas un bon buzz... Y a-t-il seulement quelqu'un ici qui suive la série depuis le début ou tout le monde a laché l'affaire assez vite ?
|
#587
|
||||
|
||||
J'ai du lacher apres le premier fill-in, je crois. Je n'arrivais pas a differencier les personnages ni a me rappeler des noms des perso, ni d'un numero a l'autre a me rappeler de quoi ca parlait.
C'etait ca ou arreter la drogue. Pardon a Azzarello et Frusin qui son pourtant des gens bons.
__________________
When I'm good, I'm good. When I'm bad, I'm better. |
#588
|
||||
|
||||
Bullet Points (Marvel Comics, 2007, 13.99$) Scénario : J. Michael Straczynski. Dessin, encrage & couleurs : Tommy Lee Edwards. Et si… le docteur Abraham Erskine, créateur du sérum du super-soldat, avait été abattu par un espion nazi avant de pouvoir tester son invention sur Steve Rogers ? C’est de cette interrogation que nait Bullet Points, What If de luxe signé J. Michael Straczynski et Tommy Lee Edwards. Ce meurtre prématuré aura pour conséquence directe que Captain America ne verra jamais le jour. Mais la fusillade fera également une autre victime : un dénommé Ben Parker, soldat chargé de protéger Erskine, et mortellement touché par une balle. Que va devenir Steve Rogers ? Son obstination à vouloir défendre sa patrie à tout prix fera de lui le cobaye d’une autre expérience scientifique, et l’amènera à endosser, en lieu et place du costume patriotique qui l’attendait, une armure grise qui le mènera sur tous les champs de bataille de la Seconde Guerre Mondiale. Les effets de la mort de Ben Parker ne se feront sentir que bien plus tard, au début des années 60, lorsque le jeune Peter, élevé par sa seule tante et n’ayant jamais connu l’autorité d’une figure paternelle, commencera à filer un mauvais coton qui le conduira au mauvais endroit, au mauvais moment. Contrairement aux traditionnels What If, remis au goût du jour par Marvel depuis quelques années maintenant, J. Michael Straczynski a bénéficié d’une mini-série en cinq parties pour développer son propos. Ce qui lui permet d’étendre son récit sur plusieurs décennies et d’adopter le point de vue d’un autre personnage à chaque nouvel épisode. A partir d’un point de divergence précis (l’assassinat d’Erskine), le scénariste va donc réinventer le Marvel Universe de manière assez cohérente. En outre, il s’amuse assez habilement avec les repères temporels pour le moins variables du monde marvelien, ce qui lui permet de replacer l’adolescence de Peter Parker dans son contexte originel, c'est à dire au début des années 60. Pourtant, s’il est dans l’ensemble plutôt bien maîtrisé, l’exercice de style paraît au final assez vain. L’enjeu pour Straczynski consiste à faire endosser à des personnages célèbres du Marvel Universe une autre identité que celle qu’on lui connaît. Cela commence avec Steve Rogers qui revêt l’armure d’Iron Man, cela se poursuit au fil des pages avec une demi-douzaine d’autres héros bien connus. C’est le plus souvent bien amené, quelques clins d’œil devraient faire sourire les vieux lecteurs, mais au bout du compte tout cela reste parfaitement anecdotique. D’autant plus que si l’on assiste effectivement au bouleversement de la vie des quelques individus mis en exergue par Straczynski, le monde quant à lui ne semble pas fondamentalement bouleversé. On pourrait même finir par croire tout ce petit monde interchangeable, tant différentes causes produisent les mêmes effets, s’il n’y avait le sacrifice final de l’un d’entre eux qui, malgré un côté un peu trop larmoyant, donne un peu plus d’épaisseur à ce jeu de masques. Malgré tout, si Bullet Points mérite davantage qu’une lecture distraite, c’est grâce au travail de Tommy Lee Edwards, artiste aussi rare que précieux. Un style très personnel, tant dans le trait que dans la mise en couleurs. Dommage que ce tpb n’offre en bonus que deux pages d’esquisses et de work-in-progress, c’est certes mieux que rien mais ça donne surtout méchamment envie d’en voir beaucoup plus, tant le processus créatif de l’artiste semble aussi passionnant que le résultat final. Même si ce n’est que pour lui, Bullet Points mérite une petite place dans votre bibliothèque. |
#589
|
||||
|
||||
Du moment que c'est plaisant à lire et qu'on s' y emmerde pas, je suis preneur...En tout cas ta chronique a réveillée ma curiosité.
Je n'ai jamais lu quoi que se soit de Tommy Lee Edwards. |
#590
|
||||
|
||||
Tommy Lee Edwards je l'avais découvert il y a 2 ou 3 ans sur la mini The Question chez DC et il m'avait mis une grosse baffe.
|
#591
|
||||
|
||||
Pour ceux que ça intéresse, Bullet Points débarque en VF très prochainement.
|
#592
|
||||
|
||||
D'après ce que tu écris, c'est quand même plus proche des Elseworlds que des What If.
Ça fait partie d'un nouveau label de Marvel ? |
#593
|
||||
|
||||
Voilà en effet quelque chose d'intéressant.
__________________
Mon Terrifiant Bric-à-Brac... |
#594
|
|||||||||||||||||||||||||||
|
|||||||||||||||||||||||||||
Pour ce qui est d'être plus proche des Elseworlds que des What if... Non, je ne trouve pas. Le plus souvent les Elseworlds placent leurs héros dans un contexte inhabituel (le plus souvent une autre époque) alors que les What If font plutôt référence à un épisode précis de l'existence des personnages mis en scène. Là Straczynski remonte jusqu'à Captain America Comics #1 et fait mourir Erskine un peu plus tôt que prévu. |
#595
|
||||
|
||||
C'est vrai que ca a été l'une des bonnes lectures de 2007, tres bonne surprise et surtout un bon moment, même si c'est du strazynski, mais la il est tres bon et les planches sont globalement magnifique, en plus j'ai bien aimé le concept derrière !
__________________
Mon site (qui date ) |
#596
|
|||
|
|||
|
#597
|
||||
|
||||
Mon Niglo. T'as encore perdu un pari ?
__________________
Achète mon âme ! "Today a young man on acid realised that all matter is merely energy condensed to a slow vabration, that we are all one consciousness experiencing itself subjectively, there is no such thing as death, life is only a dream and we are the imagination of ourselves. Here's Tom with the weather!" |
#598
|
||||
|
||||
Mini que j'avais trouvée indigeste soit dit en passant non pour le dessin qui est magnifique mais pour la narration qui ne va vraiment nulle part en fait,a force de faire semblant d'aller nulle part,les auteurs drogués/intelos se perdent un peu dans les priorités
__________________
"That's some catch, that Catch-22," Yossarian observed. "It's the best there is," Doc Daneeka agreed. |
#599
|
||||
|
||||
Tommy est le JPLeon de la couleur!
mais en fait si.
__________________
Il est impossible de faire comprendre quelque chose à quelqu'un
si son niveau de vie dépend directement du fait qu'il ne la comprenne pas. |
#600
|
||||
|
||||
Ah ouais ? J'avais plutôt bien accroché, moi. J'avais tout lu d'un coup et j'avais apprécié ce trip shamanique étrange et barré. Bon, le dessin sublime aidait beaucoup, mais j'aimais bien ce concept de Question marchant dans une dimension shamanique annexe en plus.
|
|
|