Que lisez-vous en ce moment ? (part III)

[FredGri]

Je ne les ais moi même jamais lu, donc bon, on a le temps aussi

[scarletneedle]

Le crossover The Terminus Factor de 1990 entre plusieurs Annuals chez Marvel : voyage au bout de l'ennui et de la mocheté graphique...
Comme quoi craquer pour des comics à 1 euro pièce, ce n'est pas toujours la meilleure idée.
Gloubiboulga indigeste sans queue ni tête, c'est un voyage dans le temps quand je vois certaines compositions d'équipe ou looks de personnages.
J'ai d'ailleurs plus aimé les références aux histoires de l'époque en cours que celle contée.
Depuis le temps que ça dormait dans le carton, j'aurais pu attendre encore 1 peu.

[JulienSA80]

Bonjour à tous,

Poussé par une curiosité (malsaine voire morbide) j’ai poursuivi les histoires de Venom par Cullen Bunn en lisant Poison X et Venomized. Que dire… il y a du niveau ! Je n’avais pas eu de mauvaises lectures écrites par Bunn ne lisant pas les X-men, ni les mini Deadpool et son run sur Venom suite à Remender se laissait lire.

Bref.. alors commençons par Poison X team up entre les X-men du passé et Venom. Bunn caractérise Brock comme un gros conn@rd, genre le badass qui refuse au début, mais qui est quand même là. Ici ça ne fonctionne pas du tout, il apparait juste comme idiot qui va aggraver les choses. Pour faire court Corsair est attaqué pendant qu’il skype avec Cyclope par des symbiotes (pas évident à voir, mais Cyclope a le bon œil). Les X-men décident de trouver Venom expert en symbiote pour comprendre et délivrer Corsair et son équipage. Après quelques tergiversations sans intérêt ils finissent par partir dans l’espace.
Alors sans développer la suite pour ceux qui voudraient le lire, j’ai trouvé ça moyen, il y a des idées retcon sur ce que l’on savait sur les symbiotes (post bendis et pre cates), pas forcément terrible. On retrouve les mercenaires présents dans la mini Deadpool back in black (récup des persos de Bunn). Au final l’histoire est très basique : on cherche des indices, on combat les méchants et on libère les prisonniers. Plus un cliff car il y a Venomized J

Passons maintenant à Venomized, dernier acte de cette trilogie. Au mois graphiquement c’est correct. Sans spoiler la fin de Poison X, les poisons ont trouvé une idée pour grandir et se développer : balancer des symbiotes sur les héros et après les parasiter. Nous avons par conséquent des tonnes de héros avec symbiotes. 5 épisodes globalement de baston sans grand intérêt. Mention spéciale à la manière dont Bunn traite Spider-man, aux facilités scénaristiques (Thor et Jean Grey) et à la fin qui est juste un gros facepalm (je suis encore marqué).

Heureux de ne pas avoir acheté ces numéros.

[JB]

	Citation:			Posté par scarletneedle
	Le crossover The Terminus Factor de 1990 entre plusieurs Annuals chez Marvel : voyage au bout de l'ennui et de la mocheté graphique... Comme quoi craquer pour des comics à 1 euro pièce, ce n'est pas toujours la meilleure idée. Gloubiboulga indigeste sans queue ni tête, c'est un voyage dans le temps quand je vois certaines compositions d'équipe ou looks de personnages. J'ai d'ailleurs plus aimé les références aux histoires de l'époque en cours que celle contée. Depuis le temps que ça dormait dans le carton, j'aurais pu attendre encore 1 peu.

Plusieurs crossovers des annuals Marvel fonctionnent sur le même modèle avec une évolution de l'antagoniste au fil des numéros (System Bites, Korvac Quest ou Lifeform)

[Ben Wawe]

	Citation:			Posté par JulienSA80
	Bonjour à tous, Poussé par une curiosité (malsaine voire morbide) j’ai poursuivi les histoires de Venom par Cullen Bunn en lisant Poison X et Venomized. Que dire… il y a du niveau ! Je n’avais pas eu de mauvaises lectures écrites par Bunn ne lisant pas les X-men, ni les mini Deadpool et son run sur Venom suite à Remender se laissait lire. (...) Heureux de ne pas avoir acheté ces numéros.

Heureusement que Donny Cates est arrivé sur la franchise.

[scarletneedle]

Ah bin voilà, contrairement au 1er opus qui ne racontait rien de bien neuf sous le soleil (à part dire clairement que l'île de Themsycera est habitée par des lesbiennes), ce 2ème volume passe la vitesse supérieure.
A ceci près que le mouvement #MeToo est passé par là et Grant Morisson ne m'a pas semblé pouvoir aller aussi loin qu'il ne pouvait ou voulait (spoiler : un abus sexuel sur Diana paraît annoncé/suggéré en bas de page et une fois la page tournée il semble y avoir eu une bascule dans le scénario).
Au contraire, ça appuie le côté #WomenPower (quoique le scénario permet une pirouette montrant que TOUT peut être instrumentalisé). Il y a une bonne gestion des vilains même si un revirement est trop prévisible mais cela permet au récit d'avancer.
D'ailleurs, c'est là que le bât blesse : autant le #1 était soporifique pour être refermé sans regret et sans attente (souffrant de la comparaison avec le magnifique GN par Jill Thompson), autant le #2 s'inscrit bien dans la trilogie et il va falloir attendre longtemps avant que Yanick Paquette ne dessine la suite (il faut déjà que Grant Morisson l'écrive vous me direz).
C'est du bon Earth One mais entre le DC Black Label (dont 1 titre Wonder Woman à venir) et autres labels où l'amazone apparaît, j'ai du mal à voir l'intérêt d'une telle profusion de titres avec elle quand elle n'a qu'un seul titre mainstream. Après, pas la faute de DC si la Warner a repoussé Wonder Woman 1984 en 2020, il y a comme un problème de synchronisation pour l'exposition de Diana.

[FredGri]

Bon, voilà, je viens de me taper les 6 épisodes de The Man of Steel de Bendis, ainsi que le DC Nation 0 et le Action Comics 1000...
Donc, après les deux bref épisodes dessinés par Garcia Lopez et Lee (sans grand intérêt, faut avouer) et avant de prendre la main sur Action Comics et Superman (et bientôt Young Justice aussi, si j'ai bien compris), Bendis adopte la même technique que jadis John Byrne en lançant une mini-série appelée, comme auparavant, "The Man of Steel" qui établit les bases de ce qu'il va raconter ensuite, tout en permettant aux nouveaux lecteurs de pouvoir s'y retrouver !

Mais tout de suite, on se rend bien compte que le scénariste n'a pas forcément les mêmes ambitions que son ainé ! Il n'est nullement ici question de baliser à nouveau un univers, d'absolument imposer une version complètement différente du personnage, mais de simplement s'inscrire dans la continuité en amenant toutefois deux ou trois nouvelles pistes, en cassant un tout petit peu les jouets ! Ainsi, Kandor n'est plus, la planète Krypton ne serait plus détruite à cause d'une vulgaire irruption volcanique, tandis que Loïs Lane et Jonathan sont partis quelque part dans la galaxie... Sans oublier les petits subplots semés deci delà, sur les incendies, sur la mystérieuse nouvelle journaliste du Daily Planet...
Une mini-série qui aurait, en somme, très bien pu alimenter les numéros d'une série régulière... Mais pour la distinguer du lot, DC a décidé de confier chaque numéro à un dessinateurs différents, avec quelques pages de Fabok qui s'occupe du même récit qui court sur l'ensemble de la mini-série ! C'est ainsi que l'on retrouve Ivan Reis (1), Evan Shaner et Steve Rude (2), Ryan Sook (3), Kevin Maguire (4), Adam Hughes (5) et Jason Fabok qui gère le 6ème épisode seul !
Alors oui, on peut éventuellement être désarçonné par cette variété de styles, somme toute assez différents les uns des autres. Néanmoins cela fonctionne plutôt bien dans l'ensemble, je trouve, le petit "gadget" sympa de cette mini !
En contre partie, Bendis, de son côté, fait un peu le minimum syndical. On retrouve ses éternels tics d'écriture, ses dialogues à répétition, ses gags qui se glissent aux moments les plus incongrus (il insiste et réinsiste sur le slip rouge de Superman, par exemple) et une intrigue qui avance extrêmement lentement, perdue entre les digressions et les sous-intrigues qui s'installent très doucement !

Il en ressort une lecture qui se présente surtout comme une intro pour la suite, sans véritable grand intérêt. Si Bendis voulait marquer les mémoires, il va lui falloir être un peu plus convainquant pour la suite...

[JulienSA80]

Bonjour à tous,

Parcourant un peu le marvel unlimited sur les séries que je n’ai pas pris en VF à l’époque pour diverses raisons, j’ai lu la version Red Hulk des Thunderbolts.
32 épisodes 1 annual et une équipe pour le moins particulière : Rulk, Electra, Punisher, Deadpool, Venom, Red leader, Ghost rider.

Sans être trop dans les détails, cette équipe formée par Ross a pour but initial de l’aider à réparer les diverses boulettes qu’il a fait. Cependant les membres auront également le choix des missions à l’aide d’un chapeau.

Alors sur le papier cette équipe assez éclectique pouvait amener des choses assez sympa. Au final une lecture assez inégale ou certains arcs ne servent à rien (l’arc en Amérique du sud). Après, je savais à quoi m’attendre et ce que je recherchais….

Je n’ai pas lu la dernière itération, mais ce type de série devrait ressortir chez Marvel car il a pas mal de matos pour ça (après Weapon X rentre carrément dans ce créneau).

[JB]

Echo de Terry Moore. Une expérience scientifique se termine par une explosion en plein désert. En dessous se trouve Julie, une photographe en instance de divorce. Les débris tombés sur elle et sa voiture s'agglomère et forment une plaque qui adhère à sa peau. Pourchassée par l'armée et une experte en fugitif, elle ne trouve d'aide qu'auprès de Dillon, compagnon de la précédente propriétaire de l'armure qui se forme autour du corps de Julie.

Je dois avouer ne pas avoir accroché à ma première lecture lors de la sortie VF, ni lorsque j'avais acheté les singles. Après avoir dévoré Rachel Rising, Strangers in Paradise et Motor Girl, je suis donc revenu sur cette série. Même avec le recul, je persiste à penser que c'est le titre le plus faible de l'auteur, qui me semble avoir du mal à équilibrer feuilleton SF et tranche de vie, au moins au début de la série, où j'ai été frustré par la lenteur de la narration. De plus, je crois que j'aurais lâché prise vers la fin lorsque débarquent deux des personnages secondaires de SiP. Echo reste néanmoins largement au dessus du panier et à découvrir, même si je pense nécessaire de lire Strangers ... avant.

[Hilarion]

KLAUS TPB #1 (Glénat Comics)
Grant Morrison / Dan Mora
Grant Morrison nous raconte les origines du Père Noël sur le mode Medieval Fantasy...

Le récit de Morrison est linéaire pour une fois, illustré par Dan Mora qui livre des planches très honnêtes absolument mainstream.

Malheureusement, le tout est vite lu et absolument prévisible, ce qui est un comble pour l'écossais.

Peu d'émotion, un récit manichéen sans relief, un unique niveau de lecture, bref, Glénat table sur les cadeaux de noël pour écouler les stocks!

[FredGri]

Je viens de le finir moi aussi et même si ça reste extrêmement linéaire et ultra prévisible, c'est une lecture assez agréable, servie par un dessin vraiment sympathique (je ne connaissais pas Dan Mora et c'est une bonne surprise ! )
Donc oui, ça surprend quand on voit que c'est Morrison au scénario, parce qu'il annonce un peu trop les choses, au contraire de son habitude, du coup j'ai attendu tout le bouquin que ça dérape à un moment donné, mais non, ce qui est pratiquement annoncé dès le début se déroule presque littéralement à la fin !

[FredGri]

Sinon, de mon côté j'ai lu les Maestros de Skroce et franchement j'ai bien aimé. D'autant que le scénario m'a plutôt agréablement surpris. J'étais persuadé que ç allait partir sur un personnage exécrable qui use de son pouvoir pour baiser tout ce qui passe et abuser de son autorité, et en fait Skroce est bien plus malin que ça. Une très bonne lecture, vraiment !

[JB]

Jessica Jones de Bendis et Michael Gaydos. Tout juste sortie de taule pour un crime inconnu du lecteur, Jessica Jones est rejetée par ses proches car elle garde secret l'endroit où se trouve l'enfant qu'elle a eu avec Luke Cage. Engagée par une épouse que son mari ne reconnaît pas (il clame que sa réalité a été modifiée), Jessica est également approchée par une femme ayant des comptes à régler avec les héros Marvel.
Je suis assez ambivalent concernant cette série. Elle reprend les codes et le graphisme d'"Alias", mais son côté poli, "tout public" rend le titre un peu édenté. La série comprend 3 grands arcs : la conspiration contre les métas, une tentative d'assassinat contre Maria Hill et le retour de l'Homme Pourpre. Ce qui est dommage, c'est que ces enquêtes ne m'intéressent pas : je n'ai aucune empathie pour Maria Hill, je ne reconnais pas l'Homme Pourpre et la première histoire est une suite de Civil War II. Par contre, les "B-plots" sont étonnamment fascinants : on comprend que le mari qui ne reconnaît plus sa femme est passé entre les mailles du reboot de Secret Wars, ce qui l'a rendu dément ou indifférent à la nouvelle réalité. Les aléas conjugaux sont également intéressants, avec une Jessica pour le coup en tort, quelles que soient les raisons pour lesquelles elle a caché Dani à son époux.

Secret Warriors de Matthew Rosenberg. Durant Secret Empire, Daisy Johnson se retrouve malgré elle à faire équipe avec d'autres inhumains : Miss Marvel, Moon Girl, Inferno et Karnak.
N'ayant pas vraiment lu les séries générées par l'event Infinity, je n'avais aucune connaissance sur la plupart des personnages, y compris sur le statut actuel de Karnak. J'étais donc dans les meilleures dispositions pour lire cette série Au final, j'ai surtout été surpris par le machiavélisme de Karnak qui me paraissait plutôt être le plus noble de la famille royale et s'avère derrière tous les événements de l'histoire. Sinon, Daisy Johnson a peu à voir avec ses précédentes incarnations et semble issue directement d'Agents of SHIELD (était-il établi dans les comics qu'elle avait un lien particulier avec Coulson ?). Une lecture neutre, pas désagréable mais complètement oubliable.

[Ben Wawe]

Jessica Jones m'intriguait, je ne suis pas sûr de replonger du coup. Merci !

[Slobo]

Silencer !

Honor a décroché de sa vie de tueuse pour Leviathan et Talia Al Ghul. Mais voilà qu'elle est de nouveau immergé dans son ancienne vie. D'abord attaqué par un tueur augmenté, Talia vient la voir chez elle, ce qui attire les ennemis de cette dernière. Si la Silencer comme on l'appel penser pouvoir mettre de coté son ancienne vie, elle va vite se rendre compte que c'est peine perdue.

Avis :
J'ai essayé vu les avis et le fait que c'est une rare série Métal à continuer plus loin. J'ai trouvé ça plus agréable qu'une simple copie du Punisher comme j'avais pu penser. C'est plus proche de Lady Killer sans le coté année 70. Mais voilà entre Lady Killer ou le dernier volume qui m'avait beaucoup plus de Deathlok, j'ai une impression de déjà lu. Alors après y'a le graphisme et j'ai jamais été très John Romita Jr. C'est bien fait dans son style, il donne une énergie à cette héroïne mais il me manque un quelque chose que je trouvais par exemple sur la série Manhunter (La version Kate Spencer). Très vite Romita Jr. et remplacé par Bogdanovic qui n'est pas inintéressant mais pas du même niveau. Il tente de se rapproché de Capullo, mais on voit la différence de style et de niveau.
J'ignore encore si je pendrais le prochain TPB. Pas dégouté, ce fut pas désagréable, mais je sens une fin qui ne pourra être que sombre. Par contre je vois aucun lien à Metal. Sa tenue en nanite peut être, ou son pouvoir comme pour Duke. Ca aurait pu être fait à n'importe quelle autre période sans le lien à Metal !