#1
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Un mars, et ça repart pour les reviews
Batman #66
Ce numéro intervient après le triste crossover Batman/Flash, qui s'est étalé sur quatre numéros complètement nazes - mal écrits, mal pensés, mauvais tout simplement. Tom King reprend la main sur sa série, et continue sa saga Knightmares, malheureusent interrompue par le triste The Price. Pour raccrocher les wagons, comme dit, le scénariste passe par une sorte de "résumé des épisodes précédents", via un échange un peu "polar" entre le privé bad-ass et la femme fatale - ici Question et Catwoman. Sauf que, évidemment, tout ceci est intégré dans ce que subit Batman, qui "imagine" tout ça et tente de s'échapper du piège en manipulant ses souvenirs. Bon. Déjà, je suis un peu gêné par le fait que Tom King semble copier ici, finalement, les idées de Morrison sur Batman et Final Crisis (où, déjà, les Batman #701-702 [de mémoire] montraient Bruce manipulant ses souvenirs contre le Lump et la tentative de copie/vol de son esprit par les New Gods) ; un procédé déjà vu préalablement, quand il a copié un célèbre numéro Superman/Wonder Woman pour un double-épisode Batman/Wonder Woman. M'enfin, "ça passe" quand même mieux ici, et je demeure autant intrigué que curieux de la suite. Même s'il faut avouer que ça n'avance pas, ici, et que c'est finalement lu assez vite. Cela demeure très joli, même s'il faut avouer, oui, que Jorge Fornes n'est finalement ici qu'un formidable copieur, également, de deux grands noms. C'est un peu moins gênant, car il livre des planches vraiment belles avec une superbe ambiance. Un numéro de reprise, donc, qui remet les choses à plat, mais ne va pas loin ; pas mal, mais quand même sacrément décompressé... et finalement pas original pour un sou ! |
#2
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The Immortal Hulk #14
J’avais un peu peur de me lancer ici. Parce que Al Ewing a livré treize épisodes sublimes et superbes, parce qu’il a fini sa première grosse saga, parce qu’il devait donc enchaîner, parce que Kyle Hotz (que j’aime bien) prend la suite de Joe Bennett (que j’adore, et qui a un style différent)… bref, j’avais un peu peur que la magie s’évapore. Heureusement, non. A nouveau, Al Ewing démontre sa grande maîtrise, tant du scénario que des personnages ; de ces personnages, qui deviennent les siens. D’abord avec un jeu finalement très malin sur un enterrement imprévu, où je me suis fait berner sur l’identité de la personne concernée (j’ignorais sa disparition, d’ailleurs). Ensuite par une maîtrise complète de Betty Ross, qui n’a jamais semblé aussi bien écrite qu’ici depuis des années. Enfin par une analyse fine de la psychologie des personnages (de Betty, de Bruce même, qui n’est pas forcément un mec “bien”, d’ailleurs), puis un dynamisme constant malgré un épisode assez “posé”. L’événement phare du numéro n’est même pas un cliffhanger, le rebondissement choisi étant même plutôt bon et fort cohérent, pour les personnages et la franchise. Ca fonctionne vraiment bien, Ewing gère parfaitement tout ça, et la transition dans cette nouvelle saga est idéale. Quelle réussite. Kyle Hotz est très bon, j’ai toujours bien aimé son style, mais son “extrémisme” dans certaines proportions est cohérent avec certains propos. Encore un grand moment ! |
#3
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Du coup je l'ai mit en panier pour la Bibliothèque où je bosse. Tu conseil de mettre un age limite ou pas ? |
#4
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Au passage, thanks pour vos critiques les gars, c'est toujours un vrai plaisir de vous lire. |
#5
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Avant 15/16 ans, ça me semble trop dur : on voit quand même des passages très durs, avec des mutilations, des massacres, des propos crus...
On sait pourquoi ? Et c'est un plaisir. Justice League #19 Une nouvelle fois, Scott Snyder évoque sa saga, qui n'est pas le cœur de cette série, mais bien son unique sujet ; soit, je ne redirais pas combien je trouve cela lourd. Ce numéro, en tout cas, démarre très mal mais finit très bien, ce qui est plutôt agréable. Il démarre très mal, car l'intervention de Mr. Mxyzptlk et les événements antérieurs sont extrêmement mal faits, avec un humour qui tombe à plat et une lourdeur assez absolue dans les dialogues. Heureusement, très vite, Scott Snyder retombe sur sa "base", son propos, et il s'en sort plus facilement. Mieux encore, toute la relation Batman/Superman est bonne, l'avancée de Superman vers la 6e Dimension est superbe, ainsi que la chute ; terrible. Le tout étant joliment et surtout dynamiquement (un comble, vu que ça blablate quasiment tout le temps [qui a dit "comme d'habitude" ?]) par un Jorge Jiménez en bonne forme, cela offre un numéro qui commence mal mais finit bien ; et ça fait plaisir. D'autant que Snyder semble se lancer dans une saga classique héros VS méchants doubles - prévisible, mais souvent agréable. Allez, tiens, vivement la suite ! |
#6
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Me souviens pas c est qui ??
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If Jack Bauer was in a room with Hitler, Stalin, and Nina Meyers, and he had a gun with 2 bullets, he'd shoot Nina twice. |
#7
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#8
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Doomsday Clock #9 Je l'avoue : j'ai été particulièrement dur dans mon appréciation de Doomsday Clock jusque-là. La faute à un rythme abominablement irrégulier de sortie, que je considère indigne d'une entreprise professionnelle comme DC ; mais aussi à une incapacité chronique de Geoff Johns de gérer les personnages Watchmen, car il se perd dans une volonté de "faire comme Moore". Il n'y arrive pas, et ses propositions tapent souvent à côté... même s'il s'en sort, quand il n'écrit QUE les personnages DC, voire QUE ceux de Watchmen (même si ça fait "juste" fan-fiction, alors). Et, ici, nous avons un numéro qu'on peut aisément résumer comme l'univers DC contre Dr Manhattan... et ça fonctionne mieux qu'avant, en fait. Bon, ça reste assez "simple", on a une série de déclarations, d'arrivées et de baston - ce qui n'est pas le plus dur à réaliser, soyons honnêtes ; mais je dois l'avouer, Johns est bon ici, notamment dans les interactions entre Manhattan et les autres. La mini-série arrivant vers sa fin, le temps des révélations arrive ; même si je n'adhère pas à la conspiration Superman, parce que je considère que ça n'est pas dans l'ADN de DC, il faut aussi avouer que tout a du sens, et que tout finit par ressembler à quelque chose. Ce #9 me laisse un meilleur sentiment que la majorité des autres épisodes : ça se lit bien, c'est cohérent et correct dans le projet. J'adhère toujours peu à ce crossover DC/Watchmen, je n'aime pas cette conspiration que je trouve lourde et mal amenée ("facile" dans les révélations, qui tombent comme ça, d'un coup) - mais la lecture fonctionne. J'ai apprécié lire ça, notamment parce que Gary Frank livre ici de très belles planches : il a toujours été bon, mais je suis "soulagé" de voir autre chose que des ambiances sombres. Le passage sur Mars (au passage pas du tout original par Johns, et finalement lourd ; mais bon, c'est de la fan-fic Watchmen) est très agréable, et Frank s'amuse à illustrer quasiment tous les héros actuels de DC (j'ai aimé voir les "originaux" des Watchmen, d'ailleurs). Bref, je continue à ne pas soutenir Doomsday Clock, mais cette lecture est bonne ; c'est déjà ça ! |
#9
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The Green Lantern #5
Que c'est beau. Et que ça devient bien, à mesure que Grant Morrison affine sa saga et que le lecteur que je suis comprend de quoi il parle. J'avoue que le début, volontairement complexe et abrupt comme souvent avec l'Ecossais, m'avait plu mais ne m'avait pas emporté ; je suis maintenant complètement impliqué dans cette intrigue, qui semble donc beaucoup se concentrer sur les Blackstars. Hal Jordan, viré du Corps, veut les intégrer et doit passer son rite de passage, sur la planète des vampires ; carrément. Comme le héros le résume, c'est comme un train fantôme mais sur une planète entière ; cool. Grant Morrison plonge donc dans un petit délire sombre et glauque, mais sans verser dans le "trop". Porté par la narration de la Comtesse (je n'ai pas saisi la référence à son père, d'ailleurs ?), l'épisode fonctionne très bien, et cela permet une aventure classique (on a déjà vu ça souvent, quand même) avec un rebondissement (prévisible, sur le "licenciement" de Hal et son intégration aux Blackstars ; j'apprécie que Morrison admette ça assez vite) et surtout un cliffhanger qu'on a déjà souvent vus... mais qui sont cohérents et "marchent" bien ici. Bien évidemment, tout ceci est rehaussé, magnifié par un Liam Sharp qui épate toujours autant. Ses ambiances sombres sont parfaites ici, son style est complètement adapté, et même l'encrage m'a paru moins lourd ; une réussite totale. Son graphisme est définitivement le point fort du titre, qui est un bel exercice de l'Ecossais pour des aventures (je tiens à ce terme, bien représentatif à mon sens du projet et du contenu ; un retour aux sources) certes classiques mais bien rythmées et fort cohérentes. Vivement la suite ! |
#10
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Conan The Barbarian #4
A voir la preview, on voyait que ce numéro de Conan ne rigole pas... mais n'impressionne pas, non plus. Après trois épisodes sur Conan "jeune", et une saga "en fond" sur un Conan vieux rattrapé par son passé, Jason Aaron livre une sorte de one-shot sur le vieux Conan ; mais pas encore aussi vieux que le précédent. On a ici un Conan âgé, qui vient d'être couronné roi, et le vit mal. Difficile pour un guerrier d'accepter la paix et le poids du trône... et Conan tombe malade, avant de chercher un moyen de retrouver un peu la violence de sa vie d'avant, en restant roi. Bon. En fait, Conan devient carrément un justicier nocturne, type Batman ou Daredevil : il évolue la nuit, discrètement, avec un "masque", une identité secrète qu'il cache le jour ; c'est surprenant. L'idée n'est pas forcément choquante, mais elle semble un peu inappropriée à Conan, que j'imagine plus envoyer "tout péter" que rester roi (pour qui, pour quoi ?). Les rebondissements sont classiques mais ne sont pas mauvais, la relation avec le lion est belle, mais la fin tombe rapidement... notamment parce que Conan semble accepter son sort, alors que rien n'a changé. Surprenant, donc, et finalement assez inapproprié pour le personnage. Gerardo Zaffino livre de très belles planches, avec une atmosphère complètement adaptée ; c'est joli, dans son style, et efficace. Mais Jason Aaron ne cesse de refroidir mon goût pour cette série... |
#11
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Young Justice #3
Après l'avoir révélé dans le cliffhanger du #1, après s'être occupé d'autre chose dans le #2, Brian Michael Bendis se lance en assumant le retour de Conner Kent, le Superboy qui plaît tant aux fans. Sauf que l'auteur se garde bien d'expliquer "pourquoi" personne ne se souvenait de lui avant (je pense notamment à Red Robin dans le Detective Comics de James Tynion IV), pour balancer une bombe scénaristique sur Conner ; tout en préparant la suite, avec les autres jeunes héros emprisonnés. Bon. Et bien c'est plutôt pas mal, hein. Il faut passer au-delà du fait que Bendis veille à ne rien expliquer, et à joyeusement éviter de se charger de la cohérence "précise" de ses idées avec tout Rebirth... mais peut-on lui en vouloir ? La continuité DC est un sac de nœuds complexe, le fait que Conner ait un jour été téléporté sur Gemworld "comme ça" ne me choque pas ; si, au moins, Bendis se charge un jour d'évoquer l'oubli dont il a fait l'objet (car seul Bart l'a vu, et il demeure une anomalie par lui-même). Sur le fond, ça ne me choque pas, d'autant plus que le scénariste gère vraiment bien les dialogues et les interactions. Conner/Bart, c'est bien, ainsi que la petite discussion finale entre les prisonniers ; je suis moins convaincu par le Superboy du passé, qui décide "comme ça" de tout lâcher. Ca parait artificiel, comme finalement les décisions de Lois pour aller et rentrer de l'espace ; comme si Bendis ne savait pas comment changer la situation des personnages, mais tenait à les placer autrement. Bref, à voir la suite, mais je demeure plaisamment intrigué par cette série, qui fait bien vivre les personnages jeunes. Patrick Gleason livre de très jolies planches, plus que dans le #2, mais Viktor Bogdanovic gère le passé, dans un style propre mais moins puissant que dans The Terrifics. Encore une bonne fournée générale, même s'il faudra quand même se confronter aux problèmes de continuité, m'sieur Bendis ! |
#12
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Uncanny X-Men #13
J'ai un aveu à faire : j'aime bien la période actuelle de la franchise X-Men. Même si Uncanny #1-10 et son sinistre Disassembled ont été une débâcle absolue, les mini-séries Age of X-Man me plaisent bien (bon, ok, hormis X-Tremists), et même si Matthew Rosenberg n'est pas un bon scénariste, ce qu'il fait sur Uncanny X-Men me plaît, malgré plusieurs défauts. Et, là, je dois avouer que ce #13 m'a vraiment beaucoup plu ; et dieu que ça fait du bien, sur une franchise qui me tient tant à cœur. Ici, Rosenberg poursuit sa gestion du "monde d'après" la disparition des X-Men, avec un vaccin anti-mutants et une "libération morale" sur la maltraitance et l'expérimentation sur les mutants (en gros, c'est open-bar pour tout le monde, et les mutants survivants morflent). Rosenberg a finalisé "son" équipe dans l'épisode d'avant, avec Cyclope (qu'il écrit de mieux en mieux, enfin), Wolverine (bien écrit, et sa relation avec Cyclope fonctionne, sans oublier le passé), Havok (moins "fou-fou" que dans l'Astonishing X-Men du même auteur, mais son rôle de garde-fou moral de Scott est bon), Magik, Madrox (moins maltraité qu'avant), Wolfbane et Karma (quasiment fusionnées avec Warlock. L'ensemble est plutôt bon, équilibré et même cohérent. Les interactions sont bonnes, et l'idée de Rosenberg est même pertinente : comme Havok l'évoque, les mutants ne vont plus apparaître et les survivants meurent ; mais Cyclope a listé tous les vilains et monstres que les X-Men affrontaient... et il veut "régler" tous ces problèmes, avant de disparaître. Pour que l'Histoire se souvienne des X-Men en héros ; ce qui n'est pas une mauvaise idée, et justifie le futur "tour du monde" des vilains. Le premier affronté est Dark Beast, modifié par Sinistre ; ça fonctionne bien. Wolverine a récupéré de vieux costumes, un moyen facile mais efficace pour revenir à certains looks et faire table rase d'autres ; comme pour replacer les personnages dans des états antérieurs, "discrètement" mais efficacement. Et, franchement, ça me botte bien. Ca n'a rien de révolutionnaire, mais c'est très correct, et surtout très cohérent. Le projet de diviser la franchise entre Age of X-Man, un monde idyllique en apparence mais pourri de l'intérieur, et Uncanny, un monde abominable en apparence où les survivants se battent pour se racheter, fonctionne bien - et, bon sang, oui, ça me plaît ! Je supporte même Salvador Larroca, qui n'est vraiment pas bon, mais se reprend quand les personnages sont en costume ; c'est moins pire. Je le dis, et j'en suis ravi : vivement la suite ! |
#13
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Avengers #16
Elle est bien sympa', cette War of the Vampires. Même si Jason Aaron n'y invente rien, il utilise toutes les bonnes ficelles dans un tel affrontement : une tonne d'ennemis à tuer sans trop de remords, des adversaires qui s'entredéchirent avec des looks et postures bad-ass, les Avengers paumés au milieu, des secrets mais pas trop. Il saupoudre ça avec son propos géopolitique, et gère toujours bien la Winter Guard ; et s'amuse à utiliser les éléments de ses personnages, en surfant sur leurs franchises personnelles. Du bon travail, donc. Complètement classique, mais très bien exécuté, et notamment très dynamique. J'apprécie particulièrement ce que Aaron fait avec son Ghost Rider, et sa gestion de Blade est bonne. L'ensemble tient vraiment bien la route, c'est bien rythmé et bien dialogué, et le groupe fonctionne vraiment bien. Surtout, David Marquez illustre ça parfaitement, en livrant de très belles planches et de beaux affrontements. Je reste réservé sur les tons de la colorisation, mais l'ensemble est vraiment bon. La série est définitivement bien partie, après un premier story-arc raté ; une bonne nouvelle, car j'adhère au propos géopolitique et à l'orientation d'Aaron. Allez, vivement la suite, c'est cool ! |
#14
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Tu as lu le run de Ghost Rider de Aaron ?
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#15
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Champions 3
Kamala lance un entraînement pour les nouveaux et Sam qui se trouve déjà un peu de coté, va vite voir qu'il ne peu rester là. Comme pour rien arrangé, Miles semble toujours pas prêt à lui parler. Amadaeus qui est le seul à savoir ce qui dérange Miles essaye de lui parler pour le rassuré. Seulement il n'en est rien et Miles va demandé à leur jeune téléporteur de l'amené au lieu du ravage où ses équipés ont été un temps mort. Il va alors se rendre compte que la jeune fille qu'il avait sauvé et dorénavant morte. Alors que l'équipe va tenté de calmé une foule anti-mutant, Kamalla confronte Miles. Avis : Couverture - Pas lié. Un couverture bien sympa avec Kraven. 1/2 Scénario - Un scénario qui m'a plus convaincu que le numéro 2. C'est assez étrange de continué a avoir un Mephisto qui ne semble pas avoir de mauvais tour dans son sac. Il semble plus s'inquiété pour Miles. C'est pas parfait mais y'a beaucoup de bonne idée. Même si j'ignore qui est Kaldera. 2.5/3 Dessins - Pas parfait, plutôt bon. Ca fait le travail. Y'a quelque case sans arrière plan. 2.5/3 Sentiment - Toujours mitigé, un peu moins certain d'arrêter là. Mais toujours pas convaincu de vouloir continué. 1/2 7/10 |
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Avis de mars et ça repart ! | wildcard | Critiques VO | 81 | 02/04/2018 16h29 |